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le 26-02-2014 20:34

La communication gouvernementale, selon Camélia Leclercq Ntoutoume

Parmi les communications livrées au séminaire gouvernemental de Franceville, du 23 au 25 février, le thème de la «méthode de travail gouvernemental», plus précisément la «communication de l’action gouvernementale : constat de carence et présentation des outils de communication», aura retenu l’attention. L’économie de cette problématique décortiquée par Mme Leclercq Ntoutoume, conseiller à la Primature.

Camélia Leclercq Ntoutoume, le 24 février au séminaire gouvernemental de Franceville. © Gabonreview

Camélia Leclercq Ntoutoume, le 24 février au séminaire gouvernemental de Franceville. © Gabonreview

Naturellement, le thème de la «communication de l’action gouvernementale : constat de carence et présentation des outils de communication» aura retenu l’attention des reporters présents au séminaire gouvernemental de Franceville du fait que le travail des journalistes, notamment la récolte de l’information au niveau des cabinets ministériels relève cde la gageure, pour ne pas dire du chemin de croix. Mais encore, l’action gouvernementale est bien souvent mal connue des populations ou seulement perçue à travers le prisme déformant du vide causé par les carences d’un manque de connivence entre les conseillers en communication et les représentants des médias.

Aperçu de l’audience… gouvernementale. © Gabonreview

Aperçu de l’audience… gouvernementale. © Gabonreview

Dans ce contexte, l’exposé de Mme Leclercq-Ntoutoume, conseiller adjoint à la Primature, a consisté à partir des carences, des imperfections, de l’absence de cadre juridique régissant justement cette activité qui intègre l’action gouvernementale, pour présenter les voies et moyens pouvant permettre à la communication gouvernementale de jouer pleinement son rôle d’éclaireur et de guide.

La conférencière a rappelé que la «communication gouvernementale est essentielle pour l’ensemble des démarches institutionnelles qu’engage le Gouvernement pour assurer l’élaboration, la portée, la compréhension et l’acceptation de ses choix ainsi que de son action auprès de l’ensemble des citoyens et de ses partenaires». Cette activité a donc pour finalité l’échange et le partage d’informations d’utilité publique ainsi que le maintien du lien social; tout en portant autant sur la transmission d’un message politique que sur la position du Gouvernement face à un événement.

Selon Mme Leclercq-Ntoutoume l’enjeu actuel est de faire en sorte que la communication gouvernementale «s’intègre dans une démarche réformatrice de l’administration pour augmenter l’efficience des actions du Gouvernement». De même, l’on doit amener à un changement dans l’attitude et/ou le comportement des publics concernés afin que la communication puisse valablement accompagner les changements dans la société.

Toutes choses qui supposent alors que l’on devrait faciliter l’accès à l’information sur les mesures et dispositifs gouvernementaux ; assurer la gestion efficace et la bonne coordination des actions de communication et faire en sorte que celles-ci répondent aux divers besoins d’information du public ; légitimer l’action publique ; développer une éthique de la communication publique (Signature de la Charte des Communicateurs publics) ; créer un écosystème de la communication  publique ; fixer le cadre  légal (texte instituant la création de la Direction de l’Information  Gouvernementale (DIG) ; rendre opérationnelles les Directions centrales de la communication dans les ministères ; assurer une coordination entre les acteurs politiques et techniques, entre autres.

Des préconisations qui seraient une bonne thérapie aux carences, observables à souhait, qui plombent la bonne perception, par le public, de l’action gouvernementale. Camélia Leclercq Ntoutoume a ainsi relevé l’absence d’un cadre réglementaire pour institutionnaliser la communication gouvernementale (DIG) ; l’absence d’une culture du résultat en matière de communication, le manque de cohérence, d’harmonisation et de stratégie commune pour la communication gouvernementale, tout comme elle a relevé que le profil des Conseillers en communication (essentiellement des journalistes, plus aptes à être des conseillers presse), est bien souvent inadéquate.

