Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 14-05-2012 01:39

L'APPEL DU GABON VIA LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES AUX PAYS MEMBRES DE L'UA

  Le  Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale, Emmanuel Issoze Ngondet a lancé un appel aux pays membres de l’organisation de l’Union Africaine (UA), en prévision de la prochaine réunion du Comité des Huit, en vue de préserver l'unité et l'intégrité de cette Organisation continentale, face à la démarche solitaire entamée par l’Afrique du Sud dans le cadre de l’élection du Président de la Commission de l’Union Africaine.


Cette situation inédite a engendré un malaise profond dans le fonctionnement de notre Organisation continentale, illustrée notamment par la division au sein des Etats Membres, l'affaiblissement des institutions, le découragement des partenaires au développement et la projection d'une image négative des avancées démocratiques de l'Afrique sur la scène internationale.

Pour éviter que cette situation ne se reproduise au prochain Sommet de Lilongwe, la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement a mis en place, par Décision Assembly/AU/DEC.414 (XVIII ), un Comité ad 'hoc de Chefs d'Etat et de Gouvernement, composé de l'Afrique du Sud, de l'Algérie, de l'Angola, de la Côte d'ivoire, de l'Ethiopie, du Gabon, duTchad et présidé par le Bénin en sa qualité de Président en exercice de l'UA, avec pour mission principale d'examiner les problèmes liés à l'élection des membres de la Commission de l'UA.

Au terme de la réunion du 17 mars dernier à Cotonou, le Comité des Huit a privilégié une solution politique et consensuelle, et dans cette optique, a invité Leurs Excellences Jacob ZUMA et Ali BONGO ONDIMBA, respectivement Président de la République d'Afrique du Sud et Président de la République Gabonaise, à engager des consultations bilatérales en vue de parvenir, par la voie du dialogue, à une solution concertée, dans l'intérêt supérieur de l'Union Africaine et du continent.

Alors même que le Gabon s'emploie à : faire évoluer les consultations bilatérales, se gardant d'entreprendre une quelconque démarche unilatérale susceptible de compromettre les efforts du Comité des Huit, c'est avec regret que nous constatons que l'Afrique du Sud et la SADC intensifient la campagne en faveur de leur candidat, au mépris des recommandations des Chefs d'Etat et de Gouvernement, semant ainsi la confusion au sein de l'opinion africaine et internationale.

Cette attitude nous éloigne de l'objectif d'unité et de solidarité qu'incarne l'Union Africaine.

Le Gabon, conscient de ses responsabilités et convaincu de la nécessité de promouvoir la paix et la solidarité africaines a engagé d'intenses consultations incluant l'envoi d'une délégation du Parti Démocratique Gabonais (PDG) auprès du Congrès National Africain (ANC)et la mission du Ministre gabonais des Affaires Etrangères auprès du Président sud-africain. 

Tous ces efforts du Gouvernement gabonais et ceux des Etats membres qui déplorent cette situation se sont malheureusement heurtés à l'intransigeance de l'Afrique du Sud.

Le Gabon tient à réaffirmer son soutien inconditionnel à la candidature du Docteur Jean PING dont le mandat est jugé positif en dépit d'un contexte continental extrêmement difficile, comme l'ont indiqué les trois premiers tours du scrutin de janvier dernier où il est arrivé en tête face à l'autre candidat. 

Le soutien du Gabon est, par ailleurs, motivé par le strict respect des principes qui président au bon fonctionnement de notre Organisation, notamment la règle des deux mandats et l'abstention des cinq grands contributeurs et du pays hôte de briguer la présidence de la Commission de l'Union Africaine.

En prévision de la prochaine réunion du Comité des Huit, le Gabon lance un appel à tous les pays qui souhaitent préserver l'unité et l'intégrité de notre Organisation continentale pour qu'ils agissent individuellement et collectivement dans l'intérêt supérieur du continent africain.

 


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le 12-05-2012 01:27

L'AFRIQUE DOIT SE DEVELOPPER D'ELLE-MEME, ALI BONGO ONDIMBA

"L'Afrique a besoin d'un leadership clair... et doit se construire par elle-même", a dit le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba dans son intervention à Addis-Abeba (Ethiopie), lors des travaux du Forum Economique Mondial sur l’Afrique.

article-1274986006125-09C73FF4000005DC-545901_636x300 

Ouverts depuis jeudi, les travaux du Forum Economique Mondial sur l’Afrique se sont poursuivis avec des échanges et réflexions relatifs au leadership Africain.

La réussite de chaque pays reste tributaire de la capacité de ses dirigeants à avoir une vision claire et faire preuve d’une capacité managériale à mener leurs pays vers un mieux-être économique et social. A ce titre, le président Ali Bongo Ondimba et ses pairs ont échangé sur le style de leadership dont l’Afrique a besoin pour sortir de l’ornière et amorcer le processus de revitalisation de l’économie d’un Etat, nécessaire à son insertion dans le nouveau contexte de globalisation de l’économie mondiale.

