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le 06-08-2011 02:00

réunion du Conseil supérieur de la magistrature à Libreville


"Une justice équitable pour tous, publics et privés, personnes physiques et personnes morales, est une indispensable garantie de liberté de vivre et d'exercer une activité", a indiqué le président gabonais dans son discours.

"Au moment où notre pays amorce une phase décisive de son progrès démocratique, social et économique, de nouveaux défis surgissent et se posent à sa magistrature: l'émergence du Gabon est aussi à ce niveau d'exigence", a-t-il poursuivit.

Pendant ce rendez-vous annuel avec les différents membres représentants du corps judiciaire, plusieurs dossiers ont été examinés, notamment ceux relatifs aux affectations et nominations des magistrats, déployés sur toute l'étendue du territoire national.

Ce vaste mouvement du personnel magistrat intervient dans le cadre du renouveau de l'action publique, pour une justice plus crédible et répondant aux attentes des citoyens.

Cette réunion constitue l'un des fondements du développement du Gabon et un facteur de stabilité et de confiance dans l'avenir, outre qu'il s'ajoute à des étapes antérieures de l'histoire de la magistrature gabonaise qui a connu d'éminents magistrats réputés pour leur rigueur et leur intégrité.

 


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le 05-08-2011 21:58

Paul Biyoghé Mba attendu à Port-Gentil le 5 août 2011

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba a ete à Port-Gentil, ce vendredi 5 août 2011 où il procédera au lancement des travaux de modernisation et d’extension de l’aéroport de la capitale économique du Gabon.
La modernisation aux normes internationales de l’aéroport de Port-Gentil qui fait partie des promesses du Chef de l’Etat lors du tout premier Conseil des ministres délocalisé permettra au Gabon de se doter de trois aéroports internationaux après ceux de Libreville et de Mvengué à Franceville. Le Chef du Gouvernement regagnera la capitale ce même jour.
 


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le 05-08-2011 21:49

Discours du Président au Conseil Supérieur de la Magistrature


Le président Ali Bongo a officiellement ouvert, ce 5 août à Libreville, les travaux du Conseil supérieur de la Magistrature. Dans son discours de circonstance, publié in extenso, le chef de l’Etat gabonais a notamment annoncé des mesures visant l’amélioration des conditions de travail des magistrats, non sans avoir souligné que «le Gabon émergent ne peut se passer d'une justice vraie, honnête et réelle».

 

Madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,
Messieurs les Premiers Présidents des Hautes Cours,
Madame et Messieurs les Représentants des Parquets Généraux, en vos qualités et fonctions respectives près lesdites Cours,
Madame et Messieurs les Présidents des Cours d'Appel,
Madame et Messieurs les Représentants des Parquets Généraux, en vos qualités et fonctions respectives près les Cours d'Appel,
Honorables et Distingués Membres du Conseil,

Je suis heureux en ma qualité de Chef de l'Etat et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, de procéder à l'ouverture de la présente session, conformément au rituel républicain bien établi et ancré dans les principes et usages de notre Etat de droit.

Ma présence parmi vous est à la fois un devoir mais aussi et surtout l'expression de mon engagement à donner tout son sens à ce pouvoir établi par notre Constitution, mais aussi à en garantir l'indépendance, en toutes circonstances, conformément à l'esprit et à la lettre de notre loi fondamentale inspirée des principes de vie démocratiques.

Ce faisant, j'entends également, ce matin, vous faire partager ma volonté que notre pays dispose d'une justice forte et crédible, parce que justement réellement indépendante non seulement des autres pouvoirs, mais aussi de toutes les influences et pesanteurs qui aujourd’hui entachent son bon fonctionnement.

En effet, pour être équitable, la justice se doit, et partant tous ses acteurs, à commencer par l’ensemble du corps des magistrats, se doivent d’être autonomes des influences qui sont encore beaucoup trop pesantes : d’abord la corruption, par l’argent ou par des avantages de diverses natures comme voyages, vêtements, voitures et autres, mais aussi des influences que je qualifierai de claniques.

