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le 16-09-2011 23:05

GABON-DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DÉLOCALISÉ DE FRANCEVILLE : Intervention du Président de la République, Chef de l'Etat, A


Mesdames, Messieurs,

Le septième Conseil des Ministres délocalisé s’est tenu à Franceville ce jeudi 15 septembre 2011.

Il intervient après ceux de Port Gentil, d’Oyem, de Tchibanga, de Makokou, de Koulamoutou et de Lambaréné.

Je me réjouis de cette initiative qui permet au gouvernement de renforcer la connaissance du pays afin de mieux adapter les politiques sectorielles.

Les points ci-après ont été abordés :

I. SUR LE PLAN NATIONAL

A. Dans le domaine des Infrastructures :

1) En ce qui concerne l’Eau et l’Électricité

Je me suis fixé comme ambition, celle de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025. Cette ambition suppose l’érection d’une économie diversifiée s’appuyant sur trois piliers : le Gabon Industriel, le Gabon Vert et le Gabon des Services. 

Le secteur de l’électricité et de l’eau potable constitue donc un élément incontournable pour la réalisation de cette ambition, et un préalable à la diversification économique, en tant que vecteur clé de la lutte contre la pauvreté et du développement industriel. Il est donc clair que le secteur de l’électricité et de l’eau potable doit pouvoir porter l’ambition du Gabon Emergent.

Le diagnostic stratégique du secteur fait ressortir que l’offre électrique et de l’eau potable est structurellement déficitaire depuis une dizaine d’années, provoquant ainsi la situation que nous connaissons aujourd’hui marquée par des délestages permanents dans presque l’ensemble du territoire et surtout à Libreville et Port Gentil.

Pour permettre de rattraper ce retard, j’ai entamé des reformes structurelles, la création d’une agence de régulation des secteurs eau électricité, la création du Fonds de Financement des Infrastructures, la création de la Société de Patrimoine et mis en place un programme d’investissement ambitieux.

Afin de renforcer le coté opérationnel de notre stratégie, l’Etat vient de rentrer au capital de SETEG dont il devient l’actionnaire principal.

Cette entrée au capital permettra la construction des infrastructures d’eau et d’électricité, la réduction des coûts des travaux sur l’ensemble du territoire, et la sécurisation de l’accès à l’eau potable et l’électricité. 

Au cours de mon intervention du 16 août, je rappelais l’obligation de procéder au lancement de certains travaux structurants afin de mettre fin au déficit en eau potable à Libreville.

J’ai donc le plaisir d’annoncer qu’une enveloppe de 94 milliards de FCFA est disponible et affectée aux travaux suivants :

 Pose d’une troisième conduite de diamètre 1200 entre Ntoum et Libreville pour un montant de 60 milliards de FCFA, les travaux seront réalisés par l’entreprise SETEG, il reviendra à la SEEG de procéder à la construction de la station Ntoum 7 ;

 Pose d’une conduite de diamètre 800 entre le camp de Gaulle et Agondjé et construction d’un nouveau château d’eau à Agondjé afin de renforcer l’alimentation en eau de la zone nord pour un montant de 12 milliards de FCFA, les travaux seront réalisés par l’entreprise SOBEA ;

 Lancement d’un programme de renforcement des capacités de production et de distribution d’eau dans certaines localités de l’intérieur pour un montant de 12 milliards de FCFA. Ces travaux seront réalisés par l’entreprise SETEG.

Compte tenu des efforts importants consentis par L’Etat, j’invite tous les acteurs du secteur à assumer pleinement leur responsabilité en accord avec l’ambition nouvelle du Gabon. Dans ce sens, l’Etat a procédé aux règlement de toutes les sommes dues à la SEEG soit 11,5 milliards de FCFA. 

2) Sur le Volet des infrastructures routières :

Il ressort de ces tournées provinciales un constat amer du fait de l’état déplorable des voiries de nos différentes capitales départementales, en dépit des moyens substantiels dégagés dans le cadre des fêtes tournantes.

J’ai donc instruit le Ministre de l’Equipement et le Ministre du Budget d’inscrire à partir de 2012 sur 3 ans une dotation de 25 milliards de FCFA par an, soit au total une enveloppe de 75 milliards, destinée au financement des voiries des capitales provinciales et départementales sur l’ensemble du territoire national. 

