En vue d’améliorer les conditions d’études et de vie dans les universités et grandes écoles du Gabon, le gouvernement a pris la décision hier de lancer un vaste programme de construction d’infrastructures et d’équipements scolaires et universitaires.
Dans ce cadre, l’université Omar Bongo de Libreville va bénéficier de la construction de 20 salles de classe, de 30 bureaux pour les professeurs et les administratifs, d’un amphithéâtre de 1200 à 1500 places et de 96 salles d’aisance. A cela s’ajoutera l’installation d’un surpresseur et d’un groupe électrogène de 150 KVA.
L’école normale supérieure pour sa part bénéficiera de la construction d’un amphithéâtre de 1200 à 1500 places et 24 salles d’aisance, ainsi que de l’installation d’un groupe électrogène de 60 KVA et d’un surpresseur. L’Université des sciences de la santé se verra de son côté dotée de 24 nouvelles salles d’aisance et d’un groupe électrogène de 30 KVA.
Au niveau de l’école nationale des instituteurs, le gouvernement va construire 10 nouvelles salles de classe et installera un groupe électrogène de 30 KVA, avec un surpresseur. Le nouvel institut national Omar Bongo quant à lui bénéficiera de la construction de 12 salles de classe et de plusieurs salles d’aisance.
Sur un tout autre plan, le gouvernement a décidé de la relance des travaux de construction du CICIBA, en vue de promouvoir la culture Bantou et les autres cultures.
Le Président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a présidé jeudi un Conseil des Ministres dans la salle habituelle du Palais de la Présidence de la République. GABONEWS vous en livre le communiqué final : A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres s’est réjoui du déroulement de la dernière étape de la tournée républicaine entreprise par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans la Province de l’Estuaire.
Cette étape couronne ainsi la première série des Conseils des Ministres délocalisés, entamés le 04 Mars 2010.
Le Conseil des Ministres s’est félicité de ce que cette initiative, prise par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA lui a permis d’être au contact avec le Gabon profond et a donné l’occasion au Gouvernement d’ajuster les plans sectoriels pour la mise en œuvre du Projet de Société « L’Avenir en Confiance ».
Aussi, le Conseil des Ministres tenu ce 17 novembre 2011, a entériné les décisions ci-après :
Sur le plan national
En ce qui concerne les secteurs de la Santé et de l’Education
Dans le cadre de l’opérationnalisation du plan national de développement sanitaire (PNDS), le Président de la République, Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de lui présenter avant fin novembre 2011, un plan d’urgence permettant d’assurer la continuité des soins de santé primaire durant la période des travaux en cours de réalisation dans les hôpitaux de la capitale.
Il convient de préciser que le mode de gestion et de fonctionnement des hôpitaux devra être repensé pour une gestion efficiente des structures hospitalières.
S’agissant de l’éducation, le Gouvernement a lancé un vaste programme de construction d’infrastructures et d’équipements scolaires et universitaires, pour l’Université Omar Bongo, l’Université des Sciences de la Santé, les grandes écoles, le Lycée National Léon Mba et le Lycée Nelson Mandela. Ceci doit être livré fin décembre 2011 au plus tard. Dans le détail, il s’agit :
Pour l’Université Omar Bongo :
Pour l’Ecole Normale Supérieure :
Pour l’Université des Sciences de la Santé :
Pour le Nouvel Institut National Omar Bongo (IUT logé dans l’enceinte du lycée Technique Omar Bongo) :
Pour l’Ecole Nationale des Instituteurs de Libreville :
Enfin, des salles d’aisance (toilettes), des surpresseurs et plus de 400 salles de classes supplémentaires seront édifiés dans les différents établissements scolaires du pays. La première phase de ces travaux qui sont appelés à s’étendre sur l’ensemble du territoire concerne les Lycées Idjendjet Gondjout, Nelson Mandela, Léon Mba et les deux écoles de Mont-Bouët I et II.
Sur le Plan Economique
S’agissant du Port d’Owendo
Le Port d’owendo est la principale porte d’entrée et de sortie des marchandises, des biens et de matières premières produits dans notre pays.
Pour permettre à notre économie d’être compétitive et de soutenir les efforts de croissance, un gros effort d’investissements doit être réalisé.
A ce titre, en cas de non exécution des engagements pris par les concessionnaires, le Président de la République, Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement à prendre toutes ses responsabilités pour la construction de ses propres infrastructures.
Au Plan Culturel
Le Président de la République, Chef de l’Etat a décidé de la relance des travaux de construction du CICIBA, en vue de promouvoir la Culture Bantou et les autres cultures.
