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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 18-05-2010 00:31

Ali Bongo Ondimba veut une justice crédible, performante et égale pour tous

 A l'occasion de la cérémonie inaugurale de la Chambre provinciale des Comptes de Ntoum, chef lieu du département du Komo – Mondah, situé à une cinquantaine de kilomètres de Libreville, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a indiqué, ce lundi, vouloir d’une justice crédible, performante et égale pour tous les citoyens.

Pour l’accomplissement de son dessein, le Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a souhaité, dans l’urgence, une justice débarrassée des tares du passé (corruption et arbitraire), à cause de la fibre ethnique.

« Je veux une justice juste, libre, crédible, au service de tous et devant laquelle nous sommes tous égaux devant la loi », a exigé le numéro un  Gabonais ajoutant: «  Nous ne voulons plus de cette justice qui ne condamne pas le juge, le greffier, l’huissier, l’avocat lorsqu’ils ont commis des  fautes ou posé des actes contraires à la déontologie du métier qu’ils ont librement choisi ou à la morale».

Selon le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, il faut relever le niveau de recrutement en y instaurant une moyenne éliminatoire et une interdiction de redoubler. Aux magistrats en fonction, il a prôné la solution de formation continue via des stages de recyclage et de remise à niveau, entre autres.

« Désormais dans toutes les filières de l’Ecole nationale de la Magistrature (ENAM) les étudiants vont avoir l’obligation de soutenir un mémoire de fin de cycle (…) Trop de nos juges sortent de l’Ecole sans avoir acquis les rudiments du métier de juge, souvent faute d’un pré-requis en matière des sciences juridiques ou de jurisprudence », a déploré le Chef de l’Etat signalant qu’aucun pays n’a pu se développer sans une justice forte.

Aussi, le Chef de l’Etat, a-t-il rassuré que le gouvernement s’attèlera plus que par le passé à améliorer les conditions de vie et de travail des personnels du ministère de la Justice, par la construction de nouveaux locaux, dotation en  matériels et en délocalisant certaines juridictions de Libreville.

Tout en remerciant le Chef de l’Etat qui ne ménage aucun effort pour matérialiser en acte les dernières recommandations des Etats généraux du Conseil Supérieur de ma magistrature, madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Anicette Nanda Oviga, s’est réjouit de ce que l’intervention du Président de la République apporte des solutions à ses attentes.

La Chambre provinciale des Compte de Ntoum - qui a nécessité 550 millions de francs pour sa construction- a juridiction sur toute la province de l’Estuaire dont Libreville est la capitale et celle de l’Ogooué – Maritime ayant pour chef lieu, Port – Gentil, deuxième ville du pays.

Elle s’inscrit dans l’élargissement des activités de la Cour des Comptes. C’est ce contexte que les Chambres de Mouila (Ngounié, sud) et de Franceville (Haut – Ogooué, sud – est) ayant compétence sur d'autres régions du pays, ont été créés.

A terme, le gouvernement entend construire une Chambre des Comptes dans chaque province, le Gabon en compte neuf (9).

 

Et, celle de Ntoum en est la troisième.

Avant cette localité, le Chef de l’Etat a été soumis au même rituel au siège de la Cour des Comptes de Libreville où il a procédé à l’inauguration d’un bâtiment annexe de cette juridiction financière.

Plusieurs magistrats dont le premier président de la Cour des Comptes, Gilbert Ngoulakia, ont été décorés, à Ntoum, par le Chef de l’Etat, président du Conseil Supérieur de la Magistrature en présence du Premier Ministre, Paul Biyoghé Mba et des membres de son gouvernement. 

La Constitution de 1962 instaure une Chambre des comptes au sein de la Cour Suprême. Elle  accède au statut de Cour des comptes autonome suite à la révision constitutionnelle de 1994. La loi organique du 16 septembre 1994 portant organisation de la Justice prévoit également la création de chambres provinciales des comptes sous l’appellation de « tribunaux des comptes » qui ont été installées en 2006.

La Cour des comptes est investie de missions de contrôle des Finances publiques et peut sanctionner les fautes de gestion relevées lors de ces contrôles sans omettre qu'elle exerce aussi une mission de conseil et d’information auprès du gouvernement et du Parlement.

Dirigée par un Premier président et organisée en chambres, composée de magistrats inamovibles, nommés par le Conseil Supérieur de la Magistrature, l'Institution dispose également d’un parquet général.

La Cour des comptes remet son rapport annuel au Président de la République et publie es rapports sur le contrôle de l’exécution des lois de Finances.

 

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le 17-05-2010 23:51

Tenue très prochaine des premières journées économiques maroco-gabonaises


Dans le cadre du renforcement des échanges et partenariats de coopération économique et stratégique gagnant-gagnant de l’axe Libreville-Rabat, la capitale gabonaise abritera du 21 au 22 mai, les journées économiques maroco-gabonaises.
 
