D'après une récente étude britannique, le risque de divorcer chute chez les couples dans lesquels les hommes prennent une responsabilité importante dans les tâches ménagères. | |||||
L'étude de la London School of Economics a porté sur 3.500 couples britanniques. Et Libération d'expliquer que publiée mardi 18 mai, elle s'intitule "Travail masculin non-rémunéré et divorce". Ainsi, l'étude porte sur l'implication des hommes dans chaque couple quant aux tâches dites ménagères et familiales comme la vaisselle, le ménage ou encore s'occuper des enfants. Il est apparu que plus l'homme s'implique dans ces tâches plus il contribue à la solidité de son couple.L'étude expliquerait ainsi : "La combinaison optimale présentant les plus faibles risques (de divorce) est celle où la mère ne travaille pas et où le père s'adonne à un maximum de travaux ménagers et de prise en charge des enfants." Des résultats bien loin du mythique schéma de l'homme travaillant tôt et tard à l'extérieur et de la femme au foyer prenant toutes les responsabilités qui incombent à l'éducation des enfants et à la tenue du domicile. Donc Messieurs a vos balais!!!!! |
Mais la dure, la vraie réalité est que l’Afrique n’a pas suffisamment investi dans le développement du capital humain pour tirer profit du capital que représente sa population juvénile. Dans l’absolu, l’Afrique n’a su et n’a pas assez de fonds pour investir simultanément dans ce qu’on appelle l’éthique, la santé, l’éducation, les infrastructures de transports, les routes, les télécommunications, les logements sociaux, l’eau l’énergie etc. la responsabilité est par conséquence est donc, plurielle et partagée. Celles des bureaucraties qui ont conçu et mis en place, des politiques et des programmes désarticulés et sans impact sur les réalités et les spécificités de cette jeunesse. C’est elle qui fait aussi des jeunes professionnels qualifiés qui ont préféré expatrier leur talent plutôt que de servir leur patrie faisant de nos pays les pépinières de talents pour les pays occidentaux. Mais c’est aussi à cause de l’élasticité de la transition intergénérationnelle, car pour de nombreux jeunes en effet, l’indépendance n’arrive jamais par l’aîné, l’employeur ou le bienfaiteur bref, le faiseur de miracle. Mais aujourd’hui, tout bouge, avec ou sans nous. Si c’est sans nous, ça sera contre nous et contre les intérêts de la jeunesse qui souhaite légitimement et un avenir radieux et en toute confiance.
Mesdames et Messieurs,
Ses ressources naturelles et humaines, sa stabilité politique et sa position géostratégique comme, porte de l’Afrique centrale vers l’Afrique de l’Ouest est un trait d’union entre la forêt et le sahel qui le prédispose. C’est également avec intérêt que nous suivons Monsieur le président et cher aîné, les efforts méritoires que vous menez en faveur du développement accéléré de votre pays. Nous apprécions notamment le saut qualitatif que constituent les grands projets industriels et d’infrastructures à l’instar du développement de l’industrie d’aluminium, des projets d’exploitation minière, de la valorisation de votre grand potentiel hydroélectrique ou encore du grand projet portuaire de Kribi. Je note aussi, pour m’en réjouir que le programme, de mise en route, d’émergence du Gabon sur lequel j’ai été élu poursuit les mêmes objectifs de diversification et de développement d’une économie à valeur ajoutée dans mon pays. Nos ambitions vont donc dans le même sens et sont complémentaires comme devraient l’être, les économies de nos pays que la nature a réunies dans une même proximité géographique. C’est pourquoi Monsieur le président, la vision que j’ai de nos deux pays est de travailler ensemble. Travailler ensemble pour construire une zone de coprospérité, motrice du développement de l’Afrique centrale. Et cette mission, Monsieur le président et chers frères et sœurs du Cameroun, nous la partageons et nous sommes dans ce cadre disponible pour regarder ensemble, toutes les synergies envisageables.
Je suis donc venu dire au peuple camerounais, la volonté du peuple gabonais de travailler avec lui, main dans la main pour bâtir ensemble cette coprospérité. La réalisation de cette vision, appelle de notre part, un nouveau partenariat s’appuyant sur des leviers plus volontaristes et de l’identification de grands projets communs entre nos deux pays et la mise en place d’un partenariat concret autour de ces projets pouvant aller jusqu’à la mise en place, lorsque cela est possible, des participations croisées ou encore, de zones économiques spéciales communes. Et pour donner forme à ce nouveau partenariat, toutes ces questions doivent être inscrites à l’ordre du jour de la prochaine commission mixte Gabon – Cameroun. Elles doivent désormais se réunir de façon régulière pour identifier et prendre en charge toutes les synergies à développer. L’objectif est de contribuer à développer la mise en place de tous les grands projets communs que j’appelle de tous mes vœux.
Qu’il me soit enfin permis de rendre un hommage mérité au président Paul Biya qui a pris l’initiative heureuse, de nous réunir et débattre du rôle et de l’avenir de la jeunesse africaine et ce, en terre africaine. Il fallait pour cela qu’un grand africain puisse prendre l’initiative de nous réunir ici ce matin et je suis totalement fière d’avoir pu représenter mon pays. Et simplement entant qu’Africain, dire que je crois en l’Afrique et à son avenir et il n’y a rien qu’ensemble nous ne puissions faire. Cinquante ans d’indépendance, nous avons trouvé beaucoup d’obstacles sur notre chemin, ces obstacles ont été, un après l’autre, franchis. Il en reste d’autres. Mais nous demeurons confiants que nous pouvons les franchir ensemble. Et ça c’est le grand défi de la jeunesse de demain
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