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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 21-06-2013 20:25

Annonce d’un recensement des armes en circulation au Gabon

Le Conseil des ministres du mardi 18 juin 2013 a entériné, sur proposition du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean-François Ndongou, le recensement des armes en circulation au Gabon.

© timeslive.co.za

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C’est certainement face à la montée vertigineuse de l’insécurité, avec les braquages, vols, viols et meurtres à main armée, notamment des armes à feu, que le gouvernement a décidé de procéder à un recensement des armes en circulation au Gabon en vue d’en identifier formellement les propriétaires et circonscrire les mouvements des ces engins.

Il ne se passe littéralement plus une semaine, en effet, dans la capitale gabonaise sans que les journaux ne révèlent des meurtres avec des armes issues parfois des armureries des forces de sécurité ou de défense ou appartenant à des personnalités publiques d’influence.

En tout cas, le communiqué final du dernier Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, relève que «cette opération permettra, entre autres, d’avoir une meilleure lisibilité de la politique gouvernementale de contrôle de flux de gestion et de sécurisation des stocks d’armes». Le même communiqué poursuit en déclarant que cette opération «sera précédée d’une campagne médiatique de sensibilisation et d’information des populations et de la collecte des données de marquage dans les gouvernorats, les préfectures et les sous-préfectures».

Ce qui n’est pas sans rappeler que, le 15 février 2012, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, s’appuyant sur l’Arrêté N° 004/ MISPID daté du 14 février 2013, avait décidé «de la suspension de vente de fusils et de munition de type 375 et 458, destinés à la grande chasse sur toute l’étendue du territoire national.» Il était ici question d’une mesure visant à endiguer le trafic d’ivoire qui risque d’exterminer à jamais les éléphants du Gabon, plus grande réserve restante d’éléphants de la forêt équatoriale. La publication du ministère de l’Intérieur indiquait alors que «le Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale, le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application des dispositions de l’arrêté sus visé».

Aucune prise de ce type d’arme n’a depuis lors été signalée, si bien qu’on se demande sur quoi compte le gouvernement pour obliger les détenteurs d’armes à feu, issues de divers circuits de contrebande, à les déclarer.

On retient toutefois que cette initiative qui vise notamment la sécurisation des populations via le contrôle des armes dans le pays entier doit interpeler Gabonais et tous ceux qui résident sur le territoire gabonais. Ils doivent à cet égard prendre conscience de la responsabilité de chacun en facilitant la réalisation de ce recensement. Cette opération devrait ainsi à terme permettre la lutte contre toutes formes de crimes qui endeuillent les familles.

 


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le 21-06-2013 20:24

740 millions pour une usine de traitement des ordures à Libreville

Le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, a annoncé, récemment, au cours de son audition à l’Assemblée nationale, une inscription budgétaire de 740 millions de FCFA pour la construction d’une usine de traitement des déchets à Libreville.
 
 
 
 
 

Interpelé récemment par le Parlement pour répondre, lors d’une plénière à l’Assemblée nationale, de l’épineuse question du ramassage des ordures ménagère et des risques accrus d’épidémies, en cas de non ramassage de celles-ci, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou annoncé que ‘’son département ministériel a, pour le compte de cet exercice budgétaire, débloqué 740 millions de FCFA pour contribuer à la réalisation du projet de construction d’une usine de traitement de déchets’’.

La lourdeur des procédures de décaissements de ses fonds imposés par le ministère des Finances n’a pas permis l’utilisation, à ce jour, de ces fonds.

Le ministre a reconnu que l’insalubrité constatée à travers les artères de la ville de Libreville, voire à l’intérieur du pays, est perceptible et qu’elle est due à des facteurs non négligeables.

Sans s’attarder sur la convention qui lie l’Etat avec la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon (SOVOG), Jean-François Ndongou a affirmé que ‘’le gouvernement s’active à aider la SOVOG à remplir sa mission de ramassage d’ordures ménagères’’.

