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le 02-06-2011 22:34

Ali Bongo Ondimba poursuit sa politique de réformes et de bonne gouvernance


Au terme du conseil des ministres tenu à Koulamoutou le 1er juin dernier, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a animé une conférence de presse à travers laquelle il a livré la quintessence des travaux de ces cinquièmes assises gouvernementales délocalisées. Ci-après, le communiqué de presse officiel, à ce sujet, du service de presse de la Présidence de la République Gabonaise.

 
© lepost.fr / Ali Bongo lors de son allocution à l'adresse des populations de l'Ogooué-Lolo.
 
Après trois jours de visite dans les différentes localités de la province de l’Ogooué-Lolo, le chef de l’Etat gabonais a présidé le 1er juin, au Palais présidentiel de Koulamoutou, le cinquième Conseil des ministres délocalisé. Tout comme ceux de Port-Gentil, Oyem, Tchibanga et Makokou, ce Conseil des ministres délocalisé a permis au président Ali Bongo Ondimba d’aller à la rencontre des populations afin de mieux cerner leurs besoins et attentes. 

Au cours de l’échange avec les journalistes, le président gabonais a tenu à mettre l’accent sur plusieurs sujets essentiels.

Plan stratégique Gabon Emergent 2011-2016

Ce plan stratégique, qui concerne notamment les questions liées à l’Energie et l’Habitat est la feuille de route du projet de société du président.

L’habitat et le développement urbain s’inscrivent dans le cadre de l’accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et du réaménagement du territoire gabonais. Face à la forte urbanisation et la faiblesse des infrastructures économiques de base, le Gouvernement s’est donné l’objectif ambitieux de construire 5 000 logements sociaux par an afin d’en combler le déficit. Cependant, ce renforcement de l’offre en logements nécessite une révision en amont du cadre institutionnel et réglementaire, ainsi que la mise en place d’un environnement des affaires capable d’attirer un important flux de capitaux privés.

A cet effet, Ali Bongo Ondimba a fait le constat du retard pris par le Gabon en matière de logement qui se traduit par une offre déficitaire, des prix peu compétitifs ainsi qu’un faible volume d’investissement. 

Le président a précisé que ces insuffisances sont accentuées par les mauvaises pratiques accumulées au fil des années et qui ont abouti à la mise en place d’un réseau de corruption rendant difficile toute action de réforme visant à améliorer les politiques publiques d’accès au logement et à la propriété.

« Cette situation ne saurait perdurer. J’ai décidé de prendre mes responsabilités au regard des engagements que j’ai contractés vis à vis du peuple gabonais, notamment l’accès au logement et à la propriété » a déclaré le chef de l’Etat.

Il a ainsi décidé de signer le décret qui remet à la disposition de la Fonction publique l’ensemble des responsables du ministère de l'Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, à l’exception cependant de ceux qui relèvent du secteur de l'écologie et du développement durable. A cet effet, Daniel Tchibinda a été nommé nouveau secrétaire général en charge du département de l'Habitat, pour assurer la continuité du service public. 

Comme il l’avait fait auparavant pour les bourses et stages, le président a donné des instructions au ministre en charge du domaine concerné pour choisir sur des critères objectifs l’ensemble des collaborateurs dont la rigueur et la compétence ne souffriront d’aucune contestation. 

Ressources minières et lutte contre le braconnage

Le chef de l’Etat est revenu sur les évènements récemment enregistrés dans les parcs nationaux de Wonga-Wongué et de Minkébé. Il a fustigé les comportements de ceux qui exploitent de façon anarchique les ressources du Gabon en détruisant la faune et la flore. Il a notamment pris l’exemple des ressortissants de pays voisins qui se livrent au braconnage en massacrant des dizaines d'éléphants en toute illégalité ou tirent profit de la désorganisation de l’exploitation de l’or. 

Afin de mieux contrôler les ressources naturelles du Gabon, des mesures urgentes sont nécessaires : « j’ai instruit le gouvernement à procéder dans les meilleurs délais à une classification des réserves en terme de ressources stratégiques » a déclaré le président 

Dans cette optique, le ministre des Mines a reçu des consignes strictes pour demander à la Compagnie Equatoriale des Mines (CEM) de mettre en place une filière aurifère qui sera habilitée au nom de l’Etat à procéder à la mise en concession, à l’achat, à la constitution d'une réserve stratégique et à la commercialisation de l’or gabonais.

