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le 03-04-2011 12:03

Les responsables des Bourses et Stages expliquent les changements au sein de cette entité

 Deux responsables des bourses et stages ont animé une conférence de presse, vendredi, en fin de journée dans la capitale gabonaise pour mieux expliquer la décision du Chef de l’Etat de changer cette entité en Agence.

L’échange avec la presse nationale et internationale était animé par Etienne Massard Kabinda et Jean François Tardin, respectivement président de la Commission et Directeur Général des bourses et stages au Gabon.

Les échanges ont porté sur la « présentation des résultats des travaux de la commission d’orientation et d’attribution des allocations d’études et de stages », le « bienfondé de la décision » qui participent non seulement à une meilleure efficacité de la dépense, mais aussi à un net suivi du circuit.

Selon Massard Kabinda (président de la Commission des bourses et stages), la décision du Chef de l’Etat fait suite aux échecs des politiques antérieures révélés dans l’audit de 2010 en dépit d’un budget de 40 milliards de francs CFA alloué au fonctionnement de cette structure.  D’où le souhait du chef de l’Etat de remodeler la politique nationale d’attribution des bourses.

M. Massard Kabinda a rappelé qu’auparavant cette situation d’échec avait déjà été révélée dans un audit. Le dernier audit effectué en juin 2010, n’a fait que confirmer l’image de ce tableau sombre. L’audit réalisé a montré que la DGBS (Direction Générale des Bourses et Stages), ne dispose d’aucun texte qui fixe clairement ses attributions (gonflement des états de bourse …).

Cela fait que sur plus de 200 ingénieurs sortis étudiés à l’étranger seuls 2/10ème sont rentrés au pays, s’est plaint M. Massard devant quelques étudiants et parents d’élèves. Il a condamné les pratiques qui étaient contraire  à la règle.

Pour mieux situer les uns et les autres, le président de la Commission des bourses et stages a fait la présentation du processus d’examen des dossiers de bourse qui se traduit par la réception, le traitement, les travaux fixant les critères d’orientation, d’attribution, de renouvellement, de réorientation, de transfert, de suspension entre autres.

Désormais, a-t-il dit, les bourses sont attribuées sur trois ans, le temps de la durée d’un cycle. Le texte est rentré en vigueur depuis le mois de février dernier.

Massard Kabinda qui est par ailleurs conseiller du Président de la République a défendu que l’égalité des chances prônée par le Chef de l’Etat place chaque élève au même niveau et permet de garantir un traitement équitable des dossiers confirmant ainsi le bienfondé des réformes initiées par l’exécutif.

« Entre 2010 et 2011, sur 16054 dossiers examinés plus de 12 milles ont reçu un avis favorable et plus du quart de ces boursiers sont des nouveaux étudiants », a déclaré M. Massard soulignant que malgré ces problèmes les résultats ne sont pas si mauvais.

Depuis la prise de fonction, il y a plus d’un an déjà de la nouvelle politique de la Direction Générale des Bourses et Stages, des économies de l’ordre de 10 milliards ont été réalisées entre 2010 et 2011. L’année dernière, le coût de la bourse s’élevait à 35 milliards de francs CFA contre 25 cette année, représentant 3086 boursiers de moins que l’année dernière.

M. Massard Kabinda a fait remarquer que les universités ou grandes écoles étrangères ne sont forcément pas au-dessus des universités gabonaises où le coût moyen d’un boursier oscille entre 800 mille francs CFA et 1 millions alors que l’envoie des étudiants à l’étranger coutent excessivement cher au Gabon.

Pour inverser cette tendance, M. Massard Kabinda a indiqué que les meilleurs étudiants représentant 92% des nouveaux boursiers sont restés au Gabon, contre 8% envoyés à l’étranger.

« La nouvelle politique consiste à mettre également en place un taux de bourse qui correspond au mérite du boursier gabonais avec une forte moyenne», a-t-il signalé.

S’appesantissant sur le cas de suppression des bourses, il a indiqué que le « non-respect de la date du dépôt des dossiers », la « non demande de bourse dans les délais requis », la « non transmission des résultats dans les délais requis », l’« échec aux examens » et le « manque d’assiduité et la fin de cycle » sont autant de raisons qui conduisent à cette décision collégiale de la commission.

« C’est sur un ensemble d’éléments présentés qui ont amené le chef de l’Etat à créer l’agence des bourses et stages », a réitéré le premier orateur ajoutant  que « l’agence  va crédibiliser le système de soutien à la formation qui est au cœur de la politique du chef de l’Etat ».

