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le 26-03-2015 15:42

Le Président de la République soutient l'idée du paiement des enseignants sur bons de caisse

S’exprimant sur son compte Facebook, le président de la République a expliqué pourquoi il appuie la décision du gouvernement de modifier le mécanisme de paiement des salaires des enseignants.

Ali Bongo et Daniel Ona Ondo (Archive). © D.R

Ali Bongo et Daniel Ona Ondo

 

Alors que le Premier ministre a confirmé que les enseignants seront mis sur bons de caisse, le président de la République lui a apporté son soutien. Sur son compte Facebook, Ali Bongo s’est exprimé sur cette question, indiquant qu’il approuve la décision du gouvernement. «Cette mesure vise non pas à sanctionner l’ensemble des enseignants, mais uniquement ceux qui refusent de reprendre les cours, malgré les efforts fournis par le gouvernement», a-t-il fait savoir, ajoutant : «Payer les salaires des enseignants qui ne travaillent pas ne serait juste ni pour ceux de leurs collègues qui ont repris les cours, ni pour les contribuables et les parents d’élèves, encore moins pour les enfants». «L’année scolaire de nos enfants doit être sauvée. J’y engage à nouveau le gouvernement», a-t-il conclu.

En effet, reprenant, au mot près, le discours du porte-parole de la présidence de la République, le Premier ministre a expliqué la mise des enseignants sur bons de caisse par une volonté de respecter la réglementation en vigueur en permettant le rétablissement de l’équité dans le traitement des agents de l’Etat. «Je tiens à préciser que la mise sur bons de caisse ne constitue pas une suspension de salaire ni une privation de traitement de l’agent public. Elle permet tout simplement à l’autorité de constater la présence effective de l’agent à son poste de travail», a-t-il expliqué. «Le gouvernement de la République constate, pour le déplorer que, depuis plusieurs mois, certains agents publics observent un arrêt de travail dont la conséquence, particulièrement grave, est la paralysie partielle de notre système éducatif. Cette situation qui compromet fortement l’avenir de nos enfants ne peut laisser le gouvernement que je dirige, sans réaction», a-t-il précisé. Daniel Ona Ondo s’est insurgé contre le fait qu’en dépit des nombreux appels lancés par les associations des parents d’élèves et les apprenants, «(les enseignants) persistent dans un radicalisme injustifié qui laisse penser que leurs motivations se trouvent ailleurs». Et, comme il fallait s’y attendre, il a dénoncé l’instrumentalisation des élèves qui sont désormais poussés dans la rue.

Revenant sur les revendications, le Premier ministre a rappelé que tout a été mis en œuvre pour l’intégration des enseignants du pré-primaire, révélant qu’il y a actuellement 2328 dossiers traités pour une mise en solde. De même, il a indiqué que les neuf leaders syndicaux suspendus en 2011, ont perçu leurs arriérés de Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), ainsi que leurs salaires.

Commentant la déclaration du Premier ministre sur sa page Facebook, un enseignant de l’Université Omar Bongo a estimé que c’est «la preuve par les bons de caisse que la grève de la DU (Dynamique unitaires) fait très mal au gouvernement qui en est réduit aux menaces et à l’intimidation, incapable qu’il est, de trouver une issue à cette crise qui dure depuis plusieurs mois dans les secteurs public et parapublic». «Ailleurs, ce gouvernement aurait déposé son tablier. Mais voilà, nous sommes au Gabon», a-t-il poursuivi.

 


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le 23-03-2015 11:45

Lancement du programme «Graine» dans l’Ogooué-Ivindo par le Chef de l'Etat

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a lancé le 22 mars 2015 à Makokou, chef-lieu de l’Ogooué-Ivindo, le programme «Graine» (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés) en faveur de 4000 personnes.

Ali Bongo Ondimba remettant un parchemin à un membre d’association. © Gabonreview

Ali Bongo Ondimba remettant un parchemin à un membre d’association.

