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le 17-10-2010 21:15

Le Directeur Général de la Marine Marchande démis de ses fonctions


Le conseil des ministres qui s’est tenu à Libreville le 14 octobre dernier a été marqué non seulement par des décisions prises en matière de politique générale, mais aussi par des mesures individuelles.

On note le départ de plusieurs directeurs généraux notamment, celui du Budget, celui des Marchés Publics, ainsi que celui de la Marine Marchande.  

Si le départ des autres n’a pas fait des bruits pour l’instant, mais celui du Directeur Général de la Marine Marchande suscite déjà des interrogations.

En effet, Marie Jeanne Mbazogho Mba, épouse Bamba Taladji, Directeur Général de la Marine Marchande a été remplacée par Joseph NTOUTOUME BE, Administrateur des Affaires Maritimes.

Elle a été démise de ses fonctions quelques jours après son interpellation par les éléments du service des affaires économiques et financières de la Police Judiciaire (PJ). Elle était auditionnée dans les locaux de la PJ à Libreville le lundi 11 octobre 2010.

Cette décision du conseil des ministres a-t-elle un lien avec cette interpellation de la Police Judicaire ? « Un détournement » des fonds publics ? Que s’est-il passé exactement ? Difficile de donner une réponse exacte étant donné qu’aucune déclaration officielle n’a été faite jusque là à ce sujet.

Un ancien cadre de la marine marchande, qui a requis l’anonymat, nous a confié : « je ne suis pas surpris que cette femme soit interpellée pour les affaires financières ». Allez-y comprendre !

Au-delà de tout ça, une chose est vraie, Ali Bongo Ondimba est en train de recadrer les choses. Ayant exprimé son soucis de voir les gabonais tourner résolument dos aux mauvaises pratiques du passé en vue de promouvoir un Gabon véritablement émergent, certains compatriotes ne l’ont pas compris. Le Chef à levé l’épée et le bouclier pour combattre l’ennemi. « Il est temps de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. » Il faut séparer l’ivraie de l’iré. Et promouvoir les vrais patriotes. Finis l’ethnisme, le tribalisme, le copinage, place à la fraternité de tous les gabonais.

Selon certaines indiscrétions, ces décisions vont se poursuivre. On assistera même dans les tout prochains jours à un deuxième « Tsun’Ali » qui viendra à nouveau balayer l’administration gabonaise et s’étendra cette fois au gouvernement avec un remaniement ministériel. Ceux qui ont détourné les fonds publics seront également traduits en justice.

 


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le 17-10-2010 18:24

Une 1ère année de septennat consacrée à asseoir les fondements de l'émergence (PDG)


 Le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), Faustin Boukoubi, a estimé que la première année du septennat du président Ali Bongo Ondimba a été consacrée à "asseoir les fondements sans lesquelles l'édifice de l'émergence ne saurait s'ériger".
 


"Cette année a pour objectif la création du cadre moral qui doit désormais habiter les Gabonais, notamment par le changement des mentalités, la responsabilité et le gout de l'effort", a indiqué Faustin Boukoubi, dans une déclaration écrite remise à la presse. 

Selon le Secrétaire général du PDG, les premières mesures prises par le président Ali Bongo Ondimba "inspirent confiance et montrent la volonté affichée de changer de cap dans le strict respect des engagements pris vis-à-vis du peuple gabonais et de la communauté internationale".

M. Boukoubi faisait allusion aux mesures prises par le nouveau chef de l'Etat, peu après son investiture: réduction du nombre des membres du gouvernement, réduction du train de vie de l'Etat, plafonnement des salaires des cadres des entreprises publiques, chasse aux fonctionnaires fantômes...
 


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le 17-10-2010 12:04

Ali Bongo critique l'ethnisme et laisse entrevoir un remaniement


 Le président gabonais Ali Bongo a mis en garde samedi contre "l'ethnisme" et les "intérêts personnels", critiquant son gouvernement et laissant entrevoir un remaniement dans les prochaines heures, dans un discours à la nation pour le premier anniversaire de son investiture.

Le président a assuré avoir "pris la mesure de l'ampleur du problème ethnique dans notre pays, particulièrement dans notre administration".

"C'est une des racines principales de nos incompréhensions mutuelles qui nous empêchent d'avancer. Pour y faire face, j'avais prescrit aux membres du gouvernement" de Paul Biyoghé Mba, "de privilégier les critères rationnels notamment la compétence dans le choix de leurs collaborateurs. Mais je constate que ces choix sont souvent orientés vers le village, l'ethnie, le clan ou la province", a-t-il déclaré.