Une mission entravée, notamment, par le non-respect de part et d’autre des clauses du contrat et de l’incivisme grandissant des populations gabonaises, qui avaient obligé l’Etat à entrevoir une recapitalisation de l’entreprise.

Le ministre a rappelé que ’’le gouvernement, sur instruction du président de la République, a acheté, le 12 Octobre 2012, des participations dans le capital social de SOVOG, à hauteur de 70%, afin de permettre une meilleure gestion des déchets ménagers à l’échelle urbaine’’.

Une concession qui fait désormais de la SOVOG une entreprise pour l’entretien, l’assainissement et le nettoyage dénommée CLEAN AFRICA. A ce sujet, le gouvernement attend de mettre tout en œuvre pour y parvenir.

Au demeurant, le ministre a annoncé l’ouverture prochaine du site de Nkoltang, afin de délocaliser définitivement la décharge de Mindoubé. Pour sa part, la mairie de Libreville vient d’autoriser l’installation des compacteurs sur les sites des marchés retenus.

Dans le même sens, le ministère dont il a la charge envisage travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Education nationale, afin d’élaborer des guides pédagogiques qui seront mis à la disposition de différents établissements du pays. Ceci, pour permettre de renforcer les programmes existants et impliquer les jeunes quant à l’assainissement de leur environnement immédiat.

 


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le 20-06-2013 01:13

Clôture du Forum autour du lancement d’un fonds jeunesse contre le chômage

En clôture de la 2ème édition du New York Forum Africa, qui se tient dans la capitale gabonaise depuis le 14 juin, le Président Ali Bongo Ondimba, hôte de l’événement, a annoncé la création du Fonds « Train My Generation » pour la formation des jeunes dans des secteurs clés de l’économie africaine. Les trois jours d’échanges entre décideurs économiques et politiques internationaux ont débouchés sur des mesures concrètes.

 

 

 

Au total plus de 1500 participants et 7 Chefs d’Etat ont pris part à la deuxième édition du New York Forum Africa qui s’est tenu du 14 au 16 juin 2013 à Libreville au Gabon. Avec parmi ses objectifs principaux la promotion d’un développement économique inclusif bénéficiant aux jeunes africains, la création d’emplois pour le développement d’un tissu de PME africaines et la  construction des partenariats gagnant-gagnant avec les investisseurs internationaux, la deuxième édition New York Forum Africa a été à la hauteur des espérances. « Aussi bien au niveau économique que politique des engagements concrets ont été pris », s’est réjoui Richard Attias, fondateur et organisateur du Forum. Des contrats de grandes envergures ont en effet été signés dans l’éducation, l’audiovisuel, l’aménagement urbain et l’agriculture. Un accord stratégique avec le géant suisse Gunvor du négoce pétrolier qui débutera dès septembre 2013 permettra particulièrement la création d’un hub énergétique sur toute la façade atlantique de l’Afrique.

 

Lors de l’allocution finale du New York Forum Africa 2013, le Président gabonais s’est félicité de voir « tous les indicateurs attester de la capacité du continent à construire son avenir et à être une attraction mondiale ». « Nous soutenons tous les projets qui s’intègrent à notre stratégie et à notre processus de développement ». Plaidant pour un combat sans concession contre la corruption, Ali Bongo Ondimba a souligné l’engagement du Gabon pour créer un environnement des affaires de classe internationale.

 

Un Fonds pour l’emploi des jeunes

 

En écho aux propos prononcés dès la première journée par le fondateur et l’organisateur du Forum, Richard Attias (« si nous nous engageons avec tant de passion, c’est pour une seule raison : les jeunes africaines et africains »), le Président Ali Bongo Ondimba qui avait appelé hier les Africains à « être des acteurs et non plus des spectateurs » de leur développement, a annoncé la création du Fonds Train My Generation destiné à soutenir l’emploi de la jeunesse.

