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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 17-12-2009 18:04

Les Marocains misent sur l'or du Haut Ogooué


 
Le directeur général de la branche métaux précieux de la société marocaine Managem, Youssouf El Hajjam, a été reçu le 16 décembre dernier par le ministre gabonais des Mines, Julien Nkoghe Bekale, pour faire le point sur l'exploitation de la mine d'or de Bakoudou, près de Moanda dans le Haut Ogooué. L'aménagement du site doit démarrer dès janvier prochain, alors que sa mise en exploitation est prévue pour juin 2011.
 
Le Maroc va entrer dans le secteur minier au Gabon avec l'exploitation de la mine d'or de Bakoudou, dans le Sud Est du pays, dont l'aménagement du site devrait démarrer dès janvier prochain. 

Le directeur général de la Branche métaux précieux de la société marocaine Managem, groupe minier spécialisé dans l’exploitation et la production des métaux diversifiés, Youssouf El Hajjam, a été reçu à cet effet le 16 décembre à Libreville par le ministre gabonais des Mines, Julien Nkoghe Bekale. 

Le projet d'exploitation comprend la construction d’une mine d’or à ciel ouvert d’une durée de vie projetée de 3 ans à 5 ans, avec une zone détenue par Ressources Golden Gram Gabon Sarl, détenue à hauteur de 36% par SearchGold, qui devrait accroître à terme sa participation à 63%.

La mine d’or de Bakoudou est située à une trentaine de kilomètres au sud de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué au Sud Est du pays. L'exploitation devrait pouvoir démarrer dès juin 2011 avec des réserves estimées à près de 580 000 tonnes, soit 47 600 onces, mais qui pourraient aller jusqu'à 1,12 millions de tonnes.

Le patron de Managem a indiqué que dès le lancement des travaux en janvier prochain, environ 78 personnes devraient être employées, dont 22 expatriés. Le coût de travaux de cette usine est estimé à 32 millions de dollars. 

«On a des réserves disponibles pour pouvoir avoir une visibilité assez importante du projet. Nous partons sur un projet gagnant-gagnant», a affirmé Youssouf El Hajjam, assurant par ailleurs que les «études d’impacts environnementaux ont déjà été réalisées».

«On a d’autres projets qui sont en cours de prospection et on pense à une durée de vie beaucoup plus importante dans le futur. (…) On veut que l’Etat soit patient avec nous au début parce que c’est la période la plus difficile», a-t-il ajouté.

«Nous rêvons d'un grand orpaillage industriel et d'un petit orpaillage artisanal comme au Burkina Faso» a expliqué de son côté le ministre gabonais des Mines, de retour d'un séjour au Burkina Faso pour se familiariser avec les arcanes de l'industrie minière. 



Cotée à la Bourse de Casablanca, Managem est un groupe minier polymétallique dont les filiales exploitent des métaux diversifiés (argent, or, zinc, cuivre, plomb, cobalt et fluorine). La société est adossé à l'ONA, groupe occupant le premier rang sur le territoire africain. Avec un chiffre d’affaires de 174 milliards de dollars, la société maîtrise l’ensemble du processus minier depuis l’exploration jusqu’à la valorisation des métaux.

Source : gaboneco 

 

 
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le 16-12-2009 17:03

Ali Bongo Ondimba arrive à l’Elysée pour un mini sommet sur le bassin du Congo

 

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est arrivé mercredi à l’Elysée où s’ouvre un mini-sommet du bassin du Congo autour du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy.

Le président Ali Bongo Ondimba été reçu au perron du palais présidentiel français par son homologue Sarkozy, hôte du mini-sommet.

Cette rencontre avec les dirigeants des pays du Bassin du Congo, vise à harmoniser les positions en prélude au sommet de Copenhague (Danemark) qui s’ouvre vendredi prochain.

Mardi, le président français a reçu le Premier ministre éthiopien ; Meles Zenawi qui est aller amorcé une alliance entre l’Europe et l’Afrique. Le dirigeant éthiopien est mandaté par l’Union africain (UA) pour parler au nom du continent lors du sommet de Copenhague.


