Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 05-08-2010 12:07

Notre Federation vous présente l'intégralité du Programme du Cinquantenaire de l'Indépendance de notre pays!

Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA PRESIDENT de la REPUBLIQUE, CHEF de L’ETAT présente le porgamme du cinquantenaire des indépendances de notre pays. 

 
 Voici la teneur de son message:

 
« La célébration du cinquantenaire de l’accession du Gabon notre pays à la souveraineté internationale, me donne une fois encore, l’occasion de rendre un hommage renouvelé et reconnaissant à nos pères fondateurs Léon MBA et EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA qui chacun à sa manière, et à des moments précis de l’histoire de notre Nation ont su nous inculquer les valeurs cardinales qui fondent notre République : l’union, travail, la justice et la paix.


Ces deux grands fils du Gabon, en plus de l’amour de la patrie, nous ont enseigné et fait comprendre la stricte nécessité d’œuvrer sans relâche pour la paix, l’entente, la compréhension mutuelle, le dialogue, la tolérance, la générosité, le pardon qui doivent en permanence habiter la gabonaise et le gabonais.

Je prends l’engagement de m’inspirer et de défendre en toute circonstance cet héritage précieux… »

Février 2010 Lancement du projet de l’exposition thématique

Février- Mars- Avril 2010
Recensement et collecte d’informations, écritures des scénarii, travail graphique et ergonomique ; maquettes et rencontre avec les différents experts et constructeurs de l’exposition thématique ;

Du 1er au 15 Avril 2010
Organisation d’un concours national pour le choix du logo du cinquantenaire.

22 Mai au 22 Juin2010
Caravane de la provinciale du cinquantenaire (recueil des témoignages)

Juillet au 1er Aout 2010
Réalisation et montage de l’exposition thématique et intégration des éléments complémentaires.

Conférences débats / tables rondes et témoignages télévisés :

Vendredi 23 juillet 2010

20h30-23h30 RTG1 : Décolonisation : Mythe ou réalité ?

Mardi 27 Juillet 2010
20h30-23h50 RTG1 : Le Gabon 50 ans après l’indépendance : Quels enjeux pour le développement ?

Vendredi 30 Juillet 2010
10h00 Immeuble Arambo : Le Gabon de 1960 à 2010 : Organisation administrative et évolution politique.

Mardi 30 Aout 2010
10h00 Immeuble Arambo : La politique d’aménagement du territoire au Gabon après 50ans d’indépendance : Bilan et perspectives.

Jeudi 5 Aout 2010

10h00 Immeuble Arambo : Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : Le cas du Gabon.
14H00 Immeuble Arambo : La période du parti unique (1968-1990) : Quel bilan ?

Vendredi 6 Aout 2010
10H00 : Exposition philatélique (Lieu : Parking de la poste)
15H00 : Ouverture de la fête des cultures au boulevard Bessieux.
 


http://www.gabon50ans.ga/IMG/jpg/carte_gabon_timbre-2.jpg

Dimanche 8 Aout 2010
17h00 : Clôture de la fête des cultures

Lundi 9 Aout 2010 : Journée du drapeau 9h00 : Cérémonie militaire à la présidence de la république ; 11h00 : Cérémonie de la valeur des symboles à la tribune officielle.

Mardi 10 Aout 2010 : Cinquantenaire du conseil économique et social(C.E.S) 8h00 : Journée portes ouvertes au siège du conseil économique et social 10h00 : Discours du président de la république au conseil économique et social Pré ouverture de l’exposition thématique

Mercredi 11 Aout 2010 10h00
: Immeuble des Eaux et Forets : Les acquis de la conférence nationale de 1990.

Jeudi 12 Aout 2010 : 20h30 RTG1 :
-1960-2010 : Essor d’une nation.
-La conférence nationale de 1990, tournant historique dans l’évolution de la politique nationale.
-La contribution des accords de paris dans la préservation de la paix sociale au Gabon

Vendredi 13 Aout 2010
10H00 Immeuble des Eaux et Forets : Quelle image du Gabon à travers le monde après 50 ans d’indépendance ?

