Un décret présidentiel vient de concéder à la société basée en Australie trois nouvelles licences d’exploration de minerais. Ces acquisitions portent à 6 000 km2 la couverture de l’entreprise.
Trois nouvelles licences de prospection d’un certain nombre de produits, notamment le fer, l’or, le niobium et l’étain, dans les régions de Tchibanga, Waka et Makokou viennent d’être délivrées.
«Nous sommes ravis d’avoir obtenu ces licences dans la République du Gabon, par décret présidentiel. Cela démontre la relation forte que Waratah a avec le gouvernement», a déclaré Ben Kirkpatrick, président exécutif de Waratah Resources Ltd, relayé par Proactiveinvestors, le 30 mars 2015.
De 1606 km2, la licence Tchibanga est située dans le sud du pays à environ 50 kilomètres de l’infrastructure côtière nouvellement développée. Selon les responsables de l’entreprise, la zone est très prometteuse pour le cuivre et l’or. La licence Waka est située au centre du pays dans la province de la Ngounié. Elle porte sur une superficie de 818 km2 et peut bénéficier du chemin de fer Transgabonais, qui passe près de la zone d’autorisation. La licence Makokou, quant à elle, couvre une superficie de 2289 km2 et est situé dans l’Ogooué-Ivindo, à 300 kilomètres à l’Est de Libreville ou encore à 250 km au sud-ouest du projet Mekambo-orient de la société et à 100 km de Booué, station du chemin de fer.
C’est, en somme, un ensemble de permis qui bénéficient de certaines facilités en termes d’accès pour leur développement. «Ces licences sont bien servies par le chemin de fer et notre mission est maintenant de développer ces zones afin de maximiser leur potentiel d’investissement dans la tangente avec notre actif Gabon existant», a ajouté Ben Kirkpatrick.
Waratah Resources Limited (Waratah) est une société basée en Australie. Elle est concentrée sur l’acquisition et le développement de projets d’extraction de ressources minières. Elle travaille actuellement sur le projet de minerai de fer Mekambo-est, situé sur le massif Ivindo dans le Nord-est du Gabon.
Au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 28 mars 2015, le secrétaire exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG-Légaliste) a été démis de ses fonctions.
Convoquée en urgence par les responsables des différentes fédérations, une assemblée générale extraordinaire de l’UPG-Légaliste s’est tenue le 28 mars dernier à Libreville. Au centre des discussions : le comportement des responsables de ce parti et la récente décision du secrétaire exécutif de suspendre, pour une durée de six mois, le secrétaire général. Une décision explicitement notifiée le 24 mars 2015, qui avait aussitôt été décriée et désavouée par les militants.
Une vue du directoire de l’UPG, avec Ben Moubamba (au centre) et le vote à main levée des participants.
Ainsi, après leurs correspondances des 18 et 19 mars 2015, demandant sa démission, resté sans suite, les responsables et représentants des fédérations du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de l’Ogooué-Maritime, de la Nyanga, de l’Estuaire et ceux des localités telles que Makokou et Bifoun, ont décidé, à l’unanimité, de la destitution de Mathieu Mboumba Nziengui, accusé de violer les statuts et règlement depuis des années. Aussi, le secrétaire exécutif ne serait plus digne de la confiance que le fondateur de l’UPG avait placée en lui. «Mboumba Nziengui veut vendre l’UPG au PDG, qu’il parte !», a clamé la représentante des femmes de l’UPG à Ndendé, soutenue par le comité de présidence de l’assemblée générale selon lequel «il ressort que le prolongement de l’intérim (de l’ex-secrétaire exécutif) est contraire aux intérêts de l’Union du peuple gabonais». Conséquence : alors que l’existence du conseil du secrétariat exécutif a elle aussi été déniée, la base a donné tout pouvoir à la commission d’organisation du premier congrès ordinaire du parti, en vue d’assurer la gestion des affaires courantes jusqu’à l’élection d’une nouvelle direction.
