Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 05-03-2010 00:47

Sylvia Bongo Ondimba visite les écoles Joseph Ambourouet Avaro et Matanda de Port – Gentil


– Pour sa première visite officielle à Port-Gentil, l’épouse du chef de l’Etat gabonais, Première Dame du pays, Sylvia Bongo Ondimba, a sillonné mercredi les écoles communales de Port-Gentil, respectivement situées dans le deuxième et quatrième arrondissement où elle a été à l’écoute des élèves en vue de s’enquérir de leurs difficultés pédagogiques et structurelles.

« Je suis venue vous écouter, car mon époux  m’envoie voir l’état dans lequel se trouvent certaines écoles de la commune de Port – Gentil », a-t-elle expliqué.

Tout en déplorant les conditions difficiles dans lesquelles, enseignants et élèves travaillent, après un tour du propriétaire, Sylvia Bongo Ondimba a fait parler son cœur : « Je suis mère de trois enfants, je serai malheureuse, s’ils étudiaient dans de telles conditions ».

Pour parer à ces difficultés, la Première Dame a promis, à la mesure de ses capacités, venir en aide à ces deux établissements qui ont trouvé faveur à ses yeux de maman.

« Un pays émergent doit avoir de bonnes écoles avec du matériel pédagogique adéquat et des structures d’accueil modernes pour une formation de qualité des jeunes  gabonais », a-t-elle conclu.

Les parents d’élèves, enseignants et responsables en charge du système éducatif dans la province ont égrainé un chapelet de doléances à travers une série de questions-réponses et espèrent qu’elles trouveraient satisfaction.

GN/ON/YKM/DCD/10

 

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le 04-03-2010 23:20

Des « mesures d’urgence (…) concernant la vie publique nationale en général et la capitale économique en particulier» Ali Bongo

- Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a bouclé, ce jeudi, son séjour de 72 heures, à Port-Gentil, ville à partir de laquelle, comme prévu, il a annoncé, lors d’un point de presse, des « mesures d’urgences (…) concernant la vie nationale en général et la capitale économique en particulier ».

RATIONALISATION DES INSTRUMENTS DE FINANCEMENT DE L’ETAT

Dans son intervention, le président Ali Bongo, qui a dirigé dans la matinée, à Port-Gentil,  le premier Conseil des ministres délocalisé à l’intérieur  du pays, s’est, tout d’abord, félicité de cette « expérience positive » avant de décider, à «compter de ce 4 mars 2010 , qu’« en vue de la rationalisation des instruments de financement de l’Etat, la création de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC), à vocation bancaire; le renforcement de la Banque de l’Habitat (BH) qui sort de la tutelle de la Banque Gabonaise de Développement, la BGD, elle-même, renforcée pour financer les PME-PMI, l’artisanat, l’agriculture et les investissements lourds publics et privés ».   

Dans les cas de la BH- qui récupère les prérogatives du Compte de Refinancement de l’Habitat, du Fonds National de l’Habitat et du Fonds Hypothécaire -  et de la BGD, le capital sera ouvert aux  investisseurs locaux, publics ou privés et étrangers.

En outre, la Banque Gabonaise de Développement, « réorganisée » et pour optimiser ses missions, bénéficie désormais du transfert des compétences(…) et des ressources du fonds du FODEX (Fonds de Développement et d’Expansion) et du  Fonds d’Aide et de Garantie (FAGA) des PME. Ce qui consacre  de « fait », la dissolution du FODEX et du FAGA.

Dans le souci de la « rationalisation de la chaîne de dépense publique et de la recherche de son efficacité », le chef de l’Etat a fait part de la « création d’une Direction générale de la dette ».

Cette Direction, placée sous tutelle du Ministère de l’Economie sera « chargée de l’élaboration de la politique d’endettement et de la gestion active de la dette (…) étant entendu que les règlements sont effectués par la Direction générale des Services du Trésor ».

« TOUTES LES RECETTES PUBLIQUES VERSEES AU TRESOR PUBLIC QUI EN DELIVRERA QUITTANCE »

Lesquels Services comprennent un « réseau de comptables principaux (…)  pour effectuer le visa et le contrôle du ‘’Service Fait’’ avant et après paiement ». Le numéro un gabonais a précisé que la responsabilité de chaque comptable principal sera « engagée devant la Cour des comptes et les autres institutions de contrôle au même titre que le comptable public (…) ».

