Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 31-05-2013 16:49

«Willkommen»* Aubameyang !

Annoncé en Italie, en Angleterre, et même en Russie, Pierre-Emerick Aubameyang devrait plutôt, selon toute vraisemblance, atterrir en Bundesliga (D1 allemande). Le Bayer Leverkusen, qualifié pour la prochaine Ligue des champions, tiendrait la corde selon plusieurs sources proches du joueur.

© footmercato.net

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Démarré en décembre dernier, le feuilleton Aubameyang connaitra son épilogue dans les prochains jours, voire dans quelques heures. Le buteur gabonais aurait une préférence pour la Bundesliga, et devrait s’engager avec le Bayer Leverkusen, qui a pris une longueur d’avance sur ses concurrents.

Présent le 26 mai dernier dans les tribunes du Grand Stade de Lille lors de LOSC-Saint-Etienne (1-1), le directeur sportif du Bayer Leverkusen, Rudi Völler, aurait rencontré Pierre Aubame, le père et conseiller du joueur, ainsi qu’Oscar Damiani, son agent, à l’issue de la rencontre. Aubameyang aurait attentivement prêté l’oreille aux arguments de l’ancien international allemand.

Il faut dire que le Bayer présente plusieurs avantages, dont celui de jouer la Ligue des champions la saison prochaine. A cela s’ajoute une médiatisation en hausse du championnat d’Allemagne, après que la finale de la Ligue des champions 100% «made in Germany» entre le Borussia Dortmund et le Bayern Munich, ainsi qu’un jeu porté vers l’avant et direct où la pointe de vitesse de l’ancien Milanais devrait faire des ravages. Son arrivée coïnciderait avec le départ d’Andrea Schürle vers Chelsea (D1 anglaise), que Pierre-Emerick Aubameyang devrait remplacer dans le trident offensif de Leverkusen.

Autant dire qu’une place de titulaire, dans l’une des meilleures équipes de Bundesliga ne se refuse pas. Ou presque. Seul l’aspect financier pourrait véritablement faire changer d’avis le Stéphanois. Car les salaires allemands ne sont pas encore ceux championnat anglais, où des clubs de milieu de tableau peuvent proposer des rémunérations supérieures au Bayer. Mais sportivement, tout semble réuni pour que le Gabonais fasse le choix de Leverkusen. D’autant plus qu’il a décliné un transfert de 25 millions d’euros et un salaire annuel net de 7 millions d’euros de l’Anzhi Makhachkala (D1 russe).

 


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le 31-05-2013 16:40

ALLOCUTION DU S.E.M. ALI BONGO ONDIMBA À L'OCCASION DES 48ÈMES ASSEMBLÉES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Invité spécial du rendez-vous annuel au sommet de la Banque africaine de développement, le président gabonais a prononcé un discours volontariste devant plusieurs centaines de gouverneurs et de représentants des banques centrales.

 

 

Monsieur le Conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc,

 

Monsieur le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire,

 

Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement,

 

Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,

 

Mesdames et Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique,

 

Distingués Invités,

 

Mesdames et Messieurs,

 

Avant de commencer mon propos, permettez-moi d’exprimer mes remerciements à Monsieur Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement, qui m’a donné l’opportunité d’être parmi vous aujourd’hui, dans le cadre des 48èmes Assemblées Annuelles de la BAD, afin de partager devant cet auditoire, quelques réflexions sur « Ma vision macroéconomique de l’Afrique ».

 

Mesdames et Messieurs,

 

Les politiques économiques de nos Etats partent d’une vision et d’ambitions qui se nourrissent et se forgent à l’aune des aspirations multiples de nos concitoyens.

 

Il me semble nécessaire, à l’entame de mon intervention d’indiquer la destination future de notre Continent à savoir, « l’Emergence ». Pour ma part, je considère l’Emergence comme étant, la nouvelle frontière de la prospérité à laquelle nos pays respectifs devraient pouvoir aspirer.

 

Au Gabon, nous avons mis en oeuvre le concept d’un « Gabon Emergent à l’horizon 2025 » en déclinant les orientations stratégiques et les programmes d’actions qui nous y mèneront.

 

Ainsi, nous considérons ce concept comme étant la voie appropriée pour sortir d’une croissance économique faible, erratique et essentiellement tirée par les matières premières.