Deux Chefs d’Etats, deux premiers ministres, telle fut la composition du panel relatif au leadership africain. Les Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Jonathan Goodluck du Nigéria, et les Premiers Ministres Mélès Zénawi d’Ethiopie et Nahas Angula de Namibie ont été presque unanimes sur leur vision du nouveau type de leadership dont l’Afrique a besoin.

Il s’agit d’un style de gouvernance axé sur une vision claire des ambitions stratégiques et qui place le citoyen au cœur de l’action. Le Président Ali Bongo Ondimba a ajouté aux propos de ses interlocuteurs que les pays africains doivent être puissants, travailler en symbiose au service du bien-être des populations. Ceci, en intégrant les sensibilités locales et spécifiques des citoyens.

DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE A LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE

Le Forum Economique Mondial sur l’Afrique, à travers le panel ‘’Leadership Africain’’ consacré à la position de l’Afrique dans l’économie mondiale, s’est appesanti sur les nouvelles stratégies que doivent mettre en œuvre les Etats africains pour une croissance stable et soutenue, aux répercussions sociales positives.

L’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, l’actuel Président de la BAD (Banque Africaine de Développement), Donald Kaberuka, et d’autres acteurs importants de l’économie africaine et mondiale ont composé la plénière relative à la position de l’Afrique dans l’Economie mondiale. Pour ces intervenants, les perspectives économiques sont reluisantes pour l’Afrique, qui doit capitaliser sur ses acquis tels que : la relative résistance du continent à la récession économique mondiale, la stabilité et la progression de la croissance économique africaine, par rapport aux économies des pays développés avant, pendant et après la crise, etc.

En outre, l’impact de la croissance économique étant relativement faible sur le quotidien des populations, il s’agira désormais de passer à une étape supérieure en amorçant la phase de transformation économique.

Pour un développement inclusif et durable, les panelistes ont estimé que l’Afrique devra amorcer la phase de transformation économique, qui se traduira par une croissance dans l’ensemble des secteurs de l’économie. Cette perspective de mutation économique consistera fondamentalement à passer du cap de l’économie agraire à faible revenu à des économies industrialisées aux revenus plus conséquents.

Une ambition qui entre en phase avec la vision du Chef de l’Etat Gabonais, qui, dans sa perspective de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, a bâti sa stratégie sur la construction des fondements de son émergence à travers trois piliers forts : le Gabon Vert, le Gabon Industriel et le Gabon des Services. Préalables à la mise en place de conditions favorables à un saut qualitatif majeur et irréversible de l’économie.

 


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le 08-05-2012 13:33

Les ordres du Chef de l'Etat quant à la punition des auteurs des crimes rituels commencent à être appliqués

 La Cour Criminelle de Libreville conduite par le président de l’institution, Edouard Ogandaga a conclu à la culpabilité et a requis la peine de la prison à perpétuité pour Pambou Moussounda Aristide, accusé d’assassinat avec préméditation sur une jeune fille de 12 ans, un crime rituel commandité par le sénateur du département du Komo Kango, Ekomi Eyeghe . 
 

L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés c'est-à-dire « meurtre avec préméditation » et n’a pas caché les motifs de son acte. En effet, il a déclaré avoir été contacté par un sénateur.

« Cet assassinat a été commandité par le sénateur du département du Komo Kango, Ekomi Eyeghe Gabriel. Le sénateur m’a demandé de lui fournir la langue et le sexe d’un sujet féminin, en échange de la somme de 20 millions de francs CFA », a-t-il déclaré.

Séance tenante, dira t-il, « il m’a donné 500.000 Francs CFA et le reste devait m’être remis à la livraison de la marchandise ».

L’accusé qui était défendu par Me Nzé Béranger, dans son plaidoyer, a invité la Cour à examiner la thèse de troubles mentaux. En effet, Me Nze Béranger avocat commis d’office à l’accusé par le ministère public a plaidé « l’instabilité mentale de son client, tout en sollicitant l’indulgence de la Cour pour l’assassinat de son client».

L’audience qui a durée 6 heures d’horloge a permis au président de l’institution de tenter de cerner la personnalité de l’accusé. Cette analyse a permis à la Cour de soutenir qu’il était en possession de toutes ses facultés mentales au regard de la cohérence des faits et des propos de ce dernier depuis les premiers interrogatoires en 2005.

Ainsi, l’accusé a épié et suivi la jeune Milenba Mouenguela à la rivière, la surprenant en lui administrant un coup de genou aux côtes en vue de l’immobiliser. Il l’a ensuite entraîné à 80 mètres du lieu de la rivière avant de l’étrangler en la sodomisant.

Abandonnant le corps sans vie de sa jeune victime de 12 ans, aux pieds d’un arbre, l’accusé a ensuite déclaré qu’il devait revenir vers 21 heures pour prélever les organes génitaux à savoir le sexe et la langue pour son commanditaire. Mais malheureusement pour lui, les parents de la petite fille se mettront à la recherche de leur fille avec l’aide des villageois. Pris de panique, l’assassin n’a pu revenir sur les lieux. Le corps de la petite fille sera cependant retrouvé sans vie avec à ses côtés, la chemise de l’assassin qui était momentanément le voisin de sa victime.

