Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 06-03-2013 14:33

Monsieur Marc Ona Essangui, Nettoyez d'Abord vos Propres Casseroles et Foutez la Paix à Sylvia Bongo Ondimba!

L’histoire de notre pays retiendra que cet étrange personnage en la personne de Marc ONA ESSANGUI s’était fait connaître en s’illustrant positivement durant ces dernières années, lors de son magistère à la tête de l’ONG de défense de l’environnement Brainforest, ce qui valu à l'homme,une récompense qui fit de lui le premier Goldman gabonais, et récemment en coordonnant la coalition « Publish What You Pay », qui milite pour la transparence des revenus pétroliers et miniers.
Une lutte du moins louable que l’on ne reprocherait pour rien au monde. Seulement, en jetant  un coup d’œil inquisiteur sur les activités de notre "Race Pure Nationale", comme le surnomme désormais le journal Echos du Nord, un doute sur les raisons et les objectifs de ses activités semble nous interpeller à plus d’un titre. Commençons par les nébuleuses Transparency International et Survie, qui sont toutes deux des émanations de deux vaillants proches du vicieux cercle élyséen de France. L'un ayant servi en tant qu’Administrateur à la Banque de France et l’autre actuel conseiller stratégique de François Hollande pour les questions des droits de l’Homme.
 
Marc ONA ESSANGUI soutenu par ce lobby aux aspirations officieuses douteuses, jouit d'une manne financière importante qui lui permet de dépenser sans compter, notamment se payer ses nombreux voyages à travers le monde. Une manière subtile à lui, de pouvoir justifier ces nombreux va et vient en hexagone où il participe à des conciliabules ayant pour objet des campagnes de diffamation, calomnie afin de lever les populations gabonaises vers une insurrection cinglante.
 
Après les nombreux échecs avec la biométrie, la conférence nationale dite souterraine plutôt que souveraine et ses multiples campagnes de diffamation avortées dans l’œuf, notre compatriote ne sait désormais plus à quel saint se vouer, sinon se réfugier dans le Congossa 4 étoiles de luxe. Dernière en date, Marc ONA a poussé le vice de ses affabulations  au paroxysme, en montant une opération de discourtoisie tendancieuse contre la Première Dame Sylvia BONGO ONDIMBA, déclarant à hue et à dia, que la Fondation de cette dernière aurait jouit d'une dotation budgétaire au titre de la Loi de Finances pour l'année 2013.
 
Or non seulement cette information est une pire fiction de l'irrévérencieux personnage, puisqu'à beau chercher avec des loupes dans la loi de finances y relative, il n' a jamais été fait mention de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA, encore moins de la Première Dame elle même. L'information est facile à vérifier dans le projet de loi de Finances pour l'exercice 2013 dans sa rédaction issue de la seconde lecture du Sénathttp://senat.ga/index.php/loi-de-finances-2013/ , mais de surcroit, Monsieur Marc ONA feint d'ignorer que bien que dépourvues d’un statut constitutionnel, les conjointes ou plutôt épouses des Chefs d’Etat ont toujours joué  un rôle de premier plan aux côtés de leurs époux.
 
 
Doit-on lui rappeler ici que loin d’être une «sinécure républicaine »,  la « fonction » de  Première Dame provient  de  règles non écrites issues des usages, et qu' en raison de son statut particulier, la First Lady d’un pays est de façon quasi- automatique   appelée à intervenir expressément ou tacitement sur le devant de la scène? A ce titre,  c'est par sa propre personnalité  que la fonction en elle-même gagnera en notoriété et  sera mise en valeur. Sylvia BONGO ONDIMBA ne fait aucunement office d’exception mondiale à cette règle pourtant universellement reconnue.
 
Monsieur Marc ONA, la Première Dame d'un Pays fonctionne avec un Cabinet dont les membres sont des collaborateurs du Chef de l'Etat qui sont affectés au service de l'épouse du Président de la République: 
 
 
Monsieur ESSANGUI, pour votre Gouverne, l’équipe de travail d’une  Première Dame est composée à partir  des membres issus du Cabinet Civil du Président de la République  Chef de l’Etat, et  mis à la disposition  de la First Lady pour mener à bien ses missions et répondre  plus facilement aux  besoins liées à sa fonction es qualité. Ce sont eux qui vont constituer son Cabinet de travail. Il serait totalement irrationnel et fallacieux de se laisser ou faire croire  que la Première Dame d’un pays ne devrait s’entourer d’aucun collaborateurs, sinon « planter le décor présidentiel », une vision erronée qui prendrait des allures de « parjure » commis à la fois contre l’institution présidentielle, que contre celle qui a la noblesse de l’accompagner  dans l’exercice de cette haute fonction régalienne.
 
