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le 05-03-2010 19:55

Les «villes nouvelles» d’Ali Bongo dès le 1er juillet 2010


Dans la vague de réformes issues du Conseil des ministres du 4 mars à Port-Gentil, le chef de l’Etat a annoncé l’échéance du 1er juillet 2010 pour la mise en place de nombreux aménagements du milieu urbain dans les principales villes du pays. Installations de toilettes publiques, de corbeilles, d’horloges ou encore d’aires de jeux, Ali Bongo semble vouloir changer la face des villes gabonaises, Libreville en tête, où le service public souffre cruellement d’efficience.
 
© D.R. Une vague de réformes devrait améliorer les conditions de vie urbaine et le service public dès le 1er juillet 2010
 
Urbanisation anarchique, service public déficient, quartiers sous intégrés, insalubrité, les fléaux du milieu urbain pèsent encore lourdement sur le quotidien des Gabonais. Dans l’élan de grandes réformes entreprises par le gouvernement, le chef de l’Etat a annoncé le 4 mars dernier une série de mesures qui semblent signer le début d’une nouvelle ère pour les citadins, une nouvelle ère qui devrait commencer le 1er juillet prochain. 

Pour changer le visage peu reluisant des villes gabonaises, le chef de l’Etat a annoncé à l’occasion du premier Conseil des ministres délocalisé à Port-Gentil, qu’«à compter du 1er juillet 2010, des horloges publiques seront installés dans les principaux carrefours de toutes nos capitales et obligation sera faite pour tous les conseils municipaux d’installer des toilettes publiques ainsi que des corbeilles publiques».

Toujours au chapitre des aménagements, il a annoncé la «mise en œuvre d’une politique active en matière d’aménagement des aires de jeux et de divertissement dans toutes les capitales provinciales. Ce programme commencera dès 2010 et devra se poursuivre».

Concernant l’insalubrité, «à compter du 1er juillet 2010, l’usage et l’importation des sachets plastiques non recyclables au Gabon seront formellement interdits», a annoncé Ali Bongo. Utilisés à outrance par les petits opérateurs économiques, les sachets en plastique sont un véritables fléau pour l’environnement, ils jonchent les rues, bouchent les caniveaux et étouffent les chiens errants dans toutes les villes du pays. Cette mesure est donc salutaire, à condition que les autorités organisent la production ou l’importation d’un emballage recyclable et la vulgarisation de ce nouveau produit auprès des opérateurs économiques locaux. 

Face à l’incapacité patente de la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon (SOVOG) à assurer un ramassage régulier des ordures, créant ainsi des conditions d’hygiène publique déplorables dans de nombreux quartiers, le gouvernement a décidé que «le 1er juillet 2010 au plus tard, en accord avec la mairie de Libreville et celle de Port Gentil dans un premier temps, les société de gestion des ordures ménagères devront présenter un plan d’industrialisation et de traitement des ordures sous peine de se voir retirer leurs contrats d’exploitation». 

Pour garantir une lutte durable contre l’insalubrité, le chef de l’Etat a également annoncé l’«institution d’une charte d’insalubrité à rédiger par le ministre de l’Intérieur et applicable à partir du 1er juillet 2010. Les ministres de l’Intérieur et de l’Economie seront chargés d’étudier les modalités de mise en place d’une taxe d’insalubrité». 

Sur le volet de la santé publique, face à la recrudescence des saisies de produits périmés ou impropres à la consommations sur le marché local, le gouvernement a décidé qu’ «à compter du 1er juillet 2010, tout produit prohibé ou déclaré impropre à la consommation dans son pays d’origine de fabrication, sera strictement interdit d’importation au Gabon». 

Concernant enfin la gestion de l’espace urbain, notamment dans le cadre de «l’amélioration de l’environnement des affaires et des conditions de vie», le gouvernement a annoncé la mise en place d’ «un schéma directeur et un plan d’adressage de toutes les capitales provinciales, tenant compte des exigences de sécurité et de la nécessité d’identifier nos artères par des noms et des numéros». 

Parallèlement, «obligation a été faite à la société de la Poste SA de mettre à la disposition des usagers des boîtes postales par la création de centres postaux de proximité». De même, les ministères des Transports et de l’Equipement et le Fonds d’entretien routier (FER) ont été instruits pour «installer ou renouveler la signalisation horizontale et verticale».

 Source : Gaboneco  

 

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le 05-03-2010 19:53

Les cadeaux de l’émergence pour Port-Gentil


La capitale économique a bénéficié de « bons soins » du gouvernement qui a annoncé un ensemble de projet pour le développement socio-économique de la commune et l’amélioration des conditions de vie des populations. Le chef de l’Etat a notamment annoncé la construction du grand canal d’évacuation des eaux, l’agrandissement de la piste de l’aéroport, une opération de recrutement pour les forces nationales de défense ou encore la construction d’un Centre psychiatrique.
 
