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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 23-09-2010 12:46

Ali Bongo Ondimba expose les efforts consentis par le Gabon dans la lutte contre la pauvreté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a exposé, mardi à la tribune des Nations unies à New York (Etats-Unis), les efforts déployés par son pays pour faire reculer l'extrême pauvreté. 

"En ce qui concerne la réduction de l'extrême pauvreté, nous avons déjà pris d'importantes mesures destinées à préserver le pouvoir d'achat des ménages en revalorisant les revenus et la protection sociale", a déclaré le chef de l'Etat, dans un discours prononcé dans le cadre du sommet mondial sur la pauvreté qui s'achève ce mercredi au siège des Nations unies.

Le président gabonais a notamment relevé l'augmentation de la prime de transport, la hausse des allocations de rentrée scolaire, le relèvement du revenu minimum mensuel à 150.000 FCFA et l'adoption d'une ordonnance fixant le régime des prestations familiales des Gabonais économiquement faibles (GEF).

Il a indiqué que les personnes vulnérables bénéficient désormais d'une pension, versée par la Caisse nationale assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), et d'une couverture médicale leur permettant à se soigner à moindre frais dans les structures hospitalières agréées. 

Concernant la situation alimentaire dans son pays, le président gabonais a indiqué que son gouvernement a adopté un programme national sur la sécurité alimentaire disposant d'un volet nutritionnel destiné à relancer le secteur agricole, pastoral et des pêches. 

Arrivé au pouvoir à l'issue de l'élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, c'est la première fois que le président Ali Bongo Ondimba prend la parole à la tribune des Nations unies

 


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le 23-09-2010 00:48

Le Club de Libreville N°6 et le gouvernement ont signé une convention de 181 milliards de francs CFA


 Le président du club de Libreville n° 6, par ailleurs président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Henri Claude Oyima, et le gouvernement , représenté par le ministre du Budget, Blaise Louembé et le Trésorier Payeur Générale, Yolande Okoulatsongo, ont  signé,  ce mercredi, dans la capitale,  en présence du premier ministre, Paul Biyoghé Mba,  une « convention » visant à éponger la dette de l’Etat (181 milliards de francs CFA) vis-à-vis de 119 entreprises contractuelles, a constaté GABONEWS.

La signature de cette convention engage ainsi les pouvoirs publics à payer plus de 181 milliards de Francs CFA, sur 4 ans , avec un taux d’intérêt de 4%  la dette intérieure consentie auprès des entreprises membres du Club de Libreville VI et comptant pour les années antérieures à 2010, avec des échéances de remboursement variant de 4,1 à 3,8 milliards , par mois.

Le président du Club de Libreville n°6, Henri Claude Oyima, a affirmé que « si nous avions un souhait, monsieur le premier ministre, c’est celui, comme vous-même l’avez dit, de tirer un trait sur le passé en estimant que la conjoncture économique soit favorable et que nous ne puissions plus recréer d’autres arriérées qui nous amèneront, à nouveau, dans des discussions futures pour rééchelonner ».

LES ENGAGEMENTS PRIS SERONT TENUS

Paul Biyoghé Mba, qui a été le premier à prendre la parole, a reconnu que « de temps en temps, nous accusons des retards de paiement »  et déclarant : « soyez rassurez monsieur le président de la CPG que ce n’est pas volontaire, ce sont les aléas de l’évolution économique et financière qui nous amène de temps à autres à le faire ». Mais,  a-t-il garanti : « lorsque c’est le cas, nous nous organisons toujours et de manière concerté à faire en sorte que des solutions les plus adéquates puissent être trouvées pour que les entreprises puissent disposer de liquidités nécessaires à leur fonctionnement normal et régulier ».

Il  a, cependant,  loué la compréhension des adhérents du club de Libreville n°6 et le soutien dont ils font montre à l’égard du gouvernement et de l’Etat : «  Je peux vous assurer que nous ferons tout pour que les engagements que nous prenons aujourd’hui puissent être tenus », a-t-il soutenu devant les dirigeants d’entreprises.    