B. Gratuité de la délivrance des actes d’état-civil :

Constatant que pour des raisons financières bon nombre de nos compatriotes éprouvent des difficultés à obtenir des documents d’actes administratifs, notamment les jugements supplétifs et les actes de naissance, il est désormais instauré en République Gabonaise la gratuité de la délivrance des jugements supplétifs et actes de naissance. 

Les Ministres en charge de la Justice, du Budget et de l’Intérieur sont chargés chacun en ce qui les concerne de la bonne exécution et du suivi des présentes instructions.

C. Formation 

Lors du Conseil de Ministres de Makokou, j’avais décidé de la création d’une Agence Nationale des Bourses et Stages afin de rendre plus efficace la gestion des bourses et plus efficiente la formation des gabonais. Celle-ci est désormais opérationnelle et les premières mesures vont dans le sens de l’objectif recherché.

Désormais les pouvoirs de cette agence sont étendus aux bourses de coopération ainsi que celles financées par les entreprises privées dans les différents départements ministériels dans le cadre des accords passés avec l’Etat.

Dans le souci de renforcer le système de formation et de justice sociale, j’ai décidé de transférer la gestion des bourses accordées au Ministère des Mines et du Pétrole, appelées couramment « bourses du pétrole » à l’Agence Nationale des Bourses et stages. Ces « bourses du pétrole » étaient accordées jusque là sans une gouvernance appropriée et sans tenir compte de la performance scolaire des bénéficiaires. 

Je demande au Premier Ministre de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre immédiate de ces instructions.

D. Négociations avec les partenaires sociaux :

A l’issue du Conseil des Ministres délocalisé de Makokou et suite à la grève de l’ONEP, une négociation entre le Gouvernement et ce syndicat avait été sanctionnée par la signature d’un procès- verbal.

 A ce jour, force est de constater que les points d’accord sont restés en suspens.

 Aussi, je demande aux Ministres en charge du Travail, des Hydrocarbures et de l’Intérieur de se retrouver avec les partenaires sociaux et le patronat de ce secteur, notamment l’ONEP et l’UPEGA et de proposer au Gouvernement les mesures urgentes issues du consensus qui s’imposent dans un délai de huit (8) jours.

E. Responsabilité sociale des Entreprises :

Au cours de ma visite dans le Haut-Ogooué, précisément à Mounana, j’ai été emmené à constater une fois de plus les conséquences négatives que pourrait avoir la non prise en compte de la responsabilité sociale des entreprises dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles.

Les risques encourus suite à l’exploitation des ressources naturelles sont bien connus tant du point de vue de l’écologie (pollution) que du point de vue de l’épuisement de la ressource.

J’instruis donc les Ministres des Mines et de l’Economie de procéder à la formalisation des obligations des entreprises en territoire gabonais dans le domaine des mines et des hydrocarbures en généralisant le mécanisme de la PID/PIH.

Pour les villes minières et pétrolières, ce dispositif va accroitre le niveau des investissements collectifs et permettre aux entreprises de participer au côté de l’Etat à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Dans ce contexte, la totalité des financements issus de la PID et la PIH sera affectée à des projets structurants ou à fort impact social. C’est dans ce cadre que sera financée la nouvelle centrale thermique à gaz de Port Gentil dont les travaux devront démarrer incessamment. 

F. Reforme budgétaire :

Conformément à la décision du Conseil des Ministres délocalisé du 04 Mars 2010 à Port-Gentil, sont confirmées :

 La dissolution de l’actuelle Direction Générale du Contrôle Financier (DGCF);

 La dissolution de l’actuelle Direction Générale de la Comptabilité Publique (DGCP).

En conséquence, je demande au gouvernement de procéder aux organisations suivantes :

• orienter la Direction Générale du Budget par le rattachement et le renforcement opérationnel des Directeurs Centraux des Affaires Financières ;

 Intégrer la Comptabilité Publique et l’Agence Judiciaire du Trésor dans la Direction Générale des Services du Trésor.