 
Comment sont nommés les collaborateurs de la Première Dame ?
 
Les collaborateurs de la Première Dame sont des Conseillers à la Présidence de la République ou Chargés de missions nommés   par décret pris en conseil des Ministres. Leur affectation auprès de l’épouse du Chef de l’Etat est une formalité interne au fonctionnement de la Présidence de la République. Celle-ci  n’a  d’ailleurs jamais fait l’objet d’une saisine  parlementaire du  juge constitutionnel, que ce soit au Gabon ou  dans n’importe quel pays du monde. Et si cette saisine ne  s‘est jamais produite, c’est bien parce que la fonction de Première Dame est greffée aux valeurs républicaines de chaque pays.  
 
 
Cependant, si  la composition ou le fonctionnement du Cabinet du Président de la République n’est pas défini par la Constitution, celle-ci n’en dispose  guère du sens   contraire. Autrement dit,  même si l'on conçoit qu'il n'existe aucune règle à valeur constitutionnelle définissant   le rôle de la Première Dame, la Loi Fondamentale est toutefois muette sur l’inverse. S’agissant même du Cabinet du Président de la République, sa composition et  son fonctionnement n’en sont  pas non plus définis, dans la mesure où il s’agit d’une organisation purement interne de l’institution.
 
 
Au Gabon,  le rôle et la personnalité de Sylvia BONGO ONDIMBA  ne font l'ombre d'aucun doute puisque ses actions en faveur des populations gabonaises parlent pour elle.  Auprès du Président Ali BONGO ONDIMBA elle est depuis toujours « celle qui murmure à son oreille, en étant la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, et sa  voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. » Que Monsieur Marc Ona se souvienne notamment de l'action de cette Dame en faveur des personnes à mobilité réduite et qui devraient "trinquer" en lisant les débilités mentales diffusées par l'ancien président au bilan douteux, de leur association. 
 
 
Nous vous informons que notre "Race pure nationale", pour reprendre à nouveau cet euphémisme nominatif du journal "Echos du Nord", pourtant reconnu à l’international pour sa lutte (dite) "conquérante", semble rencontrer des problèmes de trésorerie pour honorer la pension alimentaire mensuelle qu' il se serait engagé à payer à l’endroit de ses enfants. Une attitude paradoxale qui contraste naturellement avec l’image que l'impétrant impétueux semble vouloir projeter aux yeux du monde.
 
 
Comment peut-on passer son temps à parcourir le monde, dénigrant au passage et à vil prix son propre pays mais surtout, en laissant les enfants dont on a la charge dans la misère et la faim ? Est-ce une attitude responsable pour quelqu’un qui excelle dans la formulation de reproches de bonnes gouvernances aux autorités de son pays ? Pire ces agissements devraient nous amener à nous rappeler le passé douteux et espiègle de cet aigrefin qui s’est déjà illustré dans des affaires du moins très lugubres et qui conviendraient d’être remis sur le tapis.
 
Nommé il y’a quelques années à la tête de l’Association des Handicapés du Gabon, Marc ONA ESSANGUI s’était fait connaître par son espièglerie en s’appropriant les fonds de trésoreries qui étaient mis à la disposition de l’association afin d’honorer les activités courantes de cette dernière.
 
Dans un passé récent, il avait réussi à se faire héberger par les prêtres de Saint Michel de Nkémbo à qui il avait imploré la pitié pour qu’on l’héberge gratuitement, ces derniers ne sachant pas que leur "brebis égaré" percevait déjà des aides de l’État, ce qui d'ailleurs lui permettaient de mener un train de vie de Ministre,  tout en leurrant et entretenant dans la fiction, ceux qui lui avaient donné l’hospitalité. Après qu’ils eurent découvert le pot aux roses, le scélérat fut naturellement éconduit et  mis à la porte.
 
