Un démenti suppose qu’il y ait eu un mensonge au préalable. Je différencie la notion « d’erreur » et de « mensonge » je précise. J’invite les uns et les autres à rechercher la définition du terme « démenti ». Cela supposerait que j’aurais affirmer soutenu être Conseiller du Président de la République chargé de la Communication de la Première Dame. Ainsi, je mets quiconque au défi de me prouver que j’aurais affirmé être « Conseiller du Président de la République chargé de la Communication de la Première Dame ».
C’est pourquoi, dans des cadres professionnels, il aurait été demandé au journal « gaboneco » d’élaborer un « erratum » sur la définition de mon profil. J’ai eu droit à un communiqué de presse qui continue de ternir mon image et de me poser des dommages psychologiques.
Je saurais à travers un droit de réponse faire passer le message à qui de droit pour exprimer mon indignation et ma profonde déception quant à la manière de me remercier du travail de soutien que j’accomplie en faveur d’Ali Bongo Ondimba.
Je continue d’ailleurs de me poser la question de savoir comment un journal en ligne, censé être sérieux, consulté par de milliers de citoyens du monde et qui bénéficie certainement des subventions de l’Etat gabonais, peut livrer avec tant de légèreté des informations qu’il n’a pas pris la peine de vérifier. Cette attitude justifie le manque de sérieux de ce journal en ligne que de nombreux internautes dénonçaient déjà depuis plusieurs mois, le manque de crédibilité que va encore subir ce réservoir de fautes d’orthographes et ce puits d’informations non avérées. Ce qui va ternir l’image de notre pays et de son système d’information.
De ce « fameux communiqué de presse » que je considère injurieux et sur lequel je compte élaborer un droit de réponse, l’union des jeunes du parti démocratique gabonais de France (UJPDG France) que je connais très bien s’est permis de me traiter de tous les noms « usurpateur, imposteur etc » (cf http://ujpdg-france.vefblog.net/384.html#Important_Communique_emant_du_Cabinet_de_la_Premie).
Aussi, je tiens pour responsable de ce dérapage le gestionnaire du site en la personne de Vivien Amos Pea qui devra instruire le peuple gabonais que je prends à témoin que les injures professées à l’endroit de ma personne faisaient partie du message qui lui a été demandé de faire passer. Je demande à croire que les émetteurs de ce communiqué aient pu demander par ailleurs à l’auteur de ces injures de me les offrir gratuitement et publiquement. Ainsi nous verrons qui est imposteur (Celui qui trompe, qui abuse autrui par des mensonges, de fausses promesses, dans le but d’en tirer un profit matériel ou moral.) ou usurpateur (Personne qui, par ruse ou par violence, s’empare d’un bien, d’un pouvoir, d’une dignité, d’un titre ne lui appartenant pas ou auquel il ne peut prétendre).
En revisitant mes archives qui ne remontent pas encore à un passé lointain, j’ai retrouvé un document écrit que sieur précité, Amos Pea, me fit parvenir, moi qu’il traite aujourd’hui d’imposteur et d’usurpateur. Je vous laisse apprécier le contenu et les incohérences de sa majesté l’incompétence:
Titre de la lettre : Des nouvelles
Jeudi 31 décembre 2009 1h42
De:
« Vivien Amos Péa »
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À:
ngomobamus@yahoo.fr
Bonsoir Télésphore,
J’espère que tu te portes très bien. Tu imagines également que la raison pour laquelle je te fais ce mail confirme l’idée selon laquelle je souhaiterais vivement et à nouveau que nous puissions travailler ensemble. Car les temps ont changé, les hommes aussi. 2010 s’approche et de nouvelles résolutions devront nous amener à une plus grande complicité pour aider le Président de la République dans l’Emergence.
Comme je te l’ai toujours dit, j’apprécie beaucoup ta plume qui peut être parfois caustique (rire) mais très utile pour le débat sur la toile notamment. J’aimerais te proposer de là mettre au service de notre intérêt commun au sein de l’UJPDG-FRANCE, en acceptant les propositions suivantes: Soit devenir le Directeur de rédaction du journal de l’UJPDG-FRANCE que nous envisageons de créer; soit devenir chargé de mission ou Conseiller stratégique de l’UJPDG-FRANCE ou encore reprendre ta fonction d’antan en qualité de Délégué régional de la zone Grand Nord de l’UJPDG-FRANCE. Si toutefois, une autre proposition qui te paraitra plus adaptée à ce que tu estimes pouvoir apporter, n »hésites pas à me le faire savoir.