 

La salle polyvalente de Makokou a été, le 22 mars dernier, le lieu d’une cérémonie solennelle de remise des agréments et titres fonciers aux coopératives ayant soumis un dossier pour le programme dit «Graine», acronyme de «Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés». Devant les représentants des associations et coopératives bénéficiant de l’appui de ce projet, le deuxième du genre dans le Pacte social, de l’élite de la localité et de quelques membres du gouvernement, le chef de l’Etat a appelé tous les Gabonais, mais singulièrement les «Ogivins» (habitants de la province de l’Ogooué-Ivindo) et les «Ogivines» à retrousser les manches et à se mettre au travail. «Relevons nos manches, mettons nous au travail», a lancé Ali Bongo Ondimba.

La photo de Famille avec les récipiendaires ; quelques moments de la cérémonie et Ali Bongo Ondimba sur le site de d’Etakanyabé. © Gabonreview

La photo de Famille avec les récipiendaires ; quelques moments de la cérémonie et Ali Bongo Ondimba sur le site de d’Etakanyabé.

Reprenant le maire de Makokou, Raymond Simangoye, le président de la République, dans son discours, a indiqué que «le choix de la province de l’Ogooué Ivindo pour démarrer ce programme est un privilège pour les populations, mais également un double défi». Explicitant sa pensée, Ali Bongo a souligné que «les «Ogivins» portent la responsabilité de réussir, individuellement et collectivement ce programme afin de briser les préjugés et de servir de modèle aux autres provinces […] Il vous revient, mes chers compatriotes, de démentir un certain nombre de préjugés qui ont longtemps prévalu dans nos esprits, et qui ont contribué à faire échouer plusieurs projets agricoles».

Le deuxième défi concerne le conflit homme/faune dans cette partie du pays. Le chef de l’Etat a rassuré les populations, indiquant que des mesures vont continuer à être prises pour ne pas les pénaliser dans le développement de leur projet. «Je ne suis pas sourd à vos plaintes et je dois vous dire que j’ai été élu à la présidence de la République par les populations et non pas par des éléphants», a-t-il dit en engageant le gouvernement en relation avec l’Agence nationale des parcs nationaux et la coopération internationale à explorer toutes les solutions envisageables afin de résoudre ce problème.

Ali Bongo Ondimba a donc appelé les populations à se «mobiliser» pour réussir le programme Graine dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Il estime que «le succès appelle le succès» et c’est en réussissant que les Gabonais tireront des profits de ces expériences pour réussir ailleurs.

S’adressant aux responsables des associations qui ont bénéficié de ces permis et titres fonciers, le président a rappelé qu’«en recevant ces documents, vous avez pris l’engagement,  pour vous-même et pour les membres de cos coopératives respectives, de vous consacrer au travail de la terre». Et d’ajouter que la formation et l’accompagnement leur permettra de devenir de «véritables entrepreneurs agricoles». En d’autres termes, ils doivent devenir des femmes et des hommes ayant «un métier leur apportant une autonomie financière, de la dignité et de la respectabilité».

Ali Bongo a également indiqué que le projet Graine donne l’opportunité aux coopératives et associations ayant reçu les documents déterminant pour le démarrage effectif de leurs activités agro-industrielles dans les zones ciblées, de devenir des véritables partenaires au développement, à la croissance et des producteurs de richesse. D’où son rappel de cette phrase empruntée aux ressortissante de la Ngounié : «la terre ne ment pas» et elle «nous rend au centuple ce que lui confions».

«L’heure n’est plus au à la critique stérile. L’heure n’est plus au scepticisme, ni au pessimisme. L’heure est au patriotisme. L’heure est au travail de la terre, car la terre, c’est notre véritable richesse. Le pétrole finira. Le manganèse finira. Les pierres précieuses et les mineraient finiront mais la terre, elle ne finira jamais. Cependant, la terre n’aime pas la paresse, la terre est l’ennemi la paresse. La terre ne récompense que l’effort», a déclaré le président.

Trois mois après le lancement de ce programme qui allie le partenariat public-privé  (Olam étant la partenaire technique) avec les organisations de la société civile, ce sont 105 associations de l’Ogooué-Ivindo (environ 4000 membres) qui vont changer de statuts pour devenir des coopératives agricoles. 23 sites ont déjà été identifiés et enregistrés pour être convertis en exploitations agricoles de 120 à 220 hectares et les travaux d’aménagement des terrains sont lancés. Globalement, les titres fonciers remis par le président de la République représentent 1458 hectares.