Paraphrasant le Chef de l’Etat, cela, a-t-il dit, va « restaurer la confiance entre l’administration et les administrés. L’égalité de tous devant la loi, l’existence et l’action des structures d’inspection et de contrôle crédible, doivent résolument ramener et maintenir l’administration» et contribuer à l’« amélioration de l’inadéquation entre la formation et l’emploi qui est un impératif du chef de l’Etat ».

«  La modernisation de notre infrastructure de formation et sa meilleure adéquation avec l’emploi seront un impératif pour le prochain mandat », a-t-il martelé.

Cette nouvelle vision a, entre autres, comme objectif final de former des jeunes gabonais devant contribuer à la gestion de l’économie du pays à travers une représentativité efficiente dans tous les secteurs d’emploi.

 


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le 03-04-2011 12:01

Le Président du CNC a échangé avec les régies publicitaires, la presse en ligne et les cinéastes


Le Président du Conseil National de la Communication (CNC), Jean Ovono Essono, a poursuivi son programme de prise de contact vendredi avec les régies publicitaires, la presse en ligne et les cinéastes en vue de s’enquérir, non seulement de leur travail mais aussi des difficultés auxquelles ils sont respectivement confrontés, au quotidien.

En première heure, avec l’Association des publicitaires gabonais et de la communication (APGC), conduite par Stéphane Yangari, le Président du CNC, accompagné de certains membres de l’institution, a éch    angé avec ces acteurs de la publicité pour comprendre et apprendre de leur travail.

Après un bref éclairage du conseiller du CNC, Efemba Duchateau sur le fonctionnement du comité ad-hoc créé il y a deux ans, le président de l’APGC a exprimé son inquiétude sur l’octroi des marchés à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football de 2012. A cet effet, ils ont sollicité l’appui de l’Institution dans le balisage du marché.

«  L’association existe depuis trois ans et se porte plutôt bien malgré le fait qu’on a toujours besoin du soutien des autorités compétentes notamment du CNC», a déclaré Stéphane Yangari qui a ajouté que « par rapport à la CAN, nous réfléchissons pour ne pas être envahi par les envahisseurs ».

En deuxième heure, Jean Ovono Essono a échangé avec les responsables de la presse en ligne.

Les préoccupations de ces derniers ont tourné sur la révision du code de la communication qui ignore l’existence de cette nouvelle presse en l’accablant de plusieurs privilèges tels que l’octroi de la subvention.

« Le Gabon est le pionnier de l’information en ligne au niveau de la sous-région. Le dynamisme et la qualité apportée par des sites tels que GABONEWS ont permis à notre pays de booster ce nouveau pan d’information », a déclaré Yves Laurent, président directeur général du site d’informations Gabonactu.

Reconnaissant l’importance et le rôle que jouent les sites internet d’actualités dans le pays, le président du CNC qui a mesuré la nécessité de revisiter le code de la communication en République gabonaise a promis voir le problème de près, au côté du gouvernement et notamment du ministre de la Communication.

Auparavant, le Président du CNC avait déjà échangé avec les éditeurs de presse, les responsables des médias audiovisuels, le représentant de l’UNESCO au Gabon et les responsables de l’Observatoire gabonais des média (OGAM), entre autres.

 


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le 03-04-2011 11:59

Le gouvernement mise sur la concertation

Face à la grève générale illimitée déclenchée le 1er avril par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le gouvernement a dévoilé sa stratégie de sortie de crise. Dans son communiqué du 2 avril que nous publions in extenso, le gouvernement prévoit notamment une série de concertation avec les acteurs du secteur pétrolier.
 
© D.R. / Le Premier ministre, Paul Biyoghé Mba
 
Suite aux très hautes instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba, le gouvernement est déterminé à poursuivre les négociations entamées avec l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP).

Au regard de l’importance stratégique du secteur pétrolier, dans l’économie nationale, et soucieux d’apporter des solutions idoines aux questions de développement, le président de la République a, lors du dernier conseil des ministres délocalisé à Makokou, pris un certain nombre de mesures visant notamment les domaines des finances publiques et de la politique de l’emploi.

S’agissant particulièrement du secteur pétrolier, le président de la République, garant des Institutions, a pris la décision de commettre un audit dudit secteur. Cet exercice permettra de mieux cerner les flux financiers issus de l’industrie pétrolière et de renforcer sa gouvernance en termes de production, de traçabilité des ressources humaines et d’équipement. Les résultats de cet audit sont hautement attendus en vue de la prise de mesures appropriées. 

Le président de la République a instruit le gouvernement de mener une large concertation sur la problématique de l’emploi, conformément au principe du dialogue tripartite, en vue de l’élaboration et de l’adoption d’un texte consensuel, précisant les modalités d’emploi des travailleurs étrangers en République gabonaise.

Cette volonté qui participe de la volonté du chef de l’Etat à maintenir une communication permanente avec toutes les couches de la Nation sur les questions d’intérêt national, se fonde sur le tryptique «paix-développement-partage».