Pour aborder l’avenir, nous avons besoin de nous tous sans exception. A toi de jouer… Si jamais tu acceptais l’une de ces propositions ou m’en faisais une, je rendrai cela officiel lors du message de vœux de l’UJPDG-FRANCE qui sera publié et relayé demain en fin de journée.
En te remerciant de tout cœur et espérant de nouveau travailler avec toi,
Fraternellement.
V.P
2ème mail de Vivien Amos Péa (Responsable UJPDG France)
Titre : urgent
Dimanche 3 janvier 2010 1h04
De:
« Vivien Amos Péa »
Afficher les détails du contact
À:
ngomobamus@yahoo.fr
Télésphore, je reviens vers toi à nouveau pour te proposer de travailler avec nous sur la préparation du prochain congrès du parti et ainsi faire des propositions aussi bien réalistes que concrètes pouvant être retenu lors des assises qui se tiendront probablement en Mars ou Avril prochain.
Bien à toi
Fin du message.
Chers internautes, chers compatriotes, comment veux t-on travailler avec un usurpateur ou un imposteur avec tant d’arguments ?
Je sais parfaitement que je ne suis pas un enfant de cœur, que mon style d’écriture ne parvient toujours pas à plaire à tout le monde, mais quant à salir mon image, ma personne par des propos malveillants, injurieux dans le souci de vouloir plaire à je ne sais trop qui, je ne suis pas d’accord et permettez que je puisse affirmer mon indignation. Il est important que les choses soient claires entre nous. Et le vin étant tiré, alors nous allons le boire ensemble.
Mes chers compatriotes,
Je ne pense pas avoir changé de style d’écriture, qui reflète profondément ma personne, en si peu de temps. Je dis toujours ce que je pense et je pense toujours ce que je dis.
Lorsque l’UJPDG de France prend la responsabilité de m’insulter publiquement, a-t-il un temps soit peu pensé aux services rendus jadis, à moins qu’il le nie aujourd’hui? Aux différentes propositions d’intégration qu’il a eu à me faire ? Aux différentes casseroles que ses « éminents » membres traînent ? Aux objectifs qui leurs ont été fixés par le parti ? à l’effet nocif que cette attitude irrespectueuse et suicidaire peut avoir sur le communiqué de presse qui émane du Cabinet de la Première Dame, qui lui donne le droit d’insulter un gabonais sur « un site » censé être public et politique ? Quelles images ces injures donnent du PDG qui veut faire des adhésions ?Des différentes interprétations que les visiteurs de ce qu’ils appellent site peuvent avoir sur l’image des émetteurs de ce communiqué ?
Autant d’interrogations qui démontrent l’amateurisme, l’opportunisme et le VuVuZélisme de nos compatriotes de l’UJPDG de France. Le manque de réflexion avant de poser des actes aussi graves sur un « site » d’un parti politique. Le malheur du PDG, il ne faut pas le chercher très loin.
Messieurs, toutes les pompes ne sont pas bonnes à cirer surtout quand celles que vous voulez cirer brillent déjà. Un conseil à la hauteur du dommage causé.
Au-delà de l’incohérence qui vous habite et dont je démontre la réalité à travers la lettre du responsable de l’UJPDG France et l’attitude injurieuse qu’il affiche à mon égard, permettez que je puisse vous rappeler ce que vos responsables du parti attendent de vous :
- Vous devez vulgariser les valeurs et les idéaux du PDG : je comprends votre difficulté ou votre incapacité à le faire, vous n’y croyez pas. Pour vous le PDG est une vache à lait où il ne sert à rien d’instaurer ou de vulgariser des valeurs. Il est souvent difficile à un homme sans valeurs de propager des valeurs et la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a.
- Vous devez contribuer à ce que les jeunes gabonais participent au débat public : je comprends votre incapacité à le faire, vous ne comprenez rien aux enjeux en présence et pour vous l’émergence n’est qu’un slogan. Il n’y a qu’à voir le nombre de fois où vous utilisez ce concept à tort et à travers ce que vous appelez « site ».
