Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 26-04-2011 23:47

Paulette Oyane Ondo réclame 52,5 millions de francs à Luc Marat Abyla


Paulette Oyane Ondo, député récemment suspendu des activités du Parti démocratique gabonais (PDG) dont elle est membre, a adressé une mise en demeure de payer au président de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, Luc Marat Abyla. 
 
© D.R.
 
Paulette Oyane Ondo, député du canton Woleu sous la bannière du Parti démocratique gabonais (PDG), vient d’envoyer, par voie d’huissier, à Luc Marat Abyla, président du Groupe parlementaire PDG, une mise en demeure de lui payer 52,5 millions de francs CFA.

«Je me vois obligée de vous rappeler que depuis 2009, vous restez me devoir la somme de 25.000.000 FCFA que chaque député PDG reçoit par an. Vous avez donc laissé passer l’année 2009 et l’année 2010 sans me reverser la somme qui me revient et qui s’élève aujourd’hui, en principal, à 50.000.000 FCFA, outre les intérêts et frais divers», peut-on lire dans le courrier d’Oyane Ondo qui a pour objet : «Mise en demeure de payer.» 

Au demeurant avocat à la Cour, le député ajoute 2,5 millions de francs pour intérêts de droit et frais divers à la somme principale de 50 millions. 

«Je me permets de vous préciser qu’en ne me payant pas cette somme, vous accomplissez une discrimination à mon encontre, tout en violant plusieurs autres de mes droits fondamentaux (…) Or, la discrimination, et la violation des droits fondamentaux sont strictement interdites aussi bien par la Constitution de la République gabonaise que par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Pacte International relatif aux Droits Civil et Politiques, le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et culturels», souligne le député PDG du canton Woleu.

Dix jours ont été donnés au président du groupe parlementaire pour régler le montant réclamé, faute de quoi, Paulette Oyane Ondo se réserve le droit de porter plainte, notamment devant le Comité des droits de l’homme de l’Union interparlementaires et d’autres juridictions internationales. L’huissier a déposé ce courrier le 13 mars dernier. Les dix jours sont donc passés.
 


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le 26-04-2011 23:44

Comilog à la barre le 26 juin


Jean-Valentin Leyama et ses compagnons ont trouvé un écho favorable auprès du tribunal de Libreville. Leur plainte contre Eramet et sa filiale au Gabon, Comilog, débouche sur la comparution, le 26 juin prochain, de Marcel Abéké et Patrick Buffet, tous deux directeur général, respectivement de Comilog et Eramet. Les plaignants demandent 490 milliards de francs CFA de dommages pour pollution aux émanations de manganèse.
 
© D.R.
 
Le groupe minier français Eramet et sa filiale au Gabon Comilog, qui ont fait l’objet de six plaintes pour pollution présumée en mars, sont cités à comparaître le 26 juin par le tribunal de Libreville.

«Nous, Président du Tribunal de Première Instance de Libreville, vu la requête présentée, les motifs y exposés (...) autorisons l’ONG Brainforest à faire comparaître d’urgence par devant nous tenant audience civile (...) la société Comilog, M. Marcel Abeke, directeur général, la société Eramet (...), M. Patrick Buffet, directeur général (...) le 26 juin», peut-on lire sur l’une des ordonnances du tribunal de Libreville. 

Le 25 mars dernier, trois requêtes au nom des ONG environnementales dont Brainforest, une requête au nom d’une ONG chargée de la défense des droits de l’Homme, une requête collective de plus de 350 plaignants et une dernière requête constituée par Jean-Valentin Léyama, député du premier siège de la Lébombi Leyou (Moanda), ont été déposée au tribunal de Libreville. «Ces requêtes visent à démontrer les dégâts causés sur l’environnement par l’exploitation du manganèse d’une part ; les dégâts causés sur la santé des travailleurs, des anciens travailleurs et les populations d’autre part. Nous réclamons réparation, et celle-ci a été évaluée à 490 milliards de francs CFA», a alors expliqué le député de Moanda. 

