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le 02-09-2011 00:19

Ali Bongo à la conférence de soutien à la "Libye nouvelle


Aux côtés d’une dizaine de chefs d’Etat, le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, prend part depuis cet après midi à la conférence internationale de soutien à la Libye nouvelle, organisée sous l’égide du chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy et co-présidée par le Premier ministre britannique, David Cameron.

La rencontre de Paris est le lieu de la confirmation de la reconnaissance du CNT par la communauté internationale, elle devra permettre de fixer une feuille de route de la communauté internationale en vue de la reconstruction de ce pays

Une dizaine de chefs d’Etat d’Europe, d’Amérique, d’Asie ainsi que des représentants des organisations internationales telles que l’ONU, l’OTAN, le Conseil de coopération des pays du golf (CCG), l’Union africain (UA), la Commission de l’Union européenne, le Conseil européen, la Ligue Arabe, l’Organisation de la conférence islamique, prennent part à cette grande rencontre aux côtés du Conseil national de transition (CNT) libyen.

Cette rencontre intervient quelques semaines après le conseil des ministres du 14 août, au cours duquel le président Ali Bongo avait demandé à son gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour reconnaître le mouvement libyen, après la visite à Libreville, le 5 août, d’une délégation conduite par le numéro deux du CNT, Mahmoud Jibril. Hormis le Gabon, 28 autres Nations ont déjà reconnu la rébellion libyenne.

 


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le 01-09-2011 14:17

Fin du jeûne du Ramadan pour les musulmans au Gabon


A la mosquée Hassan II de Libreville, cette cérémonie a vu la participation du président des affaires islamiques au Gabon, Ali Bongo Ondimba et des représentants de missions diplomatiques vivant au Gabon.

Dans son homélie du jour, l'iman Ismaël a demandé à tous les croyants musulmans au Gabon "d'affermir dans la foi et d'implorer Allah  de pacifier et régler les conflits dans le monde".

Il s'est convaincu que tous les musulmans se trouvant au Gabon adorent un seul Dieu.

Après la  prière qui s'est passée très tôt le matin dans les différentes mosquées, les fidèles d'Allah se partagent un repas avec la famille, les voisins et les amis.

Ils ont aussi offert des cadeaux à la famille et l'aumône légale aux pauvres.

En majorité les ressortissants ouest-africains, les musulmans représentent 1% de la population gabonaise qui avoisine 1,5 millions d'habitants.

 


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le 01-09-2011 13:53

Journal Televise de la RTG1 du 31/08/2011



 


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le 01-09-2011 01:01

« Qu'on cesse de prendre les Africains pour des imbéciles… », Ali Bongo Ondimba dans ‘’Jeune Afrique’’ (Deuxième partie)


Ali Bongo Onbimba, paru dans le Magazine Jeune Afrique, N°2642, du 28 au 3 septembre dans lequel, il fait le premier bilan après deux années de pouvoir, aborde les réformes économiques, Crispations politiques, « biens mal acquis », mais aussi le printemps arabe, la Libye, la Côte d'Ivoire…

JEUNE AFRIQUE: Sur le plan diplomatique, maintenant, quels rapports entretenez vous avec les principaux chefs d'Etat de la sous région, qu'iI s’agisse du Camerounais Paul Biya, de l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema ou du Congolais Denis Sassou Nguesso? Vous êtes le plus Jeune et Ie plus récemment arrivé au pouvoir ...

ALI BONGO ONDIMBA: Voulez-vous savoir si J'ai subi le bizutage du petit nouveau ? Non. Je peux vous rassurer, nos rapports sont très bons.

Les chefs d'Etat de la sous-région sont des personnalités que je connais depuis longtemps, cela aide. Nous travaillons  ensemble dans le cadre de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale): ce qui se passe bien chez l'un est intéressant pour l'autre et l'affecte dans le bon sens.

JEUNE AFRIQUE: Il y a pourtant eu des périodes délicates, notamment avec l'affaire de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac). Vous avez pris vos fonctions en octobre 2009, quand le scandale a éclaté. Le Gabon a perdu le poste de gouverneur au profit de la Guinée équatoriale et le principe de rotation a été adopté. Comment avez-vous vécu cette période?

