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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 21-12-2009 15:16

Ali Bongo Ondimba prendra part au sommet annuel de l’OHADA


- Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba,  qui est rentré samedi à Libreville, est parti ce matin à N’djamena (Tchad), où il prendra part au sommet annuel des Chefs d’Etat des pays membres de l'Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), dont les travaux s’ouvrent en début de semaine prochaine.
  
Dans la capitale tchadienne, tout est fin prêt pour nourrir les échanges entre chefs d’Etat, les experts et ministres concernés ayant déjà préparé les dossiers.  

Lundi dernier, le Président Tchadien Idriss Deby Itno , Président en exercice de l'OHADA a longuement devisé avec le Secrétaire permanent de l'organisation, Boutora TakpaKoléka.

Rappelons que l’OHADA est composée de 16 membres et son Traité dit de l’«Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique », a été signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis (Ile Maurice) avant d’être révisé le 17 Octobre 2008 au Québec (Canada).

La promotion de l'arbitrage comme instrument des litiges commerciaux  et l'intégration économique régionale sont les principaux objectifs de l’OHADA. 

FIN/IG/PK/09
 
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le 20-12-2009 15:16

« J’ai pris l’engagement de mettre en place dans les meilleurs délais un Plan climat pour notre pays », Ali Bongo Ondimba


 – De retour de Copenhague au Danemark où il a pris une part active au sommet de l’ONU sur les changements climatiques, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a déclaré à la presse qu’il y a pris l’engagement de mettre en place dans les meilleurs délais un Plan climat pour le Gabon, a constaté GABONEWS.

Il était 23 heures et demie à Libreville lorsque l’appareil transportant le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui revient du Sommet mondial sur les changements climatiques déroulé à Copenhague au Danemark, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international Léon Mba de la capitale gabonaise.

C’est un Ali Bongo Ondimba, très enthousiaste de retrouver sa terre natale et les siens, après une mission honorablement accomplie, qui fut accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba,  quelques membres du gouvernement et autres personnalités de la vie sociopolitique gabonaise.

Après avoir livré la teneur de sa déclaration officielle consécutive à la participation « très active et remarquée » du Gabon au Sommet de Copenhague, Ali Bongo Ondimba s’est prêté au rituel consistant à apporter des éclairages aux préoccupations soulevées par la presse.

Dans cet exercice qu’il a mené avec dextérité et maîtrise, Ali Bongo Ondimba a tenu à magnifier l’action salvatrice initiée par son prédécesseur, feu El Hadj Omar Bongo Ondimba,  dans le cadre de la préservation de l’environnement sur les plans national, continental et mondial. «  De retour de ce sommet, la première chose qui doit nous venir à l’esprit est de louer la voie initiée par le visionnaire Omar Bongo Ondimba, qui a balisé les jalons de la protection de l’environnement et les questions liées aux changements climatiques », a-t-il martelé, avant de d’enchaîner que c’est fort de cette bataille gigantesque « je me suis permis de dire à la tribune du Sommet de Copenhague qu’avec ou sans accord, le Gabon avancera ».

C’est justement dans le même registre que le Président de la République affirmera haut et fort que le Gabon est constant dans sa politique engagée depuis plusieurs années en termes de préservation de la nature par l’entremise de la consécration de 11%  la superficie globale du pays aux Parcs nationaux.

Aussi, Ali Bongo Ondimba s’est-il énormément réjoui de sa « participation très active », à cette rencontre mondiale, chose qui a valu à la délégation gabonaise d’être choisie parmi les vingt-sept retenues pour la rédaction du document final ayant sanctionné le Sommet, dont entre autres l’Amérique et la France.

S’agissant des conclusions issues du Sommet de Copenhague, les sentiments du président gabonais sont plutôt satisfaisants, d’autant qu’il précise que « bien que n’ayant pas obtenu d’engagement financier important de la part des pays riches, nous avons choisi de nous concentrer sur le phénomène température, pour  tenter de ramener celle-ci dans les proportions de 2°C à 1,5°c, espérant que ce chiffre amènera certains pays à prendre davantage conscience du danger lié aux changements climatiques.

Le grand regret exprimé par Ali Bongo Ondimba est le fait qu’ « un accord n’ait pas été obtenu quant à la réduction du taux d’émission des gaz à effet de serre », même s’il se dit satisfait de l’accord de financement à hauteur de trente milliards de dollars pour la réalisation des projets des pays portant sur les questions de changements climatiques, lequel accord prend en compte la place de choix réservée au Bassin du Congo, deuxième patrimoine forestier mondial après l’Amazonie.

Autre motif de satisfaction évoqué par le Président de la République, l’union et l’entente entretenues par les pays africains à la faveur du Sommet pour «faire entendre la position commune du continent noir face à l’enjeu de la protection de l’environnement ».

Comme acquis pour le Gabon au cours de cette rencontre d’envergure, Ali Bongo Ondimba de préciser : « Nous revenons avec quelque chose qui préserve le futur. Dans six  mois, on se retrouvera à Bonn en Allemagne pour analyser les axes de mise en œuvre de l’accord portant sur les trente milliards devant couvrir la période allant de 2010 à 2013. Alors, le Gabon n’était pas parti à ce sommet en parent pauvre pour quémander. Non, nous nous devons de préserver l’honneur et le privilège que nous a légués feu le Président  Omar Bongo Ondimba dans le concert des nations à travers nos parcs nationaux, nonobstant toutes les difficultés qui pourraient être actuellement les nôtres ».

