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le 18-06-2013 01:11

ANGLETERRE – RUSSIE. Syrie: Vladimir Poutine humilie David Cameron au 10 Downing Street


David Cameron et Vladimir Poutine

David Cameron et Vladimir Poutine

Avec le sommet du G8 qui débute en Irlande du Nord, il est peu probable que la Syrie soit au menu, tant, Vladimir Poutine tance les Occidentaux avec des arguments implacables. En effet, hier, au 10 Downing Street (siège de la Primature), le président russe, Vladimir Poutine, a châtié l’ouest devant un David Cameron complètement perdu, n’ayant aucun argument à faire valoir lorsqu’il a évoqué l’envie ridicule d’armer les rebelles syriens. Il a dit au premier ministre britannique, avec sa franchise habituelle, "Vous pensez vraiment armer des gens qui ont mangé des organes humains ? Nous, la Russie, armons, jusqu’à preuve du contraire,  le gouvernement légitime de la Syrie".

David Cameron, gêné aux entournures a revendiqué le fait que, il fallait  mettre fin à la catastrophe humanitaire relative à la guerre civile. Parlant de la conférence de paix de Genève, que ses complices et lui semblent vouloir gâcher, il a indiqué qu’il ne savait pas les "qui"  devaient y assister, ni son ordre du jour.

M. Poutine a déclaré crûment :

«Vous ne nierez pas que l’on n’a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mai dissèquent les corps et mangent les intestins devant le public et les caméras. S’agit-il des personnes que vous souhaitez prendre en charge ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ?  Cela a probablement peu de rapport avec les valeurs humaines qui ont été prêchés par l’Europe depuis des centaines d’années. "

Les remarques de Poutine ont trouvé un écho très favorable dans les rangs des Conservateurs, où il y a une forte résistance à l’armement de l’opposition syrienne. Mais, David Cameron, caniche de Barack Obama, toute honte bue, a fait valoir qu’il est possible d’armer les éléments démocratiques pluralistes de l’opposition, et il veut aussi conduire al-Qaida à partir de la Syrie. De quoi rire. Donc, finalement, vont-ils s’associer au Gouvernement syrien pour lutter contre al-Qaïda ou donner des armes aux exilés, puisque ceux qui combattent sur le terrain, sont tous membres d’al-Qaïda ?

Le député conservateur Julian Lewis a déclaré qu’il serait «suicidaire» pour la Grande-Bretagne d’armer  l’opposition avec ses éléments extrémistes. Quand on entend le premier ministre canadien, Steve Harper, affirmer que Poutine soutient le «voyou» d’Assad, on ne peut que rigoler. Néanmoins, mieux vaut soutenir un voyou que des anthropophages et autres terroristes. Les contradictions dans le discours des amis des terroristes qui sévissent en Syrie deviennent de plus en plus ridicule. L’Occident est nue ! Il veut simplement vendre des armes d’où, ses contradictions et ses arguments farfelus…

Poutine de s’étonner enfin avec les déclarations qui, d’un côté affirment qu’il faut trouver une solution politique au conflit, et d’autre part, qu’il faut armer les terroristes, laisse songeur. Ces gens n’ont pas de cap et pire, aucun calendrier, s’il veulent faire partir le président légitime, Bachar al-Assad…

 


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le 16-06-2013 16:21

NYF Africa 2013 : « Nous ne sommes pas des mendiants », Ali Bongo Ondimba

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, intervenant ce vendredi à la tribune de la 2e édition du New York Forum Africa a invité les Africains à travailler pour le développement de leurs peuples, afin de créer plus de richesses. L’Afrique regorge d’énormes potentialités et les Africains devraient en être fiers, malgré quelques soubresauts. Et au président gabonais d’affirmer : « Nous ne sommes pas des mendiants ».

 

 

Sur un ton d’orgueil et de fierté africaine, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a lancé un message fort aux Occidentaux et a invité les Africains au travail. « Nous ne sommes pas des mendiants. Nous ne voulons pas être des assistés », a-t-il lancé. Pour Ali Bongo Ondimba une nouvelle ère s’ouvre pour le continent et il faut juste aux Africains la maitrise des outils tels que la bonne gouvernance et le développement technologique et industriel pour décoller.

 

Dans ce sens, le président gabonais estime que la transformation locale des matières premières africaines va participer pour beaucoup à la création des richesses et à faire reculer par ricochet le taux de chômage. Ce qui à long terme cimentera la paix et la sécurité en Afrique, la pauvreté étant considéré selon le président tchadien, Idriss Déby comme « le ferment de l’insécurité et de l’instabilité sociale ».

