La Direction générale des impôts (DGI) a procédé au découpage territorial de compétences des Centres des impôts (CDI) qui, selon elle, vise à améliorer le service à l’usager. Elle a également fixé au 28 février prochain, le dépôt des déclarations de revenus des contribuables soumis à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). | |||||
«Ces CDI ont pour but, outre les missions régaliennes de liquidation, de contrôle et de recouvrement de l’impôt, d’améliorer le service à l’usager en offrant un Interlocuteur fiscal unique (IFU) à tous les contribuables situés dans leur sphère de compétence, à l’exception de ceux relevant exclusivement de la Direction des grandes entreprises (DGE)», la DGI A cet égard, la DGI informe tous les opérateurs économiques que trois CDI ont été mis en place dans la province de l’Estuaire depuis le 1er juillet 2010. Selon le communiqué, la compétence du CDI d’Owendo couvre les zones ci-après : Port d’Owendo-Echangeur PK5-Bikélé, Marché d’Oloumi-SODUCO, Feux tricolores Lalala-IAI-Cité Damas-Mindoubé-Ozangué-Plein ciel-Bisségué, Beau-Séjour-sorties PK8 et PK10, Arboretum Sibang-Sorties PK8-PK9 Le CDI Oloumi, quant à lui, aura en charge les assujettis situés dans les zones Nzeng-Ayong-Arboretum Sibang, Centre Ville-Pont d’Oloumi, Plaine Niger-Glass-Toulon-London, Montagne sainte-les Akébé-Awendjé. Enfin, la compétence CDI Mont Bouët couvre les zones : Avorbame-Lycée d’Etat-Echangeur PK5, Echangeur PK5-Géant CKDO, Rio-Peyrie-Petit Paris-Mont Bouët, Carrefour Léon Mba-Gare Routière. Par ailleurs, rappelle la DGI, «il est porté à la connaissance des contribuables soumis à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) que, conformément aux dispositions de l’article 167 du code général des impôts, le dépôt des déclarations de revenus est fixé au 28 février 2011». Il s’agit des catégories suivantes : revenus fonciers, traitements, salaires, indemnités, émoluments, pension, rentes viagères, revenus des capitaux immobiliers, plus-values réalisées sur les personnes physiques et assimilées ; bénéfices industriels et commerciaux et les bénéfices agricoles soumis au régime de base. «Dans le même cadre, les contribuables assujettis à la contribution des patentes, sont informés que la date limite de paiement des patentes au titre de l’exercice 2011 est également fixée au 28 février 2011», souligne le communiqué. Enfin, conclu la DGI, «il est rappelé à tous les contribuables que, passé les délais mentionnés supra, les centres des impôts et les autres directions provinciales des impôts à l’intérieur du pays, appliqueront, conformément aux dispositions des articles P 998, P 999 et P 1024 du code général des impôts, les sanctions ci-après : pénalité de 5% des droits simples ; taxation d’office et majoration des droits, majoration portée à 150% en cas de récidive ; blocage des comptes bancaires, fermeture administrative des établissements, interdiction de participer à des opérations de marchés publics et interdiction d’importer ; peine d’emprisonnement de quinze jours à un an ou amende de 500 000 à 5 000 000 FCFA». |
L’anthropologie et la sociologie affirment que «la parenté est plus sociale que sanguine», mieux encore «la prohibition de l’inceste est universelle bien qu’elle ne soit pas uniforme ». Ces assertions qui émanent de deux grandes figures de sciences humaines ne cessent d’être transgressées. On a pu le vérifier le mardi 15 février 2011 à l’audience correctionnelle tenue au Tribunal de 1ère Instance de Libreville, notamment dans l’affaire Ministère public et mademoiselle Laurelia DIMANGA contre sieur Jacques Mapangou Mackosso.
Ce quinquagénaire est poursuivi pour «viol sur mineure» ; forfait dont les sanctions sont prévues dans l’article 256 du code pénal gabonais. Ouvrant les débats, la Présidente du Tribunal, en présence du prévenu, de la plaignante et de la mère de celle-ci, a méthodiquement rappelé à l’assistance les charges qui pèsent sur le prévenu. Elle a succinctement annoncé que, selon sa propre déposition durant l’enquête préliminaire, le 04 janvier 2011, le prévenu Jacques Mapangou Mackosso a violé sa belle-fille âgée de 14 ans, mademoiselle Laurelia DIMANGA.