© D.R
 
La cité pétrolière de Port-Gentil a fait l’objet de plusieurs projets de développement à l’issue du Conseil des ministres qui s’y est tenu le 4 mars dernier.

Dans son allocution, le chef de l’Etat a d’abord rappelé les termes de la convention pour l’assainissement de la ville de Port-Gentil qui vient d’être signée entre l’Etat gabonais et l’Agence française de développement (AFD) pour un montant de 40,5 milliards de FCFA, et qui doit permettre la construction d’un grand canal d’évacuation d’eau. 

«Cela aura l’avantage de rendre la ville plus attractive, d’éradiquer des maladies endémiques comme le paludisme et de créer des emplois», a expliqué Ali Bongo, évoquant «les conditions difficiles dans lesquelles vivent les Portgentillais face à la montée des eaux». 

«J’ai aussi décidé d’entreprendre rapidement les travaux d’agrandissement de la piste de l’aéroport de Port-Gentil grâce à un financement déjà disponible de 5,2 milliards de FCFA. Une garde maritime et deux pontons mobiles devront être construits d’ici 2011 afin d’améliorer l’accès des passagers aux navires et de renforcer ainsi les dessertes de la CNI», a-t-il également annoncé.

Des infrastructures qui doivent permettre d’améliorer l’accès à la capitale économique, dont le gouvernement entend faire un pôle d’excellence dans le secteur pétrolier, et un centre attractif pour les investissements locaux et étrangers. 

Sur le volet éducation et formation, le chef de l’Etat a annoncé la création d’un «Institut supérieur de formation aux métiers du pétrole et du gaz», grâce à un financement de la Banque islamique de développement (BID).

Une nouvelle structure qui doit permettre de «renforcer les capacités des jeunes gabonais en vue de leur intégration dans les entreprises pétrolières». 

«Dans le même ordre d’idées, nous avons lancé(…) les travaux de l’Ecole de Commerce pour mieux répondre à l’adéquation formation-emploi, notamment dans le secteur tertiaire», a-t-il rappelé. 

Dans le cadre du renforcement des effectifs des Forces de défense et de sécurité récemment annoncé par les autorités, le chef de l’Etat a annoncé qu’«un concours local sera organisé dans les plus brefs délais à Port-Gentil en vue de recruter 350 jeunes sur les 3000 prévus cette année au niveau national».

Concernant enfin le volet santé, «un centre de maladies mentales va être construit à Port-Gentil, le financement est disponible dans le budget 2010», a conclu Ali Bongo.

Face à la recrudescence des agressions perpétrées par des malades mentaux errant dans la capitale économique, les populations de Port-Gentil étaient monté au créneau en 2008 pour exhorter les autorités compétentes à adapter les infrastructures d’accueil pour la prise en charge de ces malades à sociabilité réduite qui participent au climat d’insécurité dans la ville. 

Source : Gaboneco 

 

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le 05-03-2010 16:30

Ali bongo Ondimba annonce la création de la Caisse de Dépot et de Consignation

 
 Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a annoncé la création de la Caisse de Dépôt et de Consignation, en vue de rationaliser les instruments de financement de l’Etat, à l’issue du premier Conseil des ministres délocalisé tenu jeudi dernier à Port-Gentil (ouest).
 
 
 
 
Comme annoncé à son arrivé dans le capitale économique pour un séjour de travail et de prise de contact, le président Ali Bongo Ondimba a pris d’importantes mesures urgentes, entériné par le Conseil des ministres.


Celles-ci portent, entre autres, sur la création de la Caisse de Dépôt et de consignation, ainsi que d’une Société nationale pétrolière dénommée Gabon Oil Company (G.O.C), et sur le renforcement de la structure de la Banque de l’Habitat, de la Banque Gabonaise de Développement (BGD), la création d’une Direction Générale de la Dette, la réorganisation de la Direction Générale des Services du Trésor etc.


S’agissant de la Caisse de Dépôt et de Consignation, elle est une institution qui sera placée sous la tutelle du ministre en charge de l’Economie et soumise à la réglementation bancaire de la zone CEMAC, vue de la rationalisation des instruments de financement de l’Etat.


Pour la Société nationale pétrolière Gabon Oil Company (G.O.C.), elle va matérialiser la présence de l’Etat gabonais dans le domaine stratégique du Pétrole. A ce titre, G.O.C. est chargée essentiellement de la gestion des participants de l’Etat dans les sociétés pétrolières, de la gestion de l’Exploration, de l’Exportation et de la distribution. Les autres actifs et participations de l’Etat en dehors du pétrole seront confiés au Fonds Souverain Stratégique qui va également être mise en place.