S’il n’a pas été cité nommément comme potentiel président de l’UPG, il reste que Bruno Ben Moubamba appartient au noyau dur chargé d’organiser le tout premier congrès ordinaire du parti annoncé pour les 10, 11, 12 et 13 avril prochain à Libreville. Un événement qui semble vivement attendu par les militants, avant la présidentielle de 2016 à laquelle la formation politique entend prendre part, comme «un parti créé pour diriger le Gabon». Affaire à suivre…
‘’Nous sommes ici pour le développement du département de l'Ogooué-Létili (Boumango), au sortir de cette assemblée générale, suivrons la réception des projets et les amender ensemble pour le bien de nos villages en général et de notre département en particulier'', a noté Euloge Bernardin Lengounga, président en exercice du CREADOL, qui depuis son engagement dans la vie associative, ne cesse de multiplier des actions en faveur du développement et de l'unité des fils et filles de Boumango.
La rencontre visant à réfléchir à la reconfiguration du régime des impôts a pris fin le 27 mars dernier, avec une série de prescriptions devant favoriser l’accroissement des recettes, la compétitivité des entreprises et le civisme fiscal.
Le ministre du Budget et des Comptes publics a clôturé les premières rencontres sur la fiscalité. Au sein des différents ateliers mis sur pied pour la circonstance, plusieurs recommandations, devant permettre de doter le pays d’un cadre fiscal moderne et attractif, ont été édictées. «Vos recommandations vont être traduites dans un plan d’action permettant de distinguer les actions à court, moyen et long termes. Ce plan d’action sera soumis par le ministère de l’Economie dans les plus brefs délais au gouvernement», a assuré Christian Magnagna.
Christian Magnagna, ministre du Budget et des Comptes Publics (2è à partir de la g.) avec les membres du bureau des assises nationales de la fiscalité.
Au sein de l’atelier consacré à la fiscalité des entreprises, les participants ont proposé de baisser le taux de l’impôt sur les sociétés à 25% au lieu de 30% actuellement afin d’attirer les investisseurs, mettre en place un régime fiscal spécifique pour les jeunes entrepreneurs, rationaliser les régimes sectoriels, modifier les règles d’imposition des dividendes et, créer une commission pour définir les avantages octroyés aux sociétés nouvelles.
L’atelier consacré à la fiscalité des ménages recommande d’instaurer un identifiant unique, assouplir la liquidation des impôts par des télés-procédures, renforcer le recensement des ménages, mettre sur pied une méthode permettant l’identification de l’ensemble des personnes physiques disposant d’un revenu foncier et mettre en œuvre un certain nombre d’exonérations au bénéfice du pouvoir d’achat des ménages.
S’agissant de la fiscalité locale et la parafiscalité, il est préconisé d’augmenter le niveau des transferts financiers aux collectivités locales pour qu’elles puissent constituer des budgets d’investissement, améliorer l’information financière fournie aux collectivités locales, promouvoir le respect des textes en vigueur en matière de contrôle des finances locales, mettre en œuvre le renforcement des capacités des élus en vue du contrôle de gestion des bureaux de conseil, créer un véritable fonds de péréquation pour compenser le niveau des ressources des collectivités locales ne disposant pas de matière imposable substantielle, élaborer un code des impôts locaux qui clarifieraient les règles de gestion et établirait les procédures avec les droits et garantis pour les contribuables locaux.
Dans l’atelier sur la TVA et les incitations fiscales, les prescriptions ont concerné le retour à l’orthodoxie, l’application des dispositions de l’article 3 du Code général des impôts, la mise en place d’un système de transparence dans l’octroi des exonérations de TVA. Concrètement, il s’agit de définir les critères d’octroi des avantages fiscaux et douaniers, les secteurs, biens et services concernés, limiter les avantages à des secteurs bien précis tels que les secteurs extractifs ou stratégiques et préciser la nature des dépenses ouvrant droit au remboursement.
Les participants à l’atelier sur la modernisation de l’administration fiscale ont plaidé pour la poursuite de la déconcentration de l’administration, le lancement d’un plan d’équipement et de numérisation, la mise en place d’un plan de gestion prévisionnelle des ressources humaines et de renforcement des capacités, l’ouverture d’une perspective de fusion entre les administrations fiscales et douanières.
Ces propositions, retenues à l’issue de ces travaux, seront soumises au Parlement. «Je puis, d’ores et déjà, vous rassurer de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les actions qui seront définitivement arrêtées et qui relèvent de sa responsabilité», a garanti Christian Magnagna.
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