Auparavant, le 15 janvier 2011, Jean-Valentin Léyama avait fait des réclamations à la Comilog qui les avait alors jugées peu sérieuses, soulignant que dans ses activités et ses investissements, les aspects santé, sécurité et environnement sont pris en compte de manière responsable. 

Sans démordre le député avait expliqué à Gaboneco : « Il y a un proverbe du Sud du Gabon qui dit qu’on ne ment pas à l’œil. Dès qu’un visiteur descend du train à la gare Moanda, ou alors survole la région, la pollution est patente et même scandaleuse. Lorsqu’on part de la gare SETRAG pour la ville, on voit combien de fois les cours d’eau sont envasés par les déchets de manganèse, et ces cours d’eau qui avant, nourrissaient les populations, ne peuvent plus le faire aujourd’hui. On voit ce paysage noirâtre, comme dans les zones d’exploitation du charbon, etc. Le fait que Comilog puisse nier cela, je dis que c’est de l’irresponsabilité de ses dirigeants. Nous ne nous sommes pas contentés d’affirmer. Nous nous sommes également appuyer sur des études qui ont été faites par des experts, y compris des études faites par et pour le compte de Comilog. Ces études sont patentes, et nous les avons d’ailleurs produites en justice, et cette dernière appréciera si nos réclamations sont fondées ou non.»



«Nous sommes contents de cette décision du tribunal d'instruire le dossier. On redoutait que la plainte soit rejetée ou que le tribunal se déclare incompétent. On va maintenant pouvoir voir le fonds de l'affaire, a affirmé à l’AFP Marc Ona Essangui, figure de la société civile gabonaise, prix Goldman de l'Environnement 2009.
 


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le 26-04-2011 19:19

Quatre scientifiques réagissent à la mise sous scellés du laboratoire du Pr Mavoungou

Le ministère gabonais de la Santé a placé sous scellés, la semaine dernière, la pharmacie de "La Peyrie" à Libreville, point de ventre unique, sous préparation magistrale, de l’IM28, médicament controversé du Pr Donatien Mavoungou qui aiderait à lutter contre le Sida. Idem pour le Centre de recherche sur les pathologies hormonales (CRPH) où ce chercheur effectue ses travaux. Le Pr Mavoungou qui affirme que le CRPH ne dépend pas du ministère de la santé mais plutôt de celui de l’Enseignement supérieur, s’étonne de cet acharnement tandis qu’un groupe de chercheurs gabonais, installés au Canada et en Allemagne, a tenu à réagir par rapport aux raisons avancées par le Pr Franck Daniel Idiata et le Dr Stéphane Iloko pour la fermeture du CRPH et l’interdiction de l’IM28. Ci-après, la réaction de ces chercheurs.
 
© D.R.
 
«Le point commun entre le Droit et la Science est la recherche de la vérité. De fait, lorsque des règles claires sont édictées par des autorités compétentes, leur application ne peut souffrir d’aucune contestation. Mais lorsque les incohérences et une certaine tendance à l’amalgame deviennent des règles de fonctionnement, on est en droit de s’interroger sur les objectifs réels recherchés. 

Dernièrement, nous dénoncions la légèreté avec laquelle certaines autorités de santé de notre pays avaient jugé de l’efficacité d’IM28, le médicament découvert par le Pr Mavoungou (1). Le message est apparemment passé, puisque l’efficacité de ce médicament semble ne plus être la pomme de discorde.

En revanche, son autorisation de mise sur le marché (AMM) vient de lui être retirée par le comité national d’éthique du ministère de la santé pour des raisons «…purement scientifiques…», comme l’a stipulé le Pr Franck Daniel Idiata, Linguiste, Directeur scientifique du CENAREST (Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique), dans sa dernière intervention télévisée. Malheureusement, le Pr Idiata n’a pas décliné lesdites «raisons purement scientifiques», en dehors d’insister sur «le problème de santé publique que poserait la vente libre de ce médicament». Dans le même registre, le Dr Iloko, Médecin généraliste, Inspecteur général de la santé et Président du comité national d’éthique a quant à lui affirmé que «…le Pr Mavoungou avait reçu une AMM temporaire pour faire de la recherche…» et que celui-ci «…se livrait à la vente commerciale d’IM28…», ce qui, selon lui était illégal puisque «…IM28 n’avait pas encore fait l’objet d’étude de pharmacovigilance et qu’on ne savait pas si ce produit avait des effets secondaires…». 

