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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 01-06-2011 23:32

LE CHEF DE L'ETAT ALI BONGO ONDIMBA A FERMEMENT DEMANDE A SES COMPATRIOTES DE VEILLER SUR LA PROTECTION DE LA NATURE



 

Lors de son allocution, dans le département de Mulundu, le Président de la République Ali Bongo Ondimba a demandé à ses compatriotes de veiller sur la protection de la nature, en évitant les massacres tous azimuts que connaissent les espèces constituant la biodiversité.

En effet, dans son adresse aux populations de Lastourville, le Chef de l'Etat a condamné avec véhémence l'expansion de la dévastation de nos forêts, le pillage des ressources du sous-sol, les carnages orchestrés sur des espèces protégé par certains expatriés.

Le Président de la République, dans ce discours,a dit son désarroi de voir nos frères africains venir détruire les efforts consentis par ses prédécesseurs dans la protection de l'environnement. Ce,en consacrant 11% de son territoire pour la création des parcs nationaux.

Il est inadmissible que nos étrangers viennent détruire notre environnement,tués nos espèces protégés, au mépris de nos lois et surtout avec la complicité de certains compatriotes " a-t-il dénoncé.

Pour soutenir son propos, Ali Bongo Ondimba a évoqué le cas du parc de Mikébé, qui subi chaque jour les assauts des braconniers, des orpailleurs clandestins, et tous les autres ravageurs de la nature. C'est d'ailleurs avec amertume qu'il a évoqué l'exemple du cratère dans cette zone protégée causé par des individus que l'on peut qualifier d'indélicats.

Dans ce sens, il a indiqué qu'en moyenne vingts éléphants sont tués par jour par ces communautés étrangères, qui devraient plutôt s'atteler à soutenir les Gabonais dans son combat pour un développement profitable à tous.

Dans ce cri de détresse relatif à la dévastation de l'environnement gabonais et surtout les parcs protégés de notre pays, le Chef de l'Etat a demandé aux expatriés de mettre un terme à ces activités qui n'honorent pas les partenariats qui lient le Gabon aux autres Etats.

Dans cette logique et en toute fermeté, Ali Bongo Ondimba a pris à témoin l'opinion nationale et internationale qui constituent à n'en point douter un mépris de nos institutions et du sacrifice de notre pays quant à la protection de l'environnement et surtout de la biodiversité.

Pour étayer les propos du chef de l'Etat, il conviendrait de rappeler le carnage qui a eu lieu en avril dernier dans le parc Louango, à travers le carnage de plusieurs éléphants à l'aide des armes de guerre. Un chef d'oeuvre de nos frères africains qui bénéficient du soutien des nationaux.

Pour le Chef de l'Etat, les Gabonais devrait faire montre de patriotisme en défendant le territoire et tout ce qu'il renferme au lieu de s'associer aux pilleurs pour détruire leur environnement. Au-delà de se plaidoyer en faveur de la sécurisation de l'environnement, le premier citoyen du Gabon, a exprimé à ses préoccupations quant au developpement du département de Mulundu qui n'a pas cessé de lui témoigner sa fidélité.

C'est dans cet élan que le Chef de l'Etat a soiligné la position stratégique de Larstourville, qui permet de relier la province du Haut-Ogooué par Okondja, démontrant par la même, la nécessité de bitumer cet axe routier.

A cette préoccupation relative à l'Etat du réseau routier, il a également dit sa volonté de trouver la solution au problème de l'adduction en eau potable et en électricité. Toujours dans cette logique, le Président Ali Bongo Ondimba a aussi évoqué la question de la situation socio-économique des femmes qui ont besoin de formation et de financement pour la conduite des microprojets.

Dans son adresse, le Président de la République n'a pas manqué d'aborder la question de la jeunesse qui constitue le fer de lance de l'avenir. C'est pour cette raison qu'il a insisté sur la question des équipements scolaires , la formation et surtout la formation professionnelle, afin de garantir un avenir meilleur à ces compatriotes qui, en d'autres termes, représentent la future élite du pays.

Au sujet de l'exode rural, une question qui se pose également avec acuité dans cette localité, le Président de la République a dévoilé sa volonté de mettre un terme à ce phénomène, en travaillant dans le sens de la création des activités économiques et industrielles pourvoyeuses d'emplois pérennes.

Soucieux du bien-être des personnels de l'administration publique, il a exprimé son ambition qui est celle d'améliorer les conditions de vie de ces citoyens, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes au quotidien pour le bon fonctionnement de l'administration.