Un autre épisode malheureux du Sieur Marc ONA ESSANGUI est à connaitre, celui de l’affaire  du Centre Commercial « Samba » à Nzeng-Ayong. Le feu Président Omar BONGO ONDIMBA dans sa grande magnanimité  et/ou générosité, avait pourvu l’association des handicapés du Gabon d'un centre commercial qui permettait à cette dernière de financer ses besoins en fonds de roulements, une entreprise gérée par les responsables de l’association dont Marc ONA ESSANGUI qui en était le gérant.
 
Dans son insatiable appétit, notre "Race Pure Nationale" va réussir l'exploit "cornélien" de  mettre cette entreprise en banqueroute en raison de nombreux actes frauduleux qu'il aurait commis, parmi lesquels des retraits d’espèce opérés à l’insu des autres membres du bureau, infractions qui lui vaudront in fine, un billet de sortie définitif de cette institution où pour une énième fois,  il se serait illustré dans la pratique d'escroquerie.
 
Comme il est dit communément :<< Qui volera un œuf, volera un bœuf >>, Marc ONA ESSANGUI ne nous a pas encore montré l’étendue de "son savoir", mais une chose est à retenir, le pire est à venir. Que Monsieur fasse un choix clair entre défendre les intérêts de la société civile ou faire de la Politique. D'ailleurs à ce sujet, Transparency International a expressément exigé une séparation des genres et que désormais que les ONG s'occupent de leur objet social et ne s'imbriquent plus dans le rôle du Politique! Un message qui s'adressait directement à Essangui!
 
Il apprendra à ses dépens qu'on ne s'en prend pas impunément et gratuitement  à la Première Dame du Gabon. 
 
Auteurs: Simplice BANGUEBE; Etienne BOULA, Leslie MOUPOUMBOU et Jessy WORA MATOUMBA (Membres de la Jeune Garde)
 
 


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le 06-03-2013 14:23

Hugo Chavez a tire sa reverence

 

Le chef de l'Etat vénézuélien Hugo Chavez est mort mardi à Caracas à 58 ans des suites d'un cancer après 14 années d'un pouvoir sans partage, laissant son pays sous le choc et dans l'incertitude avant une nouvelle élection présidentielle qui doit être organisée dans les 30 jours.

"Nous avons reçu l'information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant-président Hugo Chavez Frias après avoir combattu avec acharnement une maladie pendant près de deux ans", a déclaré dans une allocution retransmise par toutes les chaînes de télévision du Venezuela le vice-président et héritier désigné, Nicolas Maduro.

Les autorités ont décrété sept jours de deuil et des funérailles nationales sont prévues pour vendredi.

Réduit au silence au cours des trois mois qu'a duré son agonie, Hugo Chavez, qui était aussi le chef de file de la gauche latino-américaine, n'a pas pu prendre congé de ses compatriotes, mais il avait préparé sa succession en chargeant le vice-président d'assurer la transition et de se présenter en tant que candidat du parti socialiste au pouvoir en cas d'élection.

"Nous allons être les dignes héritiers d'un géant", a d'ailleurs assuré Nicolas Maduro, au bord des larmes.

Le ministre des Affaires étrangères Elias Jaua a confirmé que M. Maduro assurerait l'intérim à la tête de l'Etat et qu'une élection présidentielle aurait lieu dans les 30 jours, conformément aux instructions laissées par Hugo Chavez. Toutefois, sur la transition, les interprétations de la Constitution divergent entre le gouvernement et la plupart des opposants, qui réclament que l'intérim soit assuré par le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello et non par le vice-président.

Un silence pesant à Caracas

Chantre exubérant et charismatique d'un "socialisme du XXIe siècle" sous perfusion des plus importantes réserves de pétrole mondiales, Hugo Chavez, ancien lieutenant-colonel parachutiste, était au pouvoir depuis 1999. Si son parcours politique est vierge de toute défaite dans les urnes, son siège avait vacillé pendant quelques heures au moment d'une tentative de coup d'Etat finalement déjouée en 2002.

Peu après l'annonce de son décès, Caracas a été plongée dans un silence pesant. De nombreux commerces et l'ensemble des transports publics ont immédiatement cessé de fonctionner, tandis que des centaines de partisans du "comandante", visiblement incrédules, sont spontanément sortis dans la rue.