Pour éviter des trous dans le « pipeline » conduisant au Trésor public, Ali Bongo Ondimba a décliné sa politique de « rationalisation de la chaine de la Recette, la lutte contre la corruption et l’amélioration du climat des affaires » qui stipule: «Toutes les recettes publiques doivent être versées aux caisses du Trésor Public qui en délivrera quittance » et qu’« en dehors du réseau des comptables, aucun opérateur économique n’est autorisé à effectuer un quelconque paiement au titre des impôts directs et indirects, redevances de toute nature, amendes et contraventions et taxes au profit de l’Etat ainsi que des Collectivités locales » .

Non seulement, « l’Etat réaffirme la suppression de la parafiscalité en territoire national (…) mais aussi souligne, par ailleurs, que « toute personne physique ou, morale qui tenterait de corrompre un agent de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions, s’expose à une sanction pénale conformément aux lois et règlements », a –t-il explicité.

Inévitablement, l’une des grandes annonces aura été la « création d’une Société Nationale Pétrolière (Gabon Oil Compagny).  Pour le président de la République, la G.O.C se doit de « matérialiser la présence de l’Etat Gabonais dans le domaine stratégique du pétrole » à travers la « gestion des participations de l’Etat dans les sociétés pétrolières, la gestion de l’exploration, de l’exploitation et de la distribution ».

Dans cet optique, il revient maintenant à la Société nationale pétrolière de gérer les «  participations en matière pétrolière et que la « gestion de tous les  autres actifs et participations de l’Etat en dehors du pétrole seront confiés au Fonds Souverain Stratégique » tout en relevant, in fine : « la Direction des Participations dans sa forme actuelle est supprimée ».

Parmi les autres entités financières qui viennent de voir le jour, figurent la « Caisse de Relance » visant à «rendre étanche le solde de chaque année budgétaire ».

Autrement dit, a argumenté le président Ali Bongo, l’intérêt de cette Caisse portera sur les «ressources collectées dans le cadre de la loi de Finances et qui n’ont pas été dépensées pour  diverses raisons, par exemple, les lenteurs dans l’exécution de la dépense ou encore les situations des travaux non avancés ».

La Caisse de Plus –Value, elle,  tout en alimentant le Fonds Souverain Stratégique,  a été conçue pour enregistrer l’ « excédent   des recettes budgétaires de la loi des Finances », a –t-il poursuivi, en prenant la précaution de noter : « Il ne s’agit pas uniquement de la plus-value pétrolière(…) prend en compte toutes les « ressources supplémentaires non évaluées par la loi des Finances ».

MESURES D’ACCOMPAGNEMENT A L’INDUSTRALISATION DE LA FILIERE BOIS

Le propos présidentiel comportait également de  nombreuses mesures fortes telles que, dans le cadre de l’amélioration de l’environnement des affaires, il est prévu , à compter du 1er juillet, la mutation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Gabon, devenant un « organisme  indépendant » et qui, d’emblée, remplira les missions de l’Agence de Promotion et des Investissements Privés (APIP), qui disparait ainsi.

Au sujet de la filière bois, le chef de  l’Etat a choisi la capitale économique, où opèrent de grandes compagnies forestières, pour annoncer des «mesures d’accompagnement à l’industrialisation  » de ce secteur.

Il fait part de la mise en place d’un « Fonds de soutien à l’accélération de l’industrialisation du secteur bois, doté de 20 milliards de CFA » au profit des industries disposant d’un plan d’aménagement  et /ou de plan d’industrialisation agréés ».

Cette enveloppe sera garnie par les « droits de sortie  perçus sur les grumes exportées en 2010, suite à la dérogation adoptée par le gouvernement » qui, rappelle-t-on, a interdit l’exportation du bois brut  depuis le début de l’année.

Ces « droits seront sans intérêts, et leur durée de remboursement sera fixée, par les équipes techniques, en fonction du business plan présenté,  devait insister  Ali Bongo Ondimba sans omettre les « petits exploitants forestiers gabonais ».