- Vous devez insérer les préoccupations des jeunes au projet du PDG « l’Avenir en Confiance » porté par Ali Bongo Ondimba : je sais que c’est trop vous demander, les réflexions de ce type exposeront vos incompétences au grand jour. D’où votre facilité à insulter : ça ne coûte rien et ça n’amuse que vous. Nous avons compris que la facilité, la diversion et l’impolitesse sont votre tasse de thé. Quand il faut insulter vous monter facilement au créneau mais quand il faut réfléchir ou avoir le courage de dire NON, nous ne vous voyons plus. Dommage !
- Vous devez inviter les jeunes gabonais à adhérer au PDG : l’exercice est beaucoup trop complexe pour vous. D’ailleurs, nous serons bien heureux de savoir combien de jeunes ont pu être cartés au PDG cette année grâce à votre « discours de conviction ». Cependant, nous savons que votre passé et votre passif, étant souvent très liés avec des affaires d’argent pas très claires, prouvent que les bonnes manières ne sont pas prêtes d’émerger avec des hommes sans conviction et sans loi. Vous êtes tout sauf des modèles à suivre.
- Vous devez entretenir une relation de travail ou de collaboration étroite avec les autres organes du parti, notamment la Fédération PDG de France : je sais personnellement l’animosité et le climat sulfureux qui existent entre nos bons camarades de France. C’est pourquoi les résultats de la campagne présidentielle d’août dernier sur Paris étaient très satisfaisants (vous avez bien compris l’ironie). Ils étaient à l’image de ce que vous représentez en France. Vous ne pouvez mentir ou tromper vos responsables plus longtemps, les résultats parlent plus forts que vous.
Je vais m’arrêter à ces quelques obligations qui diffèrent fondamentalement des injures gratuites et publiques qui expriment au grand jour vos limites.
Chers internautes,
Je tiens à préciser que l’UJPDG France a le droit de ne pas partager mes points de vue sur quelques sujets que ce soient : nos moeurs étant démocratiques mais quant à verser royalement dans l’injure et la diffamation, je suis contraint de lui rappeler la loi.
La Constitution du Gabon, que vous êtes censés connaître stipule dans son article premier alinéa 2 : « La liberté de conscience, d’opinion, de pensée, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion, sont garantis à tous, sous réserve du respect de l’ordre public ».
Il m’aurait semblé pertinent voire judicieux que « ces jeunes motivés de l’UJPDG France» puissent pondre des articles visant à argumenter dans le sens contraire de ce que je fais comme analyse sur la situation sociopolitique de notre pays au lieu de prendre le chemin le plus facile : l’injure et la diffamation. Il est souvent bon d’opposer les idées aux idées car c’est à ce niveau qu’on parvient à déterminer les grands hommes ou les hommes capables d’insuffler des dynamiques de changement, de rupture, de révolution ou de renaissance.
Mes chers compatriotes,
Ali Bongo Ondimba n’a pas besoin de VuVuZéleurs ou de souffleurs de vent. Il a besoin de gens capables de lui faire des analyses pertinentes, de gens qui peuvent convaincre d’autres citoyens gabonais à adhérer au projet l’Avenir en Confiance qu’il porte, des hommes courageux capables de lui dire de manière argumentée les risques de certains choix voire leur impertinence. J’ai toujours dit concernant le PDG en général et l’UJPDG France en particulier : « un enfant de cinq ans ne peut pas porter un autre du même âge. La conséquence serait que les deux vont crouler ».
L’UJPDG France que je connais bien devrait d’abord s’atteler à penser son organisation ou à se refaire une image plus saine au lieu de s’enfoncer dans un bourbier qui entache les efforts ou le travail d’autres militants de ce parti.
Si je trouve le courage et la force de dénoncer les imperfections de Paul BIYOGHE MBA et certains membres du gouvernement, ce que j’assume en tant que citoyen gabonais libre et intellectuel, que l’UJPDG France sache que : « qui peut le plus peut le moins ».
Vous ferez mieux de combattre ou de vous attaquer aux gens de votre niveau.
Je demande des excuses publiques au quel cas, je prendrai d’autres dispositions légales. Je n’ai pas l’intention de me faire insulter par des individus sans personnalité.
Par Télesphore OBAME NGOMO
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