Fort de ce qui précède, le gouvernement gabonais réaffirme son attachement au respect des droits fondamentaux des travailleurs, à la paix et à la cohésion sociale.

A cet effet, le Premier ministre présidera une réunion avec le bureau de l’ONEP le samedi 2 avril 2011 à 9 heures et une autre avec l’Union pétrolière gabonaise (UPEGA) le lundi 4 avril 2011 à son cabinet. 

Tout en reconnaissant la justesse et la pertinence des revendications formulées par l’ONEP, plusieurs réunions de concertation ont eu lieu entre les ministres du Travail et des Mines et le partenaire social en vue d’aboutir à des actions concertées.

Le ministre du Travail invite les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs à prendre part à la réunion de concertation qu’elle présidera le lundi 4 avril 2011 à 16h30 à l’Hôtel Laïco, au lieu du mardi 5 avril 2011 comme initialement annoncé.

Le gouvernement invite donc les partenaires sociaux à privilégier l’intérêt de tous les travailleurs de notre pays. Dans ce sens, il reste ouvert à la négociation et à la concertation permanente.

C’est pourquoi, le ministre en charge des Mines tiendra une réunion à son cabinet de travail avec le bureau de l’UPEGA élargie aux différents responsables du secteur pétrolier et activités connexes le dimanche 3 avril 2011 à 16 heures. 
 


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le 02-04-2011 00:48

le nouveau bureau de la Chambre de Commerce présenté au Premier Ministre



Une délégation de la nouvelle équipe dirigeante de la Chambre de Commerce, des mines et de l’industrie du Gabon, conduite par son président, Jean Baptiste Bikalou est venue, le 1er avril 2011, faire ses civilités au Premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba.

 

Pour Jean Baptiste Bikalou, le nouveau bureau, une fois élu, se devait de se faire connaître duPremier ministre, Chef du Gouvernement. Aussi, après les salutations d’usage, le président de la Chambre de Commerce a indiqué au Premier ministre, la composition de l’institution dont il avait désormais la charge.

Avec cinq sections dont chacune représente une spécialité donnée et dirigée  par un président qui doit impérativement être un chef d’entreprises, la constitution du bureau de la Chambre de Commerce est également constituée d’une assemblée générale dont les membres, au nombre de 56 constituent l’ossature de la nouvelle Chambre de Commerce.

Jean Baptiste Bikalou a dit la reconnaissance de son bureau envers le Gouvernement de la République pour avoir initié la reforme de cet instrument désormais entre les mains des opérateurs économiques. Il a également fait le point de la situation de la Chambre de Commerce au moment où son équipe prenait les rênes de ses affaires. Aussi, a-t-il indiqué qu’à al suite d’une rencontre avec le personnel, il ressort qu’un important effort des pouvoirs publics serait nécessaire pour résorber les charges inhérentes au plan social arrêté de commun accord avec les agents.

Il s’agira de payer la dette vis-à-vis de la CNSS qui s’élève à près de 371 millions de Francs CFA, sans oublier le règlement des crédits contractés par le personnel, d’un montant de 46 millions de Francs CFA. Avec une subvention de l’Etat annuelle de 260 millions de Francs CFA, le président de la Chambre de Commerce souhaite un geste supplémentaire du gouvernement afin d’assainir la situation antérieur des fournisseurs et autres partenaires.

Dans le cadre de son plan de relance, Jean Baptiste Bikalou a présenté un plan de relance qui permettra de mettre en œuvre l’ambitieux programme de l’émergence.
Il est question dans l’immédiat de restaurer l’existant afin de redonner une lisibilité sur la Chambre de Commerce. La nouvelle équipe a besoin d’un siège digne d’une institution dont la vocation serait de promouvoir les entreprises nationales.

Jean Baptiste Bikalou entend mettre sur le marché de l’emploi, des ressources humaines de qualité, et tisser des partenariats avec des Chambres de Commerce à l’extérieur et à l’expérience avérée.

En réponse aux propos du président de la Chambre de Commerce, Paul Biyoghé Mba a, après avoir prodigué de sages conseils aux membres,  indiqué que l’Etat avait besoin d’un interlocuteur crédible pour une meilleure conjonction des actions avec le monde des PME-PMI.

Le premier ministre a également demandé que toutes les sociétés qui graviteraient autour de cette institution soient certifiées en qualité, en vue d’être compétitives face à leurs partenaires extérieurs. Paul Biyoghé Mba a aussi rappelé le caractère libéral dont devrait jouir les dirigeants de la nouvelle Chambre de Commerce. Etre un partenaire privilégié de l’Etat en termes de gestion des PME-PMI, a-t-il déclaré.

 


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