Le gouvernement gabonais lance dès ce vendredi un test d’apptitude destinés aux chauffeurs de taxi pour en finir avec les chauffeurs de taxi qui ne savent ni lire, ni écrire et à long terme réduire les accidents de la circulation très fréquents dans la capitale gabonaise.
Le concours se déroulera dans les locaux de l’université Omar Bongo vendredi, samedi et dimanche. Quelques 600 candidats se sont volontairement fait inscrire. D’autres traînent encore le pas. "Il s’agit justement de ceux qui ne savent ni lire ni écrire", a affirmé jeudi dans un entretien à Xinhua, le directeur général des transports terrestres, Célestin Ndolia Naud.
Principal organisateur de ces tests, M. Ndolia Naud affirme qu’il y a environ 8000 chauffeurs de taxi à Libreville. La majorité de taximen de la capitale gabonaise sont des ressortissants du Nigeria et du Ghana. Beaucoup d’entre eux ont appris le français dans les rues de Libreville. Ils ne savent ni lire, ni écrire. Les autres taximen sont ressortissants d’Afrique de l’ouest (Bénin, Mali, Sénégal, Togo et Burkina Faso) ou des pays voisins comme le Cameroun et le Congo Brazzaville. Nombreux d’entre eux ne connaissent même pas la ville. Ils seraient aussi détenteurs de faux permis de conduire.
En 2008 le ministère des transports avait dénombré 12 000 faux permis de conduire en circulation au Gabon. Ils sont l’oeuvre des puissants réseaux mafieux ayant des tentacules dans l’administration gabonaise, les pays voisins et en Afrique de l’ouest.
L’organisation du concours s’inscrit aussi dans le cadre des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations 2012 que le Gabon co- organisera avec la Guinée Equatoriale. Le Gabon souhaite réserver un chaleureux accueil aux férus du football qui fouleront son territoire pour cette circonstance
Le couple présidentiel gabonais a vanté, mardi dernier, la richesse de la biodiversité du Gabon, en marge du sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui s'est achevé mercredi au siège des Nations unies à New York (Etats-Unis).
Le musée américain de l'histoire naturelle (Central Park) a servi de cadre à M. Ali Bongo Ondimba pour faire découvrir à la communauté internationale, le Gabon vert, un des segments de son projet de société, à l'occasion d'une opération organisée par l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Dirigé par Lee White, l'ANPN est chargée de la gestion des 13 parcs nationaux créés au Gabon en 2002 par le défunt président Omar Bongo Ondimba.
Dans un discours à forte tonalité écologique, le chef de l'Etat gabonais a décliné plusieurs facettes de sa vision du Gabon vert, au cours d'une manifestation qui a réuni une kyrielle de personnalités, dont le président des Îles Comores, le directeur général de la FAO, le Sénégalais Jacques Diouf, des Américains de différents secteurs d'activités et l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani.
"Une terre conçue par la nature mais qui ne survivra que si elle nourrit par l'homme", a déclaré le président Ali Bongo Ondimba exerçant un lobbying destiné à promouvoir la destination Gabon.
Le chef de l'Etat a justifié sa présence et celle de son épouse à la cérémonie "à la fois pour faire un appel et une promesse". "Je vous demande de travailler avec nous, pour encourager les coopérations sud-sud et nord-sud et promouvoir les engagements pour une nouvelle vision durable pour notre planète", a-t-il dit.
Selon Ali Bongo Ondimba, le Gabon à l'intention de faire plus en donnant le bon exemple en développant une performance économique durable, en équilibre avec l'environnement.
Le vaste programme du Gabon vert a été aussi présenté aux nombreux visiteurs ayant pris d'assaut le hall de central park par l'imminent homme de sciences, le Pr. Albani, à l'origine de la découverte, dans la région de Franceville (sud-est du Gabon) de fossiles datant l'origine de la vie sur terre à 2 milliards d'années au lieu de 600 millions d'années.