Le Président gabonais, fidèle à l’orgueil national cultivé par son prédécesseur, n’entend pas monnayer la dignité du Gabon et du Gabonais. « Il n’était pas question pour le Gabon d’aller pleurnicher là-bas. L’idéal pour nous était de faire entendre notre position dans le contexte mondial. Et, c’est chose faite. C’est ce qui guidé le choix du Gabon dans la commission de rédaction du document final », a conclu Ali Bongo Ondimba.

GN/MS/RA/DCD/09

 


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le 20-12-2009 15:04

DECLARATION DE PRESSE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE RETOUR DE COPENHAGUE


- A son retour du Sommet de Copenhague sur les changements climatiques, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fait une déclaration de presse – dont GABONEWS a eu copie – dans laquelle il affirme que sa participation active à cette rencontre lui a permis de cerner davantage les enjeux et les opportunités de la question climatique.
 
TEXTE INTEGRAL
« Mesdames et Messieurs,

A la suite de la rencontre en France avec le Président Brésilien, Monsieur Luiz I. Lula Da Silva, le Brésil étant le premier massif forestier du monde, le Président français, Monsieur Nicolas Sarkozy, a voulu se concerter avec les Chefs d’Etat des pays du Bassin du Congo, deuxième massif forestier de la planète, dont le rôle est important dans l’absorption du gaz carbonique.

C’est dans ce cadre que je me suis rendu à Paris, en France, le mercredi 16 décembre 2009, pour participer à cette importante réunion dont l’objectif principal était la recherche d’une position commune dans la lutte contre les changements climatiques. J’ai par ailleurs conduit la délégation gabonaise au Sommet sur les Changements Climatiques qui s’est tenu du 16 au 18 décembre 2009 à Copenhague au Danemark.

Cette quinzième conférence a été, à mon sens, certainement l’une des plus importantes conventions-cadres des Nations Unies sur cette question urgente et d’actualité, car elle y a réuni plus de cent dix Chefs d’Etat et de gouvernement.

Au cours de ce sommet, les délégations ont traité principalement de la question de l’impérieuse nécessité d’une stabilisation très rapide du climat par une importante réduction des émissions de gaz à effets de serre.

Ainsi, ai-je indiqué que le Gabon était prêt, en ce qui le concerne, à assumer pleinement sa part de responsabilités et à cet effet, j’ai pris l’engagement de mettre en place dans les meilleurs délais un Plan climat pour notre pays. Vous devez tous savoir qu’aujourd’hui, le développement à faible émission de carbone est devenu une nécessité pour tous les pays et, à terme, il deviendra une exigence de la communauté internationale.

La question climatique est urgente. Le Gabon possède de nombreux atouts pour être à l’avant-garde de ce dossier, c’est pourquoi je ne ménagerai aucun effort pour faire de notre pays un modèle dans ce domaine particulier.

Dans ce sens, j’ai appelé les autres pays présents à cette conférence à prendre, eux aussi, leur responsabilité. Au cours de ce sommet, le Gabon a eu l’honneur et le grand privilège d’avoir été choisi par la Présidence Danoise pour participer avec vingt-sept autres états, parmi lesquels, les Etats Unis, la France, l’Allemagne, le Japon, le Royaume Uni, la Norvège, l’Inde, le Brésil, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et le Lesotho entre autres, à la rédaction d’un document qui prenne en compte les points de vue de toutes les parties, pour aboutir à un accord.

Après une nuit et une journée entières d’intenses et âpres discussions avec d’énormes difficultés à concilier des points de vue divergents, nous nous sommes focalisés sur les points qui nous unissaient au détriment de ceux qui nous divisaient.

Ainsi, sommes-nous parvenus, ce samedi 19 décembre 2009, à l’adoption par l’Assemblée Générale de la Convention d’un accord en douze points dont les points saillants sont les suivants :

1)- Reconnaissance du rôle des forêts comme solution aux changements climatiques ;

2)- Des financements immédiats à compter de 2010 à 2012 d’un montant de trente milliards de dollars US sont prévus pour répondre aux besoins des pays, pour faire face aux changements climatiques, à la réduction des émissions des gaz à effet de serres et du transfert des technologies. Par ailleurs, à partir de 2020, des ressources financières additionnelles à hauteur de cent millions de dollars US par an seront dégagées pour répondre aux besoins des pays vulnérables et en voie de développement.

3)- Ne pas dépasser une augmentation de 1,5°C de température au niveau global, afin de protéger les petites îles menacées par la montée des eaux. Pour le cas du Gabon, si cette montée des eaux devait se poursuivre, le littoral de Libreville, les villes de Port-Gentil et Mayumba seraient menacées.

Ma participation active à l’ensemble des travaux de ce Sommet m’a permis de mieux cerner les enjeux et les opportunités de la question climatique pour le Gabon. Mon sentiment au terme de ce sommet est d’affirmer que les dirigeants de la planète ont démontré qu’ils savaient se mobiliser pour des questions urgentes qui nécessitent un engagement et des moyens importants.

En dépit des analyses diverses que vous pouvez lire et entendre sur cette conférence qui tendent à minimiser son impact, je considère néanmoins que l’Accord que nous avons tous adopté, n’est certes pas idéal ni parfait, mais il nous permet de préserver l’avenir de la planète ».

GN/09

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le 20-12-2009 00:30

Ali Bongo Ondimba à N’Djamena, dimanche

 

 Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba se rendra dimanche prochain à N’Djamena (Tchad) où il participera au sommet de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires (OHADA), indique un communiqué officiel.

Ce déplacement du président, Ali Bongo Ondimba pour la capitale tchadienne interviendra une journée après son retour de Copenhague (Danemark) il a pris part à la 15ème conférence mondial sur les changements climatiques. Un sommet qui a, à la dernière minute arraché un accord.

IM/

 

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