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le 30-11-2011 20:04

Faustin Boukoubi demande aux pédégistes d'ignorer les détracteurs


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Législatives 2011/ Tournée interprovinciale du Secrétaire Général du PDG, Faustin Boukoubi demande aux pédégistes  d'ignorer les détracteurs.

Dans le cadre de la présentation des candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) à travers toutes les provinces du Gabon, une délégation du directoire dudit parti, conduite par son Gecrétaire Général, était vendredi dernier à Franceville.

Parmi les consignes données : 
celles de ne pas prêter oreilles à ceux qui dénigrent le PDG.

Masuku a vibré vendredi 25 novembre 2011 dans la mi-journée au son des groupes socioculturels de l'Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), à l'occasion de la présentation aux militants, par le secrétariat général du parti au pouvoir, Faustin Boukoubi, des candidats investis par le PDG dans la perspective des prochaines législatives.

La salle réservée pour la circonstance a dû refuser du monde.

D'entrée, Faustin Boukoubi a demandé une minute de silence en la mémoire du fondateur du parti, le Grand camarade Omar Bongo Ondimba.

Revenant ensuite sur l'objet de la cérémonie, il a déclaré, s'agissant de la province du Haut-Ogooué, avoir de bonnes raisons de se sentir plus fort qu'en 2009, car lors du décès du fondateur du parti, de nombreux militants avaient redouté le chaos.

Mais grâce à leur maturité, le bateau fut préservé du naufrage. Mieux, le candidat investi par le parti remporta brillamment la présidentielle.

Et depuis le début de sa mandature, chaque citoyen peut voir et reconnaître que de nombreuses réalisations ont été faites.

En d'autres termes, les pédégistes ne s'étaient pas trompés en investissant Ali Bongo Ondimba.

S'agissant des futures consultations électorales, il a déclaré qu'elles se tiendront sans la biométrie, car les conditions techniques et financières permettant son introduction n'étaient pas réunies.

Dès lors, et dans le souci du respect de la légalité, il fut décidé de la tenue des législatives dans les délais constitutionnels.

Malgré tout, a-t-il affirmé, les conditions de transparence sont réunies. « Au regard du passé, il y a eu beaucoup d'avancées dans ce domaine ». 

Avant d'ajouter : « nous ne sommes pas en retard dans le domaine de la transparence électorale, comparativement aux pays voisins ou ceux d'ailleurs ».

Le secrétaire général est revenu ensuite sur la passe d'armes qui a lieu en ce moment entre sa formation politique et le Centre des libéraux réformateurs (CLR) que dirige Jean-Boniface Assélé.

A ce sujet, Faustin Boukoubi n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. 

Pour lui en effet, le CLR veut empiéter sur les plates-bandes du PDG. « Ce n'est pas là où Ali Bongo Ondimba est fort qu'on doit venir lui marcher sur les pieds ».

Pour lui en effet, Assélé a décidé depuis plus de deux décennies de s'investir politiquement à Libreville, oubliant son Haut- Ogooué natal. Curieusement, à quelques semaines des législatives, il se redécouvre des ancrages dans cette province.

Pire, traité d'« égoïste » par le président du CLR, Faustin Boukoubi a répondu : « qu'il ait le courage d'aller déclarer à Ali Bongo Ondimba qu'il est égoïste, et non à moi ».

Avant de lâcher, tel un couperet : « dans le Haut-Ogooué, il n'y a pas de place pour le CLR. Le PDG ne peut soutenir des personnes qui viendront faire chanter le chef de l'Etat ». 

En somme, le secrétaire général du PDG qui a davantage appelé les électeurs altogovéens à voter pour les candidats de son parti, a convié les siens à ne pas tendre l'oreille aux bruits des détracteurs.

À noter que, personnellement indexée par le président du CLR au cours d'une récente sortie, Mme Patience Dabany a réagi au cours de la manifestation de vendredi dernier. Elle a demandé aux militants de ne pas voter en faveur de ce parti.

Un message qui n'est pas tombé dans des oreilles de sourds, à en juger par la clameur qui a suivi cette consigne.

 


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le 29-11-2011 02:14

L'Etat gabonais porte plainte contre Mike Jocktane


L'Etat gabonais a porté plainte lundi pour "outrage à la République" contre Mike Jocktane, ancien conseiller du défunt président Omar Bongo passé à l'opposition, qui affirme que ce dernier a contribué au financement de la campagne du candidat Sarkozy en 2007.

"Nous avons porté plainte pour outrage à la République", a déclaré à l'AFP Me Francis Nkea, affirmant représenter la présidence gabonaise et le Trésor public gabonais.

L'avocat a précisé que la plainte visait uniquement M. Jocktane, ancien conseiller d'Omar Bongo, mais qu'il "envisage une plainte contre l'éditeur (La découverte) et les auteurs du livre" +Le scandale des biens mal acquis+, Xavier Harel et Thomas Hofnung.

"Les déclaration de M. Jocktane sont farfelues dans la mesure où il a lui même déclaré qu'il n'avait pas de preuves de ce qu'il disait", a poursuivi Me Nkea. "Ses déclarations sont une atteinte à la République. Le président Omar Bongo était en fonction au moment des faits et il agissait en tant que président de la République. Il serait d'ailleurs toujours président s'il n'était pas décédé puisque son mandat serait toujours en cours" (le mandat courait jusqu'en 2012), a-t-il précisé.

Dans le livre, Mike Jocktane --aujourd'hui très proche du principal opposant gabonais André Mba Obame--, affirme qu'Omar Bongo a contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy.

Robert Bourgi, avocat et ex-conseiller de l'Elysée, a dénoncé des "allégations mensongères et diffamatoires" alors que Pascaline Bongo, ancien directeur de cabinet et fille d'Omar Bongo, a démenti "formellement (les) propos sans fondement ni connexion avec la réalité".

Un des nombreux conseillers du président Bongo à partir de 2005, M. Jocktane avait été nommé directeur de cabinet adjoint en janvier 2009, quelques mois avant la mort du président Bongo en juin 2009, selon les éléments fournis par M. Jocktane.
 


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