Samedi 14 Août 2010 :
09h00 : Lancement du parc d’attraction et d’une kermesse pour les jeunes (Lieu : jardin botanique)
10h00 : Exposition photographies de l’histoire du Gabon de 1960 à 2O10 (Lieu : Assemblée Nationale)
15h00 : Exposition bibliographie sur le Gabon (Lieu : Sénat)
20h 30 RTG1 :
Le Gabon dans le concert des nations

Les évolutions constitutionnelles au Gabon de 1960 à 2010

La transition politique au Gabon après le 8 juin 2009

Dimanche 15 Août 2010
:
14h00 : Dépôt de gerbe de fleurs au Mausolée Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA de Franceville
15h00 : Demi finale féminine de football
17h00 : Inauguration du Vernissage de l’exposition thématique en présence de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat et la Première Dame, des officiels et des invités.
17h30 : Demi-finale de la Coupe de l’Indépendance au stade MONEDANG de SIBANG
20h00 : Organisation de la nuit des récompenses (personnalités ayant été distinguées durant les 50 ans dans différents domaines) à la salle Arambo
Exhibition du Cirque de l’Equateur et Art martiaux
Défilé de mode
Chanson d’ensemble
19h00 : Prestation d’une pièce théâtrale reconstituant l’histoire de l’Indépendance

Lundi 16 Août 2010 :

09h00 : Dépôt de gerbe de fleurs au mausolée Président Léon M’BA de Libreville
10h00 : Début du carnaval
10h00 : Décoration par le Grand Chancelier à l’esplanade du Sénat
11h00 : Inauguration des différentes places suivies des décorations
15h00 : Ouverture de l’exposition thématique au grand public
16h00 : Carnaval
20h00 : Dîner de gala à la Présidence de la République
23h00 : Spectacle Son et lumière
00h00 : Feux d’artifices et fin du diner

Journée du Mardi 17 Août 2010
:
8h00 : Arrivée des Délégation à la Tribune Officielle ;
9h30 : Arrivée des Chefs d’Etat et Délégations
9h45 : Arrivée du Président de la République Gabonaise
10h00 : Décorations
10h30 : Défilé militaire (Forces gabonaise et étrangères)
13h00 : Finale de la Coupe féminine
14h15 : Match de football des Vieilles gloires # les Institutions de République
15h30 : Ballet graphique au stade MONEDANG de SIBANG
16h00 : Finale de la Coupe de L’Indépendance
20h00 : Apéritifs géants dans les arrondissements de Libreville et la Commune d’Owendo et périphérie
20h00 : Grand concert intergénérationnel

Journée du Mercredi 18 Août 2010 :
Retour des délégations étrangères
19h00 : Grand Prix du Président de la République (récompense aux jeunes managers)

Mardi 30 Novembre 2010 :
15h00 : Clôture de l’exposition thématique

Vendredi 17 Décembre 2010 :
Présentation à la Présidence de la République du Document des Actes du cinquantenaire
 


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le 03-08-2010 15:23

Le règlement intérieur en cours d’élaboration

Le secrétaire général adjoint de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), Florentin Moussavou animées depuis quelques semaines, au siège du Parti situé au carrefour ancienne Sobraga, des réunions chargée ‘’d’élaborer le règlement intérieur’’ de la Majorité républicaine pour l’émergence.