 

Ali Bongo Ondimba a invité ses partenaires à investir pour la formation des jeunes, estimant que le développement du secteur de l’éducation est très important pour garantir un avenir meilleur à la nouvelle génération. « Le développement des compétences » doit être selon lui au cœur des programmes politiques des Etats africains.

 

Sur le plan sous régional, Ali Bongo Ondimba a estimé qu’il est temps de mettre en place des synergies pour résoudre de façon globale certains problèmes, qui touchent l’ensemble des pays de l’Afrique centrale et même l’Afrique toute entière. Une Afrique qui doit désormais devenir, selon le président gabonais, actrice dans tous les chantiers de la communauté internationale. Ali Bongo Ondimba a plaidé aussi pour le développement du secteur de la santé et de entrepreneuriat des jeunes, lesquels constituent 60% de la population africaine.

 

Plus de 700 décideurs économiques et politiques, sans compter les hommes de médias participent à ces assises, qui prennent fin le 16 juin. L’on attend à Libreville, la signature de nombreux contrats avec les sociétés chinoises, américaines et européennes, en vue de soutenir la relance économique au Gabon.

 

 


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le 15-06-2013 04:00

Offshore ultra profond : le Gabon prochain Eldorado pétrolier ?

Total Gabon a entamé, depuis la mi-avril, une nouvelle aventure pétrolière : celle de l’offshore ultra profond qui a produit le miracle pétrolier Brésilien en allant forer par des profondeurs d’eau incroyables. En cas de succès, l’univers pétrolier mondial pourrait se ruer sur le Gabon, malgré les tribulations d’Addax Petroleum et malgré son nouveau code des hydrocarbures, toujours attendu, que l’on annonce draconien.

 

 

L’avenir pétrolier du Gabon se joue actuellement au large d’Iguéla dans l’Ogooué-Maritime, à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes sud du Gabon. Là, un navire nommé Ocean Rig Olympia, a débuté mi-avril dernier, le premier forage en offshore ultra-profond (ultra-deep offshore) de l’histoire économique du pays. Il s’agit, schématiquement, d’aller chercher du pétrole par une  profondeur d’eau de 1 700 mètres. Autrement dit, de traverser 1700 mètres d’eau avant de commencer à forer dans le fond marin pour atteindre des nappes ou des pièges à huile pouvant se situer sous des épaisseurs de sel atteignant souvent plusieurs kms d’épaisseur. L’information circule depuis le 14 mai dernier à travers une note interne d’information financière trimestrielle éditée par Total Gabon.

 

Tous les projecteurs de l’univers pétrolier sont donc braqués sur le Gabon, d’autant plus que l’extrapolation se base sur le principe des gisements miroirs : Si au Brésil, situé en face du Gabon auquel il était jadis racolé avant la dérive des continents, l’offshore profond est une véritable corne d’abondance, on devrait pouvoir obtenir la même chose sur le plateau continental gabonais. «S’ils trouvent quelque chose là-bas, ce sera comme la ruée vers l’or à nouveau», a expliqué au Financial Times le Britannique Adrian Drewett, qui était jusqu’au mois dernier PDG de Shell Gabon. «Ce sera fantastique pour ce pays», a-t-il ajouté.

 

Dans ce contexte, marqué par les soubresauts du mouvement syndical, les incertitudes juridiques et réglementaires et surtout la détermination des autorités du pays à jouer un rôle plus important dans leur secteur pétrolier, le Gabon s’apprêterait d’ailleurs à relancer la vente de 42 blocs pétroliers, représentant autant de licences et couvrant 118.000 km² de son bassin sédimentaire.

 

Malgré son attention rivée sur l’expérience actuellement entreprise par Total dans l’ultra profond gabonais, la communauté pétrolière reste un tantinet inquiète, au regard de la récente mésaventure d’Addax Petroleum, filiale de Sinopec dont les actifs ont été repris par l’Etat gabonais pour avoir violé certaines clauses contractuelles. Ce qu’Addax dément bien entendu. Bien que de nombreux opérateurs se réjouissent de ce que les autorités gabonaises soient déterminées à rompre avec certaines pratiques du passé, des inquiétudes subsistent concernant l’imprévisibilité des négociations pour le renouvellement des contrats. Comme pour illustrer ces inquiétudes, l’agence Bloomberg relayée par agenceecofin.com, a annoncé que le Gabon envisage de reprendre les actifs de deux autres sociétés pétrolières, dont les noms n’ont pas été divulgués. «Nous ne savons plus où nous sommes», a déclaré dans le Financial Times, un membre du syndicat des pétroliers, l’Union Pétrolière Gabonaise (Upega), avant d’ajouter : «Aujourd’hui, le ministère est en train de changer les règles sans en informer les partenaires».

