Gabonais et Chinois consultant les documents de la convention. © Gabonreview

Gabonais et Chinois consultant les documents de la convention.

 

A un peu plus d’une année de la compétition, l’une des plus importantes sur le continent, notre pays semble avoir appris des erreurs du passé, notamment du retard accusé dans la livraison des chantiers lors de l’édition de 2012, co-organisée avec la Guinée équatoriale. Comme pour se prémunir des quolibets de ses adversaires, à l’instar du Ghana et de l’Algérie qui n’ont toujours pas digéré leur défaite lors du vote il y a quelques mois, le Gabon, qui tarde encore à livrer le stade omnisports Omar Bongo, s’active de plus en plus. A l’instar de la récente mobilisation du Premier ministre en faveur de la construction du stade d’Oyem, les pouvoirs publics entreprennent de lancer, dans les prochains mois, les travaux des différents chantiers. A cet effet, une convention a été signée le 1er juillet courant avec l’entreprise chinoise China State Construction Engineering Corp. (CSCEC).

Jean Fidèle Otandault en compagnie de Blaise Louembe (en haut)… et de Emmanuelle Mattei, le 1er juillet à Libreville. © Gabonreview

Jean Fidèle Otandault en compagnie de Blaise Louembe (en haut)… et de Emmanuelle Mattei, le 1er juillet à Libreville.

Signée dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football de 2017, par Emmanuelle Mattei, directeur général de l’ANGT, et Jean Fidèle Otandault, directeur général du Budget et des Finances publics, la convention relative au marché de la conception et de la construction du stade de Port-Gentil indique que l’entreprise chinoise s’engage à livrer l’édifice 18 mois après le lancement du chantier. Pour Longying Zhang qui, pas peu fier, a revendiqué la construction d’un stade répondant aux normes internationales à Brazzaville (Congo) en 24 mois, «les délais sont assez courts mais le projet est tout à fait réalisable, en raison de l’expertise de l’entreprise qui bénéficie des ressources nécessaires dans le domaine». Pour le directeur général de la CSCEC, il s’agira de livrer un stade de type professionnel d’une capacité de 20 000 places, avec les commodités et utilitaires répondant aux cahiers des charges. On ne demande donc qu’à croire puis à voir.

 

Source: GR