Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 20-11-2010 17:41

DÉCOUVERTE D’UN NOUVEAU PUITS DE PÉTROLE AU GABON


La compagnie pétrolière Maurel & Prom a confirmé, vendredi à Libreville, dans un communiqué de presse, une nouvelle découverte de puits pétrolier sur son champ d’Onal, situé au centre-ouest du Gabon, dans la région de Lambaréné. Le débit de ce puits est de 1600 barils/jour, selon le communiqué. Le premier puits découvert sur ce même champ avait produit également 1600 barils/jour lors des tests effectués. Le communiqué Maurel & Prom précise que « ces puits pourraient être reliés au centre de production de la firme, au cours du mois de décembre, pour assurer une production complémentaire de 2500 barils/j en moyenne ».
 


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le 20-11-2010 01:13

Une opposition divisée face à la tornade de l’émergence


L’opposition gabonaise, organisée autour des partis de la Coalition des partis politiques pour l’Alternance (CPPA, opposition) et de quelques partis de l’Alliance pour la restauration et le Changement (ACR, opposition),  faute certainement d’activités pouvant les mettre sous les feux de l’action, ont encore opté de gagner la rue, ce samedi, à travers un meeting et une marche sur le ministère de l’Intérieur.

OBJET AVOUE: RECLAMER L’APPLICATION DE LA BIOMETRIE

Objet avoué de ce meeting et de cette marche, réclamer l’application de la biométrie dans la révision de la liste électorale, alors qu’ils ont, en leur temps, combattu cette idée émise par le parti de Pierre Mamboundou. Quel revirement de situation !

Remontons un peu le temps, il y a quelques lunes, les pourfendeurs de l’application de la biométrie, au Gabon, aujourd’hui, se retrouvaient tous ou presque du côté du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et la disparition d’Omar Bongo Ondimba a fait apparaître, en eux, les velléités de pouvoir qui se taisaient alors.

Dès lors, d’autres opposants ou ceux que les militants du principal parti de l’opposition, l’Union du peuple gabonais (UPG), appellent les « néo opposants » sont nés en vue de contester, sinon de déconstruire, de protester, sans honte, ce qu’ils ont parfois mis des années à bâtir, à défendre, en tant que membre du gouvernement ou hauts cadres de la République.

C’est donc dire le « caractère versatile », tel que l’observent les Gabonais, de certains hommes politiques, qui se définissent désormais comme « leader de l’opposition » alors qu’ils ont passé des décennies voire des trentenaires aux affaires.

Aujourd’hui, ce qu’ils estimaient « irréalisable » devient subitement réalisable dans le même contexte qu’ils ont laissé, si non, qu’ils ont simplement changé de camp pour « vilipender » ce qu’ils ont eux-mêmes construit.

PLUSIEURS PARAMETRES A PRENDRE EN CONSIDERATION

Et cette biométrie, qu’en est-il ? Est - on tenté de se demander. La biométrie est une technique globale visant à établir l’identité d’une personne en mesurant une de ses caractéristiques physiques. Il peut y avoir plusieurs types de caractéristiques physiques, les unes plus fiables que d’autres, mais toutes doivent être infalsifiables et uniques pour pouvoir être représentatives d’un et un seul individu.

Alors, en l’état actuel, le Gabon peut-il procéder à l’application de la biométrie ? Globalement, la réponse est « non ».

« Non » parce que plusieurs paramètres sont à prendre en considération.

En son temps, l’ancien ministre de l’Intérieur, aujourd’hui membre et Secrétaire général de l’Union nationale (UN, opposition), André Mba Obame, indiquait que « l’application de cette donne révolutionnaire et le respect du chronogramme ne sont possibles que si les moyens financiers et autres dispositions prévues soient réunis », tout en reconnaissant que ce n’est pas un processus facile.

«  Nous avons vu ce qui s'est passé ailleurs, nous avons discuté avec les prestataires et opérateurs qui ont eu à réaliser cette opération, par exemple en RDC, en Mauritanie, et au Sénégal. Tout ceci a pris beaucoup de temps, car ce n'est pas une opération facile ».

Dans ce contexte, certains Gabonais estiment que la marche de ce samedi n’a pas lieu d’être, si elle ne cache pas d’autre chose. En effet, selon  eux, « la biométrie, quoi qu’on dise, est loin de voir le jour au Gabon, en ne tenant que compte que de la simple donne culturelle et infrastructurelle ».

SENSIBILISER TOUTE LA POPULATION EN TENANT COMPTE DE NOS COUTUMES

Propos soutenus d’ailleurs par de nombreux experts en technologie de l’information et de la Communication (TIC) dont Fabien Mbeng Ekogha qui estime qu’il faut sensibiliser toute la population en tenant compte de nos coutumes.

