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le 16-10-2010 23:40

Ali Bongo Ondimba/ Premier anniversaire au pouvoir : création du cadre moral qui doit désormais habiter le gabonais « émergent »


 La célébration sans tambour ni trompette, ce samedi 16 octobre 2010 , du premier anniversaire de l’arrivée à la magistrature suprême d’Ali Bongo Ondimba au terme de la présidentielle d’août 2009 , sonne comme une inversion des mentalités et confirme, à la lumière de la déclaration du secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais, Faustin Boukoubi, que le chef de l’Etat a mis à profit cette année passée aux commandes pour créer le « cadre moral qui doit désormais habiter le gabonais émergent ». 

FINIE LA CHIENLIT ?

Ici, le cadre moral implique « le changement de mentalité, la responsabilité et le goût de l’effort » illustré par la « transparence dans l’organisation des concours et examens scolaires, concours administratifs et le traitement de dossiers d’allocation de bourses d’études », précise Faustin Boukoubi.

Alors, finie la chienlit qui avait cours dans les actes administratifs posés par des agents publics (tous secteurs confondus) peu soucieux de l’intérêt général ? La gabegie a-t-elle disparue chez l’opérateur économique adjudicataire d’un marché public qui se muait en un éléphant blanc ? Les moyennes sexuellement transmissibles persistent-elles en milieu scolaire et académique ? Les sportifs vivent –ils en ‘’profondeur’’ le patriotisme ? La salubrité publique devient-elle un reflexe ? La pollution sonore en diurne et nocturne a-t-elle encore des beaux jours devant-elle ? 

Des questionnements aussi simples mais qui valent leur pesant d’or eu égard aux comportements affichés, il y a peu, par des Gabonaises et des Gabonais et dont les aspérités tendent à disparaître sous le leadership d’Ali Bongo Ondimba.

L’institutionnalisation de la Journée du drapeau, l’allégeance des membres du Gouvernement aux couleurs nationales, l’apprentissage de l’hymne national par les plus jeunes et son exécution dans les écoles, l’introduction de l’instruction civique dans les programmes scolaires participent de ce souci constant d’inverser les mentalités.

L’ « ordre juste » s’applique tout autant dans les domaines public, parapublic qu’en dehors. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler que les chefs d’entreprises devront désormais s’attacher au principe du « service fait » ; ce qui suppose qu’un chantier ou autre marché n’est livré qu’après expertise suivie, in fine, d’un décaissement.

Une nouvelle gouvernance s’impose pour éloigner le spectre des éléphants blancs disséminés à travers le territoire national. Qui n’a pas souvenance de ces images d’abandon, dans la broussaille et à la merci des animaux, du nouveau centre médical de Ndougou (département d’Etimboué) dans la province de l’Ogooué-Maritime (sud-ouest) et des logements inachevés d’Omboué en dépit de l’enveloppe dégagée par l’Etat. Les exemples sont légions.

La responsabilité et surtout le goût de l’effort s’adressent également au monde sportif, très souvent peu enclin à « mouiller » le maillot lors des grands rendez-vous.

ATTITUDE EXCEPTIONNELLE DEVANT UN RENDEZ-VOUS EXCEPTIONNEL

L’élimination des Panthères (Gabon) en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2010) en janvier dernier, à Benguela (Angola), par les Chipolopolos (Zambie), reflétait le manque de volonté, à cette époque, d’une bonne partie du « Onze national », à se transcender et s’adapter par une attitude exceptionnelle devant un rendez-vous exceptionnel.

Le choix du Gernot Rohr, coach franco-allemand, se fonde sur la détermination du pouvoir en place à « booster » le mental des fauves gabonais afin de maximiser les chances de la sélection en 2012 et ainsi asseoir une « culture » de « gagneur » dans l’écurie.

Tenu par le respect de la Constitution dont l’un des articles porte sur la protection de la jeunesse, le chef de l’Etat a traduit cette disposition dans les faits. Les bars et autres bistrots, naguère lieux de prédilection de certains jeunes voire des « ados » pour des libations , sont soumis à des contrôles et doivent « impérativement » baisser leur rideaux de fer, à 22H. Des plages, transformées en « sanctuaire de non droit ni loi » sont également interdits aux mineurs.

