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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 02-12-2009 00:20

Abidjan boude les infidélités de la SOTRA

Gabon : Abidjan boude les infidélités de la SOTRA

Près d'un mois après la livraison en grande pompe de 10 autobus flambants neufs par la Société de transports abidjanaise (SOTRA) à la Société gabonaise de transports (SOGATRA), les habitants de la capitale économique ivoirienne ont du mal à contenir leur colère face aux problèmes de transports quotidiens auxquels ils sont confrontés. Les Abidjanais dénoncent le privilège accordé par l'entreprise parapublique aux marchés extérieurs, alors que les files d'attentes ne désemplissent pas sous les abris-bus de la mégapole ivoirienne.
 
© D.R.
 
Les habitants de la capitale économique ivoirienne crient à l'injustice depuis la livraison par la Société de transports abidjanaise (SOTRA) de 10 autobus à la Société gabonaise de transports (SOGATRA) au début du mois de novembre dernier.

A Abidjan, les populations sont aux abois face aux problèmes de transports récurrents auxquels ils sont confrontés quotidiennement en raison du manque criard d'autobus pour satisfaire les déplacements des millions d'usagers. 

Ils dénoncent une gestion inéquitable de l'entreprise parapublique par ses dirigeants, notamment le directeur général Philippe Attey, qui privilégierait les marchés extérieurs en dépit des carences du réseau de transport en commun dans la mégapole ivoirienne. 

«Nous sommes fatigués de l’humiliation que nous fait subir monsieur Attey Philippe et sa bande. Qu’ils arrêtent de se foutre de nous. Pendant des heures nous pouvons attendre en vain un bus pour nous rendre à notre lieu de travail. Les quelques rares qui pointent le nez aux arrêts sont plein à craquer. Nos enfants sont obligés de lutter avec nous pour se rendre eux aussi à l’école», se plaint Hervé Lath, employé au port de pêche d'Abidjan.

«Tout cela parce que dit-on, il y a pénurie de bus. Pourtant, il n’y a pas longtemps, l’on a assisté à la remise de dix autobus aux Gabonais comme si ces derniers étaient plus importants que nous», fustige-t-il. 

«Je comprends difficilement la manière de voir les choses du côté des responsables de la SOTRA. Nous avons un manque cruel de bus. Facilement, l’on peut passer deux à trois heures d’attente pour en obtenir un. Cela n’écœure ni le DG, ni ses plus proches collaborateurs. Pour eux, les soucis de transport des ivoiriens, ils en ont cure. Ils ont choisi de miser sur l’extérieur qui proposerait gros. Cela leur permettrait de se faire des sous et renflouer les caisses de la boîte. C’est le plus important pour eux. Le déplacement convenable et régulier des ivoiriens n’a jamais été à l’ordre du jour», affirme madame Léontine N’Drin, secrétaire. 

Lors de livraison des 10 bus à la SOGATRA, le ministre d'Etat ivoirien, ministre du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, avait lancé que «l'Afrique est capable de vendre à l'Afrique des produits de qualité», annonçant par ailleurs de nouvelles perspectives d'accords avec le Nigeria, le Congo Brazzaville et l’Angola pour l'acquisition de bus «made in Côte d'Ivoire».

D’autres pays comme le Bénin s'intéressent pour leur part à l'assistance technique de la société de transport abidjanaise, qui depuis 2003 multiplie les initiatives pour devenir un des leaders du secteur dans la région.

Si elle est en bonne voie pour devenir leader de la région dans le secteur, la SOTRA devrait toutefois, qui plus est en sa qualité d'entreprise parapublique, prendre en compte la dimension citoyenne de ses attributions et chercher à pallier les carences qui freinent le développement de son pays. S'il est vrai que le cordonnier est toujours le plus mal chaussé, il l'est également que charité bien ordonnée commence par soi-même et aujourd'hui, le développement industriel de l'Afrique doit prendre en compte sa dimension sociale.
Publié le 01-12-2009    Source : abidjan.net  
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le 02-12-2009 00:18

Ali Bongo recadre l’armée

Gabon : Ali Bongo recadre l’armée
Il a déclaré vouloir restaurer l’éthique militaire
Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a stigmatisé samedi les comportements rétrogrades des forces de sécurité et de défense nationale, au cours d’une visite qu’il a effectué dans les différents casernes de Libreville.

  LUNDI 30 NOVEMBRE 2009 / PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI

Notre correspondant au Gabon

Au nombre des incartades dénoncées par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, figurent entre autres le racket, l’indiscipline, le viol, le vol, la désobéissance, la corruption et l’affairisme. Il a donné des instructions fermes aux chefs des différents corps habillés d’user de tous les moyens règlementaires pour que cessent immédiatement ce type d’errements qui sont contraires à l’éthique militaire et qui ternissent fortement l’image des forces de sécurité et de défense.