« Est-ce que tout le monde accepterait de donner par exemple son empreinte digital ? Est-ce que tous les villages sont électrifiés ? », s’est interroger l’expert qui précise que l’utilisation de l’équipement des TIC doit se faire sur un réseau électrique.

Vu de la sorte, et au regard des nombreux communiqués qui fusent de part et d’autre et lus sur les télévisions nationales relevant les défections de certains partis à ce meeting et à cette marche, l’on comprend aisément que l’opposition gabonaise, notamment le (CPPA) ou encore l’autre pan de l’opposition gabonaise est désuni.

Ces défections n’illustrent-elles pas les incohérences dans la gestion du mouvement d’ensemble et des idées? N’y a-t-il pas des conflits internes qui, au final, dictent des desseins inavoués, d’où ce meeting ?

A ce qui semble, certaines formations de cette coalition ont donc choisi la voie de la responsabilité en s’écartant du chemin de la rue qui a montré ses preuves.

L’OPPOSITION EST DIVISEE ET LE MEETING

Le dialogue que prône désormais l’UPG et le caractère responsable de ses leaders devraient servir de leçon aux « néo opposants » qui manquent, au regard de la situation actuelle, de propositions réelles pour construire le Gabon.

Cependant, notons enfin que certains analystes estiment toutefois que l’opposition est divisée et le meeting et la marche ne sont pas les bienvenus. Car l’organisation est prévue la veille du retour de Pierre Mamboundou.

Ce qui fait dire à l’homme averti que « cette démarche de l’Union Nationale et du CPPA constituent une volonté manifeste de saboter le retour du leader charismatique de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) dont le parti a refusé d’assister à ces manifestations.

Mais au-delà, d’aucuns pensent que les énergies devraient déjà être orientées vers les législatives de 2011. Car, tandis que ces « leaders arpentent les rues, les Chevaliers de l'Emergence (pdgistes), eux, sillonnent les coins et les recoins du pays pour ratisser les voix en vue d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

 


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le 19-11-2010 20:15

L’UPG au pas de l'émergence?


 L’Union du peuple gabonais (UPG), pourtant parti de l’Alliance pour la restauration et le Changement (ACR, opposition), annonçant ce jeudi qu’il ne participera ni au meeting ni à la marche organisés par certains partis et regroupements de partis de l’opposition gabonaise, samedi prochain, a, à ce qui semble, voulu marquer une rupture, mieux, afficher sa « désormais » responsabilité devant la classe politique nationale et internationale.

LA POLITIQUE N’A PAS BESOIN DE LA RUE POUR EXISTER

Alors que l’on s’attendait à voir le contraire, notamment la participation de l’Union du peuple gabonais, principal locomotive de l’Alliance pour la restauration et le Changement, au meeting et à la marche de samedi prochain au carrefour historique, Rio, voilà que contre toute attente, l’UPG a fait fort en indiquant qu’elle n’y sera pas.

Première leçon à tirer, l’on peut aisément comprendre que la politique, la vraie, n’a pas que besoin de la rue pour exister. En effet, l’histoire nous rappelle que le parti de Pierre Mamboundou est un habitué inconditionnel  de la rue, des mouvements de foules qui, en réalité, n’ont jamais rien apporté à cette formation de plus d’une vingtaine d’années.

Aujourd’hui donc, l’heure est à la sagesse; c’est ce que l’on est en droit de pense, ou encore de croire, lorsque l’on voit l’attitude  qu’a adopté le directoire du parti de l’homme fort de Ndendé et que d’aucuns qualifient déjà de  « responsable » face à ce meeting et à la marche de samedi.

Deuxième leçon, cette sortie de l’UPG pourrait être le voile qui cachait la discorde dans la maison Opposition gabonaise. Si non, pourquoi certains alliés de l’ACR se retrouvent aux côtés de l’Union nationale (UN) et de la Coalition des Partis Politiques pour l'Alternance (CPPA) ?  Ne seraient-ce pas là les prémices d’un effondrement de ces différentes coalitions à l’approche des législatives de 2011?

CHANGER DE STRATEGIE

Les observateurs, eux, estiment que l’UPG a simplement compris qu’il fallait changer de stratégie pour procéder par le dialogue, la concertation et la patience.

Par ailleurs, l’année 2011 est l’année test pour le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui a un an à la magistrature suprême et son sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), qui voudrait conforter royalement son positionnement à la représentation du peuple. Mais, en face l’UPG, en force de proposition, mais aussi de contestation se positionne. Le jeu est donc orienté vers les législative de 2011, d’où le la décrispation annoncée par l’UPG le 11 octobre dernier.

