L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), principal syndicat du secteur au Gabon a conclu vendredi un accord avec le gouvernement mettant ainsi fin à sa menace de grève qui pesait depuis 2006 sur le secteur pétrolier du pays.
L’accord a été signé au siège de la primature par le premier ministre Paul Biyoghé Mba et le secrétaire général de l’ONEP Guy Roger Aurat.
"Nous décidons ce jour de lever le préavis de grève", a déclaré M. Aurat au terme de la cérémonie de signature dudit accord.
"Nous avons obtenu un texte claire sur les conditions d’emploi des étrangers dans le secteur pétrolier", a ajouté Arnauld Engandji porte-parole de l’ONEP.
Depuis plusieurs années, l’ONEP se bat contre l’emploi massif des expatriés dans le secteur pétrolier gabonaisqui contribue à près de 70% dans le budget de l’Etat.
Le syndicat qui regroupe la majorité des 6.000 employés du pétrole dans le pays déplore le non respect par les compagnies pétrolières de la loi gabonaise concernant l’emploi de la main d’ uvre étrangère.
Il livre aussi un combat contre les énormes écarts de salaire entre les cadres gabonais et leurs collègues expatriés.Les discriminations raciales entre les "blancs" et les "noirs" dans les sites pétroliers figuraient aussi dans la liste des récriminations de l’ONEP.
La dernière grève dans le secteur a été déclenchée le 10 avril dernier. Toute la filière, de la recherche à la distribution en passant par la production était paralysée.
En marge du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur les Objectifs du Millénaire pour la Développement qui a eu lieu du 22 au 24 septembre 2010 à New York, la Première Dame de la République du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba, s’est entretenue avec des responsables d’ organismes onusiens qui mènent des actions en faveur de la femme et l’enfant. Ces rencontres ont permis aux différentes parties de réaffirmer leurs engagements à collaborer dans le domaine de la santé, notamment à travers le programme global de la Première Dame baptisé « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant », rapporte un communiqué de presse.
Madame Bongo Ondimba a rencontré successivement Madame Letty Chiwara, Chef de Division UNIFEM pour l’Afrique, Madame Purnima Mane, Directrice adjointe Exécutive du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) , Monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA et Monsieur Saad Houry, Directeur Général Adjoint de l’UNICEF.
Il ressort des échanges que les réponses aux problèmes rencontrés par les populations fragilisées ne peuvent se penser de manière isolée mais doivent s’intégrer à la réflexion, plus globalisante, sur la problématique de la santé. Par ailleurs, il faut accorder une place primordiale à la sensibilisation et à la prévention, véritables piliers dans la réussite des programmes sanitaires. En outre, il convient de replacer les bénéficiaires au cœur des actions, qu’ils deviennent ainsi des acteurs de leur propre développement.
Les interlocuteurs ont salué de façon unanime l’engagement efficient de Madame Bongo Ondimba et sa détermination dans les actions concrètes qu’elle mène dans le but de réduire considérablement, voire d’éradiquer, la mortalité et la morbidité maternelle, néonatale et infantile au Gabon. Plusieurs autres projets sont en gestation, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. En effet, la Première Dame a annoncé le lancement imminent d’ une campagne de promotion de l’allaitement maternel exclusif et, concomitamment, une autre sur le VIH SIDA . Elle entend également influencer positivement son environnement à l’échelle régionale en apportant son soutien personnel et sans faille à des actions telles que la campagne africaine de lutte contre les violences faites aux femmes ou encore celle contre l’excision. En conformité avec sa vision et sa volonté de redonner l’espoir aux personnes vulnérables, Madame Bongo Ondimba a répondu favorablement à la sollicitation qui lui est adressée d’être la marraine, au Gabon, de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA) qui sera lancée au mois d’octobre 2010 à Libreville.
Des rendez-vous ont été pris : Monsieur Sidibé de l’ONUSIDA est attendu dans les prochains mois au Gabon. Des accords de partenariat et de coopération ont également été signés notamment avec l’UNICEF qui a manifesté son engagement à soutenir Madame Sylvia Bongo Ondimba dans la concrétisation de sa vision au bénéfice de l’enfance ou avec l’UNFPA pour relever les défis liés aux droits des femmes et, de manière plus générale, à la prise en compte des populations vulnérables.
Le calendrier de travail du Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a été dominé ces deux dernières semaines par son voyage à New York et Washington où il a pris part à la 65ème Session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement, d’une part et la visite qu’il vient d’effectuer à Paris où il a rencontré le Président français Nicolas SARKOZY, d’autre part, a annoncé le Secrétaire Général adjoint et Porte Parole de la Présidence de la République, Guy Bertrand Mapangou, au cours d’un point de presse tenu à Libreville, le vendredi 1er octobre 2010.
Au cours de son séjour Newyorkais le chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA a eu des rencontres diplomatiques, avec le monde des Affaires et avec des partenaires ayant des préoccupations dans le cadre de la préservation de l’écosystème mondial ou de sa biodiversité et la bonne gouvernance, sans oublier les rencontres avec les médias.