Appréhendé et interrogé aussi bien en enquête préliminaire, à l’instruction ainsi, qu’à la barre de la Cour, l’accusé a reconnu les faits mis à sa charge. La partie civile absente, le ministère public a conclu à la culpabilité et a requis la peine de la prison à perpétuité.

Soulignons que le président de la Cour a pris acte de ce que le sénateur ait été cité dans cette affaire. Selon lui, ce représentant du peuple devra également être entendu.

Précisions que cette affaire vient mettre en lumière le phénomène décrié par le chef de l’Etat, notamment celui des crimes rituels au Gabon.
eurtre avec préméditation » et n’a pas caché les motifs de son acte. En effet, il a déclaré avoir été contacté par un sénateur.

« Cet assassinat a été commandité par le sénateur du département du Komo Kango, Ekomi Eyeghe Gabriel. Le sénateur m’a demandé de lui fournir la langue et le sexe d’un sujet féminin, en échange de la somme de 20 millions de francs CFA », a-t-il déclaré.

Séance tenante, dira t-il, « il m’a donné 500.000 Francs CFA et le reste devait m’être remis à la livraison de la marchandise ».

L’accusé qui était défendu par Me Nzé Béranger, dans son plaidoyer, a invité la Cour à examiner la thèse de troubles mentaux. En effet, Me Nze Béranger avocat commis d’office à l’accusé par le ministère public a plaidé « l’instabilité mentale de son client, tout en sollicitant l’indulgence de la Cour pour l’assassinat de son client».

L’audience qui a durée 6 heures d’horloge a permis au président de l’institution de tenter de cerner la personnalité de l’accusé. Cette analyse a permis à la Cour de soutenir qu’il était en possession de toutes ses facultés mentales au regard de la cohérence des faits et des propos de ce dernier depuis les premiers interrogatoires en 2005.

Ainsi, l’accusé a épié et suivi la jeune Milenba Mouenguela à la rivière, la surprenant en lui administrant un coup de genou aux côtes en vue de l’immobiliser. Il l’a ensuite entraîné à 80 mètres du lieu de la rivière avant de l’étrangler en la sodomisant.

Abandonnant le corps sans vie de sa jeune victime de 12 ans, aux pieds d’un arbre, l’accusé a ensuite déclaré qu’il devait revenir vers 21 heures pour prélever les organes génitaux à savoir le sexe et la langue pour son commanditaire. Mais malheureusement pour lui, les parents de la petite fille se mettront à la recherche de leur fille avec l’aide des villageois. Pris de panique, l’assassin n’a pu revenir sur les lieux. Le corps de la petite fille sera cependant retrouvé sans vie avec à ses côtés, la chemise de l’assassin qui était momentanément le voisin de sa victime.

Appréhendé et interrogé aussi bien en enquête préliminaire, à l’instruction ainsi, qu’à la barre de la Cour, l’accusé a reconnu les faits mis à sa charge. La partie civile absente, le ministère public a conclu à la culpabilité et a requis la peine de la prison à perpétuité.

Soulignons que le président de la Cour a pris acte de ce que le sénateur ait été cité dans cette affaire. Selon lui, ce représentant du peuple devra également être entendu.

Précisions que cette affaire vient mettre en lumière le phénomène décrié par le chef de l’Etat, notamment celui des crimes rituels au Gabon.
 
Source:Gabonews 
 


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le 08-05-2012 13:02

legislatives partielles et senatoriale:le pdg-toujours en position de force

                               
  Le Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir),  est une fois de plus le grand vainqueur des élections législatives partielles et de la sénatoriale de samedi dernier reprises dans six circonscriptions électorales suite à l'annulation des résultats du scrutin du 17 décembre 2011 par la Cour constitutionnelle.

 

  Les candidats PDG investis dans les circonscriptions du 1er siège du Komo (Kango) dans la Province de l'Estuaire, du 1er siège de la Boumi-Louétsi (Mbigou), du siège unique de la Louétsi-Wano (Lébamba), et du 1er siège de l'Ogoulou (Mimongo) dans la Ngounié ainsi qu'au 2ème siège de la Lolo-Bouenguidi (Koula-Moutou) dans l'Ogooué-Lolo (centre) et le 2ème siège de l'Okano (Mitzic) dans le Woleu-Ntem (nord), seraient les grands vainqueurs de l'élection partielle du 5 mai dernier.

  Idem, pour l'élection sénatoriale partielle sur le siège de la commune de Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, resté vacant depuis septembre 2011, suite à la nomination de son titulaire, Germain Ngoyo Moussavou (sénateur PDG), aux fonctions d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Haut représentant du Gabon en France.

  Ces élections n'ont aucun enjeu et ne bousculeront pas la majorité parlementaire actuelle détenue par le Parti démocratique gabonais crée par feu Omar Bongo Ondimba.

   Si ces résultats se confirmaient, le PDG compterait 114 députés sur 120 à l'Assemblée nationale contre six (6) sièges pour l'opposition.

 

Source:Gabonews 

 


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