D'autre part, le Chef de l'Etat s'est réjoui de l'accueil chaleureux qui lui a rappelé celui de 2009, lorsqu'il était venu à Pana solliciter les suffrages des habitants de la Lombo-Bouenguidi. Ali Bongo Ondimba leur a dit merci, notamment pour la loyauté envers le Parti Démocratique Gabonais(PDG).

Le Chef de l'Etat n'a pas manqué de remarquer l'attachement des populations de ce département aux valeurs de paix et d'unité nationale. C'est d'ailleurs avec un brin d'ironie que l'illustre hôte de Pana a relevé le calme des-dites populations, alors que lors de cette campagne électorale pour la présidentielle de 2009 une folle rumeur relayait l'information d'une agression physique du secrétaire générale du PDG par le candidat Ali'9.

Evoquant les problèmes posés par l'édile de la ville et lélu local, Ali Bongo Ondimba a signifié aux responsables politiques et aux populations venues de tout le département et d'ailleurs que "l'amélioration des conditions de vie des populations était une priorité de son projet de société "

Nous avons des choses à faire ensemble " a souligné le Chef de l'Etat en précisant que les problèmes d'eau et d'électricité qui se posent dans tous le pays nécessite la construction de nombreux barrages. " La bataille de l'eau doit être une bataille importante ", a de ce fait déclaré Ali Bongo Ondimba qui n'a pas manqué d'attirer l'attention de l'auditoire sur les problèmes liés aux changements climatiques.

S'agissant des routes, le Chef de l'Etat a rappelé que son programme de gouvernement prévoit de consacrer 40% du budget d'investissement dans les infrastructures, dont la route . Il a également fait état de la construction des bâtiments administratifs, des logements et de la sécurité, notamment aux frontières.

Pour le Chef de l'Etat, toutes ces oeuvres devaient inciter les investisseurs à venir faire les affaires au Gabon, par la création d'entreprises qui créeront des emplois. Mais le Président de la République a subordonné l'emploi à l'éducation et la formation des jeunes.

Tout le monde ne peut pas devenir universitaire, il nous faut aussi des ingénieurs ! " a lancé le Chef de l'Etat. Ali Bongo Ondimba est également revenu sur les problèmes des femmes, notamment veuves ou seules. Il a de ce fait évoqué le produit micro-crédit " AKASSI " que la première Dame a mis en place à travers sa fondation pour aider les femmes.

Au demeurant, le Chef de l'Etat a demandé aux populations de la Lombo-Bouenguidi de continuer à se battre pour leur département, pour leur province et surtout pour leur pays.

 


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le 01-06-2011 23:29

Ali Bongo Ondimba vire tous les agents du ministère de l’habitat…


Le président de la République Ali Bongo Ondimba, vient de mettre   tous les agents du ministère de l’habitat à la disposition de la fonction publique , seul le ministre Blaise Louembé et  ceux de l’écologie non pas été  frappés par  cette mesure.

 

A signaler que c’est suite à l’ultimatum de six mois pour démarrer le lancement des travaux de construction des logements sociaux au Gabon,  lancé dernièrement par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba.

 

18 mois après l’investiture du président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, et malgré le gros budget de 58 milliards de francs cfa affecté à ce département au compte de l’exercice budgétaire 2010, rien ne bouge de ce côté-là.Le président de la République, avait  pris l’engagement lors de son investiture de construire 5000 logements par an aux Gabonais. 
 


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le 01-06-2011 23:22

Les langues du Gabon ont désormais leur site !


Ouverture du site Langues du Gabon ! L’association APAL (Association pour la Pérennisation et l’Apprentissage des Langues du Gabon), annonce l’ouverture officielle du site d’apprentissage des langues du Gabon : www.langues-du-gabon.com
 
© Les langues du Gabon ont désormais leur site !
 
APAL est une association loi 1901, immatriculée « W912003498 » à la préfecture de l’Essonne dans le 91 en France. Le but de l’association est double. Tout d’abord, elle a pour objectif de pérenniser les langues gabonaises (Une langue, même, presque plus parlée à ce jour, pour devoir de mémoire, se doit de subsister à travers le temps. Juste pour que l’on sache « comment elle se parlait » puis, de permettre l’apprentissage des locutions usuelles. Le site n’a pas la prétention d’apprendre aux internautes comment parler couramment une langue, mais plutôt permettre à ceux qui ont perdu les réflexes de s’armer à nouveau, et aux néophytes de permettre de pouvoir prononcer certains mots usuels avec le bon « accent ». C’est pour cela qu’APAL a privilégié les sons audio, prononcés par des « autochtones » avec l’accent original, en lieu et place de l’écrit.