S’agissant des Nouvelles Technologies de l’Information et de Communication (NTIC)
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a décidé de mettre en place les infrastructures qui permettront à l’ensemble de l’Administration gabonaise de bénéficier des moyens de communications de base tels que l’Internet ou la téléphonie, par la fibre optique, dont les travaux d’installation sont en cours dans notre capitale.
Ce projet est conduit par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et de Fréquences (ANINF)
Ainsi, la réalisation du projet « Gabon Numérique » induira la baisse des coûts d’accès à l’Internet, principalement dans les domaines de l’Administration (e-governement), de l’éducation (e-education) et de la Santé (télémédecine).
Sur le Plan Sportif
Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a réaffirmé la capacité de notre pays à co-organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, cet important évènement sportif.
En ce qui concerne particulièrement
la Province de l’Estuaire
Dans le domaine des Transports
Le Président de la République, Chef de l’Etat a décidé de la restructuration de la SOGATRA par l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT), dans le but de garantir une plus grande efficience dans la gestion et le fonctionnement des transports urbains.
La nouvelle entité sera bâtie autour d’un socle dans le cadre d’un partenariat Public-Privé. Elle devra permettre d’accroître l’offre des bus pour rendre attractif l’utilisation de ce mode de transport, d’où l’acquisition de cent cinquante (150) bus de soixante-quinze (75) places et cinquante deux (52) bus de trente (30) places.
Pour ce qui est des Infrastructures
Dans le cadre de la consolidation des acquis de la voie expresse et toujours dans la volonté d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des populations, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA,Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit le Gouvernement pour que les travaux du tronçon Pk 0 – Pk 15 démarrent dans un délai de trois mois. Les travaux de ce tronçon seront financés sur ressources propres du budget de l’Etat.
Aussi, dans la poursuite de la stratégie de désengorgement de Libreville, le Gouvernement lancera, dans les meilleurs délais, les travaux d’aménagement de l’axe Angondje-Okala Carrière-Camp de Gaulle.
Quant à la Sécurité urbaine
Afin de réduire considérablement le grand banditisme, le Président de la République, Chef de l’Etat a commandé au Gouvernement de faire une étude sur un plan d’implantation des forces de sécurité pour une meilleure présence de jour comme de nuit. Et ce avec la coopération des services de la gendarmerie et des forces de police nationale.
Pour ce qui est des Forces de défense et de Sécurité
Dans le cadre de l’amélioration du système de défense et de sécurité, le Président de la République, Chef de l’Etat a décidé de la construction de casernes de Sapeurs Pompiers dans chaque arrondissement de la Capitale, dont une spécialement dédiée à la zone Nord de Libreville dès 2012.
Au titre de la Jeunesse
Dés 2012, le gouvernement va lancer la construction d’un plateau sportif dans chaque arrondissement de Libreville, pour améliorer et intensifier les activités sportives des jeunes et relancer les compétitions scolaires et inter-quartiers.
En matière d’Eau et d’Électricité
Lors du Conseil des Ministres délocalisé de Franceville, plusieurs mesures concernant ces deux (2) secteurs pour la commune de Libreville ont été annoncées, pour lesquelles des travaux structurants et un plan d’urgence ont été lancés et se poursuivent.
Aussi, pour permettre d’assurer de manière permanente la distribution électrique à Libreville, le Gouvernement a lancé des travaux de construction d’une centrale thermique à gaz à Alénakiri d’une puissance de 70MW, et dont la première phase de 35 MW est achevée.
L’énergie produite servira à alimenter la zone économique spéciale de Nkok et le surplus sera déversé sur le réseau SEEG.
Par ailleurs, les travaux de sécurisation du réseau électrique de Libreville ont démarré sur l’axe Ambowé-Angondjé et seront achevés en janvier 2012, ceux concernant la ligne Owendo-Bisseghe avant septembre 2012.
Les travaux suivants seront aussi réalisés :
Enfin, dans le cadre de du renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé de l’octroi, comme dans d’autres Provinces, des véhicules administratifs.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi portant modification des dispositions de l’article 35 du Code de Sécurité Sociale.
Pris en application de l’article 3 de la loi n° 027/2008 portant Code Général des Impôts, le présent texte a pour objet essentiel d’harmoniser les dispositions des textes en vigueur en matière fiscale et douanière.