© D.R. Le président Ali Bongo, et le Roi Mohammed VI, lors de son séjour officiel au Maroc en mars dernier.
 
Suite à la visite du président Ali Bongo en mars dernier au Royaume du Maroc, où plusieurs accords ont été signés entre les deux pays, les premières journées économiques maroco-gabonaises s’ouvriront à Libreville du 21 au 22 mai prochains dans le cadre des échanges économiques et stratégiques. 

«Le roi Mohammed VI et son frère Ali Bongo Ondimba ont décidé de développer et de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays et de les hisser au niveau d’excellence atteint par leur relation politique», a déclaré l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Ali Bojji, relayé par le quotidien gabonais "L’union".

Dans ce cadre de renforcement des échanges économiques et stratégies, le président gabonais et le Roi Mohamed VI du Maroc ont recommandé la restructuration et la dynamisation du Conseil d’affaires maroco-gabonais et ont décidé de la tenu de la 6e session ordinaire de la grande Commission mixte de coopération maroco-gabonaise avant la fin de l’année 2010.

A cet effet, de nombreux secteurs porteurs ont été identifiés et seront soumis à la Commission mixte pour validation, notamment l’Energie et les Mines, le Tourisme, l’Habitat, le Logement, l’Urbanisme, les Equipements et Infrastructures, le Transport, l’Enseignement supérieur, la Formation professionnelle, l’Education, la Culture ou encore le Sport.

Par ailleurs, le programme de ces journées se décline en deux grandes phases : une première phase se référant à l’officiel sera marquée par le discours d’ouverture du Premier ministre Paul Biyoghé Mba, alors que la seconde sera consacrée aux rencontres individualisés entre les 120 opérateurs économiques marocains attendus à Libreville, issus de divers secteurs d’activités, et leurs homologues gabonais. 

«Je lance un appel aux entreprises gabonaises pour venir nombreuses apporter leurs concours au succès des journées économiques maroco-gabonaises» a lancé à cet effet le diplomate marocain dans le quotidien "L’union".

Depuis 1974, date de la signature du premier accord commercial entre le Gabon et le Maroc, les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques. En mars dernier, les deux pays ont signé cinq accords de coopération recouvrant les domaines de la formation professionnelle, de l'énergie et des ressources hydrauliques, des mines et des hydrocarbures, de l'environnement et du tourisme. En avril dernier, des experts des deux pays à Libreville une séance de travail dans le but d’identifier les projets prioritaires à réaliser dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays.
 
 
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le 17-05-2010 23:48

Ali Bongo Ondimba à Yaoundé mardi


Le président gabonais se rendra mardi à Yaoundé (Cameroun) où il assistera à une conférence internationale et aux festivités marquant les 50 ans de l’indépendance de ce pays limitrophe.
 
 

Dans ce pays, le chef de l’Etat gabonais, qu’accompagnera son épouse Sylvia Bongo Ondimba, prononcera une allocation lors de cet important forum continental destiné à faire un bilan des indépendances des pays africains, tirer les enseignements et perspectives pour le développement d’un continent en proie à de nombreux défis. 

Après 50 ans d’indépendance, tout interpelle l’Afrique : son sous développement, l’état désastreux des droits de l’Homme, les récurrents conflits armés, la corruption, la faim, le sida, et autres maux qui sévissent et constituent des sérieuses entraves au développement. 

La présence à ces assises de plusieurs dirigeants africains annoncés et d’organisations multilatérales décrit bien l’enjeu d’un tel regard rétrospectif et aussi la volonté affichée des africains et partenaires multilatéraux de faire face à ces défis. Ainsi que la ferme ambition affichée de part et d’autre de changer la donne au cours des prochaines décennies. Le président gabonais, partage, comme plusieurs autres dirigeants et observateurs de l’histoire africaine, qu’en dépit de l’image qu’offre aujourd’hui encore notre continent, et grâce aux ambitions de la nouvelle génération de dirigeants, l’Afrique ouvre de nouveaux chantiers qui font poindre un nouvel espoir.

Dans cette optique, Ali Bongo Ondimba, dont ce sera la première visite au Cameroun depuis son investiture à la présidence de la République, le 16 octobre dernier, ne manquera pas de partager la vision qu’il a pour son pays pour prochaines années. Tirant lui aussi les enseignements des cinquante dernières années marquées au Gabon par un grand nombre de réalisations, plaçant notre pays au niveau de développement qui est le sien. La vision du Gabon Emergent qu’il propose au peuple gabonais procède bien de sa détermination de hâter le développement, le progrès et le bien-être des populations. Ali Bongo Ondimba est convaincu de ce que disposant d’énormes potentialités, notre pays peut se hisser au rang des pays émergents. Il doit se donner les moyens d’y parvenir.

