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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 07-01-2010 20:30

L’Etat gabonais signe une convention avec la COMILOG pour la construction de deux usines à Moanda

 

  – Le gouvernement gabonais a signé jeudi à Libreville, avec la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), une convention en vue de la construction et l’exploitation du futur complexe métallurgique de Moanda (environ 650 km au sud-est de Libreville).


La signature de cette importante convention s’est déroulée en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Selon l’administrateur général de la COMILOG, Marcel Abeké, ce projet majeur pour les deux parties représente le début d’une véritable ère d’industrialisation du Gabon.

Cette usine comportera deux activités notamment la fabrication de charbon à bois et une autre de fabrication des fûts métalliques.

Ce futur complexe de transformation de manganèse coûtera la coquette somme de 135 milliards de FCFA d’investissement, 50 hectares d’espaces à aménager et emploiera 1000 personnes dans sa phase de construction.

Lors de sa phase d’activité prévue en fin 2012, l’usine générera 400 emplois directs et plusieurs autres induits, a affirmé M. Abeké.

La pose de la première pierre en vue de la construction de ce complexe avait été faite en avril 2009 par feu le président Omar Bongo Ondimba, un des dernières sortie qu’il avait eu à entreprendre avant son évacuation en Espagne où il mourut 8 juin de la même année.

La COMILOG qui emploie un peu plus de 1500 personnes a connu des sérieux problèmes l’année dernière en raison de la mévente du manganèse sur le marché international. Elle a dû par deux fois mettre une bonne partie de son personnel en chômage technique.

La société qui avait tablé sur une production de près de 4000 tonnes de manganèse en 2009, a revu ses ambitions à la baisse pour ne produire que 2000 tonnes, rappelle-t-on.

Opérateur économique de premier plan au Gabon, la COMILOG est désormais l’actionnaire majoritaire de la Société du Transgabonais (SETRAG) entreprise qui exploite le chemin de fer par lequel le manganèse est exporté vers l’extérieur.

IM/

 

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le 07-01-2010 15:30

Le gouvernement se réunit, ce jeudi, autour du chef de l’Etat, pour le premier Conseil des ministres de l’année 2010


 – Le tout premier Conseil des ministres de l’année 2010, se tient, ce jeudi, en matinée dans la salle habituelle de la présidence de la République sous la haute présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a -t-on appris de sources officelles.

 
Les travaux du dernier Conseil des ministres de l’année 2009 ont eu lieu le 29 décembre dernier.

 
La publication du calendrier des horaires de la journée continue effective depuis le 1er janvier (fixée à 7 h 30 minutes le matin et celle de sortie à 15 h 30 minutes avec une pause de 30 minutes selon un rythme approprié de roulement, entre 11 h 30 minutes et 13 h 30 minutes), avait constitué l'une des grandes mesures arrêtées lors de ce conseil.

 
GN/YKM/MS/MO/10
 

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le 07-01-2010 15:28

La Cour Constitutionnelle salue les mesures courageuses et prometteuses initiées par Ali Bongo Ondimba


 – La Présidente de la Cour Constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo a salué ce mercredi, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, les mesures courageuses et prometteuses celui-ci a initiées en vue de hisser le Gabon au rang des pays visant le développement intégral.
Depuis son accession à la tête du pays, le 16 octobre dernier, Ali Bongo Ondimba a entrepris de nombreuses réformes visant à la relance de l’économie du pays. La journée continue, reste à ce titre l’une des dernières grandes mesures arrêtées par le Président de la République.

 
« Relever un tel défi va vous astreindre à des efforts particulièrement soutenus, tant il est vrai que votre mandat se présente comme l’un des plus  difficiles de l’histoire politique de notre pays », a déclaré la Présidente de la Cour Constitutionnelle.

 
Pour le soutenir dans sa lourde tâche, Marie Madeleine Mborantsuo a fait comprendre au chef de l’Exécutif que la Constitution n’est pas seulement un code fixant l’organisation des pouvoirs publics, bien plus, elle incarne la norme supérieure qui détermine les grands principes fondateurs de l’Etat de droit du pays basés sur la « souveraineté nationale, la démocratie pluraliste, la justice sociale, la légalité républicaine », sources desquelles résultent l’égalité entre les citoyens, la séparation des pouvoirs, les libertés publiques et privées, la sauvegarde de l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale.

 
En détaillant l’ensemble des pouvoirs incarnés par un chef d’Etat, Marie Madeleine Mborantsuo a déclaré que l’acte de remise solennelle de l’exemplaire de la Constitution lors sa prise de fonction n’était pas que symbolique.