Devant l'hôpital militaire de la capitale où il était soigné, plusieurs centaines de personnes ont improvisé une manifestation, brandissant son portrait et scandant des slogans à sa gloire. "Chavez au panthéon !", "Nous sommes tous Chavez !", criaient certains.

"Cet homme nous a appris à aimer notre patrie, le commandant part physiquement, mais reste dans nos coeurs", a réagi Francis Izquierdo, une employée municipale.

La nouvelle de sa mort a été rapidement commentée à l'extérieur du Venezuela. Brasilia a évoqué "la perte d'un ami", le président bolivien Evo Morales s'est dit "anéanti" cependant que le président Barack Obama a exprimé son soutien aux Vénézuéliens et espéré des "relations constructives" à l'avenir.

M. Morales et d'autres présidents de gauche, l'Uruguayen José Mujica et l'Argentine Christina Kirchner, étaient attendus dans les prochaines heures à Caracas.

A Cuba, pays sous perfusion des pétro-dollars vénézuéliens, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national et rappelé les liens très étroits qui unissaient Fidel Castro et son héritier politique, qui a accompagné son mentor "comme un véritable fils", selon La Havane.

"C'était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même", a dit de lui le président russe Vladimir Poutine.

C'"est en réalité un martyr pour avoir servi son peuple et protégé les valeurs humaines et révolutionnaires", a commenté le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, affirmant qu'il avait succombé à "une maladie suspecte".

En Asie, les prix du pétrole ont augmenté mercredi, la mort d'Hugo Chavez ouvrant une période d'incertitude au Venezuela, principal producteur de brut sud-américain.

Appels au calme

Après avoir annoncé le décès, Nicolas Maduro a lancé plusieurs appels au calme et souligné que l'armée et la police avaient été déployées "pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix". Peu après, le ministre de la Défense Diego Molero a déclaré que les forces armées restaient "unies pour respecter et faire respecter la Constitution".

Un responsable militaire de haut rang, le général Wilmer Barrientos, a affirmé une heure plus tard qu'"une situation pleinement normale" régnait au Venezuela.

"Si le gouvernement a la capacité d'organiser l'élection même avant un mois, il le fera", a estimé l'observateur politique Luis Vicente Leon. "Le plus tôt sera le mieux, il va profiter électoralement de l'émotion provoquée par la mort du président", a encore prédit l'analyste.

Pour ce scrutin anticipé, M. Maduro sera probablement opposé au gouverneur Henrique Capriles, 40 ans, battu par Hugo Chavez en octobre et qui a appelé devant la presse le gouvernement à respecter ses "devoirs constitutionnels", disant en outre que le défunt chef de l'Etat avait été pour lui un "adversaire" et non "un ennemi".

Hugo Chavez luttait depuis juin 2011 contre un cancer dans la zone pelvienne. Après plus de deux mois d'hospitalisation à Cuba, il était rentré par surprise à Caracas le 18 février, mais n'avait ni été vu ni entendu publiquement depuis cette date.

Le Venezuela vivait ces derniers temps au rythme des rumeurs et des démentis autour de la santé du président, le gouvernement affirmant qu'il continuait de diriger le pays, l'opposition réclamant des informations claires.

Hugo Chavez, né en 1954 de parents enseignants et élevé par sa grand-mère, avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans, le 7 octobre 2012. Le 10 janvier, il n'avait pas été en mesure de prêter serment et son investiture avait été repoussée sine die par le gouvernement, une décision avalisée par le Tribunal suprême de justice (TSJ), mais contestée par l'opposition.

 

 


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le 05-03-2013 08:52

Un journaliste tue dans un accident de circulation a Bikele

Guy Marcel Mbeang Mba 39 ans, conseiller en communication du ministre de l’Agriculture et ancien présentateur vedette du journal télévisé sur la chaîne de télévision privée Téléafrica s’est tué samedi dernier dans un accident de la circulation sur la route nationale n°1 entre la ville de Ntoum et le district de Bikélé.

 

 

Plus connu sous l’appellation de Guy Lothar, il a trouvé la mort alors qu’il raccompagnait un journaliste de Gabon Télévision et cameraman indépendant à Libreville après avoir couvert la cérémonie de montée de l’équipe de football de Ntoum en deuxième division (D2).

