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le 07-12-2009 16:15

Dépravation des moeurs de la jeunesse : le gouvernement gabonais serre la vis

 Plus de débits de boissons aux abords des établissements scolaires

 

Le gouvernement gabonais, réuni jeudi dernier en conseil des ministres, a décidé de protéger les jeunes contre la dépravation des mœurs. D’importantes mesures ont été prises par les autorités de Libreville visant à préserver l’élite de demain de toute forme d’exploitation et de tentation.

 PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI

Notre correspondant au Gabon

Le gouvernement a interdit aux enfants de moins de 16 ans de circuler ou de se retrouver dans un lieu public, après 22 heures, s’ils ne sont pas accompagnés de leurs parents ou de leurs tuteurs.

Il est également proscrit aux jeunes d’entrer dans les débits de boissons alcoolisées ou tout autre établissement destiné à la consommation des boissons alcoolisées, accompagnés ou non de leurs parents.

Le gouvernement a aussi interdit d’ouvrir les débits de boissons et autres entités destinées à la consommation des boissons alcoolisées aux abords d’établissements scolaires et universitaires.

Les gestionnaires des débits de boissons et des entités émettant des nuisances sonores ont été invités par ailleurs à fermer leurs établissements à partir de 22 heures, sous peine de sanctions.

A ce titre et en vertu du devoir d’exemplarité, toutes les personnalités investies des prérogatives de puissance publique ont été appelées à veiller que les membres de leur entourage n’enfreignent pas les présentes mesures.

Cette exemplarité doit être également observée par des agents des forces de sécurité et de défense, ainsi que par ceux des forces paramilitaires qui doivent tous, dorénavant s’interdire de fréquenter à titre privé, en uniforme, tout débit de boissons et tout établissement destiné à la consommation des boissons alcoolisées.

Une partie de la population a salué ces mesures et déclaré espérer que les autorités de Libreville les mettent en application, afin de ralentir la dépravation des mœurs observée chez les jeunes depuis plus d’une décennie.

                      
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le 07-12-2009 16:06

Le gouvernement va réviser ses accords avec la SEEG

 Le gouvernement va réviser ses accords avec la SEEG

Face aux délestages récurrents d'eau et d'électricité qui frappent Libreville, le gouvernement a demandé au ministère de l'Energie de procéder à un audit de la Société d'eau et d'électricité du Gabon (SEEG) et une révision de la convention qui lie l'Etat gabonais à cette société. Le retard observé dans la mise en oeuvre du programme d'investissements pour le renforcement des capacités de la SEEG entraîne des insuffisances patentes dans l'adduction d'eau et la distribution d'électricité et constituent un frein au développement socio économique.
 
© static' : Le siège de la SEEG à Libreville
 
Malgré les nombreux rappels à l'ordre des autorités depuis plusieurs années, la Société d'eau et d'électricité du Gabon (SEEG) tarde à mettre en oeuvre son programme d'investissements qui doit arrimer ses capacités aux nouveaux besoins de la capitale gabonaise. 

Après les interruptions prolongées et répétées de la distribution d'électricité dans la capitale gabonaise ces derniers jours, le Conseil des ministres a décidé le 4 décembre dernier de la révision des accords liant l'Etat gabonais à la SEEG. 

Le gouvernement a notamment demandé au ministre de l'Energie, Régis Immongault, de superviser un audit comptable, financier, tarifaire et technique de la convention signée avec la société en 1997. 

Cet audit doit déboucher sur une révision de cette convention et de ses avenants, au regard de l'obsolescence de ses termes ratifiés il y a plus de 12 ans, et qui ne semblent plus adaptés aux besoins énergétiques croissants du marché gabonais.

Le gouvernement a enfin demandé la mise en place dès 2010 d'une Agence de régulation du secteur de l'eau et de l'électricité, qui sera chargée du contrôle et de la planification des capacités d'adduction d'eau et de distribution d'électricité sur l'étendue du territoire national. 

Concernant le cas particulier de la commune du Cap Estérias, au Nord de Libreville, dont la défaillance dans l'approvisionnement en eau et en électricité est patente depuis plusieurs années, le gouvernement a instruit les départements de l'Energie, du Budget et celui de l'Équipement, pour la dotation de deux groupes électrogènes insonorisés à l'Ecole nationale des Eaux et Forêts (ENEF) et le reprofilage de la trentaine de kilomètres de route reliant la commune à la capitale gabonaise. 