"Certains d'entre nous entretiennent cet état d'esprit qui ronge tel un cancer notre cohésion nationale (...) Toutes les grandes nations se sont construites en abattant les murs de l'ethnisme et de la race", a estimé le président.

"Le temps de l'évaluation a sonné (...) Certains projets connaissent une lenteur dans l'exécution. J'ai d'ailleurs fait remarquer au gouvernement que beaucoup de projets pourtant budgétisés souffraient de l'absence criarde de réalisation (...) J'ai décidé de corriger au plus vite certaines erreurs notamment celles de casting pour placer l'homme qu'il faut à la place qu'il faut", a prévenu Ali Bongo

Le président n'a pas donné de calendrier et n'a pas précisé s'il s'agissait de changer de Premier ministre ou simplement de ministres.

Se félicitant d'avoir lancé de "nombreux chantiers dans plusieurs secteurs: routes, énergie, éducation, formation professionnelle, protection sociale, protection de l'environnement, industrialisation des filières bois et diplomatie", le président Bongo assure que "tout indique que le bilan (de un an au pouvoir) est positif".

Toutefois, il a jugé que "dans plusieurs autres domaines, les résultats ne sont pas satisfaisants, essentiellement du fait de l'inconscience et des défaillances de ceux qui ont été chargés de la mise en oeuvre de certains projets qui se sont plutôt montrés soucieux de leur intérêt matériel, politicien ou personnel", a-t-il lancé.

"Je pensais ce temps révolu. Le temps où l'action publique était entravée par la multiplication des réseaux mercantiles et politiciens (...) Il faut rompre avec certaines pratiques honteuses qui consistent à mystifier et faire semblant au lieu de s'attaquer réellement aux problèmes que vivent au quotidien nos compatriotes", a-t-il affirmé.

"Le Gabon peut grâce à ses ressources et compétences changer considérablement en une génération le niveau de vie de tous ses enfants (...) Nous allons poursuivre avec assurance notre marche vers l'émergence", a-t-il conclu.

 


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le 17-10-2010 12:02

Ali Bongo situe la croissance du Gabon à 7% en 2010


Le président gabonais Ali Bongo a situé samedi la croissance du Gabon autour de 7% en 2010, dans un discours à la nation pour le premier anniversaire de son investiture.
"Notre croissance devrait se situer cette année autour de 7% contre une croissance négative en 2009 et ce en dépit de la crise financière mondiale. C'est le signe que nous sommes sur la bonne voie", a-t-il affirmé.
Le président Bongo a aussi mis l'acent sur l'effort fait pour régler la dette intérieure du pays. "L'Etat traîne des impayés depuis plusieurs années. C'est un passif lourd qu'il a fallu gérer à notre arrivée. J'ai donc demandé qu'il soit procédé au paiement de ce passif qui s'est accumulé depuis 2004".
"Sur un service global (de la dette) de 911 milliards de FCFA (1,39 milliard d'euros) gérés par la direction générale de la Comptabilité publique, plus de 880 milliards (1,34 milliard d'euros) ont déjà été payés au 30 septembre 2010", a-t-il expliqué. 
"Au niveau du budget de l'Etat, plus de 600 milliards de FCFA (915 millions d'euros) ont été réglés pour éponger la dette intérieure. Il faut considérer qu'une politique active de paiement des arriérés de l'Etat a été mise en place afin de relancer l'activité économique nationale et soutenir un niveau d'emploi porteur de croissance", a poursuivi M. Bongo, justifiant le recours à l'emprunt.
"Fallait-il mettre au chômage des Gabonais en ne payant pas les dettes dues aux entreprises? Je ne pouvais pas me permettre de faire un tel choix. L'Etat s'est donc vu contraint de s'endetter auprès des banque locales pour assumer sa responsabilité administrative et financière et sauver des milliers d'emplois menacés".
Le Gabon avait notamment emprunté 175 milliards de FCFA (266 millions d'euros) auprès des banques gabonaises et de leurs filiales d'Afrique centrale en mai.
Lors de son discours le chef de l'Etat gabonais a mis en garde samedi contre "l'ethnisme" et les "intérêts personnels", critiquant son gouvernement et laissant entrevoir un remaniement dans les prochaines heures.
 


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