ME/IM

 

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le 16-12-2009 17:01

La responsable du groupe AREVA reçu par le président Ali Bongo Ondimba

 

La présidente du directoire du groupe AREVA, Anne Lauvergeon a été reçue mercredi à Paris par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, rapporte l’envoyé spécial de l’AGP.

Au cours de cette rencontre, les activités du groupe français AREVA au Gabon, ont été passées en revue par les deux personnalités notamment les objectifs du groupe en matière de recherche minière au Gabon à l’horizon 2011.

Le groupe français AREVA est de nouveau présent au Gabon où il effectue actuellement des recherches afin de trouver le minerai d’uranium dans la région de Franceville (sud-est).

Ce groupe était déjà présent toujours dans la province du Haut-Ogooué où il exploitait l’uranium à Mounana pendant plus de 40 ans. Cette activité a pris fin en 1999.

L’exploitation des mines de Mounana serait à l’origine de plusieurs maladies dont souffriraient les ex-employés de la Compagnie minière d’uranium de Franceville (COMUF, filiale du groupe AREVA).


Cet entretien a été l’occasion pour le chef de l’Etat gabonais et son interlocuteur d’évoquer la question de l’observatoire de santé de Mounana. Un observatoire dont la mise en place tarde à se concrétiser.


A ce sujet, rappelle t-on, les responsables de la société ont annoncé la mise en place avant fin 2008 de cet observatoire de santé. Celui-ci devrait permettre d’établir un suivi post professionnel des anciens agents de l’ex-COMUF avec des consultations médicales tous les deux ans.

Cet observatoire devrait en outre, dresser un état de lieux et un suivi de l’environnement sanitaire autour des anciens sites miniers de Mounana. La structure sanitaire procédera à des analyses de l’évolution des pathologies liées à l’exploitation de l’uranium par des examens cliniques et radiographiques des anciens employés.

Cette démarche aurait pour finalité de collecter des données afin d’évaluer l’impact sanitaire des activités de l’ex-COMUF dans la zone où elle exploitait l’uranium.

Outre l’exploitation minière, AREVA est également dans la production du nucléaire, une énergie qualifiée de dangereuse pour l’environnement, et dans cette optique que les deux personnalités ont échangé sur les stratégies à mettre en œuvre pour la protection de l’environnement, un sujet au centre du sommet sur les changements climatiques dont les travaux se déroulent à Copenhague (Danemark).


ME/IM/BNN

 

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le 15-12-2009 23:41

Ali Bongo prendra part à un mini sommet sur le bassin du Congo à L’Elysée, mercredi

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en route pour Copenhague (Danemark) prendra part mercredi à l’Elysée à un mini sommet réunissant des chefs d’Etat des pays du Bassin du Congo et président français, Nicolas Sarkozy, indique l’envoyé spécial de l’AGP.

Ce sommet interviendra à la veille de l’ouverture à Copenhague du sommet des dirigeants de la planète, consacré aux changements climatiques.

Arrivé mardi à 5H30 (4h GMT) dans la capitale française, en route pour Copenhague, où se tiennent depuis plusieurs jours sous l'égide des l'Organisation des Nations Unies (ONU), d'intenses, houleuses et harassantes discussions ouvertes en vue de la conclusion d'un accord global sur la lutte contre le réchauffement climatique, la présence à Paris du chef de l'Etat gabonais est destinée à trouver avec ses homologues du Bassin du Congo, une position commune par rapport aux enjeux de Copenhague. Ce sera au cours d'un déjeuner de travail qui pourrait compter comme invité spécial M. Gordon Brown, le Premier ministre britannique. 

Le Bassin du Congo, deuxième réserve mondial de forêts denses et humides englobe neuf pays, le Gabon, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, la République Centrafricaine; Sao Tomé et Principe, le Rwanda, le Burundi. Il apparaît, si l'on en juge, par les positions quelques peu divergentes enregistrées au fil des débats sur le défi que constitue pour la planète tout entière et leur important gisement forestier, le réchauffement climatique et les conséquences catastrophiques qu'il engendre, que la contribution des pays riches aux plus pauvres, divise les africains. 