Ces affirmations méritent qu’on s’y attarde pour permettre à tout le monde de comprendre les étapes de recherche qui régissent le volet clinique dans le processus du développement d’un médicament. Chacun pourra ainsi apprécier l’absurdité de la situation. 

En effet, selon le code de développement d’un médicament édicté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les essais cliniques d’un médicament se déroulent en quatre phases. Les phases I et II qui permettent d’évaluer la tolérance et l’efficacité du médicament sur des volontaires malades ou sains. La phase III permet de vérifier le rapport efficacité/tolérance sur de grandes cohortes. Puis, une fois que ce rapport est favorable, une AMM est délivrée pour passer en phase IV, la phase de pharmacovigilance. Cette dernière sert à constituer une base de données pour enregistrer et évaluer les effets secondaires (en particulier les effets indésirables). Sur le plan pratique, en phase IV, l’étude du médicament ne se fait plus en laboratoire, mais par des médecins prescripteurs qui, en suivant l’évolution de l’état de santé de leurs patients, vont noter tous les apports positifs mais aussi les effets négatifs. Des études statistiques permettront par la suite aux autorités compétentes de recommander ou de motiver un éventuel retrait.

Ainsi, le développement d’IM28 se trouvant en phase IV, le médicament n’est plus ni fabriqué, ni vendu par le Pr Mavoungou qui, suivant un protocole de confidentialité, a cédé la formulation de son invention à une société industrielle. Il s’agit d’une procédure légale et connue pour plusieurs médicaments au même stade de développement autour du globe.

Il y a donc de toutes évidences, incohérence dans les propos du Dr Iloko lorsqu’il affirme qu’une «AMM temporaire était délivrée au Pr Mavoungou pour faire uniquement de la recherche» puisque les AMM ne servent pas à faire de la recherche en laboratoire. 

Tout comme il est aberrant d’utiliser comme prétexte le fait qu’IM28 soit disponible en pharmacie pour accuser le Pr Mavoungou d’être un vendeur de médicament qui se serait livré à «un commerce d’IM28», même si on sait que l’AMM autorise la commercialisation. Il est plus que regrettable que tout cela ait servi à justifier la fermeture de la pharmacie où IM28 était commercialisé ainsi que le laboratoire du Pr Mavoungou. Faut-il comprendre que Dr Iloko aurait procédé à la fermeture de toutes les pharmacies du pays dans le cas ou elles auraient également commercialisé IM28?

La troisième incohérence réside dans le procès en illégalité attenté au Pr Mavoungou, du fait que l’AMM provisoire d’IM28 (une AMM vieille de 10 ans) n’aurait pas encore permis d’effectuer une étude de pharmacovigilance, et que les effets secondaires de ce médicament ne seraient pas connus. 

Pourtant, les médecins qui ont prescrit IM28 ainsi que les patients (soit plus de 2000 individus) qui ont consommé ce médicament seraient unanimes (à 85%) sur son efficacité. 

Ces conclusions ne sont-elles pas parvenues aux oreilles des illustres membres du comité national d’éthique? Pourquoi alors retirer l’AMM d’un médicament dont-on ne connaîtrait justement pas encore les effets secondaires et dont la dangerosité sur la santé humaine n’aurait pas été rapportée? 

Dans les pays disposant d’un système de santé efficace, la pharmacovigilance est un processus continu qui se poursuit aussi longtemps qu’un médicament est consommé. C’est ainsi que certains médicaments ont pu révéler des vertus insoupçonnées (cas du Viagra) ou être retirés du marché après une longue présence dans les pharmacies (cas du Médiator en France). 

Le médicament retiré de la vente doit cependant être consigné dans un registre national mentionnant les raisons du retrait (par exemple : médicament causant des crises cardiaques ou entrainant des troubles épileptiques etc.). Dans le cas où un tel registre existerait au Gabon, quels seraient les motifs scientifiques adjoints au retrait de l’AMM d’IM28? 

