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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 12-05-2011 22:19

Changements climatiques : Etre prêt avant Durban en décembre 2011


C’est ce qui ressort de la ferme volonté affichée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le 11 mai 2011 à l’occasion de la tenue de la 2è réunion du Conseil national climat au palais du bord de mer et en présence des membres du Gouvernement, des partenaires au développement et du Corps diplomatique accrédité au Gabon.

La rencontre du 11 mai 2011 fait suite à celle tenue le 25 mai 2010 toujours au palais de la présidence de la République et présidée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba sur les capacités du Gabon à faire face aux changements climatiques observés de part le monde et avec ses multiples conséquences sur la vie des populations.Pour le président du comité de gestion du Conseil national climat, Etienne Massard Kabinda qui a, au cours de cette rencontre, présenté les objectifs visés par le plan stratégique sur le climat que l’équipe dont il a la charge a concocté.

« Il s’agit de remédier et anticiper la vulnérabilité du territoire et des populations aux effets des changements climatiques ; accompagner la politique du développement du gouvernement grâce à une approche intégrée ; et respecter les engagements internationaux pris par notre pays » a-t-il déclaré.
Le Président de la République pour sa part, initiateur de ce projet environnemental, a  mis à profit la présente rencontre pour sensibiliser et tirer la sonnette d’alarme sur l’évidence selon laquelle, la lutte contre les changements climatiques s’impose à tous.

Elle serait, selon lui, devenue inévitable à partir du moment où tous en subissent les conséquences néfastes au quotidien. Ali Bongo Ondimba a par ailleurs appelé au refus de subir ce phénomène en saisissant les opportunités qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre ses effets. Le Chef de l’Etat a noté dans son propos que de nombreuses problématiques en relation avec le climat nécessitaient l’implication de différents acteurs des secteurs publics, privés, les partenaires au développement, ainsi que la société civile.

Pour ce qui concerne le rendez-vous de Durban en fin décembre 2011, Ali Bongo Ondimba a fait savoir que le Gabon avait pris un sérieux retard alors même que le plan climat devra être validé avant le déplacement de décembre 2011. Il estime également que le Gabon devrait avoir l’ambition de faire partie de la solution pour ce qui concerne les prochaines climatiques.

Avant d’ajouter  que l’exercice en cours de réalisation avec les partenaires du Gabon, devra permettre au pays de répondre aux défis scientifiques, technologiques et politiques que posent  les changements climatiques. Ces défis, pour le Chef de l’Etat, obligent le Gabon à revoir les stratégies de développement, les moyens et les méthodes de travail traditionnels.

Avant de remercier la France, les Etats-Unis et le Brésil pour leur soutien dans ce processus, le Président de la République a dit qu’il fallait anticiper plutôt que réagir face aux défis qui se pointent à l’horizon car, le combat contre les changements climatiques ne saurait être celui de la génération actuelle, mais, celui des générations futures.

Les partenaires au développement ont quant à eux, réaffirmé leur engagement à continuer auprès du Gabon, leur soutien dans la lutte contre les changements climatiques. Aussi, ont-ils pris la ferme résolution d’apporter leur assistance technique et financière pour le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans cette aventure.

 


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le 12-05-2011 22:18

Diplomatie/Réfugiés Congolais : Les précisions du Gouvernement Gabonais


Le gouvernement gabonais, par le biais du ministère des Affaires Etrangères, de la coopération, chargé de la francophonie a, à travers le communiqué ci-dessous, lu par l’Ambassadeur, Porte-parole de ce département, S.E Jean Claude Franck Mendome, clarifié la situation des réfugiés et demandeurs d’asile Congolais établis en République gabonaise.

 

Conformément aux résolutions de la huitième et de la neuvième commission tripartite Gabon-Congo – HCR, le gouvernement de la République gabonaise a, depuis le 1er février 2011, débuté le processus de réexamen du statut des réfugiés et demandeurs d’asile Congolais établis au Gabon. Cette opération fait suite à une intense campagne de sensibilisation à destination des réfugiés et demandeurs d’asile Congolais sur les conditions de retour volontaire dans leur pays d’origine d’une part, et les procédures de régularisation de leur séjour au Gabon, d’autre part.

