Le Premier ministre Paul Biyoghé Mba a reçu à son cabinet les experts canadiens en administration publique pour une séance de travail visant à établir un diagnostic des besoins de l’administration gabonaise. | |||||
Le Premier ministre Paul Biyoghé Mba a présidé une séance de travail avec des experts canadiens de l’administration le 14 juin, en présence du ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique, chargé de la Réforme de l’Etat, Blaise Louembé, du directeur de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), Anatole Tsiouckaka et de plusieurs cadres de la Primature. Cette séance de travail intervient dans le cadre de la réforme de l’Administration gabonaise et de ses instruments de gestions. Le Premier ministre a réaffirmé aux experts Canadiens la volonté du gouvernement qu’il dirige à moderniser l’Administration publique gabonaise. «Nous avons une administration qui date de la coloniale et nous avons l’intention de la moderniser. Dans les tous prochains mois, le Gabon va fêter ses cinquante ans d’indépendance et malgré les efforts déployés, cette administration présente des faiblesses dans plusieurs domaines» a-t-il déclaré. Selon Paul Biyoghé Mba, son gouvernement ne peut réussir son programme d’action que grâce à une administration performante avec des hommes et des femmes compétant. «Aux niveaux des hommes, nous voulons asseoir une administration performante et à chacun de ses niveaux, il nous faut un niveau de formation, du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) à la catégorie A1» a-t-il souligné. Cela ne peut être possible que si les différentes écoles de formation dans le domaine précis de l’administration, notamment l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et l’Ecole de la Magistrature sont remises à niveau. Le Premier ministre a souligné au Directeur des affaires internationales de l’Ecole nationale d’administration publique du Canada, Simon Chabot, l’intérêt pour l’administration gabonaise de bénéficier de l’expertise canadienne. «Beaucoup de cadres gabonais, aujourd’hui appréciés pour leur compétence, ont eu la chance, en effet, d’être formés dans des structures canadiennes» a-t-il déclaré. Pour ce dernier, «leur présence au Gabon consistait à établir le diagnostic des besoins de formation des hauts fonctionnaires de l’administration gabonaise et de réformer l’ENA, à la demande du gouvernement gabonais avec qui, des échanges ont été noués au cours de ces derniers mois». L’Ecole nationale d’administration publique du Canada, vieille de 40 ans, est à la pointe de nouvelles tendances en management public. Son expertise est une synthèse des systèmes américain et européen qui pourront être profitables à l’administration gabonaise. |
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