 

Avec une moyenne de 5 à 6%, la dynamique de croissance doit pouvoir perdurer et atteindre les deux chiffres, afin de générer suffisamment d’emplois et réduire la pauvreté.

 

Il est désormais impérieux que la croissance repose de moins en moins sur le cours des matières premières constaté sur le marché mondial, qui est non seulement aléatoire, mais aussi, non maîtrisable.

 

Je considère que nous devrions tenir compte des trois défis majeurs ci-après, qui à mes yeux, sont cruciaux pour l’Afrique aujourd’hui, il s’agit notamment de :

 

- L’accélération de la croissance économique et la diversification de ses sources sur le Continent ;

- La réduction de la pauvreté et des inégalités sociales ;

- La nécessité d’assurer une gestion durable des ressources naturelles pour les générations futures.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Vous conviendrez avec moi, que le Continent africain a le privilège de regorger d’importantes ressources naturelles. Toutefois, force est de constater paradoxalement, qu’après des décennies d’exploitation et d’amenuisement de ces ressources, nos pays peinent toujours à répondre efficacement à leurs besoins de base, comme le logement, la santé, la sécurité alimentaire ou le développement des infrastructures entre autres secteurs.

 

Ce modèle de développement dominant n’est pas porteur car il ne valorise point les richesses pour les générations actuelles et compromet les perspectives de développement pour les générations futures. En outre, au niveau mondial, la gestion durable des ressources naturelles devient également une exigence impérative. La surexploitation des ressources naturelles pour répondre aux défis de la croissance et de la pauvreté ou les préserver pour lutter contre les changements climatiques.

 

Voilà le dilemme devant lequel l’Afrique est placée. Pour ses générations actuelles et futures et pour l’avenir de notre planète, le Gabon a fait son choix, il invite l’Afrique à s’engager dans la voie de la responsabilité en conciliant la valorisation de ses ressources dans une optique de gestion durable. Il est désormais impératif de placer l’Homme au coeur de notre développement, de sorte à assurer un développement durable et une prospérité pour tous. Le concept de l’Emergence que nous prônons et mettons en oeuvre, n’est pas un slogan ou un effet de mode.

 

Celui-ci doit aussi s’appuyer sur une population éduquée, ouverte et tolérante, terreau d’une classe moyenne, catégorie sociale qui sera majoritaire à l’horizon 2025.

 

Dans une démocratie majeure, le concept de l’Emergence doit également se refléter à travers la stabilité et la solidité de ces Institutions, qui garantiront l’Etat de Droit, la stabilité sociale, la promotion d’un dialogue politique de qualité et un fort sentiment d’appartenance à la Nation, au-delà des considérations ethniques, tribales où religieuses.

 

Notre vision d’un « Gabon Emergent » a été déclinée à travers une stratégie globale et cohérente dénommée « le Plan Stratégique Gabon Emergent » (PSGE).

 

Mesdames, Messieurs,

 

La qualité de "la gouvernance" constitue par ailleurs, un préalable à l’attractivité de tout pays. Dans un environnement globalisé, elle constitue un facteur majeur et déterminant pour tout investisseur potentiel. Ainsi, au niveau institutionnel, la bonne gouvernance requiert d’une part, la consolidation des règles de l’Etat de Droit, la modernisation de l’Administration, mais aussi, la promotion du développement local, de la décentralisation et de la participation citoyenne.

 

La gouvernance économique quant à elle, requiert un assainissement du cadre macroéconomique dans nos pays, à travers une gestion rigoureuse des finances publiques, le développement de statistiques fiables comme véritables outils d'informations et d'aide à la décision économique, la standardisation aux normes internationales de l’environnement des affaires et une politique dynamique d’appui aux PME.

 

Le développement du capital humain, pour sa part, doit permettre l’offre d’une éducation de qualité pour tous les citoyens afin de favoriser une ascension sociale équitable et avoir une population mieux formée.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Un effort considérable sera requis afin de permettre le développement des infrastructures de base (transport, énergie, télécommunications entre autres) pour favoriser sur l’ensemble de nos territoires, des pôles économiques de croissance, reliés par des infrastructures de qualité.