L’association est composée majoritairement d’étudiants de tout horizon, qui partagent le souci du devenir et de la protection du patrimoine culturel du Gabon. Après des efforts acharnés, l’association avait mis au point en 2009 un premier site pilote www.awanawintche.com, axé sur la culture et la langue O’myènè. Fort d’un grand succès, l’expérience méritait un élargissement aux autres langues. Après de longues concertations avec certains ethnologues et linguistes, une fut diligentée au Gabon pour l’enregistrement des patriarches, locuteurs de certaines langues en voie d’extinction, durant 2 mois.

Les responsables et l’initiateur du site, se sont rendus à l’intérieur des provinces pour découvrir, d’une pierre deux coups, les langues du terroir ainsi que les magnifiques paysages du Gabon. Après cinq longs mois de conception informatique et de traitement de signaux audio, le site ww.langues-du-gabon.com a vu le jour ce Samedi 05 Février 2011.

Les Missions de cette association sont les suivantes : dans son souci de pérenniser les langues du Gabon, l’association APAL après avoir créé déjà 2 sites linguistiques, ira encore plus loin dans un proche avenir. Notamment en Mettant en place un Concours Annuel d’Art Oratoire, dénommé le « CAARO », qui récompensera par catégorie d’âge (8 – 13 ans et 14 – 17 ans), celui ou celle qui aura les meilleurs poèmes ou textes récités en langues vernaculaires, suivant des conditions bien précises.

Mais aussi en mettant en place, une aide type « sponsoring » pour les artistes qui voudront chanter en langue vernaculaire, suivant des conditions arrêtées par l’APAL (exemple : le texte devra comporter un message, un thème…, la chanson devra comportée au moins 2 instruments du terroir…) d’une part, et d’autre part les écrivains qui voudront se faire aider pour la publication d’un quelconque ouvrage jugé « indispensable » pour les langues du Gabon.
 


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le 01-06-2011 16:25

Étienne Massard : "Les Africains se sont fait avoir"


Pour Étienne Massard, l’idée de ne pas toucher à la forêt est utopique.Pour Étienne Massard, l'idée de ne pas toucher à la forêt est utopique
 

Le conseiller spécial du président réaffirme l’engagement des autorités en faveur de la préservation de la nature, mais accuse les pays développés d’avoir fait de fausses promesses d’aide financière.

Jeune Afrique : Qu’est-ce qui justifie l’engagement gabonais pour les questions d’environnement et de climat ?

Étienne Massard : Il se fonde sur un constat. Notre pays est déjà touché par les changements climatiques : il n’y a qu’à voir l’érosion qui touche le littoral, la montée du niveau de la mer est réelle. C’est grave, car la quasi-totalité des activités économiques de notre pays sont localisées sur le littoral, entre Libreville et Port-Gentil. Les chercheurs du Centre national des données et de l’information océanographiques ont montré que le trait de côte dans la zone de Mandji, près de Port-Gentil, a reculé de plus de 200 mètres en cinquante ans, avec une nette accélération ces dernières années. De mon bureau [à la présidence, NDLR], vous pouvez voir que la route du bord de mer est déjà sous la pression de l’avancée des eaux. Réparer ou déménager va coûter très cher.

Le président ne veut donc pas se faire surprendre et, face à ce constat, demande à notre pays de mettre en place une stratégie. C’est ce qui l’a poussé à créer le Conseil climat, qu’il préside, et auquel il a fixé des objectifs, dont celui d’intégrer l’empreinte carbone dans tout projet réalisé sur notre territoire.

Peut-on se préoccuper de la pollution quand on ne mange pas à sa faim ?

Il y a un cercle vicieux entre la dégradation de l’environnement et la pauvreté. Est-ce parce que l’environnement s’est dégradé que les gens sont devenus pauvres ou est-ce parce que les gens sont pauvres que l’environnement s’est dégradé ? Faut-il commencer par lutter contre la pauvreté pour stopper la dégradation de l’environnement, ou le contraire ? Personne d’autre que nous, les Africains, n’apportera de solution à ce problème. Au regard de tout cela, la crainte est aussi que ce développement, que nous voulons très rapide, ne nous conduise à utiliser nos ressources de manière irrationnelle.

Gabon vert ne visait donc pas que les fonds de l’hypothétique marché du carbone ?

Aucune loi de finances de notre pays n’a été élaborée avec des prévisions de recettes portant sur ce marché. Nous ne sommes pas allés jusqu’à ce point.

Parce que les pays développés n’ont pas tenu leurs promesses ?