Cette découverte révolutionnaire devrait placer le Gabon en bonne place dans le champ de la recherche archéologique
Le président du club de Libreville n° 6, par ailleurs président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Henri Claude Oyima, et le gouvernement , représenté par le ministre du Budget, Blaise Louembé et le Trésorier Payeur Générale, Yolande Okoulatsongo, ont signé, mercredi dernier, dans la capitale, en présence du premier ministre, Paul Biyoghé Mba, une « convention » visant à éponger la dette de l’Etat (181 milliards de francs CFA) vis-à-vis de 119 entreprises contractuelles.
La signature de cette convention engage ainsi les pouvoirs publics à payer plus de 181 milliards de Francs CFA, sur 4 ans , avec un taux d’intérêt de 4% la dette intérieure consentie auprès des entreprises membres du Club de Libreville VI et comptant pour les années antérieures à 2010, avec des échéances de remboursement variant de 4,1 à 3,8 milliards , par mois.
Le président du Club de Libreville n°6, Henri Claude Oyima, a affirmé que « si nous avions un souhait, monsieur le premier ministre, c’est celui, comme vous-même l’avez dit, de tirer un trait sur le passé en estimant que la conjoncture économique soit favorable et que nous ne puissions plus recréer d’autres arriérées qui nous amèneront, à nouveau, dans des discussions futures pour rééchelonner ».
LES ENGAGEMENTS PRIS SERONT TENUS
Paul Biyoghé Mba, qui a été le premier à prendre la parole, a reconnu que « de temps en temps, nous accusons des retards de paiement » et déclarant : « soyez rassurez monsieur le président de la CPG que ce n’est pas volontaire, ce sont les aléas de l’évolution économique et financière qui nous amène de temps à autres à le faire ». Mais, a-t-il garanti : « lorsque c’est le cas, nous nous organisons toujours et de manière concerté à faire en sorte que des solutions les plus adéquates puissent être trouvées pour que les entreprises puissent disposer de liquidités nécessaires à leur fonctionnement normal et régulier ».
Il a, cependant, loué la compréhension des adhérents du club de Libreville n°6 et le soutien dont ils font montre à l’égard du gouvernement et de l’Etat : « Je peux vous assurer que nous ferons tout pour que les engagements que nous prenons aujourd’hui puissent être tenus », a-t-il soutenu devant les dirigeants d’entreprises.
Pour sa part, le patron du Budget a indiqué que « la convention que nous allons paraphé, ce jour, est le 6ème accord que l’Etat signe avec le Patronat. C’est un accord qui permet aux entreprises d’avoir une visibilité des règlements de leurs créances ».
Blaise Louembé n’a pas manqué de préciser qu’il n’y avait « rien avoir avec le premier emprunt de l’anticipation de 175 milliards en début d’année qui a déjà été payé aux entreprises. C’est un nouvel accord qui permet aux entreprises d’avoir une visibilité sur les 181 milliards portant sur les ordonnances de 2009 et antérieures qui se trouvent au niveau du Trésor public ainsi que les créances qui étaient en attente dans cette structures ».
SEULES LES CREANCES SUPERIEURES A 100 MILLIONS PRISES EN COMPTE PAR LE CLUB DE LIBREVILLE
La signature de cette convention intervient après le conseil des ministres de Port-Gentil, le 4 mars dernier, qui avait engagé l’Etat à tirer un trait entre les créances passées et celles de l’année 2010.
Le premier ministre avait souhaité que les recettes de l’année 2010 financent les dépenses de ladite année.
Le ministre Louembé a, pour conclure, rappelé que seules les créances supérieures à 100 millions de francs CFA seront prises en compte dans le Club de Libreville 6. Les créances en dessous des 100 millions feront l’objet d’un paiement unique à chaque créancier, au trésor public, pour un montant total de 3,9 milliards de francs CFA.
Le Club de Libreville a été créé en 2004 pour permettre à l’Etat gabonais de ne pas privilégier la seule dette extérieure et de s’occuper également du remboursement de la dette intérieure qui accusait souvent bien des retards et plaçait la trésorerie de nombre d’entreprises sous tension permanente.
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