Réunis au sein du « Projet des Petits Permis Forestiers Gabonais », ils verront leur production acheter par la Société Nationale des Bois du Gabon(SNBG) afin d’aménager les «permis détenus par les gabonais ».

Dans la foulée, il a été demandé à la SNBG qui doit s’adapter au nouveau contexte de la filière bois ,et en devenir un acteur majeur » de «présenter dans les meilleurs délais à l’administration un plan d’industrialisation de la production issue des permis qu’elle détient et de celles des petits producteurs gabonais qu’elle a la charge de racheter ».

Face de telles dispositions, il ne reste plus qu’acteurs de la filière bois de s’auto disciplinés et au Ministère en charge de la Forêt de faire pleinement appliquer les textes en vigueur, a préconisé  un observateur.

Les questions d’assainissement se trouvaient également  au cœur des préoccupations du chef de l’Etat, à en juger par une série de décisions portant sur l’amélioration des conditions de vie sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, «à compter du 1er juillet 2010, l’usage  et l’importation des sachets plastiques non recyclables au Gabon seront formellement interdits de même que tout produit  prohibé ou déclaré à  la consommation de son pays d’origine ou de fabrication » et qu’ à la même date «  en accord avec la Mairie de Libreville et de Port-Gentil dans un premier temps, les sociétés de gestion des ordures ménagères doivent présenter un plan d’industrialisation et de traitement des ordures ménagères, sous peine de se voir retirer leur contrat d’exploitation ».

Notifier ainsi  à partir de Port-Gentil, représente un signal fort  d’autant que l’accent a été mis, dans la deuxième ville du pays, sur  la construction, entre autres, d’un « grand canal d’évacuation d’eau  à l’effet de rendre la « ville plus attractive, d’éradiquer des maladies endémiques comme le paludisme et de créer des emplois » , soutenue par la Convention d’un montant de 43 milliards de Francs CFA signée récemment à Libreville par l’Etat gabonais et l’Agence Française de Développement (AFD).

CAP SUR NEW-YORK

La dimension Education et Formation a été prise en compte lors du séjour du président de la République dans la cité pétrolière, dotée, prochainement  d’un «Institut  supérieur aux métiers du pétrole  et du gaz (…) et vise à faire de la capitale économique un pôle d’excellence dans ce domaine », a-t-il informé  avant d’affirmer qu’un concours local sera organisé dans les brefs délais à Port-Gentil en vue de recruter 350 jeunes portgentillais sur les 3.000 prévus cette année au niveau national ».

Des bonnes intentions aux actes, Ali Bongo  tenait,  à Port-Gentil, à la  lumière de ses « Grandes  annonces » ,  à rompre avec des pratiques et modes de gestion « opaques » de la «  chose publique vieilles de 50 ans »  et stimuler l’effort par la création d’instruments de formation à l’intention de la jeunesse gabonaise, a-t-il confié, dans un entretien  informel avec la presse nationale et internationale ayant couvert  son séjour dominé par la tenue, hors de Libreville, du tout premier Conseil des ministres, un engagement électoral respecté.

Pour l’heure,  ni la date ni le lieu de la prochaine rencontre n’ont été définis par  le chef de l’Etat qui, du reste,  met le cap, vendredi, sur New-York, où il prendra part aux travaux du Conseil de sécurité de l’ONU que préside, pour ce mois de mars 2010, le Gabon,  l’un des 10 membres non permanents de l’instance de décisions de l’organisation.

GN/RA/10

 

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le 04-03-2010 23:16

Communiqué Final du Conseil des Ministres du jeudi 4 mars 2010

Sous  la  Haute  Présidence  de  Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le tout premier Conseil des Ministres délocalisé, s’est tenu à Port-Gentil, ce jeudi 04 Mars 2010, à 10 heures 30 mn, dans la salle appropriée du  Palais  Présidentiel  de  la  capitale  économique gabonaise, dans la Province de l’Ogooué-Maritime.

Ce, parce que toute ambition d’émergence requiert l’impérieuse  nécessité de « faire ce que l’on dit » et de « dire ce que l’on fait », afin que paroles et actes puissent produire une dynamique de prospérité  partagée.