 

Notre Continent, dans son ensemble, doit résolument relever le pari de passer d’une économie de rente reposant sur les matières premières, vers une économie à valeur ajoutée et diversifiée. Cette démarche constitue à mon sens un saut qualitatif majeur dans la gouvernance publique en Afrique.

 

Mesdames Messieurs,

 

Je ne saurai terminer mon propos, sans rappeler à cette Assemblée, qu’il y a moins d’une semaine, l'Union Africaine a célébré son cinquantenaire en inscrivant sur son prochain agenda, le thème de « la transformation économique». C’est tout l’enjeu du Continent africain s’il veut aborder avec sérénité et succès son tournant économique.

 

Je vous remercie.

 
 


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le 31-05-2013 16:38

Mboumbou Miyakou demande aux élèves grévistes de la faim de rentrer à la maison

Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, nommé lundi dernier président de la commission chargée d’étudier « au cas par cas » le dossier des 2 500 élèves exclus des épreuves du baccalauréat 2013 pour avoir falsifié, selon le gouvernement, les bulletins de notes et parfois les actes de naissance afin de s’inscrire en classe de terminale, a demandé à ces derniers de mettre un terme à leur grève de la faim et de rentrer à la maison, a constaté un reporter de Gabonactu.com

 

 

« Je suis votre père. On m’a nommé pour travailler en votre faveur. Faites-moi confiance. Rentrez à la maison. Je vais travailler pour vous », a déclaré M. Mboumbou Miyakou à ces élèves dont certains étaient allongés épuisés sur des vieux matelas devant la cathédrale Sainte Marie de Libreville où ils observent une grève de la faim depuis 11 jours.

 

« Je ne partirai pas d’ici si vous ne quittez pas ces lieux. Sauf si vous pensez que vous faites du spectacle ou que vous croyez qu’il y a d’autres personnes qui détiennent la solution », a-t-il ajouté.

 

Certains élèves ont immédiatement désiré partir alors que d’autres ont décidé de rester afin d’organiser ce vendredi matin une cérémonie officielle de départ. La cérémonie sera ponctuée par un message de remerciement en direction du chef de l’Etat, des associations et autres partenaires qui ont soutenu le mouvement.

 

« Le président de la République ne m’a pas mandaté pour faire des discours et participer à des cérémonies », a riposté Mboumbou Miyakou.

 

L’archevêque de Franceville, Mgr Madega Lekouakehon qui représentait l’archevêque de Libreville a aussi conseillé aux élèves d’écouter la voix de la raison et de partir en faisant confiance à l’Etat.

 

Le climat était pourri entre les élèves désirant rentrer à la maison et les intransigeants.Mboumbou Miyakou était toujours sur les lieux pour accentuer la pression sur les élèves. Certains pourraient rentrer à la maison alors d'autres maintiennent qu'ils ne partiront que demain matin.

 

Dans le fonds du dossier, tous les élèves ont rejeté l’étude du dossier au cas par cas. Ils exigent que les 2 500 élèves exclus soient réhabilités. Le président de la commission n’a pas dit oui ou non. Il a simplement indiqué qu’il travaillera en faveur des élèves.

 

L’exclusion de ces élèves a provoqué un malaise dans le secteur éducatif. Les élèves de Libreville concernés ont tenté plusieurs actions, sit-in, rencontres avec les autorités puis la grève de la faim devant la cathédrale Sainte Marie de Libreville. Ils implorent le pardon des autorités pour leur permettre de passer les épreuves du bac alors que le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur avait décidé de les rétrograder en classe de 1ère.

 

La falsification des bulletins de notes ainsi que des actes de naissance est une pratique courante dans le pays. Certains fonctionnaires recourent au tripatouillage de leur acte de naissance pour repousser la retraite plus loin. L’informatisation du fichier de l’état civil envisagée par l’Etat pourrait mettre fin à cette pratique.

 


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le 30-05-2013 00:53

Jeff Bongo Ondimba interdit de quitter le territoire

Le frère d'Ali Bongo et ex-directeur au ministère de l’Economie et des Finances, Jeff Bongo, a été empêché de partir en France, le dimanche 26 février, par la Police gabonaise de l’air et des frontières. Il aurait enfreint au décret fixant les modalités de délivrance des passeports diplomatiques et devrait être entendu à cet effet.