De nombreux militants se demandent ce qui se passe du côté de la Majorité républicaine pour l’émergence. Cette question vaut son pesant d’or d’autant plus que ce regroupement politique, dont la charte a été récemment signée, prévoyait la mise en place de certains organes administratifs.
De sources bien informées, on indique que ces rencontres, qui sont du reste régulières, regroupent certains cadres des Partis membres de la Majorité républicaine pour l’émergence, mis à pied d’œuvre dans le cadre d’une commission ad hoc dirigée par l’ancien ministre Florentin Moussavou.
Toujours selon les mêmes sources, c’est cette même commission ad hoc qui serait chargée ‘’d’élaborer le règlement intérieur’’ de ce regroupement des mouvements politiques soutenant l’action du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et, par ailleurs, chef de cette majorité politique.
Hier, en fin de matinée, de nombreux cadres des partis de la Majorité ont été aperçus du côté de la direction nationale de l’ADERE où, aurait-on appris, le président de la commission ad hoc était encore en conclave avec tous les membres de ladite commission. Objectif visé : examiner le projet de règlement intérieur, qui prévoit la mise en place d’organes administratifs après la signature le 19 avril 2010 de la charte de la Majorité républicaine pour l’émergence.
Il s’agira, en fait, de formaliser les relations entre membres de cette famille politique et de mettre en place, nous l’avons dit, les organes administratifs chargés de gérer au quotidien cette nouvelle entité politique.
On estime que d’ici à la semaine prochaine, ce travail sera achevé ; ce qui donnera l’occasion aux chefs des partis de la galaxie présidentielle d’être conviés à participer à une réunion au cours de laquelle le projet de texte sera soumis à leur examen.
En cas d’accord sur son contenu tel que le souhaitent fortement les différents membres de la commission ad hoc, ledit projet sera ensuite transmis au Conseil politique de la Majorité républicaine pour l’émergence, lequel conseil est dirigé, comme chaque parti membre le sait, par le président de la République, par ailleurs chef politique de cette même Majorité républicaine pour l’émergence.
Selon des indiscrétions recueillies ici et là, si le projet venait à être adopté par les différents responsables des partis politiques soutenant l’action du chef de l’Etat, il est plus que possible que l’on procède, une fois de plus, à une révision de certaines dispositions de la charte de la Majorité républicaine pour l’émergence.
 