La SEEG, filiale du groupe français Veolia, est chargée à la fois de la production, du transport et de la distribution de l'eau et de l'électricité sur l'étendue du territoire national. Mais depuis plusieurs années l'approvisionnement en eau et électricité est marqué par des interruptions prolongées et répétées, avec une fréquence accrue ces derniers mois. 

En 2007 déjà, la SEEG avait expliqué les délestages électriques à répétition par la «faible pluviométrie» et les «travaux de renforcement et de maintenance» sur son réseau. Cette situation avait donné lieu à de nombreux rappels à l'ordre des autorités au groupe Veolia pour la mise en oeuvre des investissements convenus. 

«Il y a une croissance de la demande en eau et en électricité dans ce pays qui est absolument exceptionnelle, entre 8 et 10% par an, ce qui est très important et surtout très bien au-delà de ce qui avait été prévu dans les contrats d'origine», avait expliqué le PDG de VEOLIA Water AMI, Patrice Fonlladosa. Cette croissance continue représente donc un marché attractif pour le groupe qui est en situation de monopole.

En mars dernier, la SEEG avait annoncé un plan de renforcement des capacités évalué à 600 milliards de francs CFA, avec le déboursement de 35 à 40 milliards de francs CFA par an par le groupe Veolia. Mais durant les trois premières années de la mise en œuvre de ce programme, les consommateurs gabonais, ceux de Libreville en particulier, devraient encore endurer des coupures régulières dues notamment à la défaillance et à la vétusté des installations. 

Toutefois, au-delà des mesures préconisées par le gouvernement, il incombe à ce dernier d’élaborer une nouvelle politique énergétique intégrant une pluralité de sources de production d’énergie, afin de satisfaire la demande dans ce secteur. L’absence d’une politique volontariste et cohérente dans ce domaine hypothéquera l’ « émergence » du Gabon.
Publié le 05-12-2009    Source : gaboneco     Auteur : gaboneco   
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le 05-12-2009 02:30

En route pour Copenhague, le président Ali Bongo Ondimba marque une escale à Milan (Italie)

photos: www.akajoo-images.com

 

 - Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a entamé, ce vendredi, une visite de travail et d’amitié à Milan(Italie), en route pour Copenhague (Danemark) où il prendra part lundi prochain, aux côtés d’autres dirigeants de la planète, au sommet de l’ONU sur le climat.

 

S’agissant du séjour italien du chef de l’Etat, le deuxième, après sa participation à la réunion de la FAO sur la sécurité alimentaire, à Rome, du 16 au 18 novembre dernier, occasion sera donnée à Ali Bongo Ondimba de rencontrer à Milan, ville industrielle, les responsables de la compagnie pétrolière italienne Eni S.P.A (ex AGIP).

Au Gabon, le groupe italien a signé de nombreux contrats pétroliers d'exploration et de ‘’partage de production".

Selon les envoyés spéciaux de la Presse Présidentielle, le programme prévoit également une visite du numéro un gabonais dans une usine de fabrication d’hélicoptère de combat.

Puis, jeudi prochain, le président Ali Bongo Ondimba mettra le cap sur Rome, où, entre autres, il sera reçu au Vatican par le Pape Benoît XVI, première rencontre entre les deux hommes.

En 2008, le Gabon et le Saint-Siège ont célébré le 40ème anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques et le 10ème anniversaire de l'Accord cadre entre les deux Etats.

RETROUVAILLES ALI BONGO ONDIMBA-NICOLAS SARKOZY

A noter que sur le chemin de Copenhague où se déroulera du 7 au 18 décembre le sommet de l’ONU sur le climat, Ali Bongo Ondimba s’arrêtera en France pour s’entretenir avec le président Nicolas Sarkozy.

Les retrouvailles entre les deux hommes se situeront en droite ligne des entretiens entamés lors de leur déjeuner à l’Elysée, le 20 novembre dernier.

Les questions environnementales, notamment le plan d’action du nouveau président gabonais dont l’un des piliers concerne le « Gabon vert » avait été longuement décliné à ses hôtes français.

La France, de son côté, appuie, à travers divers programmes, les pays du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical du monde après l’Amazonie, à préserver cet espace.

D’une superficie de 2 millions de km2, le Bassin du Congo , meublé particulièrement par des milliers d’espèces de plantes , est composé du Gabon, du Cameroun, de la Guinée équatoriale, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo et du Congo Brazzaville.

GN/09

 
 

 

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le 04-12-2009 17:30

La multiplication des coupures d’électricité préoccupe le gouvernement

 
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