 

Le nouveau code des Hydrocarbures, qui doit déterminer les termes et conditions de l’investissement, va-t-il permettre de lever toutes ces inquiétudes ? Etienne Ngoubou, ministre du Pétrole depuis deux ans, a expliqué au Financial Times que les tensions actuelles sont la conséquence d’une rupture avec l’esprit de complaisance qui régnait sur le secteur pétrolier gabonais, l’Etat fermant trop souvent les yeux sur de nombreuses violations de la loi. «Ce n’est pas que les contrats étaient trop favorables aux compagnies pétrolières, mais ils ont rarement été appliquées», a-t-il expliqué. Il s’agira donc désormais d’appliquer et de respecter strictement les textes.

 

En tout cas, le forage en eaux ultra profondes de Total, dont le coût, estimé par les spécialistes, varie entre 150 et 200 millions de dollars US, aiguise les appetits tout comme il laisse songeur. Etienne Ngoubou pense que la production du Gabon pourrait passer d’environ 240.000 barils par jour, l’an dernier, à 400.000 lorsque le potentiel offshore sera déterminé.

 

Les travaux de Total au large d’Iguéla pourraient durer quatre à cinq mois. Les risques sur ce permis nommé Diaba, d’une superficie de 9.075 km², sont supportés par Total Gabon (42,50%), Marathon Upstream Gabon Ltd (21,25%), Cie Gabon Diaba Ltd , filiale de la société américaine Cobalt International Energy (21,25%), et l’Etat gabonais (15%).

 

Présent au Gabon depuis 1931, le groupe Total a participé à la découverte de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du pays et a développé, à terre comme en mer, plus de 50 gisements au cours des 50 dernières années. Va-t-il rester ce pionnier même l’offshore ultra profond ? Wait an see.

 


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le 15-06-2013 03:33

Le Président Ali Bongo Ondimba pose la première pierre de la future usine de ciment.

 Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a procédé, jeudi à Owendo, à la pose de la première pierre du futur Centre de broyage de clinker pour la production de ciment par la société Ciments de l’Afrique Gabon (CIMAF Gabon SA).
 
 
 
 

Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Régis Immongault a indiqué, dans son allocution que ‘’ce projet, qui cadre parfaitement avec la vision de développement industriel du Gabon dont l’un des axes majeurs est la valorisation des matières premières notamment minières par leur transformation partielle ou totale sur le territoire national’’, donnant, par ailleurs, ‘’la capacité de production annuelle de 500 000 tonnes pour une investissement de plus de 19 milliards de f Cfa (soit 30 000 000 millions d’euros) et va générer près de 1000 emplois en phase de construction et 200 emplois en phase d’exploitation’’.

‘’L’implantation d’une deuxième usine de production de ciment apparait comme un projet salutaire au regard de la situation actuelle du marché du ciment et de ses effets sur l’ensemble de l’économie’’, a reconnu le ministre.

Conscient de ce que le marché du ciment au Gabon est marqué par une hausse continue de la demande avec un taux de croissance moyen annuel d’environ 9%, et en raison du prix encore élevé de la tonne de ciment à Libreville qui est de 100 000 f Cfa, contrairement à Yaoundé où cette même tonne coûte 95 000 f Cfa et à Dakar où elle est à 67 000 f Cfa, Régis Immongault a souligné que ‘’l’introduction d’un nouvel opérateur dans le marché permettra, grâce au jeu de la concurrence, de tirer le prix de ce produit vers le bas avec le double avantage d’améliorer la compétitivité globale de l’économie’’.

Pour sa part, le président directeur général de CIMAF, Ana Sefrioui, a relevé, dans son allocution, que ‘’le ciment, qui constitue un matériel de construction incontournable, jouera son rôle de levier d’une croissance économique forte, tout en étant un facteur déterminant de développement humain’’.

‘’Je tiens à préciser que ce projet utilisera une technologie de dernière génération et il s’inscrit, en outre, dans les standards internationaux en matière d’environnement’’, a fait remarqué M. Sefrioui.

‘’Nous voulons, à travers ces différents investissements, contribuer au développement harmonieux de la Nation gabonaise, au bien-être et à la prospérité de ses citoyens, et accompagner les grands chantiers ouverts par le président Ali Bongo Ondimba, dont l’ambition est de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025’’, a conclu M. Ana Sefrioui.

Signalons que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a été sur le lieu de la cérémonie par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima et les membres du gouvernement ainsi que par le gouverneur de la province de l’Estuaire, des parlementaires et l’Ambassadeur du Royaume du Maroc

 


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