80% des Conseillers en communication sont essentiellement, selon l’estimation de la conférencière, des journalistes de formation et méconnaissent le rôle, les missions et les outils indispensables au Conseiller en Communication. Toute chose qui induit parfois le mélange des rôles entre le Conseiller en communication et l’attaché de presse, de même que la difficulté pour établir une frontière entre la communication institutionnelle et politique.

L’exposé de Mme Leclercq Ntoutoume a donc permis au chef de l’Etat, au Premier ministre et aux membres de gouvernement de réaliser que ces carences entrainent l’incompréhension sur les enjeux en matière de communication, l’investissement restreint en communication (humain et matériel), la cacophonie des messages du Gouvernement, le désintérêt pour la communication gouvernementale, ainsi que le manque de visibilité et de lisibilité de l’action du Gouvernement.

Aussi, face à la volonté des décideurs d’avoir désormais une bonne communication, et au regard des faiblesses tant au niveau des ressources humaines que des moyens alloués à cette activité, l’exposant a recommandé de placer le citoyen au cœur de la communication publique ; d’assurer la cohérence externe et interne de cette communication ; la création de la Direction de l’information gouvernementale avec quatre services. Au final, entre autres perspectives, madame Leclercq Ntoutoume a préconisé la tenue d’un forum et séminaire sur la communication gouvernementale avant de clore sa présentation en déclarant qu’il faut désormais «penser la communication en terme de service public».

 


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le 09-02-2014 23:10

Faustin Boukoubi : "Nous restons ouverts à toute discussion constructive avec Jean Ping"


Faustin Boukoubi, secrétaire général du PDG.
Faustin Boukoubi, secrétaire général du PDG

Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), réagit à la déclaration faite le 1er février dernier par Jean Ping. L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a affirmé qu’il "n’avait plus rien à voir avec les autorités en place".

Jeune Afrique : Quel est votre sentiment après cette rupture avec "les autorités en place"  annoncée par Jean Ping ?
 
Faustin Boukoubi : En tant que Gabonais, j'éprouve de la désolation en constatant que lorsque certaines hautes personnalités du régime perdent leur fonction, le premier réflexe consiste à se positionner comme opposant. Je me demande si ce n'est pas un manque de considération envers la grande majorité des Gabonais sans fonctions ou ceux que ces personnalités ont relevé de leurs fonctions au temps où elles étaient au pouvoir.  Qu'à cela ne tienne, ils en ont le droit, chacun étant libre de gérer ses sentiments et son image. Dieu m'en garde, car, tôt ou tard, je quitterai les miennes, j'espère en santé et lucide.
 
Avez-vous perçu sa déclaration comme celle d’un camarade qui passe à l’opposition ?
 
On peut en effet déduire de son démarquage des "autorités en place" que c'est une manière de confirmer son éloignement du parti au sein duquel il a mené toute sa carrière politique. Néanmoins, pour le moment, nous n'avons reçu aucune notification de son départ. La devise du PDG étant "Dialogue, tolérance, paix", nous restons ouverts à toute discussion constructive.
 
De quoi ce départ est-il le révélateur  ?
 
Le mécontentement est un sentiment naturel partagé par tous les humains, au Gabon et ailleurs, quelqu'en soit le bord politique. Si tous les mécontents devaient claquer la porte, tous les couples divorceraient, toutes les familles éclateraient, partis et syndicats se videraient. La grandeur d'un homme se mesure aussi à sa capacité de pondération.

 


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le 07-02-2014 12:08

Séraphin Ndaot reçu par le Président Ali Bongo

Le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), Me Séraphin Ndaot Rembogo, et certains de ses collaborateurs ont été les hôtes du président Ali Bongo Ondimba avant-hier. Il s’est agi d’échanger sur les questions qui focalisent l’actualité au Gabon.

Séraphin Ndaot au sorti de l’audience avec Ali Bongo Ondimba. © presidentalibongo.com/

Séraphin Ndaot au sorti de l’audience avec Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo Ondimba a reçu en audience, le 5 février dernier, une délégation du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS, opposition) conduite par son président Me Séraphin Ndaot Rembogo. Inscrite dans le cadre de la dynamique des échanges et de consultation des leaders d’opinion avec le président de la République, cette rencontre a été l’occasion de débattre des questions liées aux collectivités locales et à la nouvelle politique sociale du Gabon.