 

Sur un total de 200 millions de dollars alloués à ce fonds, environ 50 millions de dollars seront mis à disposition par les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) : la décision a été prise lors du Sommet extraordinaire convoqué à Libreville le 14 juin en marge du New York Forum Africa.

 

Dans un domaine aussi stratégique pour le futur du continent, toutes les énergies seront mobilisées, du secteur privé aux institutions financières internationales.

 

Cette initiative va être aussitôt présentée au prochain Sommet du G8 qui débutera le 17 juin en Grande-Bretagne.

 

Vers une intégration régionale bénéfique pour les citoyens et l’économie de la CEMAC

 

Le Sommet extraordinaire des 6 Chefs d’état de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, République centrafricaine, République du Congo et Tchad), que le Gabon avait convoqué en marge du New York Forum Africa, avait également accouché d’une avancée majeure dans le long processus d’intégration régionale : le 1er janvier 2014 sonnera la fin des visas pour les citoyens gabonais, camerounais, équato-guinéens, centrafricains et tchadiens désirant voyager au sein de la Communauté. Une évolution importante, attendue par de nombreux commerçants et par les familles d’Afrique centrale. Pour les 6 Chefs d’Etat, « le but est de créer de nouveaux débouchés pour que les prochaines générations puissent pleinement bénéficier de leur potentiel ». Ces deux initiatives politiques et économiques majeures vont être aussitôt présentées au prochain Sommet du G8 qui débutera le 17 juin en Grande-Bretagne.

 

Rendez-vous est pris pour mesurer les avancées des initiatives engagées au prochain New York Forum Africa 2014.

 


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le 20-06-2013 01:10

Les remerciements des prés-recalés au Bac au Président Ali Bongo Ondimba

Les élèves dernièrement exclus des épreuves du baccalauréat 2013 pour faux et usage de faux et irrégularités diverses puis graciés sur une décision des plus hautes autorités ont réitéré leur remerciement samedi dernier à l’endroit du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, pour leur avoir accordés une mesure de grâce.

Alors qu’ils étaient encore sur le qui vive après les conclusions de la commission spéciale présidée par l’ancien président du Conseil Economique et Social (CES), Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou, pour examiner au cas par cas, les dossiers des élèves exclus par la mesure du Ministre de l’éducation nationale, ces derniers, à travers un mémorandum lu samedi ont tenu à remercier le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour la mesure de grâce qu’il leur a accordé.

« Monsieur le président de la République. Nous, élèves, anciens exclus au bac 2013, venons très humblement par cette déclaration vous exprimer nos sentiments de remerciement suite à votre décision à titre exceptionnel, de laisser concourir les 2500 que nous sommes aux épreuves du baccalauréat session 2013 », ont-ils dit.

C’est devant la Cathédrale Notre Dame de l’Assomption sise à la vallée Sainte Marie à Libreville, où ces élèves étaient rentrés en grève de la faim que ces derniers ont pris leur courage pour remercier le Président gabonais pour qui la jeunesse est sacrée.

« M. le Président, vous avez pris cette décision sans doute parce que la jeunesse pour vous, et comme le soutenait aussi votre prédécesseur, est sacrée, et qu’elle occupe une place importante dans votre ambitieux programme de développement pour le Gabon l’avenir en confiance. Prenant acte de cette marque de confiance, nous, élèves des lycées et collèges du Gabon, vous sommes reconnaissants pour cette opportunité qu’en bon père de famille, vous venez de nous offrir », ont déclaré les élèves par le biais de leur Porte parole.

Et de poursuivre : « Etant définitivement fixés, nous nous mettons désormais dans les conditions d’études et de remise à niveau pour passer cet examen et vous promettons des surprises agréables ».

Face à leur destin désormais car n’ayant pas bénéficié du réaménagement du calendrier des épreuves de l’examen, ces élèves devront doubler d’effort au travail et prouver qu’ils méritent d’avoir la confiance quoique méfiante des responsables du ministère de l’Education nationale.

 


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