Aussi, les dispositions de l’article 35 du Code de Sécurité Sociale sont modifiées et se lisent désormais ainsi qu’il suit :
« Article 35 nouveau : La Caisse jouit, pour les activités liées à la réalisation de son objet social, de l’exonération de tous impôts, droits et taxes, notamment :
« Article 35 nouveau bis : Les exonérations des impôts, droits et autres taxes expressément consacrées à l’article 35 nouveau ci-dessus s’étendent de plein droit aux seuls sous-traitants, mandataires et fournisseurs exécutant à la place ou pour le compte de la CNSS ou livrant à celle-ci des prestations, travaux et autres activités ou des matériels et autres biens directement liés ou nécessaires, soit à l’accomplissement des missions relevant de l’objet social, soit au fonctionnement de la Caisse ».
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT
Le Ministre a fait adopter par le Conseil des Ministres, le projet de décret fixant la tenue de la comptabilité spéciale des matières de l’Etat qui vise, d’une part, à se conformer à la nouvelle vision de l’exécution du budget et d’autre part, à faire de l’Administrateur de Crédits, un Administrateur des matières, c’est-à-dire, la personne responsable du mouvement des matières au sein d’une administration.
Le présent décret traite entre autres, des matières, des administrateurs et des comptables des matières, des livres et des écritures, des mouvements et des matières ainsi que du contrôle.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret portant création et organisation du Centre National des Examens et Concours de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Pris en application des dispositions de l’article 20 du décret n° 0275/PR/METFP, le présent décret dispose de ce que le Centre est un service public spécialisé placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Technique avec pour missions d’organiser les examens, les concours, la validation des acquis de l’expérience et l’établissement des équivalence et des titres des diplômes.
Le Centre National des Examens et Concours compte une Direction qui s’appuie sur six (6) services que sont :
- le Service des Baccalauréats Technologiques et Professionnels ;
- le Service des Examens et Concours de l’Enseignement Technique ;
- le Service des Examens et Concours de la Formation Professionnelle ;
- le Service de la Validation des Acquis de l’Expérience et des Equivalences des Titres Professionnels ;
- le Service de la Logistique et du Matériel ;
- le Service Informatique, de la Documentation et des Archives.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Madame le Ministre a informé le Conseil des Ministres, qui en a pris acte, de l’installation des Comités de vigilance de lutte contre le trafic des enfants en République Gabonaise.
En effet, avec l’appui de l’UNICEF et d’autres partenaires, après les Provinces de l’Ogooué-Maritime, du Woleu-Ntem, du Haut-Ogooué et du Moyen-Ogooué, ces Comités concerneront les Provinces de la Ngounié et de la Nyanga, respectivement du 27 au 29 Novembre 2011 et du 02 au 05 Décembre 2011.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Le Ministre a informé le Conseil des Ministres, qui en a pris acte, de la mise en application de la ristourne pour le branchement neuf due aux clients par la SEEG et dont l’entrée en vigueur avait été fixée au 1erNovembre 2011.
Ainsi, les taux de ristourne associés à la période de retard correspondent à :
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
Le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
A l’issue de la visite qu’elle a effectuée dans les structures sanitaires de Libreville et Owendo, Sylvia BONGO ONDIMBA, la Première Dame du Gabon a accordé une interview à Christian Kouiga du quotidien national « l’Union ». L’état actuel de ces organismes d’accueil des patients était au centre de cet entretien. Mme Bongo a exprimé un sentiment de colère, de tristesse et de désolation. Elle a promis d’user de tout son pouvoir pour que les choses bougent et s’améliorent. En invitant toutefois, chacun de prendre ses responsabilités et d’être patriote. Cette descente de la Première Dame, rappelons le, intervient au moment où le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba effectue la tournée républicaine dans la province de l’Estuaire. Dans ce cadre se tient le conseil des ministres dit délocalisé ce jeudi à Libreville. Il sera suivi d’une conférence de presse animée par le Président de la République.
Voici l’interview dans son intégralité :
Question : Madame la Première Dame, vous venez de visiter les différentes maternités de la capitale. Notamment celles du Centre hospitalier de Libreville, de l’hôpital pédiatrique d’Owendo, de l’hôpital régional de Mélen et de l’hôpital des instructions des Armées. Quelles en sont les motivations ?
Réponse : J’ai voulu me rendre compte par moi-même de l’état de nos structures de santé. Comme vous le savez, la santé de la mère et de l’enfant est l’une de mes priorités. Depuis plus d’un an, je me bats pour que les femmes gabonaises soient soignées dans les meilleures conditions possibles. Ma Fondation donne des formations aux sages-femmes dans toutes les provinces du pays. J’ai également mis à leur disposition des kits d’accouchement. Cependant, je me rends compte que l’état actuel des structures sanitaires ne permet pas de garantir aux femmes une offre de soins de qualité. Nous sommes en 2011. Il n’est plus acceptable qu’une femme meurt en donnant la vie.