 
« Il traduit la responsabilité qui vous incombe désormais en votre double qualité de Premier serviteur et de protecteur suprême de la Loi fondamentale d’en assurer le respect scrupuleux à travers les actes posés aussi bien par vous-mêmes que par les autres pouvoirs publics », a-t-elle exposé.

Assurant que la Cour Constitutionnelle continuera à assumer pleinement ses missions, sa présidente a rappelé les différentes grandes étapes qui ont conduit Ali Bongo Ondimba à la tête du pays. Cela dans l’intérêt de relever la grandeur et la maturité politique des Gabonais qui ont prévalu lors de la période de transition.

 
La Présidente de la Cour Constitutionnelle a annoncé que les enseignements tirés de la mise en œuvre de ce dispositif seront amplement développés et analysés dans les tout prochains jours, lors de la rentrée solennelle de l’Institution qu’elle préside.   

 
GN/YKM/MS/MO/10 
 

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le 07-01-2010 15:26

Le Président de la Cour de Cassation prône la restauration véritable du troisième pouvoir



 - Lors de la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat  et à sa famille, organisée  à la présidence de la République, le Président de la Cour de Cassation, Simon Allogho Eya, a prôné  l’urgence véritable de restaurer le troisième pouvoir de la constitution gabonaise en suggérant  à la fois l’impérieuse nécessité de protéger les juges et auxiliaires de la justice, en les mettant à l’abri de toute atteinte.

« C’est ici plus qu’ailleurs que les magistrats souvent décriés par la partie qui a perdu le procès ou qui craint de le perdre, sollicitent votre haute implication pour faire de cette indépendance ce que la discipline est pour l’armée à savoir la force principale sans laquelle l’autorité et leur volonté de bien faire ne sont qu’illusion. A cet égard il importe que nos juges bénéficient d’un statut qui leur reconnaît entre autres le droit à la protection, à la sécurité physique, morale et matériel », a réclamé Simon Allogho Eya élargissant la mesure aux avocats et greffiers car, a-t-il accentué : « c’est avec eux que nous devons tenter de réaliser ce qu’on nous impose nos charges respectives dans l’administration de la justice ».

 
Se situant dans le contexte de la vision de la politique de l’émergence du nouveau Président de la République, il a sollicité l’implication de tous, partant des plus hautes autorités du pays pour restituer au troisième pouvoir ses lettres de noblesse.


« Elle vous engage aussi et surtout à veiller plus que jamais à ce que la loi soit appliquée à tous y compris à l’état  et  à ses émanations de sorte que chacun de nous sache ou constate que le mépris de la loi, est une faute envers la société qu’il faut à tout prix payer car c’est dans cette attente que le corps judiciaire vous assure de tout mettre en œuvre pour soutenir et accompagner vos initiatives de renforcement des capacités de votre système judiciaire », a indiqué Simon Allogho Eya, convaincu que le chef de l’Etat possède les aptitudes nécessaires pour raffermir l’état de droit au Gabon.

 
Il a fait remarquer au chef de l’Etat que pour mieux remplir ces  missions, la justice gabonaise a besoin d’hommes et des femmes biens formés. A ce titre, il a sollicité l’attention particulière du numéro un gabonais en la formation des magistrats et l’amélioration de leurs conditions de travail. Le palais de justice construit il y a plus d’une vingtaine d’années est totalement saturé. 

 
Admettant que les édifications des Chambres Provinciales des Comptes participent à juguler le mal, il a sollicité la révision des lois  organiques des hautes cours (Cassation, Comptes et le Conseil d’Etat) afin de les adapter à la vision de l’émergence.

 
Au-delà des missions traditionnelles dévolues à la sécurité pénitentiaire, il a insisté sur l’importance de s’arrimer aux exigences carcérales modernes  qui passent incontestablement par une réelle politique d’ « intégration de  la prévention  de la récidive,  de la réinsertion sociale, l’institution d’un juge pour enfant et d’un juge d’application des peines », et « par la construction de nouveaux établissements pénitentiaires pour éradiquer le problème récurent de la surpopulation carcérale et la création d’établissements spécialisées pour les  prisonniers et l’aménagement de nouvelles peines à l’exemple des travaux d’intérêt général ».

 
S’agissant du rattachement de la sécurité pénitentiaire au ministère de la Justice, il a fait observer qu’il convient de procéder à une réorganisation de la sécurité pénitentiaire et du système judiciaire à l’effet de les adapter aux communications multiformes du monde de justice pour coller aux exigences des droits et  libertés des détenus.

 
« Telles sont les grandes lignes de ce qui pourrait être votre politique judicaire et de sécurité pénitentiaire de demain », a conseillé le Président de la Cour de Cassation au nom du corps judiciaire.                             

 
GN/YKM/MS/MO/10
 

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