 

‘’Guy Lothar roulait à vive allure entre 100 et 120 km/h. Il avait effectué un premier dépassement risqué à la hauteur d’Okolassi aux portes de Ntoum’’, a affirmé au quotidien l’Union, le journaliste de Gabon Télévision Dave Moubelé, un des deux rescapés de l’accident.

 

Selon toujours le journaliste Moubélé, à Bikélé, Guy Lothar a tenté une nouvelle fois de dépasser un camion, c’est ainsi qu’il a perdu le contrôle de la voiture qui a fini par faire quatre tonneaux.

 

 

Les deux autres se sont tirés saints et saufs alors que Guy Lothar, a succombé à ses blessures après avoir été transporté à l’hôpital militaire du PK9.

 

Diplômé de l’EFAP d’Abidjan en Côte d’Ivoire, Guy Lothar a été copté en 2009 par Julien Nkoghé Bekalé, nouvellement nommé ministre. Avant de rejoindre les cabinets ministériels, ce journaliste crevait le petit écran à téléafrica où il était l’un des meilleurs présentateurs du journal télévisé de 20h.

 

Source: AGP 

 


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le 05-03-2013 08:48

Arrestation du sous-préfet du district de Bolossoville pour le trafic illégal d’ivoire

Le sous préfet du district de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem (nord), Athanase Edou Mebiame a été arrêté samedi dernier pour trafic illégal d’ivoire, indique un communiqué conjoint des ONG Conservation justice et le Fonds mondial pour la nature (WWF) parvenu à l’AGP lundi.

 

 

 

Le sous préfet du district de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem (nord), Athanase Edou Mebiame a été arrêté samedi dernier pour trafic illégal d’ivoire, indique un communiqué conjoint des ONG Conservation justice et le Fonds mondial pour la nature (WWF) parvenu à l’AGP lundi.

 

Selon la source, le sous-préfet Edou Mébiame est encore gardé à vue. Il sera présenté devant le juge entre mardi et mercredi prochain.

 

Le sous-préfet de Bolossoville, Athanase Edou Mebiame, a expliqué à la police samedi dernier qu’il fournissait armes, munitions et nutrition aux braconniers et qu’il transportait l’ivoire jusqu’au Cameroun avec son véhicule de fonction, a précisé la source.

 

‘’Le suspect a avoué à la police qu’il était impliqué dans l’abattage d’éléphants et le commerce illégal d’ivoire, et qu’il utilisait des biens publics pour s’enrichir personnellement’’, a indiqué la source ajoutant que le suspect a aussi demandé pardon pour le tort qu’il a causé.

 

L’opération qui a débuté le 12 février dernier a conduit à la saisie de 24 défenses d’éléphants, délit punissable de six mois de prison et d’une amende allant jusqu’à 10.000.000 FCFA (20.000 US Dollars), de deux carabines .458 et d’un fusil de calibre 12, délit punissable jusqu’à trois ans de prison et d’une amende de 500.000 FCFA (1.000 US dollars).

 

‘’Le fait qu’une autorité officielle est impliquée dans le trafic d’ivoire montre l’importance de la corruption dans le trafic d’ivoire, qui pille le Gabon de son héritage naturel’’, selon Luc Mathot, président de Conservation Justice.

 

Pour sa part, Bas Huijbregts, chef de la branche d’Afrique centrale pour la campagne du WWF contre le braconnage et le trafic illégal de la faune, a estimé que ceux impliqués dans cette activité criminelle doivent être condamné selon toute la rigueur de la loi.

 

Le WWF a lancé en février une campagne internationale de sensibilisation afin de lutter contre le braconnage et le trafic illégal de la faune.

 

Quelques jours avant le lancement de cette campagne internationale, les autorités de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) avaient annoncé que 11 éléphants ont

été abattus entre 2004 et 2012 dans le seul parc national de Minkébé dans le nord du Gabon.

 

L’augmentation de la demande et du prix de l’ivoire, particulièrement en Asie du Sud-Est conduit à une épidémie du braconnage d’éléphant sur tout le continent, et en particulier en Afrique centrale.

 

Avec une population estimée à près de 40000 pachydermes, le Gabon demeure l’un des derniers plus grand recevoir en Afrique centrale des éléphants de forêt.

 

Source: AGP 

 


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