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le 13-05-2013 21:23

Tous contre les crimes rituels au Gabon

Comme promis, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a battu l’asphalte, le samedi 11 mai 2013, pour manifester contre les crimes rituels qualifiés  de fléau au Gabon.

©Facebook

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Organisée par l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), cette manifestation a fait couler beaucoup d’encre et de salive, notamment du fait qu’au départ, elle avait été refusée par les autorités du pays, notamment le ministre de l’Intérieur, qui a finalement procédé à un revirement de 180 degré en autorisant cette marche. Ce, sans doute parce que  la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, avait entretemps reçu en audience le président de l’ALCR, Elvis Ebang Ondo, et a décidé de participer à cette manifestation, beaucoup plus en tant que citoyen,  pour  dire son refus à la barbarie de ce type de crimes.

Ainsi, ce samedi 11 mai dans la matinée, des milliers de personnes, brandissant des pancartes, des photos, des banderoles avec l’effigie du président Ali Bongo et arborant des tee-shirts sur lesquels étaient inscrits des dénonciations, des mots d’ordre ou des engagements,  ont pris part à cette marche pacifique contre les crimes rituels. Selon les chiffres avancés par les médias publics, la manifestation a enregistré près de 5000 personnes. Ce qui ne saurait étonner quand on sait que le Parti démocratique gabonais a battu le rappel des troupes, notamment les danseuses des groupes dits socioculturels, de même que les églises ont rameuté leurs fidèles.

Partie du Rond-point de la Démocratie dans le deuxième arrondissement, la marche comptait en son sein les membres des familles des victimes donc celle du président de l’ALCR, mais aussi du Camerounais, Amadou Yogno, assassiné et dépecé près de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué. On notait également la présence des leaders de certains partis politiques dont ceux de l’Union des Forces du Changement (UFC) conduit par Louis Gaston Mayila, de même que les responsables des confessions religieuses.

La procession a marqué une halte au niveau de l’Assemblée nationale où, reçue par Guy Nzouba Ndama, le président de cette chambre du parlement, à qui Sylvia Bongo Ondimba a transmis un mémorandum portant sur les crimes dits rituels. Un document à travers lequel, les manifestants contre les crimes rituels au Gabon appellent les parlementaires à prendre leurs responsabilités et à s’impliquer davantage dans la recherche des voies et moyens pour éradiquer ce phénomène. Le vote de nouvelles lois contre les crimes rituels dans le pays est notamment été suggéré dans le document.

Le groupe a ensuite poursuivi sa marche passant par le ministère des Affaires Etrangères, le boulevard du bord de mer, les feux tricolores de la Présidence pour atteindre l’esplanade de la grande mosquée Hassan II. Là, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu la longue cohorte à son tour. Il lui a également été remis un mémorandum comportant des propositions pour que les crimes rituels soient dorénavant punis avec la plus grande fermeté au Gabon.  Ce qui devrait permettre aux familles des victimes de voir la justice faire son travail et punir les coupables et leurs commanditaires, dans les meilleurs délais.

L’Archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mve Engone, a quant à lui demandé l’implication personnelle du président de la République dans ce dossier en précisant qu’il reste ouvert à un éventuel échange avec le numéro un gabonais. De son côté, Ali Bongo Ondimba a déclaré: «mon engagement contre la barbarie n’est pas un fait nouveau. J’ai moi-même parrainé en 2005, alors que j’étais ministre de la Défense, une rencontre organisée par l’Unesco contre les crimes rituels en Afrique centrale. Les crimes qui ont été commis n’auraient jamais du être restés impunis et ils ne le resteront pas. Je veux dire haut et fort, que tous ceux qui ont enlevé la vie à autrui seront punis avec toute la rigueur de la loi». La prison à perpétuité a même évoquée par le chef de l’Etat pour ceux qui se révéleront coupables de crimes rituels.

 

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Si cette marche semble avoir eu du succès, il n’en demeure pas moins que certains fustigent ce qu’ils considèrent être une récupération des politiques. Pour ce faire, une autre marche devait avoir lieu avec pour point de départ le Rond point de Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville. Elle a été dispersée par la police et l’on indique que trois militants de la société civile, proches de l’opposition, ont été arrêtés. Certains dirigeants de la société civile avaient en effet décidé de boycotter la manifestation, organisée notamment par l’ALCR, lorsque la Première dame avait annoncé sa participation.

Les crimes rituels consistent à prélever le sang des victimes et certaines parties du corps dont les yeux, les organes génitaux, la langue, les lèvres, les bouts de sein, le cerveau pour accomplir des rituels qui devraient conférer santé, richesse, réussite et pouvoir. On les impute beaucoup plus aux personnalités politiques et aux cadres de la haute administration qui veulent garder privilèges, argent et autres pouvoir.

