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le 22-05-2013 23:57

France/ Littérature : les crimes rituels au Gabon contés à des enfants de 10-12 ans

L’information pourrait prêter à sourire ou ressembler à une mauvaise blague. Et pourtant, elle est malheureusement bien réelle. Marie Malcurat, auteure française, raconte dans un roman destiné à un public de 10-12 ans, l’histoire de Gloria, une jeune gabonaise, « promise à être sacrifiée pour que l’ambition de son père puisse se réaliser »…
Le roman « La famille Jousseau : le secret de Gloria » paru aux Editions Artège vend à la jeunesse française, l’image d’un Gabon qui fait peur, en proie à tous les vices : rites de magie noire, polygamie, enfants de la rue… Un bien triste portrait qui rejoint le récent classement du pays, au rang de 5ème pays le moins rassurant au monde, en termes d’insécurité.
 
 
 
Intéressant les médias et l’opinion internationale depuis quelques années, l’image du Gabon à l’international ne cesse de s’écorner.

Après différents documentaires consacrés aux « bien mal acquis », des reportages sur les crimes rituels, le récent document de France 24 consacré aux « dessous de l’Université Omar Bongo », et tout récemment le classement du Gabon au rang de 5ème pays le moins sûr au monde en termes d’insécurité, voilà que la littérature « jeunesse » française prend le relai.

Ecrit l’année par Marie Malcurat, auteure française, le roman « La famille Jousseau : le secret de Gloria » met en scène une famille française qui va faire la rencontre d’une jeune gabonaise, Gloria, destinée à être sacrifiée pour faire aboutir l’ambition de son père.

A travers cette fiction destinée à un public de 10-12 ans, Marie Malcurat peint un Gabon tel que l’aiment les occidentaux : sauvage, au fait de pratiques occultes et de bien d’autres mots.

L’héroïne, Gloria, pour échapper à son destin macabre, va quitter le domicile familial et se retrouver à la rue. Découvrant les dures réalités de la vie des enfants de la rue, elle va recevoir l’aide une association caritative (occidentale bien sûr !) qui s’occupe des enfants de la rue.
L’aventure passera également par le cliché « Albert Schweitzer, grand blanc de Lambaréné » et bien d’autres encore.

Une bien triste image dont le pays, qui tente, tant bien que mal, de se faire une image de terre d’accueil, propice aux affaires et au tourisme, aurait pu se passer, mais qui traduit un fait : le Gabon ne rassure pas en ce moment. Loin de là.

Alors que l’insécurité, traduite par une recrudescence des crimes, se fait de plus en plus grandissante dans le pays, le Gabon a de plus en plus de mal à cacher ces tristes réalités à l’opinion internationale.

Une donne qu’il devient urgent de changer, au vu des ambitions qu’affiche le pays, en termes de développement économique.

Car, au-delà de la stabilité politique qui semble demeurer un acquis, il serait difficile, si rien n’est fait dans un futur proche, de convaincre des investisseurs étrangers de poser leurs valises dans un pays où 62% de la population ne se sent pas en sécurité.

Le tourisme étant, par ailleurs un facteur clé du Gabon des services, un des piliers du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), comment attirer des touristes dans un pays où la population ne fait absolument pas confiance aux forces de l’ordre ?

Autant le dire, les dirigeants sont désormais dans l’impasse : continuer à protéger les commanditaires des crimes à l’origine du climat d’insécurité qui prévaut dans le pays ? Ou se racheter une image en mettant véritablement en branle le système judiciaire afin que cesse enfin l’ère de l’impunité ?
 


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le 21-05-2013 16:06

Gouvernement : pentecôte pluvieuse sur Magloire Ngambia

Révélations sur un scandale. Lors de son audition, la semaine dernière, par les députés, le ministre des Infrastructures, des Travaux Publics, des Transports, de l’Aménagement du Territoire, chargé de l’Habitat et du Tourisme, a révélé que plus de 150 milliards CFA avaient été payés pour des études dont personne n’a vu la trace ou qui ont été réalisées avec peu de professionnalisme.