« Au niveau de la préservation de notre biodiversité, le chef de l’Etat a pris part à une table ronde sur le développement durable.
Dans son propos, le Président de la République Ali Bongo Ondimba est revenu sur les conclusions de la Conférence panafricaine sur la biodiversité et la lutte contre la pauvreté : quelles opportunités pour l’Afrique ? », a indiqué le Porte Parole de la Présidence de la République.
Et de poursuivre : « Il a réaffirmé à souhait la nécessité pour l’Afrique d’adopter une position commune lors du Sommet de Nagoya au Japon en octobre prochain ».
A noter, a-t-il ajouté, que le chef de l’Etat s’est aussi rendu, en compagnie de son épouse, en Virginie pour une Conférence au Collège William § Mary sur la politique du Gabon et le rôle primordial que joue le chef de l’Etat dans la promotion de l’écologie et de la bonne gouvernance.
A en croire le Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République, le chef de l’Etat a aussi accordé une audience non moins importante au sénateur américain Graham chargé des questions environnementales au Sénat. Les aspects liés à la protection de la nature et la biodiversité ont figuré en bonne place au cours de cet échange.
Concernant le volet diplomatique et ce en qualité de membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, le Gabon par le biais du chef de l’Etat a pris une part active aux débats sur les questions de stabilité et de paix. Il a d’ailleurs mis à profit ce séjour pour participer activement à la réunion dite de haut niveau sur la recherche de la paix au sud Soudan.
Aussi, le chef de l’Etat a-t-il été convié à déjeuner avec la Chancelière allemande Angela MERKEL, en compagnie de Ban Ki MOON avec lesquelles personnalités il a évoqué les questions de paix et de sécurité dans le monde et d’autres questions d’intérêt commun.
Le chef de l’Etat a été ensuite invité à un déjeuner par le Président Barak OBAMA, aux côtés des autres chefs d’Etat et de gouvernement.
Ce fut l’occasion pour les deux Chefs d’Etat d’aborder les questions bilatérales et d’intérêts communs sur l’état du Monde et le fonctionnement de l’institution onusienne.
En ce qui concerne le monde des Affaires, le Président de la République Ali Bongo Ondimba, selon Guy Bertrand Mapangou, a devisé avec les groupes Brown Lloyd James et Bechtel.
Avec le premier partenaire, il a surtout été question de l’établissement d’un Conseil des Affaires Gabon-Etats-Unis afin de promouvoir un cadre attractif aux investissements directs à l’étranger (I.D.E) capables d’impulser le développement du Gabon.
Un peu plus tard la rencontre avec les jeunes américains employés de la société Bechtel, leader mondial de l’ingénierie, la construction et la gestion des projets, a été l’occasion de magnifier l’intérêt que le chef de l’Etat accorde à la réalisation des d’infrastructures et des grands travaux en vue d’assurer le minimum vital à ses compatriotes.
Le chef de l’Etat et les représentants de ce groupe sont revenus sur les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Les ressources naturelles et humaines existent et nous ne devrons pas tomber dans l’afro pessimisme a-t-il conclu.
Il a ainsi rassurer les investisseurs potentiels quant aux possibilités qu’offrent le continent, en général, et le Gabon, en particulier en matière de l’éducation des femmes, de la santé maternelle et infantile, de la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité.
Le chef de l’Etat a débattu avec le président Riley Bechtel, à Washington DC, du contenu de l’appui technique apporté par ce groupe pour la réalisation de nos projets de développement depuis l’identification du projet, la définition de la plate forme d’infrastructures en passant par le maître d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage.
Ce groupe va étudier, comprendre, évaluer et aider le gouvernement à articuler sa vision sur les questions de développement économique et social du Gabon avec le souci de respecter l’environnement de manière durable.
Pour le Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République, le lundi 20 septembre 2010, à l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations le Président de la République Ali Bongo Ondimba a saisi cette opportunité pour plaider en faveur d’un « réel partenariat mondial pour le développement » pouvant assurer une croissance économique durable et partant une réduction significative de la pauvreté dans le Monde.
Car, a insisté le Président de la République : « En matière de développement, nos efforts ne seront efficaces que s’ils s’accompagnent d’une mobilisation des ressources suffisantes et d’une forte augmentation des investissements directs à l’étranger ».
En marge du sommet de l’ONU sur les OMD, a fait savoir aux hommes et femmes de médias, le Porte Parole de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat a également invité les
promoteurs américains à venir investir au Gabon où le développement de la biodiversité est au centre des préoccupations de l’actuelle équipe dirigeante.
Au cours d’un dîner offert le mardi 21 septembre par le couple présidentiel au Musée de l’histoire naturelle de NEW YORK la capitale économique américaine Ali Bongo Ondimba, en présence du président des Comores, du Directeur Général de la FAO et de l’ancien Maire de New York Rudy GIULIANI, s’est livré à une véritable opération de marketing sur la destination Gabon.