Prenant la parole la mineure, dont les traumatismes se faisaient lire, a déclaré d’entrée «qu’il me faisait taire à l’aide d’une machette tout en avançant qu’il me tuerait si et seulement si je me confiais à quelqu’un (…), cela a duré plus d’un an». La mère de la gamine d’ajouter que l’éclosion de cette affaire n’a été possible qu’au moment où « J’ai constaté que ma fille était enceinte (…). En la battant, elle a fini par me confier que c’est mon concubin qui en est l’auteur. De suite, j’ai saisi les forces de l’ordre ».
Retenons que le bourreau de cette mineure est le concubin de sa mère depuis 6 ans et que ce dernier est nourri, blanchi et logé par cette dernière. Pour ce qui est des allégations du prévenu, la mineure était consentante et il ajoute « Je suis amoureux d’elle, je n’ai pas pu résister et si elle tient à m’épouser (…), je m’empresserai ».
On pouvait entendre dans la salle « sacrilège ». Ces déclarations ne sont pas restées sans conséquences. Oui, le procureur, remonté, furax, s’est insurgé d’entrée contre ceux-là pour qui c’était amusant, et haussant le ton, il dira : «Votre place n’est pas dans une prison mais à l’hôpital psychiatrique de Melen». Rappelant que la peine afférente à ce délit est comprise de 5 à 10 ans, le procureur a requis le maximum soit 10 ans d’emprisonnement ferme tout en sollicitant que le rendu soit donné sur le siège « afin que cela serve de leçon aux personnes, qui, tapies dans l’ombre, posent de tels actes ».
Le Tribunal, édifié par les deux parties et ayant pris acte des réquisitions du procureur a statué sur siège. « Ainsi, Le Tribunal statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort reconnaît sieur MAPANGOU MACKOSSO Jacques coupable des charges qui pèsent sur lui et en récession, le condamne à la peine maximum prévu par la loi soit 10 ans ».
Dans l’attente d’une autre affaire, interrogeons la psychanalyse chez Freud.
Selon la presse présidentielle, il s’agissait de faire le point du sujet, de définir l’angle du dialogue trilatéral en y ressortant clairement les priorités gabonaises.
Dans ce sens, cette première rencontre en le chef de l’Etat gabonais et le numéro un équato-guinéen devra permettre de clarifier les positions des uns et des autres sur la question, d’identifier les zones de blocage avant de proposer des solutions idoines.
Rappelons que le président Ali Bongo Ondimba a été lui-même membre de la Commission île Mbanié animée par cinq experts dont Marie Madeleine Mborantsouo, Guy Rossatanga Rignault, Richard Auguste Onouviet ainsi que les avocats Maître Moubembé et Me Essialo.
Des personnalités politiques de premier plan à l’instar de Pierre Mamboundou (président de l’Union du peuple gabonais -UPG, opposition), Paul Mba Abessole (président du Rassemblement pour le Gabon RPG, Majorité) et Faustin Boukoubi (secrétaire général du Parti démocratique gabonais - PDG, au pouvoir) font également partie de la délégation de haut niveau qui l’accompagne le chef de l’Etat à New York.
Avant son départ pour New York sur invitation du Secrétaire général des Nations Unies ban Ki –Moon, Ali Bongo Ondimba a devisé avec toutes les forces vives de la nation d’expliquer, mais surtout à recueillir les suggestions, avis et conseils devant lui permettre de mieux aborder les discussions, dans le souci de dissiper les malentendus dans les relations bilatérales entre les deux pays frontaliers.
Sur le chemin de New-York, le chef de l’Etat gabonais a marqué une escale samedi dernier à Paris pour un entretien lundi avec son homologue Nicolas Sarkozy.
Jeudi 24 et vendredi 25 février 2011, les présidents gabonais et équato-guinéen, leurs experts, et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki –Moon, entameront des négociations pour donner une suite diplomatique à toutes les démarches entreprises pour dissiper ce différend né depuis les années 70.
En prévision aux grands travaux d’aménagement et d’embellissement de
Libreville, capitale du Gabon, le Premier ministre, Chef du
gouvernement, Paul Biyoghé Mba a entamé, le 22 février 2011, la première
phase de la tournée d’inspection des différents sites retenus à cet
effet.
Accompagné des ministres de l’Equipement, des Infrastructures et de
l’Aménagement du territoire, le professeur Léon Nzouba, de l’Intérieur,
de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation,
Jean François Ndongou, de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du
Tourisme, Magloire Ngambia et du ministre délégué du Budget,des Fonds
publics et de la Fonction publique, Chargé de la réforme de l’Etat, Guy
Bertrand Mapangou, le Chef du gouvernement, sous une pluie torrentielle
qui s’est abattue sur la capitale gabonaise ce matin, n’a pas dérogé à
la règle qui veut que le principal responsable de l’administration toute
entière touche du doigt, les réalités des travaux commis sur le
terrain.