Magloire Ngambia. © oxfordbusinessgroup.com

Plus de 150 milliards CFA dépensés en pure perte par le contribuable. C’est ce qu’a révélé le «ministre du Ciel et de la Terre» version gabonaise («Ciel» pour les Transports aériens et «Terre» pour aménagement du territoire, travaux publics et habitat) à des députés médusés. En fait, poussé dans ses derniers retranchements par les élus de l’Assemblée nationale sur le retard pris par l’ensemble des travaux relatifs aux nouveaux ponts (échangeurs) de Libreville et sur certaines voies, Magloire Ngambia s’est vu -s’est cru ?- obligé de dire toute la vérité sur ces retards. Les conclusions des études n’ayant pas été rendues ou mal ficelées, a-t-il dit, le Gouvernement a cru bon de suspendre certains travaux avant de les relancer plus tard !

Vers des commissions d’enquête parlementaires ?

«La plupart de ces travaux se faisaient donc de manière hasardeuse, de manière artisanale, avec tous les risques d’insécurité que l’on peut imaginer pour les usagers de la route», s’est écrié un député PDG à l’issue de l’audition du ministre. Et d’ajouter que «alors que le budget de notre pays est sous les aléas de ressources exceptionnelles, le gouvernement se permet encore de dilapider autant d’argent pour rien». Trop complexe et opaque, l’attribution des marchés à certains cabinets d’études doit être revue. De toutes les façons, face à cette hausse inquiétante des études sans suite ou réalisées avec peu de professionnalisme, l’Assemblée nationale va devoir commettre des enquêtes sur ces cabinets afin de briser ces «murs d’opacité». Car toutes ces vraies-fausses études de faisabilité, toutes ces expertises erronées, tous ces «petits arrangements entre amis» -véritables gouffres à sous- constituent un vrai scandale qu’il ne suffit pas de dénoncer, mais qu’il faut combattre.

Nécessité de mettre fin à l’opacité

Bien sûr, on ne peut pas tout mettre sur le dos de Magloire Ngambia, ses prédécesseurs aux Travaux Publics ayant eux aussi dilapidé des fonds de la même manière et pour le même objet, mais la même politique a été poursuivie depuis son arrivée en février 2012 dans ce département ministériel où, peut-on croire, il dispose de quelques complicités. Pour Magloire Ngambia, c’est vraiment «une pentecôte pluvieuse», surtout qu’il était déjà peu apprécié pour avoir signé avec une entreprise turque la construction de bâtiments préfabriqués dans la zone Nord de Libreville, et pour avoir, lorsqu’il était aux commandes du ministère de l’Economie, failli causer la perte de la Banque de l’Habitat (BHG) en raison d’un emprunt de 5 milliards CFA resté sans suite. En fait, Magloire Ngambia doit à présent permettre à ce secteur trop insouciant de se mettre sous le sceau de la transparence. C’est à cela qu’on saura si ses intentions réelles sont de mettre fin à ce système !

 
 


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le 21-05-2013 15:57

Gouvernement : y a-t-il un ministre de la Famille ?

Deux faits d’armes pour Honorine Nzet Bitéghé qui vient d’entamer sa deuxième année dans l’équipe gouvernementale : la nomination de sa fille au poste de directeur de cabinet et la création d’un Observatoire des Droits de la Famille dont le début d’activités se fait attendre. Fer de lance de la politique sociale du gouvernement il y a quelques années, le ministère de la Famille n’est plus que l’ombre de lui-même.

Honorine Nzet Bitéghé. © Gaboninitiatives.com

En quinze mois de présence au gouvernement, Honorine Nzet Bitéghé n’a pas encore laissé de marque mémorable sur une réforme ! Aucune réforme, ni sur la Famille, ni dans le domaine social ! Cela peut paraître surprenant pour cette magistrate qui avait marqué les esprits par son inlassable activité pour la préservation de la famille et la protection de la veuve et de l’orphelin. Peut-être ne lui a-t-on pas donné le ministère qu’elle aurait secrètement voulu : celui de la Justice… Pour le moment, en tout cas, on ne retient d’elle que sa propension à valoriser le népotisme avec, notamment, la nomination de sa propre fille comme directeur de son cabinet et de deux de ses neveux comme conseillers à son cabinet.

Pas de réforme sur la famille

Aucune réforme pour promouvoir les naissances au Gabon. Le montant des allocations familiales que l’un de ses prédécesseurs, Angélique Ngoma, avait passé de 3500 francs CFA à 8000 francs CFA au début des années 2000, est resté le même en dépit des objectifs actuels du gouvernement qui met en avant une politique nataliste.