Ali Bongo a, sur un tout autre registre, promis d’améliorer les conditions de vie de des agents de ce corps professionnel. Il a donné des consignes dans cette perspective au premier ministre Paul Biyoghé Mba et au ministre de la Défense, Angélique Ngoma, pour que des actes soient posés dans de brefs délais, en matière de logement, de santé, d’équipement et de construction ou de réhabilitation des casernes, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays.

Il y a deux semaines, les transporteurs, notamment les chauffeurs de taxis, avaient observé une journée de grève qui avait eu un grand succès à Libreville. Ils dénonçaient les rackets dont ils sont victimes, commis par des hommes en tenue.

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le 02-12-2009 00:17

La BAD balise son plan d’action 2011-2016 chez Biyoghe Mba

Gabon : La BAD balise son plan d’action 2011-2016 chez Biyoghe Mba

Une délégation conduite par le directeur des opérations de la Banque africaine de développement (BAD), Jouade Ghardi Mohammed, a été reçu ce 1er décembre par le chef du gouvernement, Paul Biyoghe Mba. Au menu des échanges, il s’agissait d’évaluer l’assistance de BAD au Gabon pour la période 2011-2016, notamment le projet de réseau national de la fibre optique.
 
© D.R.
 
Le directeur des opérations de la Banque africaine de développement (BAD), Jouade Ghardi Mohammed, a été reçu en audience ce 1er décembre par le premier ministre, Paul Biyoghe Mba.

Au cours de cette séance de travail, Jouade Ghardi Mohammed a réitéré l’engagement de BAD à accompagner le Gabon dans ces projets de développement, conformément au programme d’activités 2011-2016 mis en place avec les autorités gabonaises. 

«Je réitère l’engagement et la disponibilité de la Banque à vous accompagner et à vous conseiller dans la mesure du possible dans un ensemble de choses que vous souhaiteriez que la BAD fasse», a affirmé l’émissaire de la BAD.

«Vous avez en face de vous un gouvernement qui est totalement disposé à examiner avec vous toutes les possibilités qui peuvent s’offrir pour améliorer les relations d’une part et éventuellement obtenir des financements dans le respect des règles que vous avez édictez», a indiqué le premier ministre gabonais, Paul Biyoghe Mba.

Le directeur des opérations de la BAD a également eu un échange fructueux avec le ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout, sur la mise en place de fibre optique, qui doit permettre d’améliorer l’accès à l’Internet haut débit sur l’ensemble du territoire national. 

«Nous sommes prêts (…), disposés à soutenir de nouveau les activités dans ce secteur, retenu comme un secteur prioritaire. Un des projets les plus importants va être le réseau de fibre optique nationale basé sur le réseau de fibre optique nationale qui est en train d’être mis en place (…) pour que les gens aient accès aux nouvelles technologies de l’information (TIC)», a enfin rapporté monsieur Ghardi Mohammed.
Publié le 01-12-2009    Source : gaboneco 
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le 02-12-2009 00:15

Le Premier ministre nigérien à Libreville

Gabon : Le Premier ministre nigérien à Libreville

Le protocole d'Etat a annoncé ce 1er décembre l'arrivée dans la matinée à Libreville du Premier ministre du Niger, Ali Badjo Gamatié, qui effectue une visite de travail et d'amitié. Durant son séjour dans la capitale gabonaise, le chef du gouvernement nigérien doit s'entretenir avec son homologue gabonais, Paul Biyoghe Mba.
 
© D.R. Le premier ministre du Niger, Ali Badjo Gamatié
 
Le chef du gouvernement nigérien, Ali Badjo Gamatié, est arrivé dans la matinée à Libreville pour une visite de travail et d'amitié, a annoncé le protocole d'Etat gabonais. 

Au cours de son séjour sur le sol gabonais, dont la durée n'a pas été précisée, il devrait notamment s'entretenir avec son homologue gabonais, Paul Biyoghe Mba.

Cette visite intervient alors que le gouvernement gabonais vient de lancer le recensement de la Fonction publique qui doit permettre d'épurer les dépenses de fonctionnement du budget de l'Etat en éradiquant les «fonctionnaires fantômes». 

Or une chasse aux fonctionnaires fantômes a également eu lieu au Niger. Selon un audit réalisé en 2006 par le gouvernement, 4,6 milliards de francs CFA (environ 7 millions d’euros) étaient versés frauduleusement chaque année à des agents fictifs.

Cette question sera certainement à l'ordre du jour de la rencontre entre les deux chefs de gouvernements.
Publié le 01-12-2009    Source : gaboneco  
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