Incroyable mais vrai ! Un Bongo Ondimba empêché de sortir du territoire gabonais. Décidément, ainsi que le chantait Bob Dylan, «The Times They Are a-Changin’», les temps comportent des changements : Jeff Thierry Arsène Bongo Ondimba, 47 ans, plus connu comme Jeff Bongo, ex-directeur des règlements et de la programmation des ressources au Trésor public, et frère cadet du président Ali Bongo, a été empêché de quitter le territoire national gabonais, le 26 dimanche, indique sur son mur Facebook le journaliste du quotidien L’union, Jonas Moulenda, citant une «source judiciaire». La justice gabonaise reproche au fils d’Omar Bongo Ondimba d’avoir fait délivrer des passeports diplomatiques à trois personnes qui n’en méritent pas le bénéfice : sa compagne et trois frères de celle-ci.

L’article 13 du décret N°349/PR/MAECF du 10 mai 2000 fixant le régime de délivrance, de prorogation et de renouvellement des passeports diplomatiques et des passeports de service ne permet, en effet, de faire bénéficier du fameux passeport rouge qu’à la conjointe légale et aux enfant légitimes, de 6 à 21 ans, des membres du personnel diplomatique et consulaire, entre autres. Jeff Bongo qui a été nommé, en 2011, à la paierie de l’ambassade du Gabon en France, fait bel et bien partie du personnel consulaire gabonais, mais pas sa compagne, ni ses beaux-frères.

«Les frères de sa compagne sont des chômeurs mais il leur a fait établir des passeports de service. Sa compagne et lui ont des passeports diplomatiques», indique la source du journaliste de L’union qui précise également que «la fonction attribuée aux trois détentrices de ces précieux documents est celle d’attaché de cabinet du président de la République.»

Le procureur de la République, Sidonie-Flore Ouwé, qui avait été saisie de cet usage de faux, est à l’origine de la mesure d’interdiction de sortir, prise le samedi 25 mai. «C’est l’arrestation d’un de ses beaux-frères qui a déclenché le scandale. Il a déclaré que c’est son beau-frère qui a fait établir des passeports de service à l’ensemble de sa belle-famille», a relevé la source du journaliste. Selon les mêmes sources, Jeff Bongo, qui a été interpellé in extremis par les agents de la Police de l’air et des frontières (PAF), à la demande du parquet de Libreville, aurait déclaré que ces documents auraient été établis avec la complicité des autorités compétentes.

Le concerné, qui avait fait des pieds et des mains pour rallier coûte que coûte la France, s’est donc résolu à repartir à son domicile avant de devoir se présenter à la police, ce lundi 27 mai, en vue d’être entendu dans le cadre de la procédure initiée par le parquet de Libreville.

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Si Jonas Moulenda, le journaliste de L’union, pense qu’il s’agit là d’un signal fort adressé à certains membres de la famille du président de la République pour qui ce lien de parenté est devenu une profession, du moins un sacré prétexte pour fouler aux pieds les textes en vigueur dans le pays, il faut toutefois se demander si ce fait, qui sonne comme une mise en garde, n’est pas déterminé par autre chose.

On aura, en effet, retenu que depuis qu’il a été muté à la paierie de l’ambassade du Gabon en France, Jeff Bongo, n’y a pas pris ses quartiers. Nombreux ont pensé, au début, qu’il restait à Libreville, le temps de lancer le film «Le Collier du Mokoko» (sorti en septembre 2011) dont il est le producteur. Il n’en était rien assurent des sources concordantes : le frère du président boude plutôt cette affectation et fait de la résistance.

Ali Bongo, lui, campe sur sa décision et refuse que soit nommé quelqu’un d’autre à ce poste. Le nouveau payeur de l’ambassade du Gabon en France devrait pourtant être à l’aise à Paris, où selon les révélations de Médiapart, il compte des possessions immobilières à Neuilly-sur-Seine et dans le 16è arrondissement de Paris, d’une valeur respective de 2 253 500€, pour l’acquisition de novembre 2003, et de 1 026 000€, pour un achat effectué en octobre 2005. La paierie de l’ambassade du Gabon à Paris n’est pourtant pas une piètre affectation, cette ambassade étant la plus importante du dispositif diplomatique gabonais.

 


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