Cette série amorcée de Conseils des Ministres à l’intérieur du pays, tout en étant un engagement politique majeur, procède d’une vision du Président Ali BONGO ONDIMBA, à être, lui-même et le Gouvernement de l’Emergence, à l’écoute de l’ensemble des compatriotes aux fins d’une amélioration progressive et substantielle de leurs conditions de vie.

Cette démarche vise également à susciter davantage d’espoir auprès des opérateurs économiques, où qu’ils soient installés dans le pays, afin qu’ils créent plus d’activités génératrices de croissance et de richesse, de même que ces dernières seront pourvoyeuses d’emplois pour les jeunes et les femmes, partout dans le pays, pour participer, ainsi, à un schéma d’aménagement efficient et équilibré du territoire national.

C’est pour atteindre ces nobles idéaux inscrits dans sa vision d’édification irréversible d’un Gabon Emergent, que le Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit le Conseil, qui les a adoptées, d’importantes mesures à très fort impact économique et social.

Ces importantes mesures, annoncées au peuple gabonais, aux opérateurs économiques, aux partenaires au développement et à la communauté internationale, par le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, lui-même, au cours de la conférence de presse qu’il a donnée ce jour au Palais présidentiel de Port-Gentil, visent notamment :

La rationalisation des instruments de financement de l’Etat par:

1. La création de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC) ;

2. Le renforcement de la structure de la Banque de l’Habitat, qui sort de la tutelle de la Banque Gabonaise de Développement. A ce titre, les compétences, les missions, les activités et les ressources  du Compte de Refinancement de l’Habitat (CRH), du Fonds National de l’Habitat (FNH), et du Fonds Gabonais de Garantie Hypothécaire, sont transférées à la Banque de l’Habitat.

3. Le renforcement de la structure de la Banque Gabonaise de Développement par son recentrage sur ses métiers traditionnels ainsi que le transfert des missions, des activités et des ressources du Fonds de Développement et d’Expansion (FODEX) et du Fonds d’Aide et de Garantie (FAGA) aux PME-PMI, à la Banque Gabonaise de Développement.

En vue de la rationalisation de la chaîne de la dépense publique et de la recherche de son efficacité, il est décidé :

1. La création d’une Direction Générale de la Dette au Ministère de l’Economie pour l’élaboration de la politique d’endettement et la gestion active de la dette.

2. La réorganisation de la Direction Générale des Services du Trésor qui comprendra désormais :

• des services centraux ;

• un réseau de comptables principaux.

En vue de la rationalisation de la chaîne de la recette, de la lutte contre la corruption et de l’amélioration du climat des affaires, il est décidé : 
 
1. Que toutes les recettes publiques doivent être versées exclusivement dans les caisses du Trésor Public qui en délivrera quittance. De ce fait,  aucun opérateur économique ou tout autre contribuable n’est désormais autorisé à effectuer un quelconque paiement  en dehors du réseau des comptables publics qu’il s’agisse :

- des impôts directs et indirects,

- des redevances de toute nature,

- des amendes et contraventions,

- des taxes au profit de l’Etat et des collectivités locales.

2. La création d’une  société nationale pétrolière dénommée « GABON OIL COMPANY », pour matérialiser la présence de l’Etat gabonais dans le domaine stratégique du pétrole.

3. La création d’une caisse de relance pour rendre étanche le solde de chaque année budgétaire, pour les ressources collectées dans le cadre de la loi de finances et qui n’ont pas été dépensées, mettant ainsi un terme au système des « queues de crédit ».

4. La création d’une caisse de plus-value pour enregistrer l’excédent des recettes budgétaires globales de la loi de finances, par la prise en compte de toutes les ressources supplémentaires non évaluées par la loi de finances, aux fins d’alimenter  le Fonds Souverain Stratégique.

5. Des mesures d’amélioration de l’environnement des affaires et des conditions de vie des Gabonaises et Gabonais.

6. Du financement des arriérés de l’Etat dûs aux créanciers publics ou privés, nationaux ou internationaux.

En vue d’accompagner les sociétés installées au Gabon dans le processus d’industrialisation de la filière bois, les mesures d’accompagnement suivantes ont été prises :

1. La création d’un Fonds de soutien à l’accélération de l’industrialisation du secteur bois, doté de 20 milliards F CFA provenant des droits de sortie perçus sur les grumes exportées en 2010, suite à la mesure de dérogation adoptée par le Gouvernement.