Aussi, a près avoir rassemblé la délégation à sin
cabinet de travail du bord de mer, le cortège s’est ébranlé en direction
de la vallée Sainte Marie, première escale, où ont été effectués,
d’importants travaux de démolition du désormais ancien « Boulbess ».
Là-bas, Paul Biyoghé Mba a pu apprécier l’étendu du travail qui a été
fait par les techniciens de l’Habitat et des Travaux Publics.
Après
ce lieu hautement symbolique, le cortège a mis le cap sur le quartier
Cocotier qui jouxte la Mairie de Libreville. Ici, la délégation conduite
par le premier ministre a également jaugé l’étendue des réalisations à
entreprendre, et ce, en vue d’un élargissement de la voie qui reliera le
boulevard Triomphal à celle qui donne vers le collège Bessieux.
Les
membres de la délégation composée également des représentants des
ministères de l’Energie, de l’Habitat ont sillonné les ruelles de ce
quartier afin de voir la nature des ouvrages à mettre à contribution.
Lors de cette descente, le Chef du gouvernement a pu mesurer les
attentes des populations de cette partie de la capitale, surprises de le
voir dans leur agglomération à cette heure de la matinée. Ici, les gens
ont besoin des routes praticables en toutes saisons et, des aires de
jeux pour leurs progénitures.
Quittée Cocotier, la délégation
s’est déportée vers le rond point de la démocratie. Dans ce quartier, le
premier ministre a échangé avec les populations divisées entre celles
qui souhaitent avoir de plus amples informations sur les modalités de
déguerpissements et d’autres qui entendent mener le front en défiant le
gouvernement. Pour y parvenir, elles ont affirmé ne pas être disposées à
quitter cet endroit et ce, malgré les garanties données par le Chef du
gouvernement.
Les deux dernières étapes, à savoir l’aile droite
du boulevard Triomphal, au niveau de la sortir de l’échangeur de
l’ancienne RTG1 et le quartier Sorbonne, Paul Biyoghé Mba a reçu des
informé des techniciens des départements ministériels concernés par ce
vaste projet d’aménagement de Libreville comme quoi, les travaux
d’extension devraient toucher plusieurs habitations environnantes.
Aussi, a-t-il demandé que tout soit fait pour que les délais impartis
pour la durée de cette opération soient respectés à la lettre. Au terme
de cette première descente sur le terrain, le Chef du gouvernement a
réuni les ministres concernés pour un recadrage des objectifs. Lors de
ce tour de table, Paul Biyoghé Mba a informé l’assistance de ce que la
maquette de la future capitale gabonaise avait été au préalable
présentée au Chef de l’Etat, qui l’avait d’ailleurs adoptée.
Mandat a donc été donné aux ministres de recenser, d’évaluer et
d’identifier dans les meilleurs délais, les zones de relogement
susceptible d’accueillir les personnes appelées à être délogées. Pour
plus de précision, le Premier ministre a donné un chronogramme de
travail qui a débuté au sortir de la présente rencontre jusqu’en fin
mars 2011.
Durant donc cinq semaines, les départements
ministériels devront avoir effectué les enquêtes démographiques qui
permettront d’avoir une idée sur ce qui devrait se passer. Les membres
du gouvernement ont également une mission de recherche de zones de
relogement qui seront à al longue, dotées d’infrastructures de base
nécessaires.
Sur un tout autre plan, le Chef du gouvernement a
ordonné que la fin du premier semestre en cours devrait coïncider avec
la fin de libération des zones d’occupation. Pour lui, cette opération
qui n’est ni une maltraitance des populations est néanmoins un passage
obligé si le Gabon veut faire de sa capitale, un modèle dans la
sous-région. Aussi, a-t-il appelé à l’intensification de la campagne de
sensibilisation.
Prenant la parole à tour de rôle, les membres du
gouvernement ont estimé que le temps était désormais compté et qu’il
fallait dans l’immédiat, identifier les zones de relogement afin de
faciliter les déguerpissements des occupants actuels des sites.
Ils
ont par ailleurs appelé la population à plus de compréhension si jamais
certaines avaient des maisons touchées par cette opération. En guise de
conclusion, Paul Biyoghé Mba a demandé aux départements ministériels
concernés de se mettre dès à présent au travail car la vallée Sainte
Marie était la priorité des priorités dans ce challenge.
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