 


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le 13-05-2013 21:20

Incident sur la Commission de coopération Gabon-Guinée-Equatoriale

Ouvertes le 10 mai à Libreville, les 5è assises de la Commission mixte de coopération Gabon-Guinée-Equatoriale se sont brutalement achevées à la suite d’une circonstance malheureuse : le vice-ministre de la sécurité nationale de la Guinée équatoriale a été retrouvé en sang devant sa chambre d’hôtel. Ce qui a laissé libre cours à une série de suppositions ayant poussé les Guinéens à rentrer chez eux illico presto.

Le siège du ministère des Affaires étrangères, Libreville. © Innamoo/ flickr

Le siège du ministère des Affaires étrangères, Libreville. © Innamoo/ flickr

Venu au Gabon dans le cadre des 5è assises de la Commission mixte de coopération Gabon-Guinée-Equatoriale, ouvertes le vendredi 10 mai à Libreville, le vice-ministre de la Sécurité nationale de la Guinée équatoriale, le général Nicolas Nchama Obama, a été retrouvé, le lendemain à 7h30 par une dame de ménage, gisant devant sa chambre d’hôtel au quartier La sablière. Il présentait une entaille sur le visage et une autre sur le dos de la tête.

Aussitôt conduit à la clinique El Rapha, il a été soumis, conscient, à un scanner et à un examen méticuleux qui n’aurait rien révélé de très alarmant. Les autorités gabonaises ont aussitôt saisi les services spéciaux de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), communément appelé Cedoc, la Police nationale et la Direction générale de la recherche (DGR) de la Gendarmerie nationale en vue de l’ouverture urgente d’une enquête. Selon une source ayant requis l’anonymat, la veille, le général Nicolas Nchama Obama aurait signifié, par téléphone, à l’une de ses connaissances à Libreville, qu’il ne se sentait pas très bien. Ce qui pourrait laisser supposer quelques antécédents médicaux dont il a pu être victime, entrainant sa chute.

Toujours est-il que deux heures plus tard, l’ambassadeur du Gabon en Guinée Equatoriale a été saisi de l’incident tandis qu’un avion médicalisé a été dépêché de Malabo pour le rapatriement du ministre Guinéen de la Sécurité nationale. Selon les diverses extrapolations recueillies, les Guinéens affirmeraient que leur ministre a été agressé par les Gabonais. On se demande donc pourquoi spécialement le vice-ministre de la sécurité nationale et non le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Agapito Mba Mokuy, qui conduisait la délégation guinéenne ou encore Gabriel Mbega Obiang Lima, ministre des Mines, de l’Industrie et de l’Énergie, également fils cadet du président de la Guinée équatoriale. De même, pourrait-on envisager la piste d’un acte crapuleux commis par un délinquant quelconque. Interrogées, toutes les sources du ministère gabonais des Affaires étrangères se sont montrées taciturnes, s’interdisant tout commentaire en attendant les conclusions de l’enquête ouverte.

Dans la même journée, un autre avion est venu chercher le reste de la délégation guinéenne et les 5è assises de la Commission mixte de coopération Gabon-Guinée-Equatoriale ont ainsi été suspendues, sinon arrêtés alors qu’elles devaient se poursuivre et se clôturer normalement ce jour-là. Co-présidées par les ministres des Affaires étrangères, Emmanuel Isozé Ngondet et Agapito Mba Akuy, ces assises devaient notamment traiter des questions juridiques, économiques, commerciales, consulaires, culturelles et sécuritaires. Selon le mot d’Emmanuel Isozé Ngondet,  ministre gabonais des Affaires étrangères, à l’ouverture des travaux, les deux pays entendent conjuguer leurs efforts dans la lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux criminels qui menacent dangereusement la paix et la sécurité dans la sous-région de l’Afrique centrale.

C’est la première fois, de l’histoire diplomatique du Gabon, qu’un tel fait soit noté sur des hôtes du pays. Les relations entre le Gabon et la Guinée-Equatoriale se sont parfois crispées du fait du différend territorial qui les oppose, depuis 1970, au sujet de l’île Mbanié, potentiellement riche en pétrole et en ressources halieutiques. Mais ceci ne saurait expliquer cela.

Cette affaire survient dans un contexte notamment marqué par l’audience accordée par le président Ali Bongo Ondimba, le mardi 7 mai dernier, au juriste suisse Nicolas Michel, conseiller spécial de l’ONU et médiateur dans ce différend frontalier.

 
 


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le 12-05-2013 14:19

Gabon : Marc Ona Essangui vomi par ses amis de la société civile

Libreville, 10 Mai 2013 (Infos Gabon) – Marc Ona Essangui est un leader de la société civile. Ses prises de position et de nombreuses déclarations font de lui à ce...