Les opérations de réexamen en cours font également suite à une campagne d’information et de sensibilisation en direction des autorités déconcentrées de l’Etat, des collectivités locales, des forces polices, de gendarmerie et des services de l’Immigration ; sur l’exigence de respecter les droits et la dignité des réfugiés et demandeurs d’asile tout au long de la période de réexamen du statut.

Le gouvernement de la République gabonaise , soucieux de satisfaire ses engagements internationaux dans le cadre du droit humanitaire et animé de la volonté de faire aboutir, dans les meilleures conditions possibles, le processus de réexamen en cours et cde garantir la saine cohabitation entre les populations gabonaises et les réfugiés, a pris un certain nombre de mesures tendant notamment : à faire preuve de souplesse dans la justification d’un emploi au moment de la demande de délivrance de la carte de séjour ; à maintenir la protection internationale aux réfugiés et demandeurs d’asile qui pourraient encore réellement en avoir besoin au terme du processus.

Le gouvernement prend acte de l’expiration du délai initial de trois (3) mois accordé aux réfugiés et demandeurs d’asile pour envisager, soit le retour volontaire dans leur pays d’origine, soit la transformation de leur statut en celui de migrant, ou à défaut, la recherche de solutions alternatives par le H.C.R. Soucieux de rechercher une solution durable à la question des réfugiés Congolais établis au Gabon, le gouvernement décide de prolonger le délai de réexamen du statut pour une nouvelle période de trois (3) mois non renouvelable allant du 1er mai au 31 juillet 2011.

Au terme de ce délai, toutes les personnes concernées, qui n’auront opté ni pour le retour volontaire ni pour la transformation de leur statut en celui de migrant, seront considérées comme étant en situation irrégulière au Gabon. Tout au long de la période de réexamen du statut qui s’étend jusqu’au 31 juillet 2011, il est demandé aux forces de sécurité, aux services de l’Immigration et à tous les détenteurs de l’autorité de l’Etat de considérer les documents délivrés aux réfugiés et demandeurs d’asile Congolais en cours de validité ou pas, comme conférant le statut de réfugié ou de demandeur d’asile.

La gouvernement sait gré au H.C.R de son appui multiforme et maintiendra sa concertation habituelle avec l’ensemble des partenaires désirant accompagner el processus devant aboutir à la cessation de statut pour les réfugiés et demandeurs d’asile congolais établis au Gabon.

 


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le 12-05-2011 22:16

Discours intégral du président de la République à l’occasion du Conseil Climat à Libreville


 Le Conseil national climat qui s’est tenu mercredi (hier) au palais de la présidence, deuxième réunion du genre, élargie cette fois à tous les départements ministériels et aux partenaires au développement a permis au président de la République Ali Bongo Ondimba, d'appeler à la mutualisation des efforts pour « rattraper le temps perdu » et de réaffirmer son engagement pour la lutte contre la destruction de la biodiversité, entre autres.

Discours intégral du chef de l’Etat, prononcé à l’occasion de cette réunion.

« Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des missions diplomatiques,
Mesdames, messieurs,

Les changements climatiques, la lutte contre la perte de la biodiversité, tous ces problèmes sur l’environnement d’une manière générale constituent aujourd’hui, à cause de leurs forts impacts sur notre vie au quotidien, des questions politiques, économiques et géopolitiques majeures.

Ces problèmes vont inévitablement influencer nos choix de développement, mais aussi entre nos Etats.

Aussi, les décideurs politiques, l’administration publique, le secteur privé, les populations et nos partenaires sont tous chacun en ce qui les concerne, interpellés par ces problématiques.
C’est ce qui justifie d’élargir au plus grand nombre la seconde réunion du Conseil National sur les Changements Climatiques.

Je voudrais, cependant que chacun ici comprenne la nature de mon engagement, de ma détermination à mettre sur pied une politique de lutte contre le changement climatique et ses effets néfastes.
Un engagement que j’ai pris devant la communauté internationale à la Conférence de Copenhague, en décembre 2009.