Pour sa part, le patron du Budget a indiqué que «  la convention que nous allons paraphé,  ce jour,  est le 6ème accord que l’Etat signe avec le Patronat. C’est un accord qui permet aux entreprises d’avoir une visibilité des règlements de leurs créances ».

Blaise Louembé n’a pas manqué de préciser qu’il n’y avait  « rien avoir avec le premier emprunt de l’anticipation de 175 milliards en début d’année qui a déjà été payé aux entreprises. C’est un nouvel accord qui permet aux entreprises d’avoir une visibilité sur les  181 milliards portant sur les ordonnances de 2009 et antérieures qui se trouvent  au niveau du Trésor public  ainsi que les créances qui étaient en attente dans cette structures ».

SEULES LES CREANCES SUPERIEURES A 100 MILLIONS PRISES EN COMPTE PAR LE CLUB DE LIBREVILLE

La signature de cette convention intervient après le conseil des ministres de Port-Gentil,  le 4 mars dernier, qui avait engagé l’Etat à tirer un trait entre les créances passées et celles de l’année 2010.

Le premier ministre avait souhaité que les recettes de l’année 2010 financent les dépenses de ladite année.     

Le ministre Louembé a, pour conclure, rappelé que seules les créances supérieures à 100 millions de francs CFA seront prises en compte dans le Club de Libreville 6. Les créances en dessous des 100 millions feront l’objet d’un paiement  unique à chaque créancier, au trésor public, pour un montant total de 3,9 milliards de francs CFA.

Le Club de Libreville a été créé en 2004 pour permettre à l’Etat gabonais de ne pas privilégier la seule dette extérieure et de s’occuper également du remboursement de la dette intérieure qui accusait souvent bien des retards et plaçait la trésorerie de nombre  d’entreprises sous tension permanente.

 


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le 23-09-2010 00:46

Discours du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’ONU (TEXTE INTEGRAL)


 Le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’instar de plusieurs de ses homologues venus du monde entier, a prononcé, mardi, devant la 65ème Assemblée générale de l’ONU, un discours dans lequel il aborde de  « réelles avancées » enregistrées  notamment au  Gabon dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement (ODM) mais aussi lance un appel à la mobilisation des ressources suffisantes avant l’échéance de 2015, qui, pour « beaucoup de pays, dont le Gabon, demeure un défi difficile à relever dans un environnement économique et financier défavorable ».

TEXTE INTEGRAL :

« Je voudrais tout d’abord le féliciter de cette rencontre qui s’inscrit dans le prolongement du Sommet mondial de 2005, au  terme duquel nous avons réaffirmé notre pleine adhésion à la Déclaration du Millénaire, fondement d’un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste.

Nous nous retrouvons aujourd’hui, cinq ans après, pour faire une nouvelle évaluation de nos actions en faveur de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Malgré de réelles avancées enregistrées dans la mise en œuvre de ces objectifs, l’échéance de 2015 demeure pour beaucoup de pays, dont le Gabon, un défi difficile à relever dans un environnement économique et financier international défavorable.

Monsieur le Président,

Je souhaite parler de mon pays avec un sens d’humilité et de réalisme au regard des multiples obstacles qu’il nous reste à surmonter pour atteindre ces objectifs.

Mais cela n’entame en rien notre détermination d’accélérer notre développement en nous appuyant sur nos potentialités. Dès le départ, nous avons su consolider et pérenniser ce que nous considérons comme étant le principal socle de tout développement, à savoir la paix et la stabilité.

Depuis notre accession à l’indépendance, cet atout a toujours été le trait distinctif de notre pays dans une région caractérisée par des crises et des conflits armés récurrents.