Aucune réforme sur le processus d’adoption d’enfants, alors que plusieurs personnes se heurtent à la législation actuelle sur l’adoption. Aucune réforme non plus sur les familles monoparentales ou sur les familles recomposées. Pas de construction de nouvelles haltes-garderies qui ont permis, lors des années antérieures, à de jeunes filles-mères de confier leurs enfants à ces structures et de pouvoir se mouvoir pour la recherche d’un emploi ou pour aller travailler. Et au moment où le chômage atteint des niveaux astronomiques dans le pays, quel traitement social réserve-t-elle à ce fléau ? Pas de projet de loi ou de projet de décret sur les personnes âgées. Et même si au cabinet du ministre de la Famille et des Affaires sociales, on affirme «qu’il y a des choses qui se préparent et que tout est prévu dans le texte créant l’Observatoire», il y a, aujourd’hui, nécessité de refonder la politique sociale du gouvernement.

Un Observatoire inexistant, des politiques destinées à la famille inexistantes

Complètement aphone, Honorine Nzet Bitéghé s’est toutefois essayée à la création d’un Observatoire des Droits de la Famille. Mais un an après l’annonce officielle de sa mise en place, la structure ne dispose ni de bureau, ni de moyens pour fonctionner. On en est encore au point zéro. Pourtant, deux universitaires ont été nommés à la tête de cet Observatoire, mais la structure a du mal à démarrer ses activités.

Seule action visible, la Fête nationale de la Femme au cours de laquelle les Femmes rurales reçoivent un prix spécial du président de la République. Honorine Nzet Bitéghé se contente en fait de gérer l’existant au lieu de réformer et de changer ce qui peut l’être. Cela donne l’impression d’un ministre de la Famille et des Affaires sociales inexistant au moment où le Gabon a plus que jamais besoin d’une «révolution familiale» et plus que jamais besoin d’un ministre qui fasse un assaut frontal contre la paupérisation continue des familles. Il y a quelques années, ce département ministériel était considéré comme le fer de lance de la politique sociale du gouvernement. Mais, c’est vrai, c’était avant, avant…

 
 


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le 21-05-2013 15:40

Baisse de prix sur 166 produits alimentaires

Suite à l’annonce faite, le 15 mars 2013, lors de la journée mondiale du droit des consommateurs, commémorée sous le thème national «la lutte contre la vie chère, une responsabilité de tous : administrations, entreprises, consommateurs», le ministre de l’Economie, Luc Oyoubi, a publié, le week-end écoulé, une nouvelle grille de prix pour 166 produits alimentaires.

 

 

Préoccupé par la cherté de la vie qui touche la population gabonaise, et soucieux d’apporter des solutions idoines à cette situation afin de lutter efficacement contre la vie chère, le gouvernement gabonais, par l’entremise de son ministre de l’Économie, Luc Oyoubi, vient de lancer la 2è phase de sa politique de baisse de prix sur les produits de première nécessité.

 

De 65 au début, la décision a été étendue cette fois sur 166 produits alimentaires, importés, de grande consommation, au niveau des grossistes, des demi-grossistes et des détaillants. Ces nouveaux prix, entrés en vigueur dès la publication du communiqué, ont été rendu possible grâce à «un effort de 11 milliards de francs CFA consenti par les autorités au titre de la défiscalisation et de la renonciation des droits de douane».

 

La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a été chargée de l’application de l’arrêté réglementant l’opération de lutte contre la vie chère, indique le communiqué annonçant cette baisse des prix. Un numéro vert a été mis à la disposition des consommateurs pour leur permettre de dénoncer les commerçants véreux qui tenteraient de ne pas respecter les nouveaux prix, poursuit le texte, mais également pour donner la possibilité aux opérateurs économiques de dénoncer, à leur tour, les comportements répréhensibles de certains agents de l’État.

 

Le 25 août dernier, le gouvernement avait décidé de plafonner les prix des produits alimentaires, dont le poisson, le poulet, la viande, le riz, les fruits et légumes ainsi que les boissons alcoolisées ou non. Cette mesure, qui entrait dans le cadre de l’exécution de la première phase de l’opération de lutte contre la vie chère, avait été accompagnée par la suppression, pendant trois mois, de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des droits des douanes sur ces neuf groupes produits.

 

Source : GABONREVIEW

 


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