La présentation pédagogique du Président de la République a, selon Guy Bertrand Mapangou, séduit les milieux d’affaires et écologiques qui présentent désormais le Gabon comme un des leaders dans ce domaine.
Au Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, le Chef de l’Etat a prononcé un discours fort éloquent sur les grandes questions internationales, notamment la paix et la sécurité, la lutte contre le terrorisme, les changements climatiques, la promotion de la femme et la réadaptation de l’ONU au contexte mondial. Il a saisi cette opportunité pour revendiquer un siège de membre permanent pour l’Afrique au sein du Conseil de Sécurité. Une question qu’il souhaite voir être inscrit à l’ordre du jour de la réforme du Conseil de Sécurité.
« Le Président de la République Ali Bongo Ondimba a proposé à ses pairs un nouveau mode opératoire en matière de maintien de la paix en Afrique et dans le Monde. Il par exemple suggéré que l’accent soit mis sur: la diplomatie préventive par des actions de médiation et l’amélioration du système d’alerte rapide en vigueur au sein de l’Organisation à l’image du MARAC ou du COPAX); la réforme de l’approche de l’ONU dans le cadre du maintien de la paix: c’est-à-dire passé de l’approche opérationnelle à l’approche globale, multidisciplinaire ou multidimensionnelle (prise en compte des enfants, des femmes et des populations civiles) dans la résolution des conflits; la coopération et la collaboration entre les organisations régionales et la mission de l’ONU; le renforcement des mécanismes de consultation entre le Conseil de sécurité et Conseil de Paix et sécurité (CPS) ; la mise en place, pour une paix durable, des programmes d’aide et de rétablissement des institutions politiques, judiciaires, sécuritaires et socioéconomiques après les crises », a précisé le Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République.
« A noter que sur la question de la Somalie et celle du Soudan en proie aux problèmes sécuritaire, institutionnel et humanitaire, Ali Bongo Ondimba qui a pris part aux débats de haut niveau sur ces deux questions a prôné: le renforcement de l’aide à la Somalie; l’amélioration du consensus de Djibouti; le renforcement de l’AMISOM », a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter : « En marge de la 65ème Assemblée Générale de l’ONU, le Président de la République s’est entretenu avec plusieurs hautes personnalités du Monde. Il s’est entretenu notamment avec ses homologues Libanais Michel SLEIMAN et Turc Abdullah GULL. Il a été question au cours de ces échanges des questions d’actualité et d’intérêt commun ».
A noter sur un tout autre plan, a expliqué le Porte parole de la Présidence de la République, qu’Ali Bongo Ondimba est arrivé à Paris le dimanche 26 septembre 2010 et a eu des
entretiens avec son homologue Français Nicolas SARKOZY, le lundi 27 septembre en début d’après midi au Palais de l’Elysée et à Matignon avec le Premier Ministre François Fillon, puis mardi 28 septembre avec le Ministre de l‘Ecologie Jean Louis BORLO et plusieurs autres personnalités du monde économique et politique, notamment avec Jean Philippe GOUYET le responsable Afrique du groupe EADS et Conseiller du Fonds d’investissement Chinois sur Afrique, Henri PROGLIO Président d’EDF et PCA de VEOLIA ENVIRONNEMENT, puis en fin d’après midi avec le président de l’UPG Monsieur Pierre MAMBOUNDOU.
En ce qui concerne le tête à tête entre les Présidents Ali Bongo Ondimba et SARKOZY, les deux hommes ont mit en évidence la qualité des relations entre Paris et Libreville tout en réaffirmant « l’excellence de la coopération » entre le Gabon et la France.
Avec les autres personnalités françaises, les questions relatives aux possibilités d’investissement au Gabon et les problèmes d’intérêt commun ont été au centre des entretiens.
Sur le plan politique il est à retenir, a souligné Guy Bertrand Mapangou, l’audience accordé par le Président Ali Bongo Ondimba à Pierre Mamboundou, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG).
Au terme de cet entretien d’une heure et demi, Le président de l’UPG s’est réjouit d’avoir rencontré et discuter avec le Chef de l’Etat et de la place accordée de plus en plus au Gabon qui ne manque plus d’être associé aux grandes décisions portant sur les questions de paix et de sécurité , de développement économiques et sociales, des changements climatiques et de la préservation de la biodiversité.
Au terme de l’audience le Chef de l’Etat s’est réjouit de l’état de santé de Monsieur Mamboundou qui n’a pas manqué lui même de rassurer le Président de la République, ses militants et ses sympathisants et l’opinion nationale après quatre mois passé en France pour des raisons de santé.
Le Président Ali Bongo Ondimba qui a regagné Libreville hier, a indiqué le Porte parole de la Présidence de la République, était le même jour, à Abuja la capitale politique nigériane où il a pris part, aux côtés des autres Chefs d’Etat Africains, aux cérémonies marquant les cinquante ans de l’indépendance du Nigéria à l’invitation de son homologue Jonathan Goodluck.
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