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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 07-10-2015 15:35

Crise pétrolière mondiale : Le contraste gabonais

Alors que l’industrie entière est fortement touchée par la crise survenue en 2014, le pétrole gabonais, bien que souffrant de la baisse du prix du baril, gagne plutôt en côte.

Pétrole gabonais : un succès en pleine crise de l’industrie. © Gabonreview/Shutterstock

Pétrole gabonais : un succès en pleine crise de cette industrie.

 

Si de nombreux experts prédisaient des risques majeurs sur les marchés pétroliers mondiaux dès les prémices de la baisse du prix du baril en fin-2014, ils ne se sont pas trompés. Plusieurs mois après cette chute de près de 60%, une curieuse situation émerge ces derniers mois, qui place le Gabon parmi les pays les moins touchés, du fait de sa constance et notamment du caractère prisé de son pétrole. Alors que, comme tous les producteurs du monde, le Gabon, qui a connu son pic en 1996 avec 365 000 barils par jour, n’échappe pas à la dure réalité d’une baisse conséquente de sa production, il apparaît que dans le même temps son pétrole n’a pas perdu de sa superbe. Le site économique hellenicshippingnews.com croit d’ailleurs savoir que «la popularité de son pétrole brut a augmenté au cours des dernières années, et bénéficie d’une large portée mondiale».

Couverture d’un rapport financier annuel de Total Gabon. © total.ga

Couverture d’un rapport financier annuel de Total Gabon. © total.ga

Selon nos confrères, les raisons de cette popularité résident dans le fait qu’une grande partie de la production de brut gabonais est à faible teneur en soufre. De même, le pays, cinquième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, offre un rendement décent de deux distillats moyens et de l’huile de carburant, ce qui lui confère une base de clientèle plus large, alors que le marché est plus porté sur des bruts moins chers et de meilleure qualité. Une exigence que semble avoir compris le Gabon, qui exporte six principales catégories de bruts : Blend Rabi et Rabi Light, Oguendjo, Lucina, Etame et Mandji. Et, dans un contexte plutôt difficile, le pays sait encore compter sur des acheteurs comme la Malaisie, Singapour, le Japon, la Corée du Sud, l’Espagne, la France et même l’Australie où, au 30 juin dernier, il était considéré comme le sixième plus grand fournisseur, avec 31 249 b/j de brut, à en croire les données récentes de l’Australian Bureau of Statistics. Un taux évalué à près de 15% des exportations totales de brut du Gabon, selon les estimations de la société Platts, spécialiste de l’information sur les cours du pétrole.

Dans la foulée, et grâce à ce potentiel qui lui permet de résister, le pétrole gabonais bénéficie plus que jamais de la confiance des pays comme la Malaisie qui, friande de brut lourd, a importé du Gabon 89 254 b/j de brut entre janvier et mai derniers. Soit une hausse de son importation évaluée à 89% par rapport à l’année précédente, indique le Malaysian Department of Statistics. De même, si en 2013, la Corée du Sud n’avait importé que 1,31 millions de barils (3589 b/j) du Gabon, les récentes données du gouvernement coréen, recueillies par nos confrères, indiquent qu’en 2014, les importations ont progressé de 5,83 millions de barils (15 973 b/j). Jusqu’au 31 août dernier, la Corée du Sud a acheté 4,22 millions de barils (20 000 b/j) de pétrole brut du Gabon. Une situation qui laisse penser que le brut gabonais a tendance à s’écouler plus rapidement que celui du Nigeria, de Guinée équatoriale ou d’Angola. Au plus fort de la crise pétrolière, ce fait rassurant conforte l’idée que tout ne va pas aussi mal pour le Gabon.

 


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le 08-09-2015 13:34

Agoa : bientot le forum des investisseurs US en Afrique

Du 22 au 25 septembre prochain, le Gabon mobilisera les investisseurs américains et offrira des opportunités de partenariat ou de financement aux porteurs de projets locaux.

© www2.unwto.org

© www2.unwto.org

 

La Chambre de commerce du Gabon abritera le premier forum de promotion des investissements américains en Afrique. Intervenant au lendemain de la tenue de l’African growth and opportunity act (Agoa), cette rencontre vise à offrir des opportunités de financement à tous les secteurs d’activité. Il s’agira, au cours de ces trois jours d’échange, de nouer des partenariats techniques et/ou financiers dans le but d’accéder au marché de crédit des USA. L’objectif étant d’informer, sensibiliser et conseiller les administrations, les entrepreneurs et les collectivités locales sur les financements américains disponibles (Exim, Bank, Opic…).

De manière concrète, la rencontre de Libreville consistera donc en des échanges directs avec les autorités administratives, les opérateurs économiques et les porteurs de projets. Bien entendu, les établissements de crédit sont une cible privilégiée, car connaissant les enjeux et besoins en la matière au Gabon et, intervenant à des niveaux différents du financement des projets. Cette initiative, la première en Afrique après deux éditions consécutives en novembre 2014 et mai 2015 à Washington DC, se tiendra à travers une plénière qui donnera la possibilité aux décideurs de formuler un certain nombre d’attentes aux investisseurs américains, après la présentation des opportunités de financement. Il y aura aussi des échanges B2B, B2G, et des visites sur sites.

 


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le 13-08-2015 15:40

Finances publiques : Les contrôleurs budgétaires à l’école de la Bop

Pour arrimer les contrôles budgétaires aux exigences de la budgétisation par objectifs de programmes (Bop), le ministère du Budget et des Comptes publics organise une série de séminaires de formation à Libreville et à l’intérieur du pays.