Libreville, 12 Mai 2013  – Marc Ona Essangui est un leader de la société civile. Ses prises de position et de nombreuses déclarations font de lui à ce jour un homme politique comme il le prétend personnellement. Dans une lettre commune ce vendredi, plusieurs Ong réunies au sein de Coalition de la Société Civile Gabonaise (C.S.C.G), sous le contrôle de leur Porte parole Roger Nzambo, sont montées au créneau pour s’insurger contre certaines de ses attitudes.

Quel but poursuivrait Marc Ona Essangui ? C’est la question que beaucoup se pose désormais au regard de la veste d’homme politique que ce dernier a décidé de porter,  depuis plusieurs années et l’ayant conduit à faire des déclarations fallacieuses.

En effet, dans une lettre commune ce vendredi, plusieurs organisations non gouvernementales (Ong) réunies au sein de la  Coalition de la Société Civile Gabonaise (C.S.C.G) sont montées au créneau pour s’insurger contre certaines de ses attitudes et dont certaines se confondent aux appels à  l’insurrection nationale.

Cette sortie de réserve fait notamment suite, à ses dernières déclarations lors de la disparition une semaine durant,  de Louis Sosthène Ndong Obiang, un écho garde,  dans la forêt du Parc National de Minkébé. Personnage dont Marc Ona avait déclaré pour mort alors que se poursuivaient les recherches initiées par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN).

Pour ces Ong, cette déclaration aux allures d’interpellation ferait également suite aux nombreux errements de Marc Ona Essangui, par ailleurs Coordonnateur de la Coalition ça suffit comme ça et modèle d’une certaine société civile visiblement perdue.

Selon la C.S.C.G, au regard de nombreuses fausses déclarations de sa part, les Ong réunies en son sein ne sauraient tolérer davantage ces égarements. Car, « la société civile, comme la société politique ou la société scientifique, a besoin d’icônes pour servir de modèle. S’il est évident pour l’ensemble des compatriotes que sa notoriété a dépassé les frontières avec le couronnement du prix GOLDMAN, il n’en demeure pas moins que la crédibilité de la société civile gabonaise est mise à rude épreuve depuis belles lurettes par ses agissements pernicieux  qui revêtent une plus haute importance à ses yeux ».

A la suite de ce qui précède, la C.S.C.G a invité le désavoué à renoncer au chemin de la vanité, de la médisance, des ragots et autres actes antipatriotiques ou narcissiques emprunté par celui-ci, dans l’optique de paraître aux yeux de l’opinion nationale et internationale, comme un martyr.

Pour la C.S.C.G, les dérapages observés seraient relatifs à son départ du Rassemblement National des Bucherons (R.N.B), ancien parti de l’opposition passé dans la majorité présidentielle sous l’appellation du Rassemblement Pour le Gabon (R.P.G) et cela, du fait que l’arène politique continue d’exercer une influence semblable à la lumière qui attire les insectes nocturnes sur ce dernier.

Redevenez donc l’acteur de la société civile humble et lucide que nous avons connu autrefois ou rejoignez définitivement  le R.P.G ce parti politique responsable dont le programme réaliste vise autre chose que le cout d’Etat, l’insurrection ou la conférence nationale.


 


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le 11-05-2013 17:09

Une délégation du Sénat français reçue par le président Ali Bongo Ondimba

Le président Ali Bongo Ondimba a reçu, jeudi à Libreville, en audience une délégation du Sénat français conduite par le sénateur UMP des Français de l’étranger Jean-Pierre Cantegrit, a rapporté la presse présidentielle.
 
 
 
 

A la sortie du cabinet présidentiel, M. Cantegrit s’est félicité de l’entretien qui leur a été accordé par le Président de la République avant de situer le cadre de leur séjour à Libreville.

‘‘C’est un voyage traditionnel que nous avons effectué à de nombreuses reprises par le passé ; il nous permet, en venant sur place, de nous rendre compte de l’état du Gabon et de sa situation, afin de pouvoir en informer le président du Sénat français ainsi que nos collègues au sein de nos commissions…’’, a expliqué le sénateur des Français établis hors de France, ajoutant que ‘‘ le point important de notre voyage était l’entretien que nous venons d’avoir avec le président de la République, qui nous a reçus de façon exceptionnelle’’.

Le parlementaire français s’est en outre réjoui du ‘‘remarquable exposé’’ du président Ali Bongo Ondimba sur ‘‘la situation de son pays’’ ainsi que sur celle qui prévaut en ce moment en Afrique centrale et ‘’même au-delà…’’.

La délégation française sera reçue également au Palais Omar Bongo Ondimba par la présidente du Sénat, Mme Rose Francine Rogombé. Sans doute, durant cet entretien, Sénateurs gabonais et français discuteront des modalités de la prochaine visite de parlementaires gabonais en France, annoncée par M. Cantegrit.

 


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