«Vous savez qu’un leader d’opinion qui représente quand même 12600 électeurs dans le pays, il est dans l’ordre des choses qu’il puisse discuter avec le chef de l’État, exposer des situations et d’autres», a déclaré Séraphin Ndaot Rembogo, relayé par la presse présidentielle.

Convaincu de la montée en puissance du parti qu’il incarne avec près du quart de l’électorat gabonais, Séraphin Ndaot Rembogo n’a pas caché son désir d’une cogestion de certaines villes du Gabon avec tous les partis politiques du pays. «Le PDS est un parti ouvert, qui au niveau des collectivités locales souhaite cogérer avec tous les partis politiques parce qu’il s’agit d’une cogestion de possibilité. Dans ce cadre-là, nous avons déjà cogéré avec le PDG. Sauf que les ambitions des locales et quelques contradictions n’ont pas permis cette cogestion», a-t-il souligné.

Se prononçant sur la dernière réprobation d’Ali Bongo Ondimba au sujet de la précarité qui accable certains Gabonais et au sujet de laquelle le cap, à travers le «nouveau contrat social», a été fixé pour les prochains mois, le leader du PDS, a dit toute sa satisfaction. «C’était un discours fort, un discours porteur, parce que, au fond quel est le vrai problème du Gabon? C’est la pauvreté, le sous-développement, c’est la précarité. Et lorsqu’on s’attaque à ces maux, on s’attaque à l’essentiel. Le fait que le président soit résolu, déterminé à combattre ces maux à la suite d’un rapport qui a été réalisé par un organisme international donc un rapport objectif, est à saluer», a laissé entendre Séraphin Ndaot Rembogo.

«Je suis agréablement surpris, une façon de parler puisque je pensais qu’il y avait beaucoup plus de pauvreté, on a parlé de 30% et de quelques dizaines de familles, je pensais qu’il y en avait plus», a-t-il témoigné par rapport à ces chiffres qui pour beaucoup relèveraient de la diversion. Concluant, Séraphin Ndaot a assuré que «ne pas être convaincu par ce discours ce serait de mon côté un peu malhonnête. Maintenant du discours, il faut passer aux actes».

 

Sourc:Gabon Review

 


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le 03-02-2014 13:14

Jean Ping Affiche Sa Rupture Avec le Pouvoir

Il a gardé le silence durant plusieurs mois, Jean Ping ancien président de la Commission de l’Union africaine a décidé de rompre le silence. Hier samedi 1er février, il a fait sa première sortie publique devant des militants de l’opposition réunis au sein d’un courant dit des « souverainistes ».


 

                   

Jean Ping a d’abord affirmé qu’il n’était pas candidat au poste de secrétaire général de la Francophonie. Mieux il a annoncé sa rupture avec le pouvoir de Libreville.

« Il est clair, très clair, très très clair, que je n’ai plus rien à voir, absolument plus rien à voir avec les autorités en place ». Jean Ping a soigneusement écrit ces phrases et porté ses lunettes pour s’assurer qu’il n’allait pas se tromper au moment de les prononcer.

L’homme n’avait aucun remord. Sous Omar Bongo, Jean Ping était quasiment un enfant gâté. Plusieurs ministre, il est président de la Commission de l’Union africaine lorsqu’Omar Bongo décède.

Jean Ping affirme que le nouveau pouvoir ne l’a vraiment pas soutenu lorsqu’il briguait un second mandat à l’Union Africaine. Rentré au pays, le même pouvoir lui aurait fermé les portes. « J’ai créé un bureau de consulting et on a tout fait pour que je ne travaille pas avec le Gabon. Même mes enfants on leur a dit : exilez-vous ! »

La rupture consommée, Jean Ping n’a pourtant pas dit qu’il sera candidat à la présidentielle de 2016. « Notre président s’est déjà déclaré candidat ? Pourquoi n’allez-vous pas lui demander à lui d’abord ? »

La nouvelle posture de Ping est une mini-révolution politique au Gabon, a commenté un participant.

Source: RFI

 
 


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