Mesures locales

Au cours de sa tournée dans la province de l’Ogooué-Lolo, le président a pu se rendre compte lui-même des difficultés auxquelles sont confrontées les populations locales : insuffisance d'infrastructures routières, énergétiques et hydrauliques, problème de chômage, faible développement de l’économie locale...

A l’issue de ce séjour, il a annoncé un certain nombre d’actions qui seront entreprises à brève et moyenne échéance, notamment : 

- la construction de routes en béton bitumineux sur les axes Koulamoutou-Pana, Koulamoutou-Popa-Mbigou, Lastoursville-la Gare ;

- l’aménagement et l’entretien des voiries à Lastoursville ;

- l’électrification de l’axe Koulamoutou-Popa et Lastourville-Okondja ;

- l’extension de l'éclairage public à Koulamoutou ;

- des aménagements en eau potable à Popa, la construction d'un château et d'une usine de traitement d'eau à Lastoursville et dans les districts de Matsatsa et Ndangui ;

- la construction d'une station de traitement d'eau, d'un château d'eau et d'un réseau de distribution à Pana, ainsi que l’aménagement du réseau d'eau et électricité à Dienga ;

- la construction d'une micro centrale hydroélectrique à Iboundji, avec un aménagement du réseau d'eau et d'électricité ;

- le lancement d'un programme d'hydraulique villageoise et poursuite d'installations d'énergie solaire ;

- la construction d'une caserne militaire à Lastoursville ;

- l’installation d'une ferme agricole à Koulamoutou ;

- la réhabilitation et l’extension de la plantation industrielle de cacao à Koulamoutou;

- la création d’une zone économique spéciale sur la transformation du bois à Lastoursville, la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) devant y implanter une usine pour la valorisation du produit de la forêt ;

- le renforcement des capacités opérationnelles de l'administration par l'octroi de 31 véhicules…

Le Président a insisté sur le fait que tous ces projets seront livrés avant l’organisation des fêtes tournantes de l’indépendance organisées dans les provinces.

Tous ces plans et réformes correspondent à la volonté du président de faire du Gabon un pays émergent, attractif aux investisseurs. Plusieurs indicateurs tendent à encourager le chef de l’Etat et le gouvernement à poursuivre les efforts engagés : de -1,4% en 2009, le Gabon a atteint 5% de croissance en 2010 et vise 10% pour les années à venir. 

« Oui, je peux le dire, nous pouvons regarder l’avenir en confiance » a martelé le chef de l’Etat gabonais aux journalistes
 


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le 02-06-2011 22:32

Révocation collective des agents du ministère de l’Habitat


Sur décision du président de la République lors du conseil des ministres du 1er juin à Koulamoutou, les responsables et le personnel du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ont été révoqués et remis à la disposition de la Fonction Publique. Ali Bongo entend ainsi démanteler la lourdeur administrative et l’institution du bakchich pour l’attribution des titres de propriété qui freinent la politique du logement pour laquelle 58 milliards de francs CFA ont été débloqués en 2010.
 
© D.R.
 
En vue de remettre de l’ordre au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement durable qui devait matérialiser la promesse de 5000 logements par an, faite aux populations par le président de la République, celui-ci a décidé de vider, littéralement, tous les fonctionnaires véreux des départements Habitat et Urbanisme de ce ministère. L’annonce a été rendue publique lors de la conférence de presse ayant suivi, le 1er juin 2011, le conseil des ministres délocalisé de Koulamoutou.

«J'ai signé ce jour le décret qui limoge tous les responsables du ministère», a déclaré Ali Bongo, visiblement irrité, dans son propos liminaire de la conférence de presse sus citée. Il entend ainsi démanteler «les mauvaises pratiques accumulées de plusieurs années et les réseaux de corruption.»

Dans cette situation inédite pour le moins, les affaires courantes seront traitées par Daniel Tchibinda, jusqu’ici directeur de cabinet du ministre de l’Habitat, qui va assurer les fonctions de secrétaire général de ce ministère supervisé par Blaise Louembè dont les départements de l’Ecologie et du Développement durable ont été épargnés de la lessive en ressources humaines décidée par le président de la République. Le nouveau secrétaire général se voit assigner le «choix de l’ensemble de ses collaborateurs, rigoureux et compétents et non des responsables de blocages», selon les indications formulées par Ali Bongo Ondimba.