ALI BONGO ONDIMBA: il est évident que, pour moi qui m'installais à peine, cela n'a pas été facile. Mais un problème touchant la Beac est un problème qui touche tous les Etats, pas seulement le Gabon.

JEUNE AFRIQUE: Mais ce sont des responsables gabonais de l’institution qui ont été mis en cause.

ALI BONGO ONDIMBA: Oh ! ils n’étaient pas seuls...

JEUNE AFRIQUE: C'est –à- dire ?

ALI BONGO ONDIMBA: Nous avons réagi très rapidement pour qu'une enquête soit menée afin de déterminer ce qui s'était réellement passé. Et nous souhaitons ardemment que ces investigations aillent jusqu'au bout. Je n'ai pas de problème particulier avec mes voisins, mais je souhaite que tout le monde soit traité de la même manière. Aujourd'hui, les choses se passent bien et la réforme de la banque va continuer.

JEUNE AFRIQUE: On a parlé de tensions avec la Guinée équatoriale, comme lors du conflit territorial au sujet de l’île Mbanié…

ALI BONGO ONDIMBA: S'il y avait de la tension avec la Guinée équatoriale, je n'aurais pas soutenu le gouverneur actuel de la banque, qui est équato-guinéen. Notre différend territorial est géré au niveau de la Cour internationale de Justice de La Haye et n'impacte pas les partenariats qui nous lient dont l'organisation de la GAN. Le président Obiang et moi-même étions fin Juillet à la frontière de nos pays pour inaugurer deux ponts qui vont augmenter nos échanges commerciaux et faciliter la circulation des personnes.

Existe-t-iI meilleur symbole d'entente que la construction d'un pont?

JEUNE AFRIQUE: Vous vous êtes rendu en visite officielle aux Etats –unis, du 5 au 10 Juin, où vous avez rencontrez le président Obama. Que vous êtes-vous dit?

ALI BONGO ONDIMBA: Quand des chefs d'Etat se rencontrent, c'est pour échanger sur les sujets bilatéraux mais aussi sur les grandes questions de l'heure, Il arrive également qu'on puisse demander quelques conseils. Cet échange n'a pas échappé à la règle. La coopération international et la crise libyenne ont évidemment été abordées, étant donné que le Gabon siège encore au Conseil de sécurité jusqu'à la fin de l'année. En tout cas, ce fut très cordial.

JEUNE AFRIQUE: Cette visite a aussi été l'occasion de nombreuses critiques de Ia part de l’opposition et de Ia société civile gabonaise, qui ont trouvé un certain écho aux Etats - Unis: biens mal acquis, accusations de népotisme, de mauvaise gouvernance, voire de dictature…

ALI BONGO ONDIMBA: Les critiques dont vous parlez, je m’y  attendais: elles ont été formulées par mes adversaires politiques, ceux-là mêmes dont nous venons de parler, et reprises par certains médias pour qui nous sommes des gens infréquentables, corrompus, et qui ne peuvent rien faire de positif... J'ai d'ailleurs découvert, avec la relance médiatique de l'affaire dite des « biens mal acquis, qu'il existait en droit un nouveau délit, le délit de patronyme. Je m'appelle Bongo, Je suis donc forcement coupable ... Et Je note au passage qu'il s’agit, dès l'énoncé de l'affaire elle - même, non pas d'une interrogation mais d'une affirmation.

JEUNE AFRIQUE: Trouvez- vous anormal que l'on puisse se poser Ia question de la provenance des fonds qui ont permis d'acquérir des biens à l’étranger, en France notamment? Ou que l’on s'interroge sur des acquisitions immobilières au nom de l'Etat gabonais, comme l’hôtel particulier de la  rue de l’université à Paris ou l’ex-résidence de Ted Kennedy à Washington?

