-Lancé le 23 novembre dernier, le recensement des agents de l’Etat gabonais a officiellement connu son épilogue le 29 du mois en cours ,le ministre du budget Blaise Louembé qui donnera lundi 1er février un point de presse devra indiquer les premières conclusions de cette vaste opération . |
Deux mois ont été nécessaires pour conduire à son terme ce que les observateurs désignent comme étant une mesure phare des 100 premiers jours du septennat d’Ali Bongo Ondimba. La journée de vendredi, la dernière a été entièrement consacrée aux forces de sécurité et de défense (Armée de l’air et de terre, gendarmerie nationale, sapeurs pompiers),recensées dans leur base respective. Avec, cependant, en appendice, les fonctionnaires du Budget, des Comptes publics, et de la fonction publique, chargé de la Réforme de l’Etat. L’étape d’hier est toutefois l’une des cinq autres qui vont alimenter l’audit général de la fonction publique pour déboucher sur ce que « à la fin de ce recensement, nous allons avoir une base de données tellement limpides que désormais, c’est par départ à la retraite que le nombre de fonctionnaires va diminuer et par recrutement qu’il va augmenter », selon le pronostic du ministre Blaise Louembé. Déjà, des informations dirigées laissent entendre qu’une palette des fonctionnaires présumés des « fantômes » a été décelée et des irritabilités béantes constatées. Pour le moment, le nombre officiel des agents de l’Etat gabonais est de 58.813 pour une assiette salariale de 370 milliards de Fcfa. Et, cela reste un doux euphémisme au regard de ce que l’Etat a recouvré.
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Artcile publié le: 30/01/2010 source: Auteur:Marc Massamby
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Le président gabonais est attendu ce 30 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, où il prendra part au 14e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA). Si les travaux de ce sommet seront consacrés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et leur apport dans le développement, les Chefs d’Etat débattront également de la transformation de la Commission de l’UA en Autorité de l’Union. | |||||
Les travaux de ce sommet seront consacrés aux nouvelles technologies de l’Information et de la Communication sous le thème «Technologies de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement». Un thème qui tombe à propos pour Ali Bongo qui a fait du développement des TIC une des priorités de son septennat. En témoigne le protocole d’accord sur l’économie numérique signé le 3 décembre dernier à Libreville entre le groupe Microsoft et l’Etat gabonais. Toutefois, le somme abordera également les questions relatives à la transformation de la Commission de l’UA en Autorité de l’UA. Pour le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, «ce sommet revêt une importance capitale à plusieurs titres, et pas uniquement en raison des multiples crises auxquelles nous sommes actuellement confrontés. D’abord, l’année 2010 sera celle d’un Mondial de football en Afrique. C’est une grande première, à la faveur de laquelle les projecteurs du monde entier seront braqués sur notre continent. Ensuite, une dizaine d’élections présidentielles auront lieu au cours de cette même année. Ce sont des processus toujours délicats». «Enfin, nous aurons à débattre de notre propre évolution: transformer la Commission de l’UA en Autorité de l’Union, définir la nature, la composition et les mandats de cette Autorité. Le principe de cette évolution est acquis depuis le dernier sommet, à Tripoli. Reste cependant le plus difficile : se mettre d’accord sur son contenu. Je ne vous cache pas que les divergences entre chefs d’État sont nombreuses et que nous devrions encore une fois assister à de chaudes discussions», a-t-il conclu. | |||||
Publié le 30-01-2010 Source : Gaboneco
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