Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 09-06-2010 15:17

INFO!!!!!!!!!! INFO!!!!!!


 
 
 
 
La Fédération PDG Russie et Europe de l'Est vous livre sur son site le journal télévisé du 08 juin 2010 de 20 heures.
 
 
 
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le 09-06-2010 15:12

Le premier train rapide d'Afrique mis en service à Johannesburg pour le Mondial


Le Gautrain, premier express régional d'Afrique, sera mis en service mardi à Johannesburg, juste à temps pour accueillir dans des wagons ultramodernes le flot de supporteurs étrangers attirés par le Mondial-2010.
 
© D.R.
 
Les constructeurs ont mis les bouchées doubles pour livrer ce premier tronçon avant le match d'ouverture vendredi, et rattraper les retards causés par des grèves, des problèmes géologiques et des terrains livrés en retard par les autorités.

Grâce à leurs efforts, les 300.000 visiteurs attendus pendant la Coupe du monde pourront quitter l'aéroport international OR Tambo à bord de ce train au design léché, capable de pointes à 160 kilomètres/heure.

Pour 100 rands (environ 10 euros, le quart du prix d'un taxi), et en douze minutes, ils parcourront 15 kilomètres, jusqu'au quartier d'affaires de Sandton. En voiture, aux heures de pointe, le trajet dure plus d'une heure.

Le Gautrain, qui utilise "de nouvelles technologies, correspond aux besoins du XXIe siècle", a commenté le ministre des Transports Sibusiso Ndebele.

"Il va donner une belle image de modernité au pays", a renchéri Laurence Leblanc, directrice internationale de RATP Dev, filiale du groupe français RATP chargée d'exploiter la ligne pendant 15 ans.

"Le Gautrain n'est pas spécialement un projet Mondial: il ne dessert pas les stades", souligne-t-elle. "Mais c'est un projet superbe pour l'image de l'Afrique du Sud."
 
 
 


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le 09-06-2010 00:26

Ali Bongo met en garde contre les divisions


Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a mis en garde mardi contre les divisions dans le pays, demandant à l'opposition de travailler "à l'unité nationale", dans un discours télévisé à la nation à l'occasion de l'anniversaire de la mort de son predecesseur Omar Bongo Ondimba.

 

"J'imagine que tous les Gabonais qui caressent le rêve légitime de se voir confier la conduite de notre destin collectif savent qu'il n'y a pas d'autre chemin à emprunter que de travailler à la consolidation de l'unité nationale sauf à tenter le diable de la division: l'ethnisme", a déclaré le président Ali Bongo.

 

"La consolidation de l'unité, c'est l'affaire de toutes les composantes de notre population (...) le chantier est immense (...) Je voudrais qu'en ce jour du souvenir et du recueillement, nous lui (Omar Bongo) fassions le serment de témoigner notre fidélité à sa mémoire et de dire que nous garderons vive la flamme qu'il a allumée", a-t-il poursuivi.

 

"Le président Omar Bongo a fait du dialogue et de l'unité nationale les stimuli de son action politique comme de sa pratique du pouvoir (...) Il ne s'agissait pas de nier l'existence des ethnies mais surtout de valoriser notre patrimoine commun plus important que les différences", a-t-il également affirmé.

 

Le président Omar Bongo, décédé le 8 juin 2009 après 41 ans au pouvoir, était issu de la minorité Teké (est) du Gabon dont l'éthnie à la majorité relative est fang.

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Pour l'anniversaire de la mort du président Bongo, des centaines d'affiches avec des photos du défunt avaient été apposées à Libreville. Une banderole de plus de 100 m de long a notamment été accrochée sur le Boulevard Triomphal où se situent la plupart des bâtiments officiels.

 

De nombreuses manifestations ont eu lieu en hommage au défunt bien que la journée n'ait pas été décrétée fériée. Une minute de silence programmée sur tout le territoire à 13h50 (12h50 GMT) a été particulièrement respectée dans les administrations.

 

Une cérémonie oecuménique a rassemblé à la cité de la Démocratie de Libreville plusieurs milliers de personnes, dont le chef de l'Etat et de nombreuses personnalités parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, passé dans l'opposition à la mort d'Omar Bongo.

 

Une caravane conduite par la Fondation Amissa Bongo, une des filles décédée du président Omar Bongo, a distribué des médicaments et prodigué des soins gratuits aux populations de Libreville. Un grand spectacle son et lumière devait avoir lieu en soirée.

 

Dans la matinée, une cérémonie également en présence d'Ali Bongo, avait eu lieu à Franceville (est, 650km de Libreville), capitale de la région natale du président défunt.

 

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le 08-06-2010 18:45

Omar Bongo Ondimba ; un médiateur hors du commun


En Afrique, depuis des décennies, il existe un consensus sur le rayonnement de la diplomatie gabonaise. Libreville serait-elle devenue une des plaques tournantes de la diplomatie africaine. Grâce à l’efficacité de sa médiation, sa stratégie, son style, son imposante personnalité, le défunt Président fit du Gabon, un point de passage obligatoire de toutes les initiatives diplomatiques d’envergure continentale.
 