Dans cette province, le programme permettra la construction d’infrastructures sociales dont 179 pompes hydrauliques tandis que plus de 2500 Gabonais prendront part à des formations de superviseurs agricoles en Malaisie pendant toute la durée du programme. La première promotion, 52 personnes préalablement sélectionnées, se rendra au début du mois d’avril prochain dans ce pays pour trois mois de formation pratique et théorique. Ce premier groupe compte 8 ressortissants de l’Ogooué-Ivindo.

Pour clore sa journée dans cette province, le président de la République s’est rendu sur le site d’Etakanyabé où les techniciens sont en train d’aménager une exploitation agricole de 110 hectares.

 

Source: Gabonreview 

 


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le 18-03-2015 15:26

Coopération Gabon-Russie : Echanges sur les crises en Afrique

En visite à Moscou du 17 au 19 mars, le ministre des Affaires étrangères fera le point, avec son homologue russe, des relations bilatérales entre les deux pays et des conflits sur le continent africain.

Emmanuel Issoze-Ngondet. ©zamanfrance.fr

Emmanuel Issoze-Ngondet.

 

Le ministre des Affaires étrangères est attendu à Moscou, en Russie, dans le cadre d’une visite de travail qui s’étalera du 17 au 19 mars prochain. Emmanuel Issoze-Ngondet échangera avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, sur le règlement des crises en Afrique et la coopération bilatérale. «Les deux ministres échangeront leurs vues sur les questions d’actualité des relations internationales et régionales. Ils focaliseront leur attention sur le règlement des crises en Afrique», précise un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Bien souvent, qui dit Afrique dit guerre et souffrances humaines. Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, Liberia, Somalie, Angola…Autant d’exemples qui renforcent cette image. Plus inquiétant : dans de nombreuses régions d’Afrique subsaharienne, crises et conflits sont un mal endémique. Autant de points qui devraient donc constituer la trame des échanges entre les chefs des diplomaties des deux pays. Pour sûr, la menace Boko-Haram, qui se fait de plus en plus pressante sur le continent, notamment en Afrique centrale, ne sera pas en reste.

Au titre de la coopération Gabon-Russie, «la discussion portera sur l’évolution des liens russo-gabonais dans les domaines politique, économique, commercial et culturel», souligne le ministère russe des Affaires étrangères. Déjà, les deux parties peuvent se satisfaire de la signature de l’accord bilatéral sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, entré en vigueur en 2011 et contribuant au développement du dialogue politique avec le Gabon. Sur le plan économique, l’intérêt des sociétés russes pour le Gabon s’accroît constamment, surtout dans le domaine pétrolier, mais aussi dans les industries de transformation, construction mécanique, des technologies de l’information et de la communication etc. A ces secteurs, il convient d’ajouter le soutien dans la formation des cadres gabonais. Au mois d’octobre 2014, plus de 400 citoyens gabonais ont fait leurs études supérieures en Russie.

 

Source: Gabonreviews 

 


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le 18-03-2015 12:08

La validation de l’année scolaire incombe au gouvernement (Commission nationale UNESCO)

 Le secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO, Dr Juste Joris Tindy- Poaty a, dans un communiqué parvenu à la rédaction de l’AGP mardi, déclaré que la validation de l’année scolaire incombe au gouvernement gabonais.

"La question de validité ou non de l’année scolaire en co...
urs ne peut être que du seul ressort du gouvernement gabonais", a déclaré Juste Joris Tindy-Poaty.

Selon le communiqué, des rumeurs persistantes selon lesquelles l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la Science et la Culture (UNESCO) aurait décrété une année blanche en République gabonaise sont diffusées sur Internet et circulent sur les réseaux sociaux et dans les quartiers.

Face à cette situation, la Commission nationale pour l’UNESCO, en sa qualité d’organe national en charge de la coopération entre le Gabon et l’UNESCO, informe l’opinion nationale que ces allégations sont totalement infondées tant du point de vue de la forme que du fond pour une raison simple : l’UNESCO étant fondamentalement attachée au respect de la souveraineté de ses Etats membres, elle ne saurait, par conséquent, en aucun cas interférer dans le fonctionnement du système éducatif du Gabon.

 

Source: AGP 

 

 


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