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le 03-08-2010 13:16

L’amitié et l’unité du peuple célébrées

Le peuple béninois a célébré, dimanche 1er août 2010, le 50ème anniversaire de son indépendance, en présence d’une dizaine de chefs d’Etat, dont Ali Bongo Ondimba. Les Forces armées gabonaises (FAG) ont pris part à la grande parade militaire ayant constitué le point culminant de la manifestation. Le chef de l’Etat gabonais qu’accompagnait son épouse Sylvia Bongo Ondimba, les ministres, Paul Toungui (Affaires étrangères), Angélique Ngoma (Défense nationale), a rehaussé de sa présence le grand défilé militaire organisé à l’occasion de ce cinquantenaire. Lequel a vu, une fois encore, après Dakar et Paris, la participation d’un détachement des Forces armées gabonaises (FAG) aux côtés de ceux d’autres pays africains. La France a aussi fait défiler ses troupes sur le boulevard ayant abrité cette manifestation dans la ville de Porto Novo, située à quelques encablures de Cotonou.
Devenue une coutume dans l’affirmation de l’amitié qui lie les Etats du continent, la présence des détachements militaires d’autres pays est l’expression d’une nouvelle orientation diplomatique donnée aux relations de coopération qu’entretiennent ces pays, au plan militaire et politique notamment.
Celle des chefs d’Etats est, par contre, l’expression du témoignage de la solidarité africaine des autres Etats du continent et amis du Bénin. Outre le président gabonais, quatre chefs d’Etat d’Afrique centrale, Obiang Nguéma Mbazogo (Guinée Equatoriale), Denis Sassou Nguesso (Congo), Idriss Déby Itno (Tchad), François Bozizé (RCA). Et leurs homologues d’Afrique de l’Ouest, Abdoulaye Wade (Sénégal), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Amadou Toumani Touré (Mali), Johnson Goodluck (Nigéria), ont rehaussé de leur présence l’évènement. La France, ancienne puissance coloniale, était représentée par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.
L’anniversaire des 50 ans d’indépendance du Bénin, ancien pays membre de l’Afrique occidentale française (AOF), longtemps et sérieusement préparée par le peuple béninois et ses plus hautes autorités, a connu la ferveur nationale souhaitée, eu égard à la forte mobilisation et implication de tous les citoyens béninois. Lesquels étaient déjà engagés tout au long de la caravane, lors de grande foire, de l’exposition et autres manifestations organisées à cette occasion. Pour beaucoup, cette commémoration marque une grande étape de ce pays qui a obtenu son indépendance le 1er août 1960, d’autant qu’il cumule avec lui souvenirs heureux et douloureux ainsi que des perspectives. Durant ces 50 dernières années, parvenir à la situation démocratique, économique et sociale qui prévaut actuellement n’aura pas été si simple.
En effet, au lendemain de son accession à la souveraineté nationale et internationale, l’ex-membre de l’AOF s’est sérieusement englué dans de récurrentes crises et soubresauts politiques internes jusqu’au début des années 1990. Il aura fallu la tenue de la première grande Conférence nationale souveraine et des élections transparentes pour que ce pays, considéré comme le « quartier Latin d’Afrique », renoue avec la stabilité politique et poursuivre son développement.
Le bilan dressé par le président béninois, Dr Yayi Boni, dans sons discours prononcé à l’occasion de ce cinquantenaire, traduit globalement le sentiment partagé dans le pays. Le satisfecit est partagé par l’ensemble du peuple béninois. L’histoire post-conférence nationale fait apparaître, qu’en dépit des tensions, grèves, scandales politico- financiers qui secouent encore aujourd’hui une partie du landerneau étatique et affairistes, la grande majorité des Béninois s’accordent pour reconnaître les nombreux acquis ainsi que la notoriété dont jouit leur pays sur le plan international. Raison pour laquelle le cinquantenaire méritait une célébration toute particulière.
La paix, l’unité et la stabilité ne sont pas des vœux pieux. La Flamme de la Paix, allumée hier peu avant le défilé par le président béninois à Porto Novo, symbolise bien l’Union du peuple. Laquelle a été davantage traduite par la présence des anciens présidents Emile Derlin Zinsou, Nicéphore Soglo, Mathieu Kérékou, et autres acteurs majeurs du pays. De même que par l’implication forte des diverses couches de la société béninoise. Les filles et fils de ce pays ayant affirmé leur détermination à maintenir le climat qui prévaut et l’enracinement du pays dans la démocratie.
A l’heure du bilan, l’on s’accorde, à Cotonou comme à Porto Novo et dans d’autres régions, sur la nécessité de s’unir pour relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. Après les différentes consultations politiques organisées au cours des vingt dernières années, un effort soutenu doit être fait au plan du développement économique, car beaucoup reste à faire dans ce pays de près de 9 millions d’habitants. L’essor économique doit être assuré. Dans cette quête, le soutien de la communauté financière mondiale est non négligeable. Il est présent et se consolide. Car le pays figure parmi les élèves les plus appréciés des institutions financières multilatérales.
Ce pays projette également de raffermir ses liens de coopération avec d’autres partenaires bilatéraux. La France, premier partenaire, n’est pas en reste. La balance commerciale laisse apparaître des signes encourageants. L’ancienne puissance demeure encore le premier fournisseur devant la Chine qui, là-bas également, fait une sérieuse percée. L’ancienne puissance coloniale est aussi le premier investisseur étranger, d’autant qu’un peu partout comme dans toutes les autres anciennes colonies, les milieux d’affaires français sont dans tous les secteurs de la vie économique. Alors qu’au plan étatique, il y a plusieurs accords de coopération entre Paris et Cotonou, dans divers domaines.
Au plan continental, les efforts visant l’intégration régionale place ce pays au centre même de l’espace de développement régional économique qui se construit en Afrique de l’Ouest francophone, aux côtés des autres pays frontaliers.
La coopération avec le Gabon, régie par un cadre juridique riche de plusieurs accords, enregistrera une impulsion nouvelle après l’engagement donné par les présidents Ali Bongo Ondimba et Yayi Boni, lors de la première visite de travail effectuée par le président gabonais, en avril dernier à Cotonou et à Porto Novo. Les deux capitales ont décidé d’accroître le volume de leurs échanges et de tirer profit des opportunités qu’offrent leurs potentialités réelles et respectives des deux pays.
C’est cet engagement à consolider l’axe Libreville-Cotonou qui, au-delà de la solidarité et l’amitié du Gabon au peuple béninois, a fortement milité pour la présence du chef de l’Etat gabonais à ce cinquantenaire célébré par ce pays ami d’Afrique de l’Ouest. Cela, dans la foulée des quatorze autres pays francophones ayant obtenu leur indépendance en 1960. Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a regagné, Libreville hier, après la grande parade militaire.
 