En effet, lors des nombreux échanges que j’ai eus avec mes homologues et bien d’autres personnalités et scientifiques qui s’intéressent à ces problèmes, j’ai été convaincu que le Gabon devait s’engager dans un développement à faible émission de carbone.

Et ceci, tout simplement parce que j’ai été persuadé que la lutte contre les changements climatiques n’était pas un choix. Elle s’impose à nous ; elle est devenue inévitable dans la mesure où nous en subissons au quotidien les conséquences néfastes. Alors au lieu de la subir, saisissons en les opportunités.

C’est pourquoi j’ai pris la décision de créer le Conseil National sur le Changement Climatiques, afin que cette dimension soit davantage intégrée dans le projet de société que j’ai proposé aux gabonais.

Cette stratégie nous devons la mettre en œuvre pour nous même, pour nos enfants, pour notre pays et pour l’humanité.

Comme vous venez de l’entendre le développement à faible émission de carbone n’est pas incompatible avec le bien-être des populations, ou la modernité. En le mettant en œuvre, on ne renonce pas au développement du pays, bien au contraire et j’en suis convaincu.

Pour y arriver, il faut que nous y mettions les moyens. Ceux-ci, s’appuient sur des valeurs et des pratiques, aux premiers rangs desquelles la volonté et l’innovation, sans quoi aucune action n’est possible, aucun objectif n’est atteignable.

De nombreuses problématiques en relation avec le climat nécessitent l’implication de plusieurs acteurs, ceux des secteurs publics et privés, les partenaires au développement et la société civile.

Aussi, devons-nous pour davantage d’efficacité, apprendre et savoir travailler ensemble.

C’est cette volonté qu’il nous faut, afin de réaliser un travail de qualité, pour des résultats conformes aux objectifs convenus.

Je note que dans l’exercice en cours, nous avons pris du retard. Nous devons rattraper le temps perdu afin de ne pas nous éloigner de nos objectifs.

Je veux bien comprendre que l’exercice soit complexe, qu’il a nécessité un temps d’adaptation et un temps d’apprentissage.

Néanmoins j’attends d’ici le mois de décembre 2011, que notre plan climat soit validé, parce que nous devons être prêts pour la conférence de Durban qui aura lieu en décembre 2011.

Lors de ma récente visite au Cap, j’ai dit au Président ZUMA que le Gabon allait y prendre une part active. Ce souhait ne sera réalisé, que si nous avons les éléments pour négocier, c'est-à-dire les éléments pour proposer les voies et moyens de sortir de l’impasse dans laquelle l’humanité se trouve.

2011 est donc une année cruciale pour la lutte contre les changements climatiques, et par conséquent déterminante pour l’avenir de la planète.

Notre pays doit avoir l’ambition de faire partie de la solution. Et l’exercice en cours de réalisation avec nos partenaires doit nous permettre de répondre aux défis scientifiques, technologiques et politiques que posent les changements climatiques.

Ces défis nous obligent à revoir les stratégies de développement, les moyens et les méthodes de travail traditionnelles.

En effet, la valorisation et la gestion durable de nos 22 millions d’hectares de forêts doivent désormais se faire en tenant compte du contexte de changement climatique.

Il en est de même pour la protection de nos 800 kilomètres de littoral maritime. Quels sont les moyens les plus adéquats pour adapter cette zone de notre territoire soumise à la dure réalité de l’élévation du niveau de la mer et de ses conséquences ? Quelles solutions apporterons nous au plus des trois quart de la population qui vit sur le littoral et aux activités économiques qu’ils y ont développées ? je pense à ce moment à la ville de Port – Gentil, à sa population qui vit calvaires et drames à chaque pluie, à chaque marrée.

Autant de questions qui devront trouver des réponses sur la base d’informations fiables et pertinentes. Informations qui devront faciliter la décision politique, et orienter les actions de développement à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Pour ce faire, il nous faut pour cela développer la connaissance à travers une formation de qualité et adéquate, et un travail sérieux quotidien.

