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le 06-08-2015 12:15

Billie By Nze estime que «Maixent Accrombessi n’a pas à démissionner»

Amené à se prononcer sur la garde à vue du directeur de cabinet du président de la République, le porte-parole de la présidence de la République a affirmé, le 5 août courant à Libreville, que ce dernier n’avait pas à quitter ses fonctions en l’état actuel du dossier.

Alain Claude Bilie By Nze lors de conférence de presse, le 5 août 2015 à Libreville. © Gabonreview

Alain Claude Bilie By Nze lors de conférence de presse, le 5 août 2015 à Libreville.

 

Honorant sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, le 5 août courant à Libreville, le porte-parole de la présidence de la République s’est penché sur l’interpellation du directeur de cabinet du président de la République, le 3 août dernier, alors qu’il s’apprêtait à quitter la France. Pour Alain Claude Billie By Nze, Maixent Accrombessi a été remis en liberté parce que «certains accords de justice internationale n’ont pas été respectés», ajoutant, sans plus de précisions : «La présidence prend acte». «Nous n’allons pas commenter une information pour laquelle nous n’en savons pas plus», a-t-il tenu à dire, comme pour couper court à toute spéculation ou polémique.

Evoquant les appels à la démission du directeur de cabinet du président de la République, lancés sur les réseaux sociaux, du fait du parallèle établi avec le cas de Jean-Pierre Oyiba en octobre 2009 – alors directeur de cabinet du président de la République, ce dernier s’était déchargé de ses fonctions pour se défendre dans le scandale des détournements à la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) -, Billie By Nze s’est voulu définitif : «Maixent Accrombessi n’a pas à démissionner. Les faits d’il y a quelques années sont complètement différents de ceux d’aujourd’hui. Par ailleurs, ce dernier n’a pas été mis en examen. Il fait simplement l’objet d’une enquête». «La nomination (à ce poste – ndlr) relève du chef de l’Etat seul. C’est à lui d’apprécier les circonstances et de décider en fonction des éléments du dossier», a-t-il tranché.

D’autres sujets étaient également à l’ordre du jour de cet échange avec la presse, notamment le nouveau système de rémunération des fonctionnaires. «Un aboutissement consécutif à l’engagement du chef de l’Etat lors de son discours à la nation du 31 décembre 2014, et qui vise à ajuster la gestion de l’agent public», a estimé le porte-parole de la présidence de la République, précisant que tout ceci intervient «dans un contexte marqué par la baisse du prix du baril de pétrole, alors que d’autres Etats procèdent au gel des salaires des agents publics».

Abordant l’agenda du président de la République, il a été annoncé que ce dernier se rendra très prochainement au Caire en Egypte, où il prendra part à l’inauguration de la deuxième phase du canal de Suez. Alain Claude Billie By Nze a également parlé de la célébration, le 9 août prochain, de la journée du drapeau. Un événement qui sera l’occasion de «familiariser les Gabonais avec un certain nombre de symboles», a-t-il dit. Actualité oblige, le porte-parole de la présidence de la République a été amené à se prononcer sur le retour, depuis quelques jours, des délestages d’électricité à Libreville. Avec beaucoup d’assurance, il a lancé : «La question sera réglée, d’une manière ou d’une autre».

 

Source:GR 

 


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le 05-08-2015 11:52

Interpellation de Maixent Accrombessi : Un collectif de Gabonais exprime son mécontentement

Serge William Akassaga, Fréderic Ntera Etoua et Hervé Ndong Nguéma, ont effectué le déplacement de l’ambassade de France au Gabon, le 4 août courant, pour dire leur indignation suite à la garde à vue du directeur de cabinet du président de la République.

Hervé Ndong Nguema, le porte-parole du collectif républicain gabonais de soutien à Maixent Accrombessi le 4 aout 2015. © Gabonreview

Hervé Ndong Nguema, le porte-parole du collectif républicain gabonais de soutien à Maixent Accrombessi le 4 aout 2015.