Ce cadre moral est –t-il compris ? Peut-il garantir une « citoyenneté » sans vergogne et à quel prix ?

Le président de la République, lui-même, donna le « là » lorsqu’il acceptât la démission de son tout premier directeur de Cabinet , Jean-Pierre Oyiba, qui se mettait à la disposition de la justice dans l’ « affaire » de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

« TOUTES LES DECISIONS NE SONT PAS POPULAIRES »

De son côté , le Gouvernement a réalisé des progrès notables dans le domaine de la communication comme en témoigne les différents spots radiotélévisés autour des questions civiques ( Drapeau, Hymne national) environnementales ( gestion ordures ménagères , utilisation des sachets biodégradables ) scolaires ( dénonciation du trafic de faux documents) ; académiques (suppression des bourses aux non-méritants) ; le retour des conseils de discipline dans l’administration ( abandon de poste, détournements…) ; la mise en place de l’Agence des grands travaux ( Contrôle) au moment où , pour sa part, la Cour des Comptes a accru sa vigilance devant les Finances publiques…

Ce modèle de bonne gouvernance, estime-t-on dans la majorité républicaine, impose aujourd’hui des sacrifices et préparent des lendemains meilleurs dans un pays qui a vocation à être une plaque tournante et où la moralisation de la vie publique devient la règle.

Attaqué par une franche de l’opposition qui y voit une « chasse aux sorcières », le dispositif énoncé plus haut (cadre moral) bénéficie du moins du regard attentif sinon des encouragements de nombre d’institutions et organisations internationales présentes, à Libreville.

Déjà, à la faveur d’un entretien exclusif accordé, vendredi dernier, à Gabon Matin, le président Ali Bongo Ondimba , pour qui la première année aux affaires a été comme une « période d’observation » , a indiqué
 


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le 16-10-2010 23:33

16 octobre 2009 - 16 octobre 2010: Ali Bongo Ondimba, un an de réformes ambitieuses, de restrictions, mais aussi de mécontents


 Investit à la magistrature suprême le 16 octobre 2009 en présence de nombreux chefs d’Etat, à la suite du décès de son père et prédécesseur, Omar Bongo Ondimba, puis d’une élection présidentielle anticipée, amplement discutée, Ali Bongo Ondimba, totalise ce 16 octobre 2010, 365 jours à la Magistrature suprême; trois cent soixante-cinq jours jalonnés de réformes ambitieuses, de grands travaux structurels et infrastructurels, de politique extérieur plus offensive, avec à la clé, une volonté indéniable de transformer le Gabon en véritable pays émergent. Un an, ce n’est pas exhaustif, mais c’est une période, dans un mandat électif, où l’on commence à voir les fondations de l’action menée sortir des entrailles des promesses électoralistes. Ainsi, après plus de de 364 jours passés à la tête de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a imprimé une marque: celle d’une confiance en l’avenir affirmée, fondée sur la perception réelle du façonnement du Gabon en pays émergent.

A ce titre, l’on ne saurait occulter, même si des zones d’ombre demeurent et sont décriées par certaines populations, avec même des mécontents, les réformes tous azimuts qui ont été annoncées au lendemain de sa prise de fonction et qui font désormais tâche d’huile dans la République.

LA REFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE L’ETAT 

S’il y a un élément sur lequel Ali Bongo a volontairement axé son magistère, c’est bien la Réforme de l’Etat. Une réforme qui devrait en effet, délivrer l’administration gabonaise du laxisme, du clientélisme, des pesanteurs, des lenteurs ainsi que de la mauvaise foi qui ont, depuis des décennies, grippé le mécanisme de développement du pays et lui redonner ses lettres de noblesse.