Les directeurs généraux du budget en compagnie du ministre, le 11 août 2015. © Gabonreview

Les directeurs généraux du budget en compagnie du ministre, le 11 août 2015.

 

Initiée par le ministère du Budget et des Comptes publics dans l’objectif de mieux faire comprendre aux agents contrôleurs le concept de budgétisation par objectifs de programmes (Bop), censé régir la dépense publique, une série de séminaires de formation sur le thème «le contrôleur budgétaire en mode Bop» s’est ouverte le 11 août courant à Libreville, pour s’achever le lendemain.

Moment de la cérémonie du lancement des séminaires de formation à Libreville. © Gabonreview

Moment de la cérémonie du lancement des séminaires de formation à Libreville.

Ouvrant la première phase des séminaires de formation, le ministre du Budget et des Comptes publics a précisé qu’il s’agira pour les participants de se familiariser avec «le dialogue de gestion» nécessaire à l’exercice de leurs fonctions. «En initiant les gestionnaires aux nouvelles techniques de vérification applicables sur les différentes phases de préparation, de l’exécution et de contrôle, il ne s’agit pas de bloquer la dépense, mais il s’agit pour les contrôleurs budgétaires de faciliter l’exécution de la bonne dépense», a indiqué Christian Magnagna. «Les séminaires se dérouleront en deux grandes phases : la première à Libreville et la deuxième à l’intérieur du pays, qui seront destinés à la formation des contrôleurs budgétaires et à la sensibilisation des gestionnaires», a renchéri Jean-Fidèle Otandault, espérant que «cette série de séminaires permettra aux participants de s’approprier les outils du contrôle budgétaire en mode Bop». Pour le directeur général du Budget et Finances publics, la mise en œuvre de la Bop devrait conduire à «la simplification du circuit de la dépense dans sa phase administrative, et devra conduire également à davantage de rigueur dans le contrôle de la dépense».

Du 11 au 12 août, la formation sera axée sur des exposés et cas pratiques sur «le contrôle de l’exécution du budget», «le contrôle de l’allocation et de la mise à disposition des crédits», «les missions du contrôleur budgétaire», «le nouveau cadre budgétaire», «le dialogue de gestion» et «les contrôles dans l’application Vectis», un progiciel qui permet une meilleure gestion des budgets et dépenses.

 


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le 13-08-2015 15:09

Drame d’Oyem : Que sait-on réellement ?

Alors que la thèse de l’empoisonnement des cinq membres d’une famille, retrouvés morts, circule, certains évoquent plutôt une intoxication par accident tandis que la rumeur d’une dame passée aux aveux est démentie par les sources judiciaires.

Les cinq corps tels qu’ils ont été découverts, le 10 août dernier à Oyem © Infos Kinguelé

Les cinq corps tels qu’ils ont été découverts, le 10 août dernier à Oyem.

 

La découverte de cinq corps inanimés des membres d’une même famille, le 10 août dernier à Oyem, dans le Woleu-Ntem, ne cesse de défrayer la chronique. Quatre hommes et une femme, quasiment tous à la fleur de l’âge, ont péri dans des conditions jusqu’ici inconnues. Il n’en fallait pas plus pour que les thèses les plus folles circulent sur les réseaux sociaux. D’aucuns évoquent une amante jalouse qui aurait apporté le repas mortel à la famille et se serait rendue aux autorités. Une information relayée par nombre de médias, en tête desquels Gabon Télévision, mais démentie par des proches des disparus. «Il n’y a aucune femme, en rapport avec cette affaire, dans les geôles d’Oyem», soutient une autorité judiciaire du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

Qu’est ce qui a donc coûté la vie à ces personnes ? De sources concordantes, la thèse la plus plausible mènerait à une intoxication collective au dioxyde de carbone… rejetée par un groupe électrogène.

En effet, des éléments d’enquête relèvent, notamment, la présence sur les lieux du drame d’une marmite en pleine cuisson et d’un groupe électrogène en marche. Une thèse d’autant plus plausible que les enquêteurs ont fait allusion à des cas similaires dans la sous-région, notamment au Congo voisin, en Côte d’Ivoire et même en France où l’on indique que «le monoxyde de carbone (un gaz asphyxiant incolore, inodore, indolore et donc indétectable) est responsable chaque année en France, d’environ 4000 intoxications nécessitant une prise en charge médicale immédiate et d’une centaine de décès». Selon l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes) de France, le CO qui devient encore plus dangereux lorsque la température ambiante baisse, comme c’est le cas au Gabon durant les nuits de saison sèche, «peut aussi provoquer des intoxications aiguës. Il s’agit en effet d’un gaz qui se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure.»  Ce gaz résulte d’une combustion incomplète du bois, de butane, de charbon, d’essence, de fuel ou de gasoil, de gaz naturel, de pétrole ou de propane. Les groupes électrogènes fonctionnent bien souvent au gasoil.

Pour confirmation ou infirmation, dans le cas du drame d’Oyem, des échantillons ont été prélevés par un médecin légiste choisi par les proches des disparus. Le Gabon ne disposant pas de centre compétent pour de telles analyses, les prélèvements ont donc été envoyés en France, le dernier conseil des ministres ayant instruit les autorités compétentes à prendre toutes les «dispositions nécessaires à la manifestation diligente de la vérité et que la loi s’applique dans toute sa rigueur». Affaire à suivre.

 

Source:GR 

 


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