Ce climat de paix et de stabilité nous a permis de faire des progrès dans les domaines de la lutte contre l’extrême pauvreté, de l’éducation, de la promotion de la femme, de la lutte contre le VIH/SIDA et les autres maladies, de la santé maternelle et de la préservation de l’environnement.

En ce qui concerne la réduction de l’extrême pauvreté, nous avons déjà pris d’importantes mesures destinées à préserver le pouvoir d’achat des ménages en revalorisant les revenus et la protection sociale.

Il s’agit entre autres de l’augmentation de la prime de transport, de la hausse des allocations de rentrée scolaire, du relèvement du revenu minimum mensuel à 300 dollars américains et de l’adoption d’une ordonnance fixant le régime des prestations familiales des Gabonais Economiquement Faibles.

En effet, ces personnes vulnérables bénéficient désormais d’une pension versée par la Caisse Nationale de Garantie Sociale et d’Assurance Maladie (CNAMGS), et d’une couverture médicale leur permettant de se soigner à moindre coût dans les structures hospitalières agréées.

Il faut ajouter à ces mesures, l’adoption d’un programme national sur la sécurité alimentaire qui dispose d’un volet nutritionnel destiné à relancer le secteur agricole, pastoral et des pêches.

Pour ce qui est de l’éducation, nous avons fait des investissements substantiels come l’atteste l’augmentation du budget consacré à l’éducation nationale qui est passé depuis 2004, d’environ 130 à 204 millions de dollars américains.

L’Etat a par ailleurs mis en place un mécanisme de soutien aux jeunes afin des les accompagner durant leurs études primaires, secondaires et supérieures.

Le taux de scolarisation du primaire au Gabon est parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne. Il se situe  à 96% avec une parité presque égale à l’unité. Le taux d’alphabétisation des Gabonais se chiffre, quant à lui, à plus de 85%.

Monsieur le président

Nous avons également fait des progrès dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme.

En effet, outre la création d’un ministère chargé de la promotion de la femme, de nombreuses actions ont été menées en vue de favoriser l’approche genre. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes  ont accès  à la santé, à l’instruction, aux micros-crédits ainsi qu’aux postes de responsabilité dans l’Administration publique, dans l’armée et dans les autres instances de décision.

L’exemple le plus tangible de cette évolution nous a  été donné lors de la transition politique que mon pays a connue dernièrement et au cours de laquelle deux femmes remarquables ont  joué un rôle déterminant : l’une en qualité de Chef de l’Etat, l’autre, comme Président de la Cour Constitutionnelle.

Dans le domaine de la santé, nous avons poursuivi avec l’aide de nos partenaires, à savoir l’OMS, l’ONUSIDA, le PNUD et le FNUAP, nos efforts de lutte contre VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies.

Aujourd’hui, le nombre de patients ayant accès à la thérapie antirétrovirale s’est accru. En matière de  prévention, nous avons multiplié les campagnes de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national grâce aux partenariats que nous avons su établir avec les acteurs de la société civile, les agences des Nations Unies, et le secteur privé.

Ces efforts ont fortement contribué à la  réduction de nouvelles contaminations et à l’amélioration des conditions de prise en charge des malades.

En ce qui concerne la réduction de la mortalité infantile et l’amélioration de la santé maternelle, nous avons défini une feuille de route nationale dont les grandes lignes sont prises en compte dans le document de Politique Nationale de Santé (PNS) récemment actualisé et en passe d’être adopté par le Gouvernement.

Cette nouvelle orientation s’inscrit dans le prolongement des actions déjà menées par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle néonatale.

Ali_Bongo_-_Ban_Ki_MoonMonsieur le président,

La réduction  de la mortalité maternelle et infantile est vitale pour le développement des pays africains. Je voudrais, ici, me faire l’écho de l’appel lancé par l’Afrique au sommet de Kampala, à savoir qu’ « aucune femme ne doit mourir en donnant la vie ».

La stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants que le Secrétaire Général lancera demain et à laquelle mon pays adhère pleinement constitue à cet égard une initiative louable.