2. La mise en place d’avantages fiscaux pour les investissements réalisés au cours des trois prochaines années, dans le domaine de la transformation du bois.

3. L’assignation à la SNBG d’acheter la production des petits producteurs gabonais réunis au sein du Projet des Petits Permis Forestiers Gabonais.

4. La restructuration de la SNBG pour s’adapter au nouveau contexte de la filière bois.

Concernant la ville de Port-Gentil

Il a été décidé :

1. L’assainissement de la ville de Port-Gentil par l’Etat gabonais et l’Agence Française de Développement grâce à un financement d’un montant de 43,5 milliards pour la construction, notamment, d’un important canal d’évacuation des eaux et ainsi rendre la ville de Port-Gentil plus attractive, mieux assainie pour éradiquer  les maladies endémiques comme le paludisme, ainsi que  pour créer plusieurs emplois.

2. L’agrandissement de la piste de l’aéroport de Port-Gentil grâce à un financement de 5,2 milliards de F CFA, pour l’arrimer aux normes internationales et ainsi accueillir une ligne Port-Gentil/Paris.

3. La construction d’une gare maritime et de  2 pontons mobiles afin d’améliorer l’accès des passagers aux navires et de renforcer, ainsi, les dessertes par la Compagnie de Navigation Intérieur (CNI).

4. La création d’un Institut supérieur de formation aux métiers du pétrole et du gaz à financer par le mécanisme financier appelé « Provision pour Investissement Diversifié (PID) » afin de faire de Port-Gentil, un pôle d’excellence en matière de formation dans ce domaine et de renforcer les capacités des jeunes gabonais en vue de leur intégration dans les entreprises pétrolières et gazières.

5. Le lancement des travaux d’une nouvelle Ecole de commerce pour mieux répondre à l’adéquation formation-emploi, notamment dans le secteur tertiaire.

6. Le renforcement des capacités des Forces de Sécurité par un concours local qui sera organisé dans les brefs délais à Port-Gentil en vue de recruter 350 jeunes de la province sur les 3000 postes prévus cette année au niveau national et qui concerneront aussi les autres provinces.

7. La construction d’un centre de maladie mentale à Port-Gentil .

L’ensemble de toutes ces importantes mesures ayant une source de financement  clairement identifiée, le Gouvernement a été instruit de tout mettre en œuvre pour leur concrétisation rapide et efficace, à la satisfaction du peuple gabonais et des opérateurs économiques.

Au plan international, et dans le cadre du rayonnement international du Gabon, notre pays, traditionnellement porte-bannière de l’idéal de paix, voit son ancrage dans le concert des nations, à l’entame de cette ère de l’Emergence, être renforcée par sa désignation au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour un mandat de deux (02) ans à compter du 1er Mars 2010.

A ce titre, le Conseil des Ministres s’est félicité de ce que, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, se rendra à New-York, aux Etats-Unis d’Amérique, très prochainement, pour les travaux du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le principal organe onusien.

A New-York, le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, aura d’importants entretiens avec Son Excellence Monsieur BAN KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies. Le Président de la République rencontrera aussi, à Washington, le Secrétaire d’Etat américain, Son Excellence Madame Hillary CLINTON, avec qui il échangera sur d’importantes questions stratégiques internationales ainsi que sur le renforcement des relations bilatérales profitables aussi bien à la puissance américaine que conforte le Président Barack OBAMA, qu’à la vision d’émergence gabonaise irréversiblement impulsée par le Président de la République gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.

Dans cet indispensable concert des nations, et parce que pour les Gabonaises et les Gabonais, il est légendaire qu’ils demeurent attentifs au sort d’autres peuples frères, le Conseil des Ministres, au nom du peuple gabonais épris de paix et de sécurité, exprime sa compassion et sa solidarité aux peuples frères du Chili, de la France, du Mali et de l’Ouganda, lourdement atteints par de très meurtrières catastrophes notamment naturelles. 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

Madame le Ministre a fait adopté par le Conseil, le projet de décret portant création, attributions et fonctionnement du Centre National de Gérontologie/Gériatrie, structure de coordination multidisciplinaire chargée de la prise en charge des personnes du troisième âge, devenues vulnérables et, de veiller à la qualité ainsi qu’à la continuité de leur bien-être.