ALI BONGO ONDIMBA: Que les choses soient claires: chaque fois qu'il nous paraîtra opportun de procéder à la consolidation du patrimoine immobilier de l'Etat gabonais, nous ne demanderons l'onction de personne. Le Gabon est un Etat souverain qui peut faire des investissements rentables et durables, y abriter ses représentations diplomatiques conformément à ses moyens et à ses ambitions. L'Etat gabonais ne se contentera pas d'être locataire ad vitam aeternam.

Dans les deux cas cités, à Paris et à Washington, nous avons informé par communiqué l'opinion publique nationale et Internationale parce que nous n'avions rien à cacher.

Un chef d’Etat, un patron, un avocat africain ne peut pas s'offrir des véhicules dits de luxe, une villa ou un appartement sans être taxé de voleur? En Afrique, comme partout ailleurs, il existe des processus transparents d'accumulation de richesses. Quand celles-ci sont pillées par des gens extérieurs au continent, ce n'est pas un problème, mais dès que c'est un Africain qui possède de l'argent, c'est suspect.

En ce qui me concerne, il n'y a aucun bien personnel dont je ne peux justifier l'origine et l'acquisition légales. Mon patrimoine est déclaré. Je mets au défi n'importe quelle organisation ou quidam de prouver le contraire. J'ai gagné de l'argent dans ma vie. J'ai fait des affaires, parfois très bonnes, notamment lorsque j'ai du quitter mon poste de ministre [en 1991].

Je ne vais pas m'excuser d'avoir gagné cet argent ni de m'appeler Bongo, même si cela en dérange certains qui avalent pris l'habitude de « cogner » sur mon père et continuent avec moi dans un réflexe pavlovien.

JEUNE AFRIQUE: Ce que vous reprochent vos détracteurs et ceux qui ont déposé ces plaintes en France, c'est votre train de vie et celui d'un certain nombre de vos pairs. Un train de vie que vous ne pourriez vous permettre si vous n'aviez pas, disons, pioché dans la caisse…

ALI BONGO ONDIMBA: Bien. J'ai été élu président de la République gabonaise, pas de la République française. J'ai des comptes à rendre aux seuls Gabonais. Et qu'on cesse de prendre les Africains pour des imbéciles, parce que tout cela revient à dire: « Nous, les bons Blancs, nous sommes plus intelligents, donc analysons mieux les choses et les faisons à votre place ». Cette attitude frise la condescendance et le racisme, je n'ai volé personne et n'ai détourné aucun fonds. Mais je n'ai pas vocation à servir de punching ball…

JEUNE AFRIQUE: L'année 2011 a été marquée par une actualité très forte sur le continent: révolutions arabes, en Tunisie d'abord puis en Egypte et en Libye, évolution au Maroc ou en Algérie, crise ivoirienne. Comment avez- vous vécu, par exemple, la chute du régime Ben Ali le 14 Janvier? Cela vous a-t-il surpris?

ALI BONGO ONDIMBA: Il faut être honnête, nous avons tous été surpris. Toutes proportions gardées, et même si l'issue a été différente, cela m'a rappelé ce qu'un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne ont vécu dans les années 1990 avec l'expression très forte d'aspiration démocratique et les conférences nationales. Lorsque le peuple veut être entendu, lorsqu'il exige des changements, il est impossible de ne pas y répondre. C'est une leçon pour nous tous, que nous avons intérêt à méditer.

JEUNE AFRIQUE: Six mois après le début de l'insurrection libyenne, le régime de Mouammar Kaddafi s’est enfin effondré. Vous avez fait le choix en mars dernier, de voter la résolution des Nations unies autorisant  l'Intervention militaire de l'Otan, contre l’avis exprimé par l’Union Africaine. Pourquoi ce choix?

