Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 01-04-2011 17:57

Le Gabon entre dans sa première journée de grève du secteur pétrolier


 Le Gabon est entré vendredi dans sa première journée de grève du secteur pétrolier sans ruée vers les stations services mais le principal syndicat des employés du secteur a prévenu que la grève "pourrait être longue".

L'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), qui regroupe 4.000 des 5.000 employés du secteur et dont les mouvements sont généralement très suivis a appelé jeudi à la grève pour le soir-même minuit afin d'obtenir qu'un décret réglemente l'emploi de la main d'oeuvre étrangère.

A Libreville, comme à Port-Gentil (capitale pétrolière, ouest), l'approvisionnement en carburant semblait normal et il n'y avait pas de longues files d'attente devant les stations-service.

A Port-Gentil, environ 300 personnes étaient rassemblées vendredi matin devant le siège de Total Gabon où l'on pouvait lire sur des banderoles: "grève générale illimitée contre l'emploi abusif de la main d'oeuvre étrangère" et "décret!".

"La présence des adhérents (du syndicat) au siège de Total Gabon c'est pour un piquet de grève, une grève qui pourrait être longue", a dit sur les lieux Hans Landry Ivala secrétaire général adjoint de l'Onep.

"Les choses se lancent petit à petit", a jugé le responsable du syndicat estimant qu'il faudrait attendre "dans la journée ou d'ici demain (samedi)" pour évaluer la participation.

Interrogé sur le délai avant qu'il n'y ait plus de carburant à la pompe dans le pays, M. Landry Ivala a répondu que "l'autonomie, c'est environ 72H00 en consommation normale", soulignant que cela dépendait de l'attitude des automobilistes qui ont pu anticiper et constituer des réserves.

Dans les stations-service de Libreville, personne ne s'alarmait vendredi matin de cette grève et de nombreux automobilistes n'étaient pas encore informé de ce mouvement en cours.

"Les clients n'en parlent pas spécialement, nous n'avons aucune information là-dessus (sur la grève)", a déclaré Romain Loundou, gérant d'une station du centre-ville de la capitale gabonaise.

"La livraison (de carburant) doit avoir lieu dans la journée, avant 18H30, pour l'instant personne n'est passé, on verra", a déclaré Naf, pompiste de Libreville.

Le puissant syndicat des employés avait d'abord annoncé le 21 mars une grève pour le 27 à minuit, mais après une semaine de négociations avec le gouvernement elle avait suspendu son appel dans l'attente que le conseil des ministres publie mercredi un décret réglementant l'emploi de main d'oeuvre étrangère.

"Nous espérions que le gouvernement prendrait ce décret qui est prêt, mais le gouvernement a préféré dire qu'il fallait consulter tous les partenaires sociaux", a dit M. Landry Ivala qui souhaite "à compétence égale, (...) une préférence nationale pour l'emploi d'un Gabonais" .

A l'issue de ce conseil des ministres décentralisé à Makokou (nord-est), le président gabonais Ali Bongo Ondimba avait annoncé un train de mesures dont une "une large concertation" visant à "définir les conditions d'accueil des travailleurs étrangers", "à promouvoir l'emploi des jeunes gabonais et endiguer l'accroissement du chômage", ainsi qu'un audit du secteur.

Le pétrole est la principale richesse du Gabon, qui en produit entre 220.000 et 240.000 barils par jour. Officiellement, ses recettes assurent à l'Etat "environ 60%" de son budget.

En avril 2010, l'Onep avait lancé une grève "illimitée" qui avait été interrompue deux jours après en raison de promesses de négociation du gouvernement.

 


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le 01-04-2011 17:54

Elections législatives : le scrutin reporté en mars 2012


La Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), organe chargé de l’organisation matérielle des élections au Gabon vient de décider, par une annonce faite le 31 mars 2011 par son président, René Aboghé Ella, du report pour le mois de mars 2012, du scrutin législatif initialement prévu cette année et ce, pour des raisons de modalités pratiques.

 

Pour la Cenap, plusieurs contingences nécessitant une prise en compte pour la tenue d’un scrutin acceptable par tous auraient motivé cette décision. C’est notamment le toilettage du fichier électoral qui devrait se faire après la récente révision de la loi fondamentale par les deux Chambres du Parlement, l’harmonisation d’un certain nombre de textes qui régissent le processus électoral.

Car, l’on se souvient encore de cette montée au créneau de la Présidente de la Cour Constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo qui, lors de la rentrée solennelle de cette institution, avait interpellé l’exécutif de la nécessité de revisiter, dans les meilleurs délais, la loi sur les partis politiques  et les textes qui forment le code électoral en matière de pluralisme politique.

Il convient également de souligner que le président de la Cenap a indiqué qu’en l’état et compte tenu surtout de la mobilisation des énergies tant matériels qu’ humains pour l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football en janvier 2012, il n’était pas possible de tenir dans les délais envisagés en 2011, de la tenue de ce scrutin.

C’est la véritable motivation qui aura penché pour le report du scrutin en mars 2012, c'est-à-dire après la Can. Reste maintenant au Gouvernement d’entériner la décision de la Cenap. Il faut rappeler que la Commission électorale nationale autonome et permanente est composée paritairement  des différents représentants de la majorité et de l’opposition.

 


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le 01-04-2011 10:36

info!


La Federation PDG Russie et Europe de l'Est vous diffuse sur son site le JT du Jeudi 31 Mars a 20h.
 


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le 01-04-2011 10:30

Côte d'Ivoire / Ouattara lance un ultimatum à Gbagbo, Mangou se réfugie à l’ambassade d’Afrique du Sud tandis que les forces pro –


– Alassane Ouatara, le président reconnu élu par la communauté internationale en Côte d’ivoire a lancé ce jeudi soir un ultimatum à son rival, le président sortant Laurent Gbagbo pour qu’il quitte ses fonctions alors que dans le même temps, le général Philippe Mangou s’est réfugié à l’ambassade d’Afrique du Sud  tandis que les forces pro-Ouattara ont encerclé Abidjan, la capitale économique.

Le compte à rebours lancé par Alassane Ouattara, via son premier ministre Guillaume Soro, courait jusqu'à 19 heures locales (20 h GMT) pour exiger à Laurent Gbagbo de démissionner.

A en croire Guillaume Soro, rapporté par les médias internationaux, si le président sortant ne s’en allait pas à cette heure, il risquait d’être débusqué.
« On viendra, hélas, le chercher là où il est », a lancé monsieur Soro.

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a, pour sa part, appelé les deux camps à éviter tout acte de « vengeance ». Et les forces des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.

Alassane Ouattara a promis que « l'intégrité physique » de son rival serait préservée s'il se rendait alors que la Maison Blanche a, une nouvelle fois, appelé Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir avant la fin de l'ultimatum.

Ce jeudi, Policiers et gendarmes ivoiriens ont fait défection, pendant que plusieurs généraux t rejoint, selon certaines sources, le camp Ouattara.

Rappelons que dans la foulée, le chef d'état-major de l'armée fidèle à Gbagbo, Philippe Mangou, s'est réfugié chez l'ambassadeur sud-africain.

Guillaume Soro a également affirmé sur les médias étrangers que les forces pro-Ouattara encerclent Abidjan, après quatre jours d'offensive.

L’on a aussi appris ce jeudi soir que blocus de l'hôtel du Golf quartier général d’Alassane Ouattara à Abidjan, depuis les résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre, a été levé.

 


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