Loin de vouloir contester le choix des autorités gabonaises dans la sélection des membres du comité national d’éthique, ni la façon dont ces spécialistes décident de travailler, nous pensons humblement que le lynchage médiatique, les intimidations et le harcèlement gratuit exercé contre IM28 et son inventeur sont des comportements d’un autre âge qui déshonorent la science, le Gabon et qui ne cadrent pas avec la vision prônée par les autorités publiques qui veulent faire du Gabon un pays émergent. 

Le médicament et la maladie n’ont pas de frontières. Le SIDA est une maladie grave et c’est un honneur qu’un gabonais soit à l’origine de cette découverte. 

Peu importe nos obédiences politiques ou religieuses, il est primordial de soutenir toutes les initiatives qui vont dans le sens de la promotion scientifique de notre pays. C’est pourquoi il faut laisser ceux qui travaillent avancer.» 

Dr Marie Yvonne Akoume Ndong, PhD Pharmacologie
Chercheure associée, Centre de recherche de l’Hôpital ste Justine,
Université de Montréal, Canada 
Marie.yvonne.akoume.ndong@umontreal.ca

Dr Franck Anicet Ditengou, PhD Microbiologie
Professeur Assistant, Université de Fribourg, Allemagne
franck.ditengou@biologie.uni-freiburg.de

Dr Hugues Nziengui, PhD Génétique et Biotechnologies 
Chercheur, Université de Fribourg, Allemagne
Hugues.nziengui@biologie.uni-freiburg.de

Dr Brice Ongali, PhD Neurosciences
Directeur Scientifique, DMB Medic
Chercheure associé, Institut neurologique de Montréal 
McGill University Canada
Brice.ongali@mcgill.ca
 


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le 26-04-2011 19:17

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba offre 18.000 moustiquaires imprégnées aux populations gabonaises

 La Fondation Sylvia Bongo Ondimba a remis, mardi à Libreville, 18.000 moustiquaires imprégnées aux populations gabonaises, par le biais du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), à l’occasion de la journée mondiale de luttre contre cette maladie, célébrée en différé le même jour au Gabon.
 

Chacune des neuf provinces du pays a reçu une dotation en fonction des besoins exprimés auprès de la Fondation de la Première Dame gabonaise qui a remis 1500 moustiquaires imprégnées à la province de l’Estuaire dont 700 seront distribuées dans la seule commune de Libreville, la capitale.

La province du Haut-Ogooué (sud-est) a reçu 3800 moustiquaires imprégnées contre 1000 pour le Moyen-Ogooué (centre), 3550 pour la Ngounié (sud), 3600 pour la Nyanga (sud), 1750 pour l’Ogooué-Ivindo (nord-est), 900 pour l’Ogooué-Lolo (sud-est), 250 pour l’Ogooué-Maritime (ouest) et 1650 pour le Woleu-Ntem (nord).

Les moustiquaires ont été remises au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui les acheminera vers chacune des neuf directions régionales de la santé qui se chargeront ensuite de leur distribution.

Placées sous le thème ‘’les enfants et les femmes d’abord ; ensemble nous pouvons faire plus’’, les manifestations de la journée contre le paludisme vont durer quatre jours au cours desquels le ministère de la santé, par le biais du PNLP et le Programme élargi de vaccination (PEV), va entreprendre divers actions : distribution des moustiquaires imprégnées, vaccinations et sensibilisation.

Une ‘’journée scientifique ‘’ sera également organisée sur la recherche et un forum d’échanges, afin de permettre aux spécialistes de la santé de débattre sur les nouvelles approches thérapeutiques du paludisme.

‘’La journée nationale de lutte contre le paludisme permet de faire le point sur les avancées réalisées et les stratégies développées, de faire prendre conscience de l’effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre cette pandémie’’, a expliqué la responsable du PNLP, le Dr Jonasse Solange Antimi.

Instituée par l’assemblée mondiale de la santé lors de sa 60ème session en 2007, la journée internationale de lutte contre le paludisme, célébrée chaque année le 25 avril, est un moment pour examiner les progrès accomplis quant à l’éradication de cette maladie d’ici à 2015.

 


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