Nous sommes persuadés que la mise en œuvre de cette stratégie permettra de mobiliser des ressources, de renforcer les dispositifs de soins pour les mères et les enfants, et de lutter contre les inégalités d’accès aux soins.

Quant à la préservation de l’environnement, le Gabon a consacré 11% de son territoire à la création des parcs nationaux comme contribution à l’effort mondial en matière d’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.

Depuis mon accession à la magistrature suprême, je me suis engagé, à travers le programme « Gabon vert », à valoriser  l‘or vert du Gabon par l’industrialisation de la filière bois et la conservation des richesses écologiques dont recèle notre immense forêt tropicale si nécessaire à notre développement.

J’ai entrepris de renforcer la sécurisation des parcs nationaux pour assurer, entre autres, une plus grande protection de notre exceptionnelle biodiversité. J’ai lancé une vaste campagne contre l’extraction illégale de ressources naturelles qui rencontre aujourd’hui d’importants succès.

Par ailleurs, j’ai pris d’importantes mesures visant à réduire nos émissions de dioxyde de carbone et à relever le taux de séquestration de C02 de notre forêt végétale.

Il est de notoriété que le Gabon jouit d’une stabilité climatique qui s’est affermie à travers le temps. Aussi longtemps que nous préserverons notre forêt, nous sommes plus ou moins assurés de minimiser l’impact du changement climatique dans notre pays.

Toutefois, nous vivons aujourd’hui dans un village planétaire où les défis deviennent transnationaux. Face à ces défis, il nous faut joindre nos efforts pour mener des luttes collectives. Le Gabon fait partie de notre village planétaire. C’est à ce titre qu’il s’est résolument engagé, avec les Nations Unies et les autres Etats membres, dans le combat auquel le monde se livre aujourd’hui contre le changement climatique.

Monsieur le Président,

La faible croissance de nos économies nous rappelle, hélas, le fossé qu’il nous reste à combler pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Le poids de notre dette et l’impact de la crise financière internationale sur les investissements publics en faveur des secteurs sociaux de base tels que l’éducation, la santé et la fourniture de l’eau potable et de l’électricité, limitent notre marge de manœuvre à promouvoir le développement humain.

Conscient de cette difficulté, je me suis engagé, dès mon accession  à la magistrature suprême, à construire un Gabon nouveau, reposant sur les piliers que sont la diversification de l’économie, la bonne gouvernance, la promotion du capital humain et les grands travaux. L’objectif étant de remettre le pays au travail  et d’assurer une croissance économique rapide et durable dont les fruits nous permettront de procéder à une meilleure redistribution des revenus.

Le triptyque  « Paix-Développement-Partage » qui sous-tend mon projet de société, illustre bien cette nouvelle approche que je souhaite mettre en œuvre pour améliorer le bien-être de nos populations et inscrire le Gabon parmi les pays émergents.

Cette vision nationale s’inscrit également dans la dynamique de l’intégration économique régionale encadrée par la Communauté Economique Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Monsieur le Président,

Nos efforts en matière de développement ne peuvent être efficaces que s’ils s’accompagnent d’une mobilisation des ressources suffisantes et d’une forte augmentation des investissements directs. A cet effet,  mon pays encourage les efforts en cours visant à institutionnaliser les mécanismes innovants de financement du développement.

Dans cette perspective, l’effectivité d’un partenariat mondial en faveur du développement s’avère indispensable pour assurer une croissance économique durable dans nos pays.

Je souhaite que le document final qui sanctionnera nos travaux, reconnaisse le caractère crucial de la mobilisation des ressources pour accélérer le processus de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Je perçois cette rencontre comme une nouvelle opportunité de destiner à l’humanité, un geste fort, un geste qui soit à la mesure des engagements souscrits à Monterey, à Doha, à Gleeneagles, à Paris et à Accra en faveur d’un réel partenariat mondial pour le développement ».