Question : Quels sont les sentiments qui vous animent au terme de ces visites ?
Réponse : De colère, de tristesse et de désolation. Ma visite a révélé trois principaux problèmes : la vétusté des équipements (matelas, lits, etc.) ; l’insuffisance des stocks de médicaments et un problème de capacité d’accueil et de salubrité. Par ailleurs, je constate un vrai problème d’accès aux soins, en particulier pour les habitants d’Owendo.
Question : Vous avez déploré les capacités d’accueil…
Réponse : La maternité Joséphine Bongo est fermée. La pédiatrie le sera d’ici la fin de l’année. Les patients seront donc obligés de se rendre au Centre hospitalier de Libreville. C’est une organisation difficile pour les habitants, notamment du point de vue du transport. Imaginez une femme enceinte qui vit à Owendo et qui doit urgemment accoucher… Le temps pour elle de traverser toute la ville, l’enfant pourrait mourir. Ce n’est pas normal.
Je sais que de nouveaux projets sont prévus par le ministère de la Santé. Mais comment se fait-il qu’il n’ait pas prévu des solutions palliatives pragmatiques ? Cela me paraît difficile qu’il y ait un seul hôpital. On ne peut pas priver la population d’un accès aux soins sous prétexte qu’il y a des projets en cours. Cela d’autant plus que personne n’est réellement capable de dire quand ces projets verront le jour. Je m’en vais d’ailleurs vous faire une confidence. Chaque année c’est en gros 40 000 naissances que nous enregistrons, soit 13 000 pour le seul CHL. Mais pour combien des couveuses ? 13 seulement. C’est inadmissible !
Question : Les services de santé se plaignent du manque de budget pour bien remplir leurs missions. Les problèmes que vous relevez ne sont-ils pas liés à la politique menée par le gouvernement et donc par votre époux, le président de la République ?
Réponse : Le manque de moyens ne peut pas toujours servir de prétexte. C’est toujours à chaque fois la même excuse qui revient. Nous avons les moyens pour améliorer la situation. Les budgets existent. L’administration a bien de très beaux 4X4, non ? Le gros problème du Gabon c’est la gestion. Souvent, on constate que des hôpitaux qui ont le même budget offrent des services d’une qualité très variable. Comme dans n’importe quel secteur de métier, la différence a trait au management. Il faut des ressources humaines qualifiées. Il faut de vrais spécialistes pour gérer les structures sanitaires, comme à l’hôpital militaire.
Question : Maintenant, que préconisez-vous alors Madame la présidente ?
Réponse : La responsabilité ! C’est ce que je préconise. Chacun doit prendre ses responsabilités et être patriote. Cela concerne non seulement les soins mais aussi l’accueil, l’hygiène ou encore la disponibilité des médicaments et des consommables.
Chacun est responsable à son propre niveau : le gouvernement, le ministre de la Santé et ses collaborateurs, le personnel de santé, c’est-à-dire les médecins, les infirmiers, les sages-femmes, etc. Je pense par exemple qu’on ne peut pas gérer un hôpital sans avoir d’objectifs clairs et chiffrés. Il faut instaurer une culture de résultats dans notre pays. Je souhaiterais que les Gabonais se dirigent de plus en plus vers les hôpitaux publics. Je ne veux pas qu’on considère l’hôpital public comme la solution de ceux qui n’ont pas le choix. Pour cela, il faut rendre ces structures plus attractives, plus performantes…
Il faut qu’elles soient irréprochables ! Mon vœu est que la santé ne soit plus une affaire de classes sociales. Je sais que le changement est possible avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui. Il ne faut pas vivre les problèmes comme une fatalité. Améliorer les services de santé dans les hôpitaux publics n’est pas une mission impossible. Il faut que tout le monde y mette du sien, avec patriotisme. L’individualisme ne fait jamais avancer les choses. La santé est l’affaire de tout le monde.
Question : Y a-t-il un apport qui peut être attendu de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille?
Réponse : Au-delà de la Fondation que j’ai mise en place et qui a des missions claires et précises, je voudrais vous assurer que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, en ma qualité de Première Dame, pour que les choses dans ce sens bougent et s’améliorent pour le bonheur des Gabonais. La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a un canevas pour 2012 dans le cadre de la Santé pour tous. Mais, tout comme nous, parce que nous aimons ce que nous faisons au sein de notre structure, je pense que les Gabonais doivent avoir la culture et le souci de résultats.
Commentaires