Quant à la Direction Générale de la Dette qui doit également voir le jour au sein du Ministère de l’Economie, elle devrait permettre à l’Etat de rationaliser la chaîne de la dépense publique et de la recherche de son efficacité. La réorganisation de la Direction Générale des Services du Trésor obéit à ce même souci de l’exécutif gabonais.


D’autres mesures ont été prises par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, entre autres, la création d’une Caisse de Relance visant à rendre et étendre le solde de chaque année budgétaire, la création d’une Caisse de PLUS-VALUE qui va enregistrer l’excédent des recettes budgétaires globales de la loi de finances.


Le président a en outre annoncé un certain nombre d’éléments d’amélioration de l’environnement des affaires au Gabon et de conditions de vie des populations.




BNN
 
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le 05-03-2010 11:49

Un train de mesures à réaliser en urgence à Port-Gentil


 - Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a regagné Libreville hier en milieu d’après midi, après un séjour de trois jours à Port-Gentil, où il a annoncé, au sortir du premier conseil des ministres délocalisé à l’intérieur du pays, une série de mesures à réaliser en urgence. 
 
 
 
 
Le conseil des ministres, délocalisé à l’intérieur du pays, a décidé de créer une société nationale pétrolière dénommée Gabon oil Compagny (GOC). Une structure qui sera chargée de gérer les participations de l’Etat gabonais dans les sociétés pétrolières, mais également de gérer l’exploration, l’exploitation et la distribution. La direction des participations qui existait autrefois est de ce fait supprimée. 

De même, une caisse de relance a été créée, laquelle s’intéressera à toutes les ressources collectées dans le cadre de la loi de finances ou celles qui n’auraient pas été dépensées pour diverses raisons : lenteur dans l’exécution du budget, situations des travaux non avancées, etc. 

Le principe c’est que des fonds vont être consignés dans un compte ouvert pour financer en cours d’années lesdites dépenses. Autre décision : la création d’une caisse de plus-value. Il ne s’agit pas seulement de la plus-value pétrolière, mais de toutes les ressources supplémentaires non évaluées par la loi de finances. Le conseil a aussi dissout l’Agence comptable centrale des dépôts, une structure qui voit ses missions et compétences transférées à la caisse de dépôt et de consignation (CDC), une autre nouvelle entité créée. 

Les structures telles que le Compte de refinancement de l’Habitat (CRH), le Fonds national de l’Habitat (FNH) et le Fonds hypothécaire sont également dissoutes. Leurs missions et compétences sont transférées à la Banque de l’Habitat, qui sort de la tutelle de la Banque gabonaise de développement (BGD). A noter que la Banque de l’Habitat sera réorganisée et son capital ouvert aux investisseurs locaux et internationaux. Le Fonds de développement et d’expansion (Fodex) ne va plus exister, de même que le Fonds d’aide et de garantie (Faga) des PME.

Quant à la Banque gabonaise de développement (BGD), elle se consacrera désormais à ses mission traditionnelles, à savoir le financement de petites et moyennes entreprises, le financement de l’agriculture, le financement des investissements lourds publics et privés. Bref, toutes ces décisions visent la rationalisation des instruments de financement de l’Etat. 
Mais d’autres mesures ont été aussi prises, cette fois avec l’objectif d’améliorer l’environnement des affaires et les conditions de vie des populations. Bientôt, toutes les capitales provinciales seront identifiées par des noms et des numéros. Dès le 1er juillet prochain, beaucoup de choses vont changer : les sachets plastiques non recyclables au Gabon seront interdits. 

Un produit prohibé ou déclaré impropre à la consommation dans son pays d’origine ou de fabrication sera aussi interdit d’importation au Gabon. Les sociétés de gestion des ordures ménagères sont sommées de présenter un plan d’industrialisation et de traitement des ordures à l’échéance du 1er juillet prochain, date à laquelle une taxe d’insalubrité devrait entrer en vigueur. A la même date, l’Agence de promotion d’investissements privés (APIP) sera dissoute, et ses missions et compétences transférées à la Chambre de commerce. Ce n’est pas tout. Pour permettre l’industrialisation accélérée de la filière bois, des mesures d’accompagnement ont été prises. Un Fonds de soutien a été créé, doté de 20 milliards de FCFA. Des avantages fiscaux vont être accordés aux opérateurs économiques du secteur forestier ayant un plan d’aménagement et d’industrialisation. 
Port-Gentil, qui a abrité les travaux du premier conseil des ministres délocalisé, n’a pas été oublié. La ville a bénéficié de 43 milliards de FCFA, montant d’une convention signée entre l’Etat gabonais et l’Agence française de développement (AFD).

AK/PRB 
 
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