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le 03-08-2010 13:14

L’UNION NATIONALE A LA PEINE

 

A quelques mois de sa création, les balbutiements de l’Union Nationale (UN) n’étonnent personne. Mais si l’on peut comprendre que, loin de son âge de raison, cette formation politique aime à se contorsionner dans des rêveries qui peuvent bercer sa naïveté politique, on ne peut guère comprendre que ses responsables soient à l’origine de ces balbutiements. Tous, en effet, du président au dernier secrétaire, ont une riche expérience politique et une riche expérience de la gestion des affaires publiques. Et pourtant, malgré leur expérience, les dirigeants de l’UN donnent la mauvaise impression de chercher querelles stériles et divertissements de l’opinion publique nationale et internationale.
A la naissance de ce parti, nous nous sommes tous mis à projeter une opposition responsable qui mettrait en relief les limites de l’action gouvernementale, cela autant pour éclairer l’opinion publique que pour montrer à l’Exécutif qu’il n’a pas le monopole du sentiment national. Or, à ce jour, l’opinion publique n’est pas éclairée par les déclarations des responsables de l’UN, et le sentiment national est dans le camp de l’Exécutif et les dignes citoyens qui sont au service de la République.
On ne peut rester silencieux devant les sorties médiatiques de l’UN qui font espérer un vrai discours de l’opposition, mais à chaque fois, c’est un flop ! On ne doit rester sans réaction face à ses tourmentes politiques et discursives ; si l’UN n’est pas en mesure d’aiguillonner l’opinion publique, celle-ci peut l’aiguillonner. C’est donc à cet exercice que nous nous soumettons pour sortir de l’amnésie collective les responsables de l’UN et l’aider à marcher sur ses deux jambes pour atteindre son âge de raison. Cet exercice est nécessaire.
Pour les responsables de l’UN, « l’illégitimité est le péché originel de ce pouvoir », c’est-à-dire du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Permettons-nous de rappeler que tout est légitime qui est au moins conforme à la loi. Ali Bongo Ondimba a été élu président de la République selon les règles démocratiques et en respect de la légalité constitutionnelle.

Il n’est pas utile de ramener maladroitement dans l’antique querelle, sinon, dans le débat stérile qu’affectionnent les opposants battus au cours d’une consultation politique et tentant de semer la confusion dans les esprits en ergotant sur la légalité et la légitimé. Reste que, si par légitimité, l’opposition voudrait entendre « reconnaissance populaire », c’est là une chose qui ne manque pas à Ali Bongo Ondimba. Inutile de rappeler également les liesses populaires que suscitaient ses déplacements et ses meetings lors des élections anticipées du 30 Août 2010.

Aujourd’hui, même un borgne verrait qu’Ali Bongo Ondimba est adulé par le peuple gabonais. Un peuple qui à l’intérieur comme l’extérieur du pays, est fortement séduit par son agir politique, sa détermination et son ambition pour le pays. Il y a bien un effet, un effet Ali qui n’échappe à personne. Le chef de l’Etat suscite l’espoir, il draine autour de sa personne une forte attente. Il aime son pays comme l’a d’ailleurs si bien reconnu André Mba Obame sur les ondes d’une radio internationale.
Ce qu’il faut dire aux responsables de l’Union nationale, c’est que le débat n’est plus à ce niveau, et qu’il faut sortir de leur traumatisme électoral. Un pays ne vit pas que pour des élections. Il y a un moment pour arrêter la propagande et se rendre au travail. La hantise électorale amortit les efforts de pensée dont on sait que l’UN est pourvue. Rabâcher cela, c’est simplement rendre indigeste le discours, c’est causer l’ennui auprès de ceux qui peuvent encore leur prêter oreille. Le président de la République est président de la République (il faut s’autoriser cette redondance) pour sept ans, conformément à la loi fondamentale de notre pays. Enfin, si par légitimité, l’opposition voudrait contester l’élection à un tour, il est juste de leur rappeler que le gros des responsables de ce parti politique, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba, Paulette Missambo, feu Zeng Ebome, étaient tous, à un niveau ou à un autre dans l’exercice de leurs fonctions respectives, à l’hémicycle et qu’ils ont soutenu ou voté cette loi permettant une élection présidentielle à un tour que seul Zacharie Myboto avait contesté sans grande conviction. De toutes les manières, là encore, la légitimité est évidente d’autant que tout se fait à l’aune de la loi. Maintenant, si l’on veut remettre en cause l’élection présidentielle à un tour, il faut le dire de manière explicite. Nous sommes en démocratie ; tout peut se dire dans le respect d’autrui.
Sur le sous-développement auquel le Gabon fait face, Omar Bongo Ondimba lui-même en avait fait le triste bilan. La bataille des responsables de cette formation politique se réduit en une logique d’accusation dans laquelle ils ne sortent même pas gagnants. Et il est pathétique de voir des hommes responsables se démener à fabriquer et à falsifier l’histoire alors qu’elle est vraiment proche de nous. Léon Mébiame a déclaré, il y a quelques années, qu’il n’avait jamais gouverné.