Optimiste, sans crainte, mais surtout ambitieux, Ali Bongo Ondimba, n’a pas eu peur de se débarrassé de certains « caciques » qui ont roulé longuement carrosse avec l’ancien doyen des chefs d’Etat du continent. Une première action qui a ouvert la voie à une jeunesse plus offensive, plus tacticienne et dont la vision épouse fondamentalement celle de l’émergence imprimée par le numéro un gabonais.

L’audit de la fonction publique et le recensement des agents de l’Etat gabonais ont constitué l’un des actes forts, si non l’un des signaux majeurs du dessein d’Ali Bongo Ondimba à hisser son pays sur la voie des réformes, porteuses de valeurs ajoutées et de rentabilité pour le Gabon et ses habitants.

Ce sont désormais des milliards économisés avec la réduction de la dépense publique, le décochage des fonctionnaires fantômes, la création des postes budgétaires, la connaissance exacte du nombre de fonctionnaires et leur tâche, au quotidien. 

Certes, la mesure n’a pas fait que des adeptes, de reports en reports, d’aucuns estiment déjà que l’attente des résultats de cet audit de la fonction publique accompagnée du recensement des agents de l’Etat, entamés en novembre 2009, est certainement l’annonce d’« un fiasco » et les uns, comme par le passé, essaient de jouer la carte du tripatouillage afin d’aboutir à des trucages qui gonflent, au finish, la note.

DES MESURES ECONOMIQUES D’ENVERGURE


Après l’annonce des réformes, Ali Bongo et son gouvernement se sont réunis en Conseil des ministres décentralisé, le tout premier du genre, en début du mois de mars 2010, à Port-Gentil, la capitale économique, et là aussi, des mesures importantes devant toucher directement le quotidien des Gabonais ont été édictées et d’autres renforcées. De l’interdiction des torchères par des entreprises d’exploitation pétrolière en passant par celle procédant de la vente des grumes non transformés, de l’annonce de la réduction des prix de certains denrées de première nécessité en passant par le recrutement des jeunes pour le renforcement des corps des forces de sécurité et de défense, tout y était passé.

Impopulaire auprès des exploitants forestiers et même parfois des Gabonais qui n’ont pas vu, a priori, l’ombre des mesures d’accompagnement, la décision mettant un terme à l’exportation des grumes aura permis, selon certains observateurs, d’ « inviter » le président français, Nicolas Sarkozy, au Gabon, prompt à  défendre les intérêts de l’hexagone et des Français, hors de son périmètre d’action.

A cet effet, Ali Bongo Ondimba a tenu bon. Même si avec l’arrivée du chef de l’Etat français et la signature de certaines conventions entre les deux pays, en février 2010, la population y voyait la volonté inavouée de la puissance colonisatrice de récupérer d’une main ce qu’on lui prenait de l’autre, il ressort finalement qu’en mi-mai dernier, cette décision a été mise en application, tout comme celle interdisant l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables.

LA ROUTE AVANCE…ET LA ZONE ECONOMIQUE SPECIAL EST NEE


Hors mis ce qui précède, la méthode Ali Bongo a embrassé plusieurs chantiers à la fois. Chantiers devant répondre à trois pôles de développement du pays dont le Gabon vert, le Gabon des services et le Gabon industriel. Et pour y arriver, le chef de l’Etat a opté pour la relance des grands chantiers dans tous ces domaines. Santé, sport, éducation, agriculture, infrastructure, etc.

Aujourd’hui, l’axe routier reliant l’hinterland, notamment la région sud est en plein travaux et là, ce ne sont plus les mêmes entreprises qui y opèrent, comme par le passé. La coopération gagnant-gagnant est désormais effectivement mise en branle et les Français tout comme les Chinois, les Espagnoles etc. sont mis à contribution pour pourvoir aux nécessités. « Plus d’exclusivité dans les relations », c’est une phrase qui a meublé, ces derniers temps, le verbe de certains hauts cadres de la République. 

D’autres parts, pour atteindre la Zone économique spéciale de Nkok, déployée à 27 kilomètres de Libreville, la nationale 1, exiguë en son temps est sur la voie de l’agrandissement. Toute chose qui ne s’opère pas sans difficultés, car, les personnes devant bénéficier des dédommagements sont parfois oubliées dans le puzzle.