 

Après le communiqué de la présidence de la République relatif à ce qu’elle qualifie d’«acte d’humiliation» visant à porter «atteinte à la souveraineté» de l’État, les membres du collectif de soutien à Maixent Accrombessi, accompagnés d’un groupe de jeunes, n’ont pas tardé à se signaler auprès de l’ambassadeur de France au Gabon. Ils lui ont signifié leur ras-le-bol et leur exaspération face à la récurrence des actes de «provocation», à l’endroit du Gabon. «L’acharnement médiatico-judiciaire injustifié contre une autorité publique gabonaise en France au motif d’une fausse histoire datant de 2005, relève de la barbarie et du pur chantage économique et financier», a affirmé Hervé Ndong Nguéma.

Les jeunes accompagnateurs du collectif républicain. © D.R

Les jeunes accompagnateurs du collectif républicain. © D.R

Si, dans le passé, ils se sont abstenus de toute réaction lors de la saisie du Boeing 777 de la présidence de la République, des révélations de Mediapart sur la succession Omar Bongo Ondimba, ainsi que sur la pieuvre Delta Synergie, la garde à vue du «dircab» par les éléments de l’Office centrale de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIF) suffit, à leurs yeux, pour corroborer la thèse du «déploiement d’un vaste complot, d’une conspiration néo-colonialiste des nébuleuses dormantes offusquées de la bonne lisibilité des relations entre la France et le Gabon…». «Il est clair que certains éléments isolés et marginaux, jaloux de la volonté de recalibrage des rapports entre la France et le Gabon, en trouvent un motif de frustration dans l’élan de parfaite complémentarité des agendas diplomatiques et des similitudes de calendriers de politiques intérieures de chacun des États», a souligné le porte-parole du collectif.

Justifiant les raisons de leur solidarité vis-à-vis du directeur de cabinet du président de la République, le collectif a prié Dominique Renaux de traduire leur reconnaissance à la France, eu égard à la célérité avec laquelle Maixent Accrombessi a recouvré la liberté. «Nous réitérons notre condamnation énergique à cet incident regrettable qui frise pleinement les préjugés à notre couleur de peau», ont-ils conclu.

 

Source: GR 

 


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le 31-07-2015 17:02

Terrorisme en Afrique centrale : Des pistes de réflexion pour les chefs d’Etat

Les travaux de la réunion des directeurs généraux des services de sécurité et de renseignements se sont achevés, le 30 juillet courant, avec une proposition de stratégie commune soumise aux chefs d’Etat de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Discours de clôture des travaux, le 30 juillet 2015. © Gabonreview

Discours de clôture des travaux, le 30 juillet 2015.

 

À l’issue de deux jours de discussion autour de la problématique du terrorisme et de la criminalité sous toutes ses formes, les patrons de renseignements et des services de sécurité des pays de la CEEAC, réunis à Libreville du 29 au 30 juillet courant, sont convenus d’une stratégie commune, visant à endiguer le phénomène de déstabilisation, qui s’installe progressivement dans la sous-région Afrique centrale. «Le terrorisme est transfrontalier et la réponse à apporter est donc collective. Vous en avez ici fait la démonstration», a admis le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.

Remise du rapport des travaux par le commandant en chef des forces de Police nationale au ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur. © Gabonreview

Remise du rapport des travaux, par le commandant en chef des forces de Police nationale, au ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.

Ce mémo, attendu par les chefs d’Etat et qui constituera la base des travaux du sommet conjoint CEEAC/Cedeao, prévu en août prochain à Malabo en Guinée équatoriale, a été remis à Guy-Maixent Mamiaka pour transmission au président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo. «Je suis ravi de la qualité du travail de tous les participants, qui ont chacun posé une pierre à l’édifice sécuritaire de notre sous-région», a témoigné le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, promettant de transmettre sans délais le rapport à qui de droit.

