Pour améliorer la qualité des soins offerts aux populations, le président Ali Bongo avait instruit, le 7 juillet dernier, le gouvernement de recruter 600 infirmiers formés à l’Ecole nationale d’action sanitaire et sociale (ENASS). Une mesure en bonne voie, puisque les «fiches bleues» de ces agents viennent d’être réceptionnées par le ministère de la Santé pour être dûment remplies. | |||||
«Cela fait maintenant plusieurs années que l’ENASS, devenue Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), a formé des infirmiers assistants dits SOB. Ces personnes n’avaient aucun engagement dans nos administrations. En 2005-2006, le gouvernement a pris la décision de recruter exceptionnellement une première vague de 400 infirmiers à la condition que ces personnes travaillent dans les dispensaires et structures sanitaires. Le statut n’était pas encore très bien défini et beaucoup d’entre eux ont souhaité être intégrés dans la Fonction publique. Aujourd’hui, c’est une solution à cette question. Nous allons respecter ce processus d’intégration en privilégiant d’abord les 400 infirmiers recrutés en 2005-2006 et le complément d’un effectif de 200 infirmiers formés à Mouila», a expliqué Vincent Ditsambou, directeur des ressources humaines du ministère de la Santé. Prenant également part à cette réunion, le directeur général de la Fonction publique, Aimé Brice Sackys, a assuré que «les fiches de candidatures ont été informatisées et numérotées. Elles nous seront retournées dûment remplies, clairement identifiées et affectées à qui de droit. Il y aura un contrôle, a posteriori, de notre part sur la base des listes qui nous ont été transmises, soulignant que «la transmission des dossiers, les actes relatifs à l’attribution des postes budgétaires, l’élaboration de l’attestation de recrutement et l’arrêté portant intégration dans la Fonction publique, avec génération des matricules, seront transmises à la solde». Une procédure qui ravira certainement les bénéficiaires de ces «fiches bleues», dont la mission sera d’«améliorer la qualité des soins offerts aux populations», comme l’avait annoncé Ali Bongo. |
Le gouvernement a haussé le ton face aux agissements de l’ «ex-Union nationale», dont un groupe de manifestants aurait notamment détruit, le 16 juillet, 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison à Libreville. Dans le communiqué publié ci-après, le gouvernement, qui évoque une «volonté délibérée des responsables de l’ex Union nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République gabonaise», avertit que «cette situation ne saurait plus être tolérée». | |||||
Le Gouvernement de la République constate, pour le regretter, que malgré l’Arrêté N°001/MISPD du 27 janvier 2011 portant dissolution de l’Union nationale, les responsables de cette ancienne formation politique continuent de se prévaloir de l’Union nationale et d’en utiliser les symboles ; toutes choses qui apparaissent comme un défi à l’Autorité de l’Etat. Le paroxysme de ces agissements a été atteint le samedi 16 juillet 2011 aux environs de 18h30, lorsqu’un groupe de manifestants sortis du siège de l’ex Union nationale a investi la rue sans autorisation, à la hauteur du Rond point de la Paix, entravant ainsi la liberté d’aller et de venir des autres citoyens. A titre d’illustration, ce même samedi 16 juillet, ce groupe de manifestants a procédé à des destructions massives de biens privés, notamment 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison. D’autres actes répréhensibles sont également signalés et vérifiés. Le Gouvernement précise que les dispositions légales qui ont présidé à la reconnaissance en son temps du parti désormais dissout de l’Union nationale, sont aussi celles qui l’ont conduit à prononcer sa dissolution. En d’autres termes, c’est la même loi à laquelle sont assujettis tous les partis politiques. Condamnant fermement les agissements de ces compatriotes ainsi que les dommages que ces derniers aux causé aux citoyens sur leur passage, le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres que la démocratie voulue par tous, qui prône la liberté d’expression et le débat d’idées appelle également au respect d’autrui. Face à ces agissements sans cesse répétés et emprunts de provocation, le Gouvernement prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur ce qui apparaît comme une volonté délibérée des responsables de l’ex Union nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République gabonaise, et indique que cette situation ne saurait plus être tolérée. Pour le gouvernement, Le ministre de la Défense assurant l’intérim du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation Ruffin Pacôme Ondzounga |
Les résultats du premier tour du baccalauréat session 2011 dans la province du Woleu-Ntem (nord) ont connu une légère augmentation (11,32%) par rapport à l’année 2010 où ils étaient de 5%. |
186 candidats ont été admis d’office et 737 admissibles sur les 1643 candidats ayant pris part à cet examen. Le meilleur élève du centre unique d’Oyem a été l’élève Pierre Galdina Nze Ndong du lycée public Oyono Aba de Bitam, autre ville de la province du Woleu-Ntem, frontalière du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, obtenant une moyenne de 12,92/20. Les épreuves orales débuteront à partir de jeudi prochain sur l’ensemble du territoire national. |
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