Fleuron de l’industrie gabonaise, la Sogara créée, il y a 45 ans, doit cette performance, selon son directeur général, Pierre Réténo Ndiaye , au « chemin parcouru » et au « travail accompli » par les ressources humaines restées dans l’entreprise après qu’un « certain nombre d’employés( 131) » aient « volontairement décidé de partir » dans le cadre d’un plan social.
Annoncée comme au bord du gouffre, l’unité qui garantit au Gabon son « indépendance énergétique et la sécurité de ses approvisionnements en produits pétroliers » a misé sur les arrêts performance et qualité (…), la révision des procédures et processus d’activités, les compétences et le professionnalisme. « Des défis inimaginables il y a encore quelques années » a reconnu le patron de la Sogara.
Après 2010 « année de sacrifice », quid de 2011 ?
M.Reteno Ndiaye a « prévenu » que l’année prochaine « exigera plus d’efforts pour atteindre les objectifs qui porteront sur la sécurité, la sûreté hygiène, l’environnement, la maîtrise des coûts, l’optimisation de la production, la stabilisation de l’organisation par la mise en place des procédures… ».
La Sogara est spécialisée dans le raffinage de pétrole brut et la fabrication (essence, super, gasoil , kérosène, butane, fuel...).
L’Etat gabonais y joue un rôle d’actionnaire et de puissance publique dans un tour de table où l’on retrouve Total et Shell, deux des principales compagnies pétrolières opérant dans le pays.
Pour mieux préparer les administrateurs de crédits à assimiler les procédures du budget par objectif qui sera en vigueur dès janvier 2011, le ministre du Budget, Blaise Louembé, a ouvert le 27 décembre à leur intention un séminaire d’information sur cette nouvelle approche de gestion budgétaire. | |||||
Ce séminaire est destiné à permettre aux ordonnateurs de crédits et aux administrateurs de crédits de mieux s’approprier les nouvelles procédures d’exécution du budget. «Cette rencontre va orienter nos activités de l’année qui débute dans cinq jours, car l’ouverture de l’année budgétaire 2011 sera marquée par la mise en place du budget de fonctionnement et d’investissement avant le 15 janvier», a déclaré Blaise Louembe. « L’année 2011 apparait comme l’année charnière au cours de laquelle seront engagés de manière hardie les grands projets de développement et les grandes réformes de modernisation de l’Etat. Ainsi, les dispositions seront prises afin de rendre saine et efficace l’exécution du budget 2011, en vue de maintenir le cap vers un Gabon émergent», a indiqué Blaise Louembe. En 2010, l’exécution du budget a mis en évidence un certain nombre de difficultés liées notamment à la méconnaissance par les administrateurs de crédits de la procédure de passation de marchés, de la pratique des transferts et virements de crédits et de la certification du service fait», a-t-il noté. «Au regard de ces difficultés il est urgent pour l’Administration de mieux s’approprier les procédures de passation de marchés publics jusqu’au règlement en passant par l’engagement et le contrôle du budget, et surtout de découvrir le nouveau logiciel 2FE, fichier des fournisseurs de l’Etat », a-t-il poursuivi. Pour le ministre, des avancées significatives été réalisées au cours de cette année, il s’agit entre autres de l’adoption d’une architecture budgétaire, l’acquisition d’un logiciel de préparation budgétaire grâce à l’assistance de la Coopération Française, le début de la mise en place d’un nouveau système intégré de gestion budgétaire et comptable, avec la prise en compte de la comptabilité Matière. |
Le Premier ministre Paul Biyoghé Mba a présidé le 27 décembre dernier, deux séances de travail avec quelques membres de son gouvernement et le Maire de la commune de Libreville. Ces travaux portaient sur l’état d’avancement des travaux du projet de la fibre optique et sur la nécessité de rendre salubres les plages de la capitale. | |||||
Au cours de la première séance qui réunissait les ministres de l’Economie, du Budget, de la Communication, de l’Energie, de l’Equipement, de l’Intérieur ainsi que le Directeur général de l’Agence nationale d’informatique (ANI), il s’agissait de faire le point sur l’état d’avancement des travaux du projet de la fibre optique, compte tenu des délais de réalisation arrêtés sur instructions du Président de la République. Car, selon le Premier ministre, «étant donné que le Gabon organisera la Can 2012, la fibre optique fait partie des projets retenus. Tout ce que nous devons faire à l’occasion de la Can doit être prêt en 2011», a-t-il déclaré. Pour le chef du gouvernement, «il n’est plus question qu’on perde du temps sur ce dossier. 2012 est proche et ce n’est pas au mois de novembre ou décembre 2011 qu’on va commencer à tester si la fibre optique fonctionne. Ce serait prendre trop de risques», a-t-il ajouté. Concernant l’état d’insalubrité que reflètent les plages de Libreville, qui était la préoccupation de la deuxième séance de travail, réunissant le ministre de l’Environnement, le ministre de l’Intérieur et le Maire de la commune Libreville, Paul Biyoghe Mba a fait part des préoccupations du chef de l’Etat, qui s’est récemment dit inquiet de l’état insalubre de nos plages. Constat fait lors d’un survole en hélicoptère de l’estuaire du Komo ainsi que le problème de collecte et de gestion des ordures ménagères. Ainsi, préoccupé par cette situation, et soucieux de venir à bout de l’insalubrité à Libreville en général et sur ses plages en particulier, le Premier ministre a exigé que cette situation soit résolue dans l’immédiat. Car selon lui, selon lui, en matière de salubrité, celle des plages constitue une priorité. Tout comme celui du déversement des eaux usées et des huiles dans les cours d’eau et par les stations-services. |
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