ALI BONGO ONDIMBA: Comme membre du Conseil de sécurité, nous avons effectivement approuvé la résolution 1973. Nous pensions que le

fait d'entamer des discussions au sein du Conseil de sécurité inciterait les autorités libyennes à infléchir leur position, à arrêter les hostilités et à ouvrir un véritable dialogue. Or il se trouve que, pendant que nous étions en train de discuter de cette résolution, Kaddafi a tout fait pour accélérer la répression et en finir avant qu'elle ne soit adoptée. Une telle attitude a certainement influencé sur certain nombre de pays d'abord réticents à voter ce texte... Nous assistons donc aujourd'hui à la chute inéluctable d'un régime qui est resté sourd à tous les appels à l'apaisement et au dialogue. Trop de vies ont été perdues à cause de cet aveuglement. Kaddafi, comme Gbagbo avant lui, n'a pas eu, ou n'a pas voulu avoir, la lucidité nécessaire pour ne pas prolonger inutilement la liste des victimes de cette guerre.

JEUNE AFRIQUE: Et maintenant, Kaddafl parti, comment voyez-vous l'avenir proche de la Libye?

ALI BONGO ONDIMBA: J'ai reçu courant août des dirigeants du Conseil national de transition (CNT) désireux de faire participer la communauté internationale à la recherche de solutions politiques durables. Nous devons tous apporté notre concours à la Libye pour qu'elle panse ses plaies et qu'elle s'attelle à construire son avenir. Un chantier titanesque, qui implique de poser les principes d'édification et de consolidation d'un véritable Etat de droit, de répartition équitable des richesses du pays et de restauration de la stabilité et de la sécurité, indispensables à sa reconstruction. Tout cela doit nécessairement passer par l'expression de la volonté du peuple, donc par des élections. Je ne doute pas que les libyens y parviennent. Même si le chemin sera très long et ardu.

JEUNE AFRIQUE: L’intervention militaire de l'Otan en Libye, comme celle des Nations unies en Côte d'ivoire, a choqué de nombreux Africains qui y voient l’expression d'une forme de néocolonialisme dans le seul but d'accaparer les richesses de ces pays. Au point d'ériger, pour certains.

Mouammar Kaddafi et Laurent Gbagbo au rang de résistants et de héros africains. Comprenez-vous cette sensibilité?

ALI BONGO ONDIMBA: Bien sûr, je comprends que l'on puisse penser cela compte tenu de l'histoire de notre continent, mais je ne partage pas cette opinion. Quelles alternatives avait-on? Laisser la Côte d'ivoire ou la Libye sombrer dans le chaos et se dérouler sous nos yeux de véritables bains de sang?

JEUNE AFRIQUE: L’alternative aurait été que l’Union africain (UA) elle  même prenne en charge ces crises, soit plus efficace ou dirige ces interventions.

ALI BONGO ONDIMBA: il nous faut être réaliste et pragmatique. Nous n'avons pas pu le faire, soit parce que nous n'étions pas d'accord, soit parce que nous n'en avions pas les moyens. C'est tout le problème que nous rencontrons à l'heure actuelle au niveau de l'UA. Nous  en sommes tous conscients, et il faudra bien s'asseoir autour d'une table pour  trouver des solutions. Mais personne ne nous a empêchés d'intervenir, c'est nous qui avons échoué. Il a bien fallu, une fois ce constat dressé,  travailler avec ceux qui avaient la capacité d'empêcher que le pire ne se produise.

JEUNE AFRIQUE: Comment avez-vous vécu les images de l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 13 avril dernier?

ALI BONGO ONDIMBA: Ce ne sont pas des images que l'on souhaite voir, c'est une évidence. Mais à partir du moment où il a décidé de mener son combat jusqu'au bout _ il faut tout de même rappeler qu'li est le principal responsable de cette crise -, il n'existait que deux possibilités: la capture ou la mort. Cela aurait donc pu être pire.

JEUNE AFRIQUE: Pensez-vous, après tout ce qu'a connu ce pays depuis la mort d'Houphouët, que les Ivoirien pourront réellement se réconcilier ?

ALI BONGO ONDIMBA: Oui, il y a suffisamment de sagesse chez les Ivoiriennes et les lvoiriens. Ils ne peuvent qu'avoir mesuré les dégâts provoqués par la guerre et l'instabilité. Le président Ouattara sait aussi que la tâche qui l'attend est immense, qu'elle nécessitera du temps et beaucoup de sueur. Mais nous sommes tous prêts à l'aider.

 


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