La présence du chef de l’Etat gabonais à Yaoundé, en réponse à l’invitation du président Paul Biya, marque à en point douter, l’excellence des relations qui lient les deux hommes et leur deux pays. Au-delà, il y a une forte relation filiale entre les deux hommes. Le président camerounais avait été le premier dirigeant africain et principalement de la sous région auquel Ali Bongo Ondimba, fraichement élu à la présidence de la République au terme d’un scrutin âprement discuté, avait réservé sa première sortie. Il exprimait ainsi une forte attention au président camerounais dont le soutien avait été de taille lors des douloureuses épreuves que la famille Bongo Ondimba et le peuple gabonais avaient traversées lors des disparitions subites en mars 2009 à Rabat (Maroc) de la Première Dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba et du président Omar Bongo Ondimba, le 8 juin 2009 à Barcelone (Espagne). 

On se souvient, notamment, de la présence effective du couple camerounais aux cérémonies funéraires à Libreville, mais, également, des entretiens que le président Paul Biya avait accordés à des membres de la famille du président disparu. Des rencontres qui, dans ce genre d’occasion, sont perçues comme étant des sérieux signes d’appui et de réconfort pour les familles éprouvées.

En se rendant en premier à Yaoundé où il avait été reçu en grande pompe par le dirigeant camerounais, Ali Bongo Ondimba entendait non seulement recueillir avis et conseils de celui auquel le rang de doyen allait échoir au niveau de la sous-région, mais aussi réaffirmer l’importance accordée au Cameroun avec lequel le Gabon entretient des relations de bon voisinage ainsi des liens d’amitié solides. Les deux pays œuvrent de concert dans plusieurs domaines de la coopération internationale, continentale et sous-régionale. 

L’excellence des relations qui lient les deux pays et leurs dirigeants qui se sont rencontrés les 14 et 15 avril derniers pour la dernière fois à Malabo (Guinée Equatoriale) lors de l’inauguration du Parlement de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique (CEMAC), explique tout autant la présence du chef de l’Etat gabonais et son épouse aux manifestations commémoratives du cinquantenaire du Cameroun, prévues le 20 mai dans la capitale de ce pays. Comme à Dakar au Sénégal, le 4 avril dernier, où il avait manifesté la solidarité du Gabon avec le peuple sénégalais qui célébrait le cinquantenaire de son indépendance, le président gabonais va également partager la ferveur patriotique de ses hôtes en rehaussant de sa présence l’ensemble des manifestations. Une occasion pour les populations camerounaises en particulier, et africaines, en général, de célébrer dignement et fastueusement cet anniversaire très important dans la vie d’un homme tout autant que celle d’une Nation en construction. 
 
 
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le 17-05-2010 23:45

1,5 milliard de FCFA par an pour doter les meilleurs élèves, étudiants et enseignants d’un ordinateur

 

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a déclaré lundi, à l’occasion de l’ouverture des travaux des états généraux de l’éducation, qu’il s’inscrira sur 10 ans, 1, 5 milliards de FCFA chaque année afin que les meilleurs élèves, étudiants, enseignants et chercheurs soient dotés d’un ordinateur éducatif dénommé (OX) afin de maîtriser les technologies de l’information et de la communication (TIC).

 



‘’Dans le cadre de la maîtrise des Technologies de l’information et de la communication par les gabonais, je demande qu’il soit inscrit sur 10 ans, 1,5 milliard de FCFA chaque année afin que les meilleurs élèves, meilleurs enseignants, les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs soient dotés d’un ordinateur éducatif dénommé (OX)’’, a déclaré le président Ali Bongo Ondimba sous les ovations des participants.

Le président gabonais a indiqué que cette mesure vise à faire du Gabon une destination de référence en matière de prestation des services intellectuels de haut niveau.

‘’J’ai la ferme conviction que le pétrole cris que sont les ressources humaines constituent la principale et la véritable richesse d’un pays’’, a-t-il soutenu.

Ali Bongo qui a jeté un regard froid sur le système éducatif de son pays a toutefois relevé, les insuffisances caractérisant ce secteur ces dernières années. 

‘’Dans notre pays, les efforts consentis par le peuple gabonais entre 1960 et 1990 sous la conduite éclairée de mes prédécesseurs ont vaincu et fléchi durant les dernières années au point où le 1er décembre 2007 dans son mémorable bilan prospective, testamentaire, le président Omar Bongo Ondimba a fait un réquisitoire contre les comportement déviants et a conduit à l’épouvantable destruction des acquis, des dures années de travail’’, a-t-il déploré.

Prévu pour s’achever mardi prochain, ces assises devront déboucher sur des solutions pérennes pour remettre sur les rails, le système éducatif national, miné depuis deux décennies par des crises en tout genre.

 

 

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