Selon les participants à cette rencontre, le document final des travaux de Libreville, confié aux bons soins des pouvoirs publics gabonais, comporte des réponses et pistes de solutions aux objectifs assignés à ces assises. Il s’agit des questions relatives aux sources de financement du terrorisme, à la création des unités spécialisées de lutte contre le terrorisme, à la mise en place d’une plateforme institutionnelle régionale d’échange d’informations, de coopération et de collaboration entre les différents services de sécurité et de renseignement ainsi qu’à la création d’un réseau d’officiers nationaux de contact chargés de la lutte contre la criminalité multiforme et le terrorisme en Afrique centrale.

 

Source:GR 

 


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le 31-07-2015 16:35

Mise en œuvre des politiques publiques : Le Gabon s’ouvre à l’évaluation

La première journée nationale de l’évaluation (JNE) a eu lieu le 30 juillet dernier sur la thématique : «l’évaluation au cœur des enjeux de la politique de l’émergence». Occasion pour le Premier ministre d’appeler à une appropriation de cet outil de mise en œuvre des politiques publiques.

Les personnalités politiques et les participants, à l’ouverture de la journée nationale de l’évaluation. © Gabonreview

Les personnalités politiques et les participants, à l’ouverture de la journée nationale de l’évaluation.

 

L’évaluation des politiques publiques semble être devenue une préoccupation pour les pouvoirs publics. Afin d’impulser le passage d’une logique de moyens à une logique de résultats, le Premier ministre a lancé, le 30 juillet courant, en présence de certains membres du gouvernement, des responsables des institutions, des universitaires et de représentants de la société civile, la commémoration de la première édition de la Journée nationale de l’évaluation (JNE).

 

Consacrée à la sensibilisation et à l’information, cette manifestation, la première du genre dans notre pays et dont la périodicité sera annuelle, a été célébrée à travers un ensemble d’activités de renforcement des capacités. Au menu : conférences, ateliers et tables rondes. Il s’agissait de permettre aux participants d’échanger sur les enjeux et défis de l’évaluation des politiques, programmes et projets. C’était aussi l’occasion de partager les expériences d’autres pays, notamment le Canada.

Pour le premier président de la Cour des comptes, par ailleurs président du Réseau gabonais de l’évaluation, cette circonstance devrait interpeller sur la nécessité d’adopter cet instrument souvent injustement associé à une notation, au contrôle, au suivi, au contrôle de gestion, au pilotage et à l’audit, afin que celui-ci soit appréhendé comme un outil de gestion des politiques publiques. «La nouvelle pratique de l’évaluation requiert du temps, des actions et des campagnes de sensibilisation permanentes pour être comprise et adopter aux fins d’intégrer les mœurs», a assuré Gilbert Ngoulakia, espérant que cette «journée d’échange, de partage d’informations et de formation soit un catalyseur pour promouvoir la culture de l’évaluation dans notre pays».

Permettre au public de percevoir l’importance de l’évaluation dans la mise en œuvre des politiques publiques. Tel était l’objectif visé par cette journée au cours de laquelle, le président de la Société gabonaise d’évaluation (Sogeval) a souhaité un effort de clarification de la terminologie tant cette notion paraît polysémique. Pour lui, il y a urgence à impulser un changement de paradigme en rapprochant l’évaluation de la prise de décision afin de faciliter une meilleure valorisation politique des résultats. «L’évaluation permet de décider rationnellement de l’utilisation des fonds publics et d’opérer une meilleure gestion de l’action publique. Elle met en lumière les facteurs décisifs à prendre en compte pour l’efficacité de l’action et propose aux décideurs des pistes pour améliorer la performance», a dit Petit Lambert Ovono. «Améliorons notre pratique d’évaluation et organisons notre système d’évaluation pour me capter des appuis internationaux et mieux conduire nos politiques publiques», a insisté Daniel Ona Ondo.

 

Source:GR 

 


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