Tous les cadres sont donc provisoirement reversés au ministère de la Fonction publique, en attendant les résultats d’une enquête visant à déterminer les responsabilités sur les détournements de fonds, les lourdeurs administratives et le non démarrage des chantiers de construction de logements sociaux promis aux populations lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2009. Seules «les personnes qui seront blanchies à l'issue de cette enquête pourront regagner leur ministère», a indiqué le président de la République qui s’étonne de ce qu’aucun chantier dans le domaine de l’Habitat n’a été démarré. 

Les déterminismes de cette situation tiennent notamment de la difficulté pour les services du cadastre de dégager des terrains pour les projets ou même d’en trouver aux particuliers qui en recherchent. On note que l’obtention d’un titre foncier est assujettie à 107 signatures des services de l’Habitat et de l’Urbanisme. Toutes choses qui découragent bien d’investisseurs étrangers intéressés par les opportunités qu’offre le Gabon en matière de logement social. «Il faut au minimum cinq ans pour avoir un titre foncier (…) Il existe des terrains pour certains et pas pour d’autres (...) Ça suffit », a martelé le président de la République. 

Le 25 mai dernier, au cours d’une séance de travail, le Premier ministre Paul Biyoghé Mba avait déjà fait savoir à son ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Blaise Louembè, son mécontentement face à la situation de retard enregistré dans l’exécution du projet de construction des 5 000 logements sociaux par an annoncé par le président de la République. Dix huit mois se sont écoulés depuis l’allocation d’une ligne budgétaire en investissement portée définitivement en 2010 à 58 milliards de francs CFA. «Qu’est-ce qui se passe dans votre ministère ? Est-ce un problème d’homme, d’expertise ou administratif ?», a demandé Biyoghé Mba au ministre de l’Habitat à qui six mois ont alors été donnés pour que les travaux débutent et pour produire des résultats.

La nouvelle équipe devant être mise en place au ministère de l’Habitat a donc pour mission de construire 5.000 logements par an et de toiletter tous les textes relatifs à l'attribution des titres de propriété.

La décision de l'exécutif lors du conseil des ministres de Koulamoutou devrait donner un nouvel élan à la construction des logements sur l'étendue du territoire national, et notamment à Libreville où on estime le déficit à près de 160 000 logements. Non seulement la capitale gabonaise souffre de l'absence d'un plan de développement urbain cohérent et durable, mais de nombreuses parcelles attribuées par l'Etat à des particuliers et des promoteurs immobiliers sont toujours en friche ou illégalement occupées.
 


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le 02-06-2011 22:31

Ali Bongo se prononce sur l’évacuation sanitaire de Mba Obame

Au cours de la conférence de presse ayant suivi, le 1er juin 2011, le conseil des ministres délocalisé de Koulamoutou, le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a déclaré que l'opposant André Mba Obame, président autoproclamé du Gabon, visé par une procédure de justice mais qui souhaite une évacuation sanitaire à l’étranger, doit respecter les procédures s'il veut sortir du Gabon. «Des procédures existent dans notre pays pour tous ceux doivent être dits évacués sanitaires. Ça n’a rien de nouveau», a laissé entendre Ali Bongo.

 
© D.R / André Mba Obame est, depuis quelques semaines, sur un fauteuil roulant.
 
Interrogé par le journaliste Yves-Laurent Ngoma, correspondant au Gabon de Radio France internationale (RFI), lors de la conférence de presse ayant suivi le conseil des ministres délocalisé de Koulamoutou, le 1er juin dernier, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a donné son point de vue au sujet du besoin d’évacuation sanitaire de l’opposant André Mba Obame, victime d’une «sciatique paralysante et hyperalgique» qui a poussé son avocat à introduire une requête auprès du Procureur de la République en vue de le faire soigner à l’étranger. 