Non seulement c’est une auto injure qui ne le grandissait pas mais, en plus, tous les collaborateurs d’Omar Bongo Ondimba renieraient, avec cette logique, leur amitié et leur solidarité dans le régime. Ce qui ne serait pas loyal, alors qu’Omar Bongo Ondimba a tiré sa révérence. Bien, à supposer que depuis toujours le président de la République concentre tous les pouvoirs. Cela tient non seulement à la vision de chaque leader de leur manière de gérer le pouvoir, mais aussi des attributs que lui confère la Constitution.
A ce propos, on est surpris de constater que tous les dinosaures de l’UN ont subitement une méconnaissance de la caractéristique du régime présidentiel ayant alimenté les nombreuses chroniques du politologue Alain Duhamel, analysant les pouvoirs étendus du président de la République sous la Vème République. Et Myboto ! Le régime d’Omar Bongo Ondimba n’existe pas sans certains noms comme celui de Zacharie Myboto qui a courageusement assumé sa partition au PDG et sa démission de celui-ci. Que dire de ses autres compagnons de fortune ?
Non, il n’est pas utile de ressasser cette histoire si l’on veut y trouver une virginité politique. Personne n’en sortira indemne, et nous serions tous « privés de la gloire de Dieu ». De toutes les manières, quoi qu’ils fassent, les pseudo opposants et néo-opposants qui ont mangé à la table du roi ne parviendront jamais à effacer ces pages de leur histoire et de l’histoire du pays. S’ils n’étaient pas d’accord avec la façon de gouverner, ils auraient pu démissionner pour montrer leur désaccord. En 1990, c’était une option crédible et possible. Ogoulinguéndé l’a fait. Les autres, aujourd’hui, très critiques, avaient choisi de se taire, ils n’avaient que cure tant qu’ils étaient bien collés dans leurs fauteuils cossus.
On ne voit pas en quoi tout cela fait avancer le débat politique. Nous sommes devant des débats et polémiques stériles. L’opposition ne doit pas enfermer l’opinion dans son traumatisme électoral. Et en parvenant à se guérir de ce mal, il aura franchi un pas vers le lieu où la République l’attend.
A ce jeu d’ailleurs, l’UPG de Mamboundou semble avoir pris la bonne option. Non seulement elle perçoit la supercherie des néo-opposants, qui étaient hier à la table du roi, mais elle comprend l’importance de mener un débat politique porteur en montrant les forces et les faiblesses de l’action gouvernementale. Loin des enfantillages de l’UN et de sa hantise électorale, l’UPG prouve que c’est un parti républicain. Qu’attend-on, en définitive, du chef de l’Etat ? Dans la vie politique, il y a des moments opportuns pour se taire et d’autres pour parler. En l’occurrence, l’opposition ne peut pas rater l’occasion de se taire lorsque le chef de l’Etat lance ici et là des travaux de grande envergure, lorsqu’il fait des voyages aux fins de chercher des investisseurs. Veut-on d’un chef d’Etat confiné dans ses bureaux passant ses journées à accorder des audiences ? Certainement pas, et d’ailleurs ce n’est pas dans le style d’Ali Bongo Ondimba.

L’opposition voudrait trop vite faire un bilan d’une action gouvernementale en cours d’exécution. Il est dans ses attributs d’attirer l’attention de l’Exécutif sur tel ou tel projet, mais il est mal aisé de crier haro sur un pouvoir qui prend seulement ses marques. A mi-mandat, l’opposition sera servie : elle aura toute la latitude de critiquer les résultats des projets initiés deux ou trois ans plus tôt. Mais la détermination d’Ali Bongo Ondimba est telle qu’on verra déjà son projet de société sortir des croquis et autres schémas conceptuels plus tôt. On connaît la rengaine consistant à faire croire au peuple que rien ne se fait, même si des actions

 


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