– Le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction Publique, chargé de la Réforme de l’Etat, dans un communiqué rendu public ce lundi à Libreville, a annulé près d’une soixantaine de postes budgétaires octroyés à des agents de plusieurs autres départements ministériels de manière « irrégulière » dans le cadre de l’opération d’intégration de 1772 fonctionnaires du ministère de l’Education nationale.
En effet, selon le communiqué rendu public, le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction Publique indique qu’ « à la suite de la décision du gouvernement d’autoriser l’intégration de 1772 fonctionnaires du ministères de l’Education nationale, pendant la période de recensement, (…) une opération parallèle d’intégration des fonctionnaires d’autres administrations a été menée de manière frauduleuse ».Dans ce contexte de lutte contre la corruption, mais aussi de l’assainissement des effectifs de la fonction publique, la note du ministère précise que « compte tenu de ce qui précède, ces postes budgétaires octroyés de façon irrégulière et dont les numéros matricules et les noms des administrations sont identiques (…) sont purement annulés ».
Dans la liste, les administrations suivantes ont été citées: ministère du Commerce (8), Contrôle d’Etat (2), Primature (2), ministère du Travail (2), ministère de l’Habitat (5), ministère de la Communication (4), Fonction publique (7), ministère de l’Agriculture (2), ministère des Finances (4), Présidence (2), ministère des Eaux et Forêts (1), Affaires sociales (1), Equipements (1), Culture (9), Marine Marchande (2), Transport (9), Santé (2), Mines (1), Planification (1), Tourisme (1), Affaires Etrangères (1).
L’on se souvient que le processus de l’audit des effectifs de la Fonction Publique gabonaise dont les premiers résultats avaient été rendus publics à l’issue du Conseil des ministres de jeudi 26 février 2010, faisait ressortir un « effectif de 7 748 agents non recensés (…) et indiquait qu’ « à ce jour, 5 683 » étaient présumés en situation irrégulière » (…) et les «économies réalisées de l’ordre de 2,1 milliards de francs cfa par mois, soit 25 milliards en une année pleine ».
Au début de cette opération de recensement, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui déclarait n’avoir pas eu d’avancement depuis 1996, avait précisé que cette démarche entait dans le cadre des outils de bonne gouvernance, de transparence.
A sa suite, le Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la reforme de l’Etat, et en charge de ladite opération, Blaise Louembé, à la faveur d’une sortie également diffusée par la RTG 1, avait rappelé les principaux objectifs.
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