Déjà, le 27 septembre 2010 dernier, les prémices de la nouvelle stratégie qui est désormais mise en branle par l’Union du peuple gabonais, avec plus de communication, avait été signalées par la rencontre et l’échange qui a eu lieu à Paris (France) entre Pierre Mamboundou et le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Toute chose qui a fait beaucoup de bruit avec des sorties et les interprétations de la Coalition des partis politiques pour l’Alternance (CPPA, opposition) qui y voyait « une trahison ».

Or, l’Union du peuple gabonais (UPG), par la voix de son porte-parole, Jean Romain Mourou Mbina, avait vite fait, le 11 octobre, d’éclairer l’opinion sur « la rencontre qui avait plutôt pour but de décrisper le climat politique », tout en qualifiant de « tendancieux », la déclaration du CPPA qui insinuait que la rencontre entre le leader de l’UPG, et le n°1 gabonais, tendait à légitimer le pouvoir du Chef de l’Etat.

LA DECRISPATION SEMBLE VERITABLEMENT S’AMORCER

Sans verser dans la réplique et encore moins dans les « faux débats », l’UPG avait convié, via une « mise au point » les autres adversaires du régime, autrement dit, la Coalition des Partis Politiques pour l’Alternance (CPPA) à l’« ouverture urgente des discussions sur les stratégies politiques portant sur la préparation et l’organisation des élections législatives prochaines afin de garantir la majorité attendue à l’opposition à l’Assemblée nationale ».

Globalement, l’on voit que le parti a littéralement changé de stratégie. De toute évidence, depuis cette rencontre du 27 septembre dernier à Paris, Pierre Mamboundou (deuxième à la présidentielle anticipée avec 25,64 % des suffrages exprimés), et Ali Bongo Ondimba (élu président de la République avec 41,73 % des voix, lors de l'unique tour du scrutin du mois d'août 2009), le landerneau politique gabonais suppute voire émet diverses hypothèses.

Dans tous les cas, d'aucuns s'accordent sur le fait que la décrispation semble véritablement s’amorcer entre une frange importante de l'opposition et le régime.

Et si l'on en croît une partie de la presse, il n'est pas exclue une accélération dans la détente entre les deux bords. D’où l’idée de la nomination, déjà avancée par plusieurs observateurs de la politique gabonaise, du leader de l’UPG, au poste de Vice –président de la République tandis que son parti hériterait de quelques porte feuilles  ministériels de premier plan dans le prochain gouvernement.

 


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le 19-11-2010 18:42

Ali Bongo se prononce sur les biens mal acquis


Ali Bongo ne pouvait rester insensible dans l’affaire des biens mal acquis déclenchée par une plainte de Transparency International sur le patrimoine en France de trois dirigeants africains dont son défunt père Omar Bongo Ondimba. Le président gabonais s’est publiquement prononcé sur la question le 18 novembre à Libreville en dénonçant notamment une «attitude arrogante et prétentieuse» des plaignants.
 
© D.R. Ali Bongo
 
Le président Ali Bongo s’est prononcé le 18 novembre à Libreville sur l’affaire des biens mal acquis, relative au patrimoine en France de trois dirigeants africains dont son défunt père Omar Bongo Ondimba son prédécesseur à la tête du pays. «C'est une attitude (...) que je juge étrange et surtout une attitude arrogante et prétentieuse», a-t-il déploré. 

Ali Bongo s'exprimait à son retour d'un séjour qui l’a conduit successivement à Singapour puis en Arabie Saoudite. C'est sa première déclaration publique sur le sujet depuis le 9 novembre, date à laquelle la Cour de cassation française a jugé recevable la constitution de partie civile de l'ONG Transparency International-France dans ce dossier.

«Un adage français qui dit qu'on ne peut pas être plus royaliste que le roi. Donc, je ne vois pas comment des étrangers peuvent être plus gabonais que les Gabonais. Ce qui est important, c'est que chacun s'occupe de sa propre maison. Moi, je m'occupe des problèmes dans la maison Gabon. Et je pense qu'il y a des problèmes dans d'autres maisons et que chacun devrait s'occuper d'abord de ses propres problèmes. (...) En fait, c'est un combat d'arrière-garde. Libérez la route et laissez nous avancer», a indiqué le chef de l’Etat.

La famille Bongo Ondimba a reçu le soutien de plusieurs ONG et associations gabonaises, qui ont déposé une plainte contre Transparency International-France au Tribunal de Libreville. Le Mouvement génération Omar Bongo Ondimba a pour sa part lancé un appel au boycott des produits de Total Gabon.
 


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