Le président du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba, a procédé à une série de nominations au sein de son Cabinet, où l’on annonce ce mardi de nouveaux entrants.
Outre cette nomination, le Congrès avait été marqué par la « redynamisation » du PDG et la restructuration des instances dirigeantes.
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La « Majorité Républicaine pour l’Emergence », une coalition de plus d’une dizaine de partis politiques, a vu le jour, lundi, à la présidence de la Républicaine autour du Chef de l’Etat et président du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba en vue « d’agir ensemble pour un avenir en confiance », rapporte la presse présidentielle.
Cette nouvelle coalition regroupant l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), le Rassemblement Pour le Gabon (RPG), le Centre des libéraux réformateurs (CLR), Gabon Avenir, le Parti Gabonais du Centre Indépendant (PGCI), le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP), le Rassemblement des Républicains notamment a pour fondement le soutien à la politique du Président de la République, élu le 30 août 2009.L’ensemble des partis signataires de cette coalition se sont engagé ainsi à œuvrer pour la mise en œuvre du projet de société du Chef de l’Etat afin de l’accompagner sur la voie de l’émergence et donc du développement du Gabon.
Cette nouvelle coalition, à ce qui semble, vient restaurer l’ancienne entité, créée autour du défunt Président de la République, Omar Bongo Ondimba, et qui avait cessé de fonctionner au lendemain du décès de ce dernier, fondateur du PDG.
« Tout comme vous avez commencé à le faire, nous exhortons tous ceux en qui vous avez placé votre confiance à éviter de décevoir les espoirs de tout Gabonais en ne ménageant aucun effort en vue de l’aboutissement des mesures salutaires que vous avez initiés », a exhorté Faustin Boukoubi, le secrétaire général du PDG.
Réagissant à la suite, le Chef de l’Etat a fixé les uns et les autres sur le fait que « la Majorité présidentielle pour l’émergence est un instrument important pour nous, pour mettre réellement le pays sur la voie que nos compatriotes appellent de tous leurs vœux et attendent ».
De façon générale, il a rappelé à tous que la confrontation politique reste avant tout un débat d’idées et qu’il n’était nullement question de s’affronter entre personnes ressortissant d’un même pays.
La force de cette nouvelle majorité, animée par des nouveaux objectifs sera mesurée le 6 juin prochain lors des élections législatives et sénatoriales partielles.
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