Au sein du Bassin du Congo, une harmonisation s'impose, tout naturellement, pour éviter que les effets négatifs de l'individualiste pervers auquel on assiste de la part de certains Etats tentés de négocier seul, voire, d'obtenir des subsides de la part des grandes puissances pollueuses. Entre la République démocratique du Congo (RDC), qui selon certains experts, jouent quasiment sa carte, arguant de ce qu'elle détient, à elle seule, plus de 50 % des espèces végétales et environnementales de ce massif du Bassin du Congo, et celle du Gabon, du Congo, du Cameroun, de la Guinée Equatoriale, assurant depuis des années des politiques cohérentes de gestion durable et conservation des écosystèmes, l'urgence et l'importance de relever ce défi mondial exigent l'adoption d'un Agenda commun. C'est du moins, le souhait émis hier par des experts de ces pays. 

Lesquels espèrent, en outre, que les pays de ce massif forestier n'iront pas à ce Sommet chacun avec son Agenda en main. Il est d’autant nécessaire que ces pays développés, qui sont les plus grands pollueurs et les pays en développement, parviennent à s'accorder sur un calendrier et sur la répartition de l'effort financier à consentir. Autant, les pays du Bassin du Congo, à leur niveau, se doivent, tout aussi, d'adopter une démarche commune pour obtenir l'aide financière des pays riches. 

Le sommet de Copenhague mettant face à face, pays industrialisé et ceux en voie de développement au sein desquels sont bien présents ceux du continent africain, lequel est le moins polluant, la rencontre de l'Elysée à laquelle doit prendre une part active le président gabonais, trouve ainsi son grand intérêt. 

Certes, même si d'aucuns auraient souhaité que les dirigeants du Bassin du Congo y avaient souscrit, plus tôt, à cette harmonisation bien avant, toujours est-il que l'initiative prise par le président français Nicolas Sarkozy, n'est guère inutile. Bien au contraire, elle s'inscrit dans une vision plus globale du rôle qu'il entend bien jouer en matière de lutte contre le réchauffement climatique. 

Effectivement, après être parvenu à s'entendre avec le président brésilien Lula Da Silva, d'une part, et celui de l'Indonésie, d'autre part, qu'il a reçu tout dernièrement, suite à la campagne menée à travers le monde, la France, qui s'impose comme un leader mondial de l'écologie, ne ménage pas ses efforts pour susciter l'adhésion autour du plan engagement et contraignant comportant des propositions concrètes et chiffrées devant être portées par l'ensemble des nations. Ce jour à Paris, Nicolas Sarkozy devrait insisté auprès de ses hôtes sur la nécessité de parler d'une même voix pour faire avancer le sommet principalement sur la question sensible de l'aide financière, qui constitue déjà une sérieuse pierre d'achoppement entre pays riches et pays en voie de développement. 

Rappelons à son arrivée à l'aéroport du Bourget, le président Ali Bongo Ondimba, a été salué à sa descente d'avion, par l'ambassadeur Haut représentant du Gabon en France, Félicité Ngoubili et de plusieurs membres de la mission diplomatique gabonaise, de nombreux compatriotes. 

Ali Bongo Ondimba est accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Paul Toungui, de la ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Laure Olga Gondjout, du sénateur Georgette Koko, ancienne vice Premier ministre, en charge de l'Environnement, et du chef de Cabinet du chef de l'Etat, Maixant Accrombessi. 

Le ministre Martin Mabala, en charge de l'Environnement, se trouvant déjà à Copenhague où ont débuté depuis plus d'une semaine les discussions. Lesquelles ont fait l'objet d'une réunion que le chef de l'Etat a présidée, ce mardi à l'hôtel Georges V avec les experts gabonais, dont Etienne Massard Makaga et les membres de sa délégation pour faire un tour d'horizon de l'évolution des travaux du sommet. 

Le départ du chef de l’Etat pour Copenhague est prévue pour mercredi après-midi.

LJN/AK 

 

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