Ces exigences et ces ambitions, ici au Gabon, ne sauraient être des théories fictives car nous savons tous que ce sont là des valeurs supérieures d'équité, sur lesquelles se fonde et s'exerce une bonne justice, et que se construit une société stable et équilibrée.

Il en va de la crédibilité de l’une de nos institutions majeures : c’est la crédibilité de notre justice aux yeux de tous les justiciables, à commencer par nos compatriotes, mais sans oublier tous ceux qui vivent ou viennent au Gabon, à commencer par nos partenaires et investisseurs.

Une justice équitable pour tous, publics et privés, personnes physiques et personnes morales, est une indispensable garantie de liberté de vivre et d’exercer une activité. La justice, n’en déplaise à certains, ne saurait être censitaire. Les acteurs véreux de la corruption doivent impérativement être mis au banc de la société en ce qui concerne les Nationaux ; quant aux autres, ils n’ont pas leur place au Gabon.

C'est dire le rôle fondamental, l'ampleur des responsabilités qui pèsent sur vos consciences, l'exigence de qualités humaines, morales et de discernement qui sont les vôtres, dans chacune de vos juridictions, à tous les niveaux.

La justice est rendue souverainement au nom du Peuple Gabonais. A cet égard, elle ne saurait être galvaudée. Située à équidistance de tous les pouvoirs, vous avez le devoir de vous élever au-dessus des contingences, des rivalités et des jeux d’influences, fidèles à votre serment devant les plus hautes institutions du pays, devant la Nation, devant votre propre conscience.

C'est à la fois un immense privilège et une redoutable mission de devoir trancher en dernier ressort, par des décisions inattaquables et de fixer ainsi, une part du destin, du moins le sort temporairement de vos semblables et compatriotes.

Au moment où notre pays amorce une phase décisive de son progrès démocratique, social et économique, de nouveaux défis surgissent et se posent à sa magistrature : l’émergence du Gabon est aussi à ce niveau d’exigence. Sachons en être investis personnellement et dignes individuellement mais aussi en terme de Corps constitué. Soyons conscients que la tache de l’un d’entre nous est la tache de l’ensemble du Corps social auquel nous appartenons.

Je compte veiller à ce que notre justice entre effectivement dans la modernité car sans une justice moderne, débarrassée des connivences et des copinages, nous ne pourrons tenir la compétition de l’universalité.

Au nom de vos compatriotes, je compte donc sur vos efforts, votre implication et votre volonté d'offrir aux justiciables, une justice libre et indépendante, droite et tolérante, forte et équitable.

Tous nous sommes lassés du manque d’équité et de transparence d’encore beaucoup trop de décisions de justice. Naturellement, vous devez être encouragés, soutenus et portés dans vos efforts par des formations adéquates et des conditions de travail performantes. Mon engagement sera de vous soutenir dans nos choix et orientations budgétaires au cours des prochaines années, parce que je suis parfaitement conscient que l’ampleur de cet effort ne peut se résumer sur un seul exercice.

En ce sens, j’ai donné des instructions au Ministre du Budget de prendre en compte toutes les requêtes du Ministère de la Justice, afin que s’améliore votre cadre de travail.

Nous devons et nous allons rompre avec certaines habitudes qui n’honorent pas notre justice et qui contribuent à ce que les médiocres et les complaisants prennent le pas sur le droit et la légalité, imposent leur médiocrité à toutes celles et tous ceux qui au contraire sont convaincus de l’importance de leur mission et de leur travail au quotidien.

La justice est fondamentalement un idéal, et sans cet idéal, nous ne pouvons construire notre société.

La justice est une norme et sans normes, nous ne pourrons améliorer notre système social.

La justice est une institution et sans une institution forte et saine, aucun citoyen ne pourra s'épanouir dans notre société.

La justice est au service de tous, sans distinction de culture, d’ethnie, de rang social et d'origine et je souhaite placer parmi mes priorités la réforme, non pas de l'institution en tant que telle, mais des pratiques et des mentalités qui nuisent à l'image de notre pays.

Nous ne pouvons pas nous poser comme une nation libre si nous ne faisons pas tout pour empêcher quelques uns de nuire au système judiciaire et finalement à tout le fonctionnement de notre société.