 Créer une Direction Générale du Contrôle des Ressources et des Charges Publiques (DGCRCP) qui aura pour mission de renforcer le contrôle de la réalité du service fait et d’assurer la surveillance générale des ressources et charges globales de l’Etat. Cette Direction Générale, vient remplacer l’ancienne Direction Générale du Contrôle Financier.

L’ensemble des agents de ces Directions Générales dissoutes est mis à la disposition du Secrétariat Général du Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique Chargé de la Réforme de l’Etat pour un redéploiement des effectifs.

Enfin, nous convenons tous que l’actuel Code des Marchés Publics est inadapté aux récentes évolutions de la gestion de la commande publique. 

J’ai donc décidé la mise en place d’un nouveau Code des Marchés Publics qui a pour objectif de rendre obligatoire le jeu de la concurrence pour une meilleure efficacité de la dépense publique, d’assurer le respect de l’application des règles et procédures en matières de passation des marchés publics et d’établir un partenariat plus solide entre le gouvernement et les bailleurs de fonds.

Cette réforme implique la mise en place d’une Agence de Régulation des Marchés Publics et d’une Direction Générale des Marchés Publics dans un délai de 45 jours. 

II. EN CE QUI CONCERNE LA PROVINCE DU HAUT OGOOUE :

Cet
te province qui nous accueille est confrontée aux mêmes difficultés que toutes les autres provinces.

A l’issue de cette tournée provinciale les mesures ci-après ont été prises :

1.Renforcement des capacités opérationnelles de l’administration par l’octroi des véhicules comme dans d’autres provinces;

2. Lancement des travaux d’adduction d’eau potable à Moanda, Mounana, Bakoumba, Okondja dès la semaine prochaine ;

3. Démarrage des travaux de réhabilitation de l’éclairage public des villes de Franceville, Moanda, Mounana ;

4. Construction à Moanda d’une Ecole des Mines financée par Eramet-Comilog dans le cadre d’un partenariat public privé ;

5. Démarrage imminent des travaux de construction de l’Ecole des Douanes de Léconi.

6. Démarrage des travaux des voiries des capitales départementales du Haut-Ogooué dès 2012.

Par ailleurs, le conseil de ce jour me donne l’occasion de réaffirmer l’option choisie par le gouvernement de développer l’Agriculture sur le territoire national.

Pour le Haut-Ogooué, cela permettra de sortir de la forte dépendance actuelle envers les matières premières tirées des mines en permettant notamment d’assurer l’autosuffisance alimentaire, de garantir une plus grande création d’emploi, et une plus large répartition des revenus.

Compte tenu de ce qui précède, j’ai décidé de créer une zone de développement agricole qui s’étendra sur 70 000 hectares entre Franceville et Boumango et générera 5000 emplois.

En outre, j’ai instruit le gouvernement d’engager des discussions avec le groupe CASTEL en vue de procéder à la réhabilitation de l’usine et l’extension des plantations de SUCAF pour en faire une entreprise compétitive.

Ma volonté est de lancer un vaste programme visant à faire de la SUCAF un producteur significatif dans la sous-région.

 

     Ali Bongo Ondimba 

 


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le 16-09-2011 22:27

La BAD promet 400 milliards de FCFA pour la réfection des routes


 La Banque africaine de développement (BAD) s’est engagée à débloquer très prochainement une enveloppe de 400 milliards au gouvernement gabonais, a  rapporté mardi l’Union.

Cette enveloppe permettra, selon la source, à réaliser deux projets d’un commun accord : le renforcement des infrastructures et l’amélioration du climat d’affaire gabonais.

 

164 milliards FCFA qui seront versés d’ici la fin du mois en cours serviront pour appuyer le projet routier.

 

De façon concrète, ce financement de la BAD sera orienté vers le secteur de l’énergie et des télécommunications.

 

Ce projet viendra, pour ainsi dire, compléter un autre qui s’exécute actuellement dans le même secteur.

 


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le 16-09-2011 22:18

143 millions d'euros pour mettre fin au déficit d'eau à Libreville


 Une enveloppe de 143 millions d'euros a été débloquée pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, a annoncé jeudi le président Ali Bongo, à l'issue d'un conseil des ministres à Franceville (est) durant lequel il a annoncé un train de mesures économiques.