Non, et, très sincèrement, ce problème me désole. Les Africains se sont fait avoir. Je crois que ces promesses non tenues découlent d’une stratégie des pays développés à l’égard des nôtres. Ils voulaient simplement nous pousser à freiner la déforestation en nous faisant miroiter l’argent que l’on pourrait engranger en protégeant nos forêts et n’ont jamais voulu compenser le manque à gagner dû à l’arrêt de l’exploitation forestière.

Voulez-vous dire que, dès le départ, il s’agissait d’un marché de dupes ?

La solution est-elle de dire : « Ne touchez pas à vos forêts et vous aurez de l’argent en échange », ou de dire : « La préservation des forêts est nécessaire, alors comment apporte-t-on des alternatives aux activités qui menacent de les faire disparaître ? » Voilà la vraie question.

C’est la même problématique qui se pose s’agissant de l’immigration : quand quelqu’un n’a plus rien à manger dans son pays, il le quitte et s’en va chercher fortune ailleurs. Aucun obstacle d’aucune sorte n’a jamais pu arrêter l’immigration.

Alors, quel mur va-t-on construire autour des forêts pour empêcher que les gens viennent les exploiter, s’ils n’ont pas de quoi se nourrir en dehors de la forêt ?

Pour vous, le problème était donc mal posé…

L’idée de ne pas toucher à la forêt est une utopie. Comment a-t-on osé réduire les mystères, la vie qu’il y a dans la forêt, à une vulgaire question de carbone ? Cette hérésie a fait perdre la tête à plus d’une personne. 

Ces dysfonctionnements ont donc poussé le Gabon à réajuster sa politique ?

En effet. Dans le Plan climat national, il s’agira d’identifier les causes de la déforestation, de déterminer son ampleur et d’apporter des solutions alternatives. La meilleure façon de préserver la forêt n’est pas d’ériger des murs ni de donner de l’argent, mais d’améliorer l’efficacité des activités, notamment agricoles, pour qu’elles soient moins dévoreuses de terres et, donc, moins destructrices pour la forêt. Si avant on avait besoin de 10 ha de terre pour produire 100 kg d’ignames, il faut pouvoir produire à l’avenir la même quantité sur 1 ha et en économiser 9.

La protection de l’environnement est-elle une nouveauté en Afrique ?

Nos ancêtres savaient concilier leurs activités avec la préservation de la nature. C’était une question de survie. Quand ils sanctuarisaient des cours d’eau et des forêts, c’était tout simplement pour protéger la vie qui s’y écoulait. Les forêts devenaient sacrées parce qu’en dépeçant le gibier qu’ils y avaient chassé, ils constataient qu’il s’agissait de femelles gestantes, tuées sur une zone de reproduction, et que le gibier était moins abondant l’année d’après. Donc on y mettait des fétiches pour rendre ces zones inviolables. Idem pour les cours d’eau. Je crois d’ailleurs qu’un pays africain a eu recours à ces lois traditionnelles pour protéger une mangrove et pallier l’inefficacité des lois modernes. 

Pourquoi, selon vous, la protection de l’environnement est-elle souvent considérée comme un luxe pour les pays pauvres ?

Nous avons ratifié le protocole de Kyoto et sommes conscients que notre pays possède un patrimoine important, qui nous oblige à avoir des devoirs à l’égard de la planète. Si aujourd’hui nos forêts permettent de contribuer à la diminution des gaz à effet de serre, nous allons les préserver.

Mais avant de penser aux générations futures, il faut penser aux générations actuelles. Sans présent, nous n’avons pas de futur. Comment peut-on demander à des gens qui vivent dans la pauvreté de penser aux générations futures ?

Par ailleurs, aujourd’hui, tout le monde croit que le développement économique, souvent porteur d’activités polluantes, n’est pas compatible avec la préservation de l’environnement. Ce n’est pas juste. L’un a besoin de l’autre. Les deux sont indispensables. Et ce n’est que parce que les générations actuelles auront satisfait à leurs besoins de façon raisonnable que l’on va pouvoir envisager sereinement la vie des générations futures. Au bout du compte, nous devons nécessairement intégrer la dimension environnementale dans les projets de développement.

Cette vision est-elle partagée par les autres pays africains ?

Notre continent paie le tribut le plus lourd dans ces changements climatiques. Non pas que les phénomènes extrêmes aient lieu en Afrique, mais parce que notre continent n’a pas les moyens de faire face aux catastrophes liées à ces bouleversements. Nous devons donc nous accorder sur la manière de négocier avec nos partenaires, dont la responsabilité historique est reconnue dans les émissions des gaz à effet de serre.




 


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