Il se peut que mes propos puissent vous sembler durs et graves ou qu'ils vous heurtent mais j'aspire, comme beaucoup d'entre vous, à ce que la justice gabonaise soit respectée et pour qu'il en soit ainsi, il faut d'abord que la justice soit respectable.

Je vous demande donc de rester vigilants et attentifs aux dérives trop nombreuses qui entachent le fonctionnement de notre justice. Nous sommes tous comptables, chacun selon sa fonction ou son rang de ce que nous faisons, ici ou là, mais nous ne devons pas oublier que ce que nous faisons nous le faisons pour le bien-être de nos concitoyens, pour notre bien-être, pour la grandeur et l’image de notre pays.

Il se peut qu'il y ait eu des décisions iniques ou injustes. Laissez-moi vous dire que je souhaite que nous regardions ensemble vers l'avenir car le Gabon émergent ne peut se passer d'une justice vraie, honnête et réelle.

Il se peut que certains pensent qu'ils peuvent empêcher la justice de fonctionner selon les valeurs que je viens d'évoquer. Laissez moi vous dire ils n'auront plus leur place parmi nous et nous y veillerons tous ensemble car dans le Gabon moderne et émergent, nous devons nous distinguer par un souci d'excellence et de droiture.

Nos concitoyens nous regardent.

Les justiciables vous observent.

Je compte sur vous pour que nous fassions la démonstration de notre farouche volonté de redonner à notre justice le lustre, le respect et la qualité et toutes les autres valeurs qui n’auraient jamais dû la quitter.


J’ai dors et déjà donné instructions au Ministre du Budget de prendre en compte toutes les requêtes du Ministère de la Justice afin que s’améliore votre cadre de travail.

Dois-je enfin solennellement rappeler que notre devise nationale est UNION-TRAVAIL-JUSTICE, et donc que nos anciens, les générations qui nous ont précédées, ont placé la justice parmi les valeurs essentielles pour notre pays et il ne s’agit pas que d’un mot. Il s’agit à la fois d’une valeur primordiale et d’une vertu cardinale.

Mon discours, au delà des magistrats, s’adresse à tous les acteurs et professionnels du droit, à toutes les professions du droit et auxiliaires de justice, avocats, huissiers de justice, notaires et conseils juridiques. Avec les juges, il s’agit d’un ensemble qui doit être cohérent et exempt des tentatives d’affairisme et devant échapper à toutes formes de tentations.

Nous vous faisons aujourd’hui partager cette exigence. Nous vous exhortons à prendre conscience de la portée de vos engagements et de vos serments car Nous ne pouvons nous passer de l’un des piliers essentiels de notre société. C’est pourquoi, Nous serons attentifs à ce que personne ne saccage, encore et à l’avenir, l’une des fondations du Gabon.

Madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,
Messieurs les Premiers Présidents des Hautes Cours,
Madame et Messieurs les Représentants des Parquets Généraux
Honorables et Distingués Membres du Conseil,

J'ai foi en votre capacité de faire face aux défis importants qui jonchent le chemin étroit, périlleux, escarpé et difficile de l'Etat de droit.

C'est sur cette note d'espoir que je déclare ouverts les travaux de la présente session ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature.

 


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le 05-08-2011 00:47

Le Gabonais Jean Ping brigue un second mandat à la présidence de la Commission de l’UA


L’actuel président de la commission de l’Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, va briguer un second mandat à la tête de l’institution continentale, a appris notre federation de source proche de la présidence gabonaise.
 

M. Ping a été reçu mercredi par le président Ali Bongo ondimba qui a réaffirmé le soutien du Gabon à sa candidature.

Selon la source, le chef de l’Etat gabonais a envoyé des émissaires dans des capitales africaines pour inviter ses pairs à soutenir la candidature de son compatriote.

Ancien ministre des Affaires étrangères, Jean Ping (69 ans) a été élu à la présidence de la commission de l’UA, le 1er février 2008, en remplacement de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, en fonction depuis 2003.

 


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