La Zone économique spéciale de Nkok sera donc, ce centre industriel d’envergure, regroupant les entreprises de diverses natures, allégé de certaines taxes offrant ainsi des allègements.

UNE DIPLOMATIE OFFENSIVE ET PARTICIPATIVE

Une peu de temps, le président Ali Bongo Ondimba a arpenté les salles de conférences des pays du monde lorsqu’il s’est agi de réunion internationale pour défendre les positions du Gabon devant la diversité du monde. 

Ainsi, à Copenhague en décembre 2009, Ali Bongo a présenté la position du Gabon quant à la protection de la Nature et par ricochet de la réduction du réchauffement climatique.

Vu le déroulement des négociations qui achoppaient indubitablement sur des positions divergentes, à Copenhague, le président gabonais, n’était pas allé en mâchant ses mots : « avec ou sans accord, le peuple gabonais, par ma voix, vous dit qu’il continuera à remplir sa part de devoir », avait-il affirmé, pour montrer en réalité, que in fine, il ne s’agit pas d’être une puissance pour comprendre la nécessité d’une lutte commune. 

A la FAO aussi, à la tribune du sommet sur la sécurité alimentaire mondiale qui s'était ouvert en novembre à Rome (Italie), le chef de l'Etat gabonais, avait prononcé un discours marqué par l'annonce de l'entrée effective du « Programme national de sécurité alimentaire » et son appel à lutter contre la faim qui « reste un des plus grands défis du monde moderne ».

Ali Bongo Ondimba, à l’instar de plusieurs de ses homologues venus du monde entier, en septembre dernier, a prononcé, devant la 65ème Assemblée générale de l’ONU, un autre discours dans lequel il a abordé de  « réelles avancées » enregistrées  notamment au  Gabon dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement (ODM) mais aussi a lancé un autre appel pour la mobilisation des ressources suffisantes avant l’échéance de 2015, qui, pour « beaucoup de pays, dont le Gabon, demeure un défi difficile à relever dans un environnement économique et financier défavorable ».

En France, c’est plusieurs fois que le chef de l’Etat gabonais a devisé avec son homologue Nicolas Sarkozy, tout comme sur le continent africain, il a rendu visite à de nombreux présidents du nord comme du centre, entre autres en honorant de sa personne les diverses festivités qui ont eu lieu dans ces pays.
A ce niveau, d’aucuns en sont arrivés à conclure que Ali Bongo Ondimba, « reste plus hors du pays que dans le pays ». Et d’autres répondre que « si le Gabon a envie de jouer un rôle majeur dans ce monde, avec ses 80% de forêt, ses dirigeants devraient être capables de déployer une diplomatie plus offensive et participative afin d’inscrire plus de points à sa note ». 

SANTE, EDUCATION, SPORT

Après un an au pouvoir, avec un gouvernement prompt au dialogue, au regard des consultations et des rencontres qui ont souvent eu lieu avec tous les représentants des couches sociales, ainsi que des travailleurs, et le patronat en vue de négocier, parfois dans le cadre d’un désamorce d’une grève, d’une crise, l’on s’accorde à dire que l’équipe dirigeante actuelle est celle du dialogue apaisé.

Au niveau de l’éducation nationale, les grèves sont légions, le taux de d’échecs élevé et les infrastructures insuffisantes. Dès lors, conscient de tous ces faits, le chef de l’Etat, à sa prise de fonction, a donné des orientations pour l’élévation d’une école gabonaise efficace, qui allie les besoins d’enseignement à ceux de l’adéquation emploi et renforce également ses capacités.

Les états généraux de l’éducation sont donc venus confirmer cette volonté, en mai dernier, et le commun des Gabonais attend une application stricte des « bonnes mesures » qui ont été prises lors de ces travaux.

Quant aux structures sanitaires, même si des signaux sont donnés, beaucoup reste à faire. Peu sont des structures qui répondent en effet aux normes et en plus de cela, les grèves des personnels de santé contribuent davantage à gripper ce secteur.