 


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le 22-09-2010 13:17

Le Gouvernement gabonais favorable à la mise en place, à Libreville, d’un Centre d’excellence de la biodiversité

A la faveur de la tenue, la semaine dernière, à Libreville de la première conférence panafricaine sur la biodiversité, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait « instruit » le chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba, de tout mettre en œuvre pour fédérer des pairs africains  afin de mettre en place , dans la capitale gabonaise, un « Centre d’Excellence de la Biodiversité », a déclaré le ministre de l’Economie, Magloire Ngambia. 

Selon lui, le centre devrait remplir une dizaine d’objectifs :

-          Assurer la connaissance de l’ensemble de la biodiversité et des ressources naturelles en vue d’assurer une gestion durable et responsable à forte valeur ajoutée qui concilie les impératifs du développement avec les contraintes de la conservation ;

-          Permettre la mise en œuvre concertée de programmes de recherches et de diffuser les informations scientifiques sur la biodiversité ;

-          Accroitre la participation  à la mise en valeur des connaissances traditionnelles des ressources de la biodiversité en impliquant les populations autochtones dans la formulation des processus d’exploitation des principes actifs tirés de la biomasse forestière et de toute autre essence utile à des fins médicales ;

-          Dresser les tableaux des ressources existantes du sol, des eaux et de la biomasse.

-          Etablir les relations interuniversitaires par des passerelles de recherches fondamentales dans la production des modules nécessaires à la sauvegarde de la vie humaine ;

-          Limiter l’implantation des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et des Organismes Vivants Modifiés (OVM) dans la perspective de conserver en l’état la biodiversité ;

-          Lutter contre les pollutions qui appauvrissent et menacent de disparition des écosystèmes ;

-          Rompre avec l’exploitation hors normes des ressources naturelles ;

-          Renforcer les mesures contraignantes en matière de  législation transfrontalières sur le transport des déchets dangereux ;

-          Réaliser les inventaires taxonomiques des plantes utiles dans le but de réaliser des répertoires pour la communauté scientifique internationale.

Cette initiative  s’appuie sur l’ « engagement  politique du Gabon en matière de préservation de la biodiversité »  à en juger par les divers plans nationaux et code autour de l’environnement,  depuis les années 60 à nos jours.

C’est surtout au sommet de la terre, à Rio (Brésil) que le Gabon a rejoint la communauté internationale dans la dynamique de la préservation de la biodiversité. Le crédo poursuivi par  feu  le président Omar Bongo Ondimba qui a cédé près de 11,3% du territoire en aires protégées.

La préservation de la biodiversité est également au centre des préoccupations de l’actuel chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en ayant fait un «  engagement politique solennel de haute portée scientifique et écologique » pour avoir inscrit dans son projet de société « l’Avenir en confiance »  le « Gabon vert » qui occupe une place de choix.

Ce pilier de l’action du numéro un gabonais s’est matérialisé par l’arrêt des exportations de grumes au profit d’une transformation locale (finie ou semi-finie) du bois  aux fins de créer une industrie capable de réaliser une valeur ajoutée sur cette matière première.

Le pays compte 22 millions d’hectares de forêts tropicales humides ;  125.000 Km2 de bassin hydrographique, 820 Km de façade maritime ; 8.600 espèces floristiques ; 1450 espèces fauniques, dont plusieurs sont des espèces rares peu connues et générales endémiques.

Au sortir de la conférence sur la biodiversité, la semaine écoulée, les participants, dans une Déclaration dite de Libreville, se sont engagés, entre autres, à “Soutenir la mise en place de centres régionaux sur la biodiversité ».

Cette déclaration sera présentée à la communauté internationale  par le président Ali bongo Ondimba, au nom de l’Afrique, tant présentement à New-York, où se poursuivent les travaux de la 65ème Assemblée générale de l’ONU (20-22 sep) qu’à Nagoya (Japon), le mois prochain, à l’occasion de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB).

 


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