Une formation à la hauteur des enjeux du moment. Celle de nos jeunes compatriotes qui nous permettra de bâtir des infrastructures de qualité et à faible impact sur l’environnement, et de produire de l’électricité propre, pour assurer le confort à tous les citoyens comme je m’y suis engagé.

Anticiper plutôt que de réagir, doit désormais être la règle. C’est pourquoi, j’attache beaucoup d’importance à l’exercice de modélisation qui sera effectué dans ce processus de formulation du Plan Climat.
Nous devons être en mesure

-    De bâtir des modèles à partir des données disponibles et des tendances observées ;

-    D’élaborer des scénarii qui tiennent compte de l’évolution des coûts, des changements économiques, démographiques, technologiques et environnementaux ;
-    De proposer des options politiques en fonction de l’évolution de la négociation sur le changement climatique.

De même, nous ne devons pas attendre décembre 2012, pour penser la position du Gabon par rapport à la prochaine période d’engagement.

Quel sera l’impact si la communauté internationale ne s’accorde pas sur un nouvel accord contraignant après 2012 ?
Quelle devra être notre position ? Autant de questions auxquelles nous devons dès maintenant chercher les réponses.
L’avenir se prépare aujourd’hui.

Avant de terminer mon propos, je tiens à remercier nos partenaires qui nous accompagnent dans ce processus. Je le fais avec d’autant plus d’enthousiasme que nous sommes en train de construire un nouveau model de coopération.

Le Brésil, la France, les Etats-Unis d’Amérique et le Gabon engagés dans un projet cohérent. Concevoir ensemble une politique et mettre en commun les moyens humains, technologiques et financiers ne peut qu’assurer la réussite de ce vaste programme utile au développement du Gabon et nécessaire à la préservation de la planète.

Il ne s’agit plus de faire chacun dans son coin. La mutualisation des efforts et des moyens est la garantie du succès. J’encourage dons cette manière de faire et émet le vœu que d’autres partenaires nous rejoignent dans ce processus.
Vive la coopération internationale,

Vive le Gabon.

Je vous remercie. »

 


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le 12-05-2011 10:36

Ali Bongo Ondimba à la deuxième réunion du Conseil national climat appelle à rattraper le « temps perdu »


 - Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a présidé ce mercredi au palais de la présidence la deuxième réunion du Conseil national climat élargi cette fois à tous les départements ministériels et en présence des partenaires au développement avant d'appeler à la mutualisation des efforts pour « rattraper le temps perdu » dans l'intégration accrue des problématiques concernant les changements climatiques dans son projet de société, a-t-on constate.

« J'attends d'ici le mois de décembre 2011, que notre plan Climat soit valide, parce que nous devons être prêts pour la conférence de Durban (Afrique du Sud) qui aura lieu en décembre 2011 », a déclaré le président Ali Bongo Ondimba après avoir constat » le retard dans l'élaboration de la stratégie nationale de lutte contre les changements climatiques.

D'ou le souhait exprimé par le numéro un gabonais de l'implication de plusieurs acteurs dont ceux des secteurs publics et prives, les partenaires au développement et la société civile afin d' « apprendre et savoir travailler ensemble  pour davantage d'efficacité ».

La formulation du Plan climat- qui vise la réduction des émissions de gaz à effets de serre- devait permettre au Gabon, a-t-il souligné, de « bâtir des infrastructures de qualité et à faible impact sur l'environnement, et de produire de l'électricité propre, pour assurer le confort à tous les citoyens comme je me suis engagé ».

Pour la réussite de ce « vaste programme utile au développement du Gabon et nécessaire a la préservation de la planète, Libreville peut compter sur l'appui du Brésil, de la France et des Etats-Unis d'Amérique qui ont fait le choix de s'engager dans un ''projet cohérent'' en y injectant des moyens humains, technologiques et financiers.

La matérialisation de cette mutualisation des efforts sera la mise en place d'un Observatoire de surveillance par satellite notamment des forets et du littoral (800km) situé à Nkok, localité à moins d'une trentaine de kilomètres de Libreville.

La première réunion du Conseil national sur les changements climatiques – qui compte une douzaine de membres- s'est tenue en mai 2010 au lendemain de sa création par le chef de l'Etat en avril de la même année

 


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