Seul véritable hôpital, celui d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba à Libreville, mais lorsque vous y envoyez un Gabonais, il vous répond que « les soins y coûtent trop chers ». 

Le centre hospitalier de Libreville (CHL) est quant à lui en chantier en prélude à la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) 2012 que le Gabon et la Guinée Equatoriale co-organisent. Et de nombreux patients se détournent désormais dans des centres de santé de fortune, ou même dans des cliniques qui poussent, dans les coins du pays, comme des champignons avec parfois des médecins « douteux ».

Concernant le sport et les loisirs, là aussi, tout est mis en œuvre pour favoriser l’éclosion de nouveaux talents dans le pays. 

La CAN 2012 est, à n’en pas douter, un motif qui oblige le Gabon à un dépassement de soi. D’abord titubant, le projet qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive est devenu l’un des dossiers favori du président Ali Bongo Ondimba. Il a même visité l’avancée des travaux sur les chantiers tout en exhortant les entreprises à respecter les délais prescrits par la Confédération africaine de football (CAF).

C’est d’ailleurs dans ce contexte que le chef de l’exécutif gabonais qui fête ce 16 octobre son premier anniversaire au pouvoir, avait promis aux Gabonais, leur CAN. Et pour l’illustrer, la place de la CAN a été construite dans un carrefour, au nord de la Capitale gabonaise. Des stades et les chantiers sont désormais bien avancés, le réseau routier retravaillé notamment grâce à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. 

Par ailleurs, tout est fait pour que différents sports soient pratiqués dans le pays. L’on a vu la nomination des directeurs techniques nationaux qui devraient, en principe, participer pleinement à leur développement.

ENFIN, LES MECONTENTS SONT AUSSI DE LA PARTIE

Avec toutes ces mesures, les mécontents sont aussi nés dans tous les secteurs: exemple, les abonnés de Caisse nationale de maladie et de garanti social (CNAMGS) qui ne comprennent pas toujours comment leurs factures sont refusées dans des pharmacies, ou autres structures sanitaires ou encore les abonnés de la seule et unique société et d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui n’ont que leurs yeux pour pleurer les désagréments causés par les délestages, à tout va.

En attendant en effet que l’audit qui avait été diligenté pour mieux comprendre le fonctionnement de cette entreprise ne soit rendu public, il ne se passe aucun jour sans que les habitants de la capitale et des autres régions du pays ne décrient des coupures d’eau ou de courant. 

Dans ce contexte encore, l’habitant de Kinguélé, dans le troisième arrondissement de Libreville, victime de cette coupure quatre à cinq jours sur sept, dans la semaine, estime que « l’émergence est loin de produire des fruits ». 

« Avec la venue du président et de la première dame ainsi que du premier ministre dans ce quartier, on s’attendait à mieux », a déclaré un riverain de Kinguélé, « mais ça va de mal en pire. Pas de route, d’électricité et d’eau, c’est triste ! », a-t-il lancé. 

Quoi qu’il en soit les motifs d’insatisfaction des Gabonais sont aussi énormes que les avancées qui ont été réalisées en une année par le nouveau régime.

In fine, comme l’a reconnu le chef de l’Etat lui-même, il « y a eu des erreurs de casting », cependant, a-t-il indiqué, « ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a eu plus d’aspects positifs dans tout ce que nous avons fait. Souvent, il faut reconnaître ses erreurs; le tout est de les corriger, apporter des changements si cela s’avère nécessaire ».

 


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le 16-10-2010 23:28

1.101 nouveaux enseignants gabonais à la caisse le 25 octobre prochain


 Au total, 1.101 nouveaux enseignants gabonais dont 889 instituteurs et 219 professeurs adjoints, doivent percevoir leurs premiers salaires sous forme de bons de caisse le 25 octobre prochain.

L’incorporation dans la fonction publique des nouveaux enseignants qui étaient en attente d’intégration fait partie des revendications de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), qui a déclenché samedi 2 octobre une grève qui a perturbé la rentrée scolaire, le 4 octobre.

