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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 18-09-2011 15:12

Journal Televise de la RTG1 du 17/09/2011



 


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le 18-09-2011 00:54

Paul Biyoghé Mba : Nous souhaitons que les cadres de la fonction publique deviennent des managers


 Dans une interview réalisée récemment par le Cabinet Oxford Business Group (OBG), le premier ministre Gabonais Paul Biyoghé Mba aborde un nombre de pan du développement du pays allant du perfectionnement de l’administration, à la gabonisation des emplois, des opportunités d’investissement en passant par les questions de chômage.

Quelles sont les priorités pour diversifier l’économie gabonaise tout en intégrant les zones rurales au développement?

Biyoghé Mba: Depuis l’indépendance du Gabon, notre économie n’est soutenue que par trois produits: le bois, le manganèse et le pétrole. Nous avons décidé de diversifier nos sources de revenus et d’industrialiser notre économie comme c’est le cas pour le secteur du bois. La diversification se fera à partir de nos propres ressources; nous disposons de la terre, de la forêt, des ressources minières et de la faune. Nous souhaitons en tirer le maximum de profits et élargir notre base de production créant de la valeur ajoutée à chaque stade d’exploitation de nos ressources naturelles.

Pour diversifier notre économie, nous devons aussi multiplier le nombre de partenaires afin d’utiliser différents modes de fabrication et de production. Nos partenaires traditionnels sont encouragés à faire plus pour notre économie et nous travaillons pour favoriser l’implantation de nouveaux investisseurs et conclure de nouveaux partenariats. Pour favoriser les investissements directs à l’étranger (IDE), nous devons fournir aux investisseurs les meilleures conditions possibles pour développer leur activité, investir et faire des bénéfices dans un environnement sain et attrayant. Nous révisons ainsi nos lois pour leur donner plus de souplesse et de flexibilité, notamment dans la gestion de l’entreprise, la sécurité des personnes et des biens par un remaniement des différents codes d’investissements sectoriels. Nous mettons un accent sur l’état de droit : le respect des lois au Gabon dans toutes les composantes de l’économie comme de la société est primordial.

Le développement et l’émergence du Gabon passe par les zones rurales. Il nous faut donc les doter des infrastructures minimums pour attirer l’investissement: les routes, l’énergie, l’eau et les structures de formation.

Quelle sera l’impact sur la législation du travail des grèves du secteur pétrolier?

Biyoghé Mba: Les grèves du secteur pétrolier ont permis aux autorités de se rendre compte que dans les faits les mesures d’ordre législatif et réglementaire en faveur de la gabonisation des postes n’ont pas été correctement appliquées. Les grèves ont eu un impact négatif sur le chiffre d’affaires et l’activité des sociétés pétrolières. Mais les accords signés par l’ONEP et le gouvernement ont entrainé une période d’accalmie qui a permis aux entreprises de rattraper le temps perdu et donné une bouffée d’espoir aux travailleurs de ce secteur grâce au développement des plans de carrière, à l’amélioration des conditions de travail, à la sécurité sociale… et entraine une meilleure productivité.

Nous demandons aussi que les syndicats éduquent les travailleurs. Ils ont des droits, mais aussi des devoirs. La grève doit être la dernière solution d’un employé, en cas d’échec des négociations. Les salariés ne peuvent pas faire grève à chaque fois qu’ils rencontrent un différent, il faut favoriser et trouver des solutions par le dialogue. Ainsi depuis 18 mois, nous avons instauré le préavis de grève afin de disposer d’un laps de temps pour négocier.

Comment concilier la gabonisation des emplois tout en assurant la disponibilité de la main d’œuvre dans le secteur privé ?

Biyoghé Mba: Nous travaillons de concert avec le secteur privé et les entreprises nous expriment leurs besoins en termes de main d’œuvre et de qualification. Une entreprise ne peut être empêchée de recruter les travailleurs dont elle a besoin sans mettre ses activités en danger. Néanmoins nous ne pouvons pas laisser une entreprise qui gagne de l’argent au Gabon recruter à l’extérieur sans contribuer à la mise en place de structures de formation. Nous avons donc invité les opérateurs économiques à mettre en place des plans de formation en collaboration avec l’Etat afin de former les travailleurs gabonais. La vocation des entreprises n’est pas de former, mais de perfectionner les travailleurs et d’utiliser leurs compétences. Néanmoins, face aux problèmes de qualification actuels et dans l’intérêt de la stabilité de notre société, nous demandons au secteur privé de nous accompagner dans la lutte contre le chômage. Au final les entreprises seront gagnantes car elles pourront recruter localement des gens compétents à des couts beaucoup plus attractifs que les expatriés. Ce processus est engagé avec Total Gabon, Comilog et la Chambre de Commerce afin de développer les établissements qui formeront les gabonais aux métiers demandés sur le marché du travail.

Comment améliorer les compétences des agents publics afin de soutenir efficacement la politique de l’Emergence et le développement du pays?

Biyoghé Mba: Pendant la colonisation, travailler dans le secteur public était un signe de réussite. Cela a marqué profondément plusieurs générations de gabonais. Aujourd’hui notre administration connait d’énormes insuffisances et comprend plusieurs personnes non qualifiées, néanmoins elle possède aussi des cadres de valeur disposant d’une grande capacité d’adaptation. Pour combler ce fossé, nous formons et perfectionnons nos agents afin qu’ils puissent répondre aux attentes de la population et des entreprises. Plusieurs accords de partenariat ont été signés dans ce sens avec des écoles de commerce en France au Canada,) en Corée du Sud et au Singapour, pour animer des séminaires à l’intention des cadres de l’administration centrale.

L’administration laissée par la France était un organe d’exécution, de contrôle, de régulation. Nous souhaitons que les cadres de la fonction publique deviennent des managers, des personnes qui gèrent leurs services avec la même efficacité que dans le secteur privé. C’est la raison pour laquelle nous avons également fait appel à HEC Paris, une école de commerce privée, pour améliorer les capacités managériales des responsables de services administratifs. Le fonctionnaire de demain, celui de l’émergence doit être capable de parler le même langage que les opérateurs privés et de participer à l’émergence de notre économie.

 


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le 17-09-2011 12:36

PRESENTATION DE LA MASCOTTE DE LA CAN 2012



 


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le 17-09-2011 04:04

Journal Televise de la RTG1 du 16/09/2011



 


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