Pour "mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville", le président gabonais a annoncé lors d'une conférence de presse "qu'une enveloppe de 94 milliards de FCFA est disponible" afin de permettre la pose de deux nouvelles conduites d'eau et la construction d'un nouveau château dans la capitale gabonaise.

"L'offre électrique et de l'eau potable est structurellement déficitaire depuis au moins une dizaine d'années provoquant (...) des délestages permanents dans presque l'ensemble du territoire et surtout à Libreville et Port Gentil (ouest, capitale économique)", a déploré le President de la Republique, Ali Bongo.

Il a par ailleurs annoncé le lancement d'un "programme de renforcement des capacités de production et de distribution d'eau dans certaines localités de l'intérieur (du pays) pour 12 milliards de FCFA (18 millions d'euros)".

Il a de plus annoncé que l'Etat a pris part au capital de la Seteg (Société d'électricité, de téléphone et d'eau du Gabon) pour être actionnaire majoritaire et permettre "la construction d'infrustructures d'eau et d'électricité, la réduction des coûts des travaux sur l'ensemble du territoire, et la sécurisation de l'accès à l'eau potable et à l'électricité".

Appelant "toutes les sociétés à assumer pleinement leurs responsabilités", celui-ci a souligné que "l'état à procédé au règlement de toutes les sommes dues à la Seeg (Société d'énergie et d'eau du Gabon détenue à 51% par l'entreprise française Véolia) soit 11,5 milliards de FCFA (17,5 millions d'euros)".

La SEEG est très critiquée au Gabon pays de 1,5 million d'habitants dont une grande majorité vit à Libreville et Port-Gentil, en raison de fréquentes coupures d'eau et de courant.

 

 


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le 16-09-2011 21:48

Lancement de la 3 ème phase de la formation des sages femmes à Franceville par la Première Dame , Sylvia Bongo Ondimba


 

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La Première Dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba, a accompagné son époux, son Excellence, le Président Ali Bongo Ondimba, durant sa visite officielle dans le Haut- Ogooué du 11 au 15 septembre 2011.

Outre le programme commun du couple présidentiel, la Première Dame a profité de ce déplacement pour se rendre au Centre hospitalier régional Amissa Bongo, où elle a remis 2000 kits d'accouchements à la Direction Générale de la santé , dans le cadre du programme santé de la fondation,« Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l'Enfant » .

A cette occasion la Première Dame a exprimé son admiration aux sages femmes : «Vous faites le plus beau métier du monde, vous donnez la vie. La vie aux enfants qui vont faire le Gabon de demain ».

Après le lancement des formations des sages femmes, cet été, des centres de santé de beau séjour, de Nzeng Ayong et du centre hospitalier de Libreville, la visite de la Première Dame dans le Haut-Ogooué marque le lancement de la troisième phase de formation des sages femmes .

- Du 12 au 16 septembre 2011 au Centre Hospitalier Régional de Franceville, 30 sages femmes de 15 structures sanitaires publiques et privées sont formées sur l'accueil, le planning familial, la PTME, l'allaitement maternel et la GATPA ; 

Les 2 000 kits d'accouchements offert par la Fondation seront répartis dans 15 centres de santé de la province du Haut-Ogooué réalisant des accouchements

En effet, le programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l'enfant » de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba prévoit la formation de 280 professionnels de santé dans l'ensemble des structures sanitaires, publiques et privées du Gabon.

Ce programme vise à permettre aux femmes enceintes d'accoucher en toute sérénité dans les maternités, grâce à leur prise en charge par des équipes professionnelles et dans des conditions d'hygiène et de sécurité appropriées.

Mme Sylvia Bongo Ondimba a pris l'engagement, en sa qualité de Première Dame, de soutenir le projet du « Gabon Emergent » du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Avec les membres de son Cabinet, elle œuvre dans cinq grands domaines d'action jugés prioritaires : le Social, la Santé, la Promotion de la Femme, la Jeunesse et la Culture. 

Des informations supplémentaires sur les activités de la Première Dame et de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles aux liens suivants:

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/
https://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/15535...

 


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