 

Nombreux sont ceux qui hier, en apprenant la mort d’Omar Bongo Ondimba, ont aussitôt pensé que le continent africain venait de plonger dans une grande mélancolie. Une grande tristesse partagée par l’ensemble de ses collègues Chefs d’Etat et de ceux qui l’ont approché ou connu dans ses multiples interventions. Cette reconnaissance envers l’homme est le témoignage de l’engagement que cet exceptionnel homme politique consacra au service de la paix pendant près d’un demi-siècle de son magistère. 

Africains ou acteurs d’autres continents sont tous unanimes pour attester que l’homme était hors du commun, sa valeur, son tempérament de médiateur et la gratitude de la communauté internationale pour ses différentes contributions à la négociation et résolution des conflits constitua un symbole sinon un atout indéniable de la diplomatie gabonaise dont ne pouvait disposer aucun autre chef d’Etat africain. 

Reprenant ses propos dans l’ouvrage « Omar Bongo, confidences d’un africain, paru en 1994, l’homme déclarait : ’’ En Afrique, on dit volontiers que l’aîné est un sage. C’est le privilège de l’âge. Il est vrai que tout naturellement, on consulte spontanément quelqu’un qui a de l’expérience, on fait davantage confiance à son jugement. Mon avis peut être utile à mes collègues. Et si on me le demande, je conseille les uns et les autres, j’essaie d’aplanir les difficultés qui peuvent naître. Suis-je un sage pour autant ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’au fil des années, j’ai accumulé une certaine expérience. ’’ 

Par ses mots, l’homme marquait l’exceptionnalité de sa pensée, de sa sagesse et de sa méthode en matière de médiation. Ses interventions, ses actions, ses réussites seraient étroitement liées à pas mal de caractéristiques prêtées à sa personne. Sa longévité au pouvoir fut un atout, une performance qui aura permis à l’homme d’Etat d’affiner son habileté, d’enrichir son carnet d’adresses pour préparer minutieusement ses dossiers, son charisme, y compris son jeu subtile puisé dans la connaissance des pays et des acteurs firent de lui un inimitable et encore moins un irremplaçable. 

L’homme a, à son actif, de précieuses médiations. Ses premiers pas diplomatiques de jeune président débutent avec la reconnaissance de la république sécessionniste du Biafra (1967-1970). Il est officiellement reconnu médiateur en 1975-1976 avec le rôle joué entre les mouvements nationalistes se déchirant lors de l’indépendance de l’Angola. Sa stature l’imposera à jouer un rôle très actif dans le conflit entre le Tchad et la Libye (1982-1989). 

La guerre du Congo-Brazzaville entre Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso de 1993-1994, et la reprise des hostilités en 1997 et en 1999 donnera au président gabonais un rôle central dans la vie politique congolaise. Activités débordantes et voyageur infatigable dans les zones en conflit, Omar Bongo Ondimba recevait régulièrement au Palais de Libreville les différents protagonistes (opposition comme pouvoir) pour trouver à l’amiable un consensus. En 1996, en République centrafricaine est en proie aux troubles internes avec la montée en puissance de la rébellion. Le sage sera une fois de plus sollicité pour permettre de bâtir la réconciliation en panne depuis quelques années. Son discours resté dans les annales de l’histoire centrafricaine est édifiant ; d’autant que pour la première fois, au grand étonnement des parties en présence, le président gabonais s’adressera en langue Sangho. L’émotion sera tellement grande que cette médiation entre Ange Félix Patassé et les militaires mutinés favoriseront la mise en place de la Mission Interafricaine de Suivi des Accords de Bangui (MISAB), constituée de près de 750 soldats, commandée par un Général des Forces Armées Gabonaises. 

Manifestement la région Afrique centrale n’a pas encore cessé de parler d’elle que, en 1997, dans l’ex-Zaïre, une rébellion éclate dans le sud du pays. En 2002 au Burundi, après les bons offices menés par Nelson Mandela, Omar Bongo Ondimba est appelé comme co- médiateur, à côté du vice-président sud-africain Jacob Zuma pour démêler « l’écheveau burundais ». 

La liste est loin d’être exhaustive car, les médiations du président gabonais vont s’étendre dans la famille gaulliste ou Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy ont décidé de faire bande à part en soutenant Edouard Balladur déclaré candidat à la présidentielle, contre toute entente, face à Jacques Chirac. De la même manière il jouera aussi un rôle de réconciliateur entre Sarkozy, en pleine traversée du désert, et Jacques Chirac. 

Quoi de plus étonnant si sa réussite diplomatique basée sur la confiance des acteurs politiques lui valut de jouir d’une grande crédibilité car, même sur le plan interne, il avait réussi à convaincre ou à retourner nombreux opposants, même les plus radicaux à son régime, de travailler à ses côtés pour bâtir ensemble l’unité nationale, héritage commun légué et partagé par tous. Un an après sa mort, ses actes demeureront à jamais dans l’histoire pour les générations futures.
 
 
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