Yves Laurent Ngoma (RFI) : «L’un de vos opposants est malade : André Mba Obame, pour ne pas citer son nom. Il est sur un fauteuil roulant pour, dit-il, un problème de nerf sciatique. Il demande de pouvoir sortir du pays pour aller se faire soigner à l’étranger. Il s’avère qu’il est frappé d’une mesure d’interdiction de sortir du territoire national et, il est l’objet d’une procédure judiciaire. Monsieur le président, pour des raisons humanitaires, allez-vous user de votre pouvoir de chef suprême de la magistrature pour le laisser sortir du pays où allez-vous plutôt lui conseiller de se soigner au Gabon où il a bel et bien été diagnostiqué malade ?» 

Ali Bongo Ondimba : «Monsieur André Mba Obame est un citoyen gabonais, avec les mêmes droits que tous. Je ne vais pas m’immiscer, moi, dans les procédures qui sont en cours, le regardant. C’est son affaire avec la justice de son pays. Il a souvent manifesté le plus grand respect pour les institutions de son pays. Nous pensons qu’il serait bon qu’il continue dans cette voie là : manifester le plus grand respect pour les institutions de son pays.
Il y a des procédures dans notre pays en ce qui concerne le constat de l’état de santé de chacun. Et il existe des procédures pour tous ceux doivent être dits évacués sanitaires. Ca n’a rien de nouveau. Ce sont des choses qui existent. Donc, rien de plus facile de faire constater par ceux dont c’est le métier l’état de santé de monsieur André Mba Obame.
Je n’ai pas d’autres commentaires à faire si ce n’est de dire que j’ai entendu comme tout le monde et lu comme tout le monde tout ce qui a été dit à cet effet. J’ai même entendu qu’il a été victime d’un empoisonnement et je me dis, puisqu’il est très entouré, il doit certainement rechercher dans son entourage, s’il y a empoisonnement comme disent ses médecins et avocats, qui en est l’auteur. Tout ce que je peux dire, c’est que la justice de notre pays est la même pout tous et que chacun de nous a lutté pour être dans un Etat de droit qui reconnait les mêmes droits et les mêmes devoirs pour chacun. Il n’y a pas de citoyen supérieur à d’autres.»
 


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le 02-06-2011 17:26

« André Mba Obame est un citoyen gabonais avec les mêmes droits reconnus à tous », Ali Bongo Ondimba


 Le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a déclaré mercredi,  au cours d’une conférence de presse à Koula-Moutou( Ogooué-Lolo, centre-est), que André Mba Obame, ex-secrétaire exécutif de l’Union Nationale (UN, opposition, dissoute)  était un « citoyen gabonais avec les mêmes droits reconnus à tous » et que « le Gabon est un était de droit où le droit est le même pour tous ».

Le chef de l’Etat s’exprimait ainsi après le souhait émis, lundi dernier,   par l’opposant  de se rendre hors du Gabon pour « bénéficier d’une prise  en  charge médicale adaptée » à son état de santé, alors qu’il fait l’objet de poursuites judiciaires.

« Je ne veux pas d’immixtion », a insisté le numéro un gabonais  en observant toutefois que l’ancien ministre de l’Intérieur avait bel et bien  « affaire avec la justice de son pays ».

Face au cas d’AMO  qui souffre, selon un communiqué d'une « sciatique paralysante et hyperalgique » et qui nécessite d’un traitement « chirurgical »  à l'étranger, le président Ali Bongo Ondimba a indiqué que beaucoup de choses se disaient autour de l’état de santé de cet homme politique notamment qu’il aurait même été « victime d’un empoisonnement ».

D'après toujours ce communiqué,  le député de Medouneu (Nord) a été examiné le 13 mai 2011par un neurologue avant de subir « Une IRM demandée en urgence » le 14 du même mois à la Polyclinique EL RAPHA (structure privée) de Libreville.

Il en est ressorti de cet examen radiologique « la présence d’une hernie discale postéro-latérale qui a entrainé une sciatique paralysante et hyperalgique » qui ouvrirait ainsi la voie à une opération chirurgicale. Ce que confirmera une nouvelle expertise réalisée le 26 mai 2011 avec en substance « la nécessité et l’urgence  d’une  évacuation  sanitaire pour une intervention en milieu spécialisé ».

Depuis lors,  le patient serait «  uniquement  sous  traitement  palliatif par antalgiques et anti inflammatoires » dans l’attente d’une évacuation sanitaire à l’étranger.

 


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