Il s’agit d’une manifestation de la solidarité inter-générationnelle, tirée de la valeur de « Partage », un des éléments constitutifs du triptyque « Paix – Développement –Partage » du projet d’émergence, « l’Avenir en Confiance ».
 
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE

Le Conseil a marqué son accord pour l’ouverture du Consulat de la République du Congo à Franceville, dans la Province du Haut-Ogooué.

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

Madame le Ministre a obtenu l’accord du Conseil, pour l’organisation, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), d’un Atelier de planification sous-régionale de la surveillance des maladies en Afrique Centrale, du 09 au 11 Mars 2010 à Libreville.

MINISTERE DES EAUX ET FORETS, DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le Conseil a autorisé le Ministre à tenir la 5ème réunion du Comité des participants du Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF), du 21 au 25 Mars 2010 à Libreville.

Par ailleurs, le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Chargés de Missions du Président de la République :

- M. Dacko OLAGO AVIKA Hervé Pamphile ;

- M. Patrick NZUE MBA, Inspecteur Central des Douanes.

Chargés de Missions à la Présidence de la République :

- M. NDO ELLA ;

- M. Jean Marie MAMFOUMBI ;

- Mme Marie Madeleine OULABOU-KASSA.

GN/10

 

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le 04-03-2010 23:08

Ali Bongo sort son attirail d’industrialisation de la filière bois

Dans le cadre de la nécessité d’industrialiser la filière bois au Gabon qui découle de l’interdiction d’exportation des grumes, le chef de l’Etat a annoncé le 4 mars à Port-Gentil une série de mesures d’accompagnements pour les opérateurs du secteur. Il s’agit notamment de la mise en place d’un fonds de soutien de 20 milliards de francs CFA, de l’exonération temporaire des droits d’entrée des matériels et équipements de transformation du bois.
 
© D.R.
 
Les opérateurs de la filière bois au Gabon sont désormais fixés sur la nature des mesures d’accompagnement mises en place par l’Etat pour accompagner le processus d’industrialisation, lancé sur les chapeaux de roues en janvier 2010 avec l’interdiction d’exportation des grumes. 

A l’issue du Conseil des ministres tenu le 4 mars à Port-Gentil, Ali Bongo a dévoilé ce programme d’accompagnement qui se décompose en trois volets. 

Pour les entreprises disposant d’un plan d’aménagement ou d’un plan d’industrialisation agréé, le chef de l’Etat a annoncé la «création d’un Fonds de soutien à l’accélération de l’industrialisation de la filière bois dotée de 20 milliards de FCFA». Un fonds qui provient des droits de sortie perçus sur les grumes exportées en 2010 suite à la mesure de dérogation de 3 mois adoptée par le gouvernement. 

Les aides accordées dans le cadre de ce fonds «seront sans intérêts et leur durée de remboursement sera fixée par les équipes techniques en fonction du Business plan présenté», a indiqué le président Ali Bongo. 

«Les plans d’aménagement et les plans d’industrialisation feront l’objet d’un suivi permanent par les services adéquats», a-t-il précisé.

Le gouvernement a également prévu la «mise en place d’avantages fiscaux pour les trois prochaines années, à savoir exonération du droit d’entrée pour l’importation du matériel et des équipements». Cette mesure extraordinaire doit permettre aux exploitants forestiers de mettre en place des usines de transformation locale des grumes. 

Pour les petits exploitants forestiers gabonais, «la SNBG a la charge d’acheter la production des petits producteurs gabonais réunis au sein du Projet des petits permis forestiers gabonais (PPPFG)», a ensuite annoncé le chef de l’Etat. Le PPPFG avait été entrepris par le gouvernement pour permettre l’aménagement des permis détenus par les Gabonais.

Quant à la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), elle va être restructurée pour mieux «s’adapter au nouveau contexte de la filière bois et en devenir un acteur majeur. Dans ce sens, elle doit présenter dans les meilleurs délais à l’administration un plan d’industrialisation de la production issue des permis qu’elle détient et de celle des petits permis gabonais qu’elle a la charge de racheter», a enfin annoncé Ali Bongo. 

Source : Gaboneco

 

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