La CONASYSED, qui a été rejoint par le Syndicat des enseignants contractuels de l’Etat gabonais (SECEG), exige notamment la satisfaction totale des revendications contenues dans le protocole signé avec le gouvernement en mai dernier.

Outre l’intégration dans la fonction publique des nouveaux enseignants, celles-ci portent sur le paiement de la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIF) et des rappels de soldes, ainsi que l’octroi des parcelles à tous les enseignants.

La sortie de crise est en vue dans le secteur de l’éducation, le gouvernement se montrant particulièrement sensible aux difficultés des enseignants qui ont eus aussi mis un bémol à leur grève en instituant un service minimum de six jours, du lundi 11 au samedi 16 au octobre.

D’ailleurs le mouvement est peu ou pas du tout suivi dans bon nombre d’établissements à travers le pays. En tout cas, il est loin d’avoir la même ampleur et la même rigueur que la grève déclenchée par la CONASYSED le jour de la rentrée scolaire 2008-2009 qui avait paralysé le système éducatif national plus de six mois durant.

Dans un communiqué publié jeudi à Libreville à l’issue du conseil des ministres présidé par le président Ali Bongo Ondimba, le gouvernement s’est réjoui du bon déroulement des cours sur toute l’étendue du territoire national.

Selon le communiqué, le gouvernement a demandé aux ministres concernés par les problèmes d’éducation de poursuivre l’effort amorcé d’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants, des formateurs, des chercheurs et des personnels d’appui multiforme, en s’appuyant sur les conclusions des états généraux de l’éducation nationale, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi qui se sont déroulés à Libreville du 17 au 18 mai 2010.

En revanche, le gouvernement a plutôt fait montre de fermeté envers les agents du ministère des Travaux publics et de l’Equipement, en grève depuis huit mois, pour réclamer le paiement des allocations familiales, des fonds communs et un statut particulier.

Après avoir fait le constat que « certains agents de ce ministère se sont délibérément mis hors la loi et ont, de façon grave, occasionné une inqualifiable dégradation des routes conduisant, dans certaines villes et dans plusieurs cantons et villages, désormais très enclavés de leur fait, le conseil des ministres a instruit le ministre en charge des Travaux publics et de l’Equipement d’appliquer les dispositions législatives et réglementaires appropriées en pareilles circonstances, afin que force reste à la loi », indique le communiqué.

La moindre journée de grève ne sera plus jamais payée au Gabon et tout agent indûment rémunéré doit être irréversiblement mis en débet », souligne le texte.

Le gouvernement a justifié sa fermeté par les « dégâts », notamment la dégradation des routes, provoqués par la grève des agents du ministère des travaux publics et de l’équipement.

 


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le 16-10-2010 23:19

Les enseignants en attente d’intégration ont été incorporés


Une avancée significative a été réalisée par le Gouvernement Gabonais en ce qui concerne les revendications contenues dans le protocole signé avec les syndicats en mai dernier.

En effet, 889 instituteurs et les 219 professeurs adjoints concernés devraient percevoir leurs premiers salaires sous forme de bons de caisse le 25 octobre prochain.

Rappelons qu’à l’occasion d’une visite au Lycée Nelson Mandela, dernièrement à Libreville, le Président Ali Bongo Ondimba, a exhorté le Gouvernement et l’ensemble des partenaires sociaux du monde de l’éducation (écoles, collèges, lycées, universités, instituts de recherche), à privilégier le dialogue franc et sincère pour la mise en œuvre efficace d’une politique éducative ambitieuse, porteuse d’espoir pour la jeunesse gabonaise.

C’est la première fois depuis son arrivée à la tête du pays qu’Ali Bongo Ondimba s’implique directement dans la crise qui mine le secteur de l’Education, afin d’apaiser la tension qui y prévaut et ramener la sérénité, dans l’intérêt supérieur de la Nation, pour que ne soit pas sacrifié sur l’autel